Après la tempête | W/ Volonté de Fer - abandon

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N.B. : Ce RP fait suite au RP de soin par Esprit Soucieux (pas encore écrit mais on est dans le futur)

La journée était magnifique. Du moins, s'annonçait-elle comme telle. Flaque d'Eau, à peine remise de sa rixe avec le renard, sortait silencieusement de la tanière du guérisseur. Elle n'avait pas pris de nouvelles de son camarade Volonté de Fer et se faisait un sang d'encre pour ce dernier. Pendant la longue durée de sa convalescence, elle avait prié le Clan des Etoiles pour qu'il se remette. Certes étaient-ils tous les deux dans la tanière d'Esprit Soucieux, mais elle craignait trop de lui parler. La guerrière avait peur que Volonté de Fer lui en veuille pour cette virée qui avait tournée de la plus mauvaise des façon. En plus, Etoile du Serpentaire avait dut intervenir, ce qui avait fait ressentir à la féline une honte monstrueuse. Elle ne voulait rien devoir à son meneur et surtout pas la vie. Surtout pas sa vie, surtout pas celle de son camarade.

Son épaule la faisait terriblement souffrir. Elle boitait de façon misérable et ne savait pas si elle pourrait un jour recouvrir toutes ses fonctions. Cela la stressait profondément, elle qui aimait courir, jouer et faire de longues balades. Flaque d'Eau était dispensée de chasse et de toute sortie, mais ne pouvait pas rester sans rien faire plus d'une demi-journée. Aussi, alors que le soleil était déjà haut, elle faisait les cent pas dans le campement du Clan de l'Ombre. Elle savait qu'il ne fallait pas trop forcer sur sa patte pour ne pas l’abîmer d'avantage, surtout que la plaie était toute fraîche. Mais elle ne pouvait pas rester là à rien faire ! Et puis, un peu de rééducation, ça ne fait de mal à personne, pensa-t-elle. Dans la matinée, elle avait rendue visite à sa mère qui l'avait incendiée de reproches puis couverte de son amour démesuré. Aucune visite de sa sœur, mais son frère était venu une fois s'inquiéter de son sort, ce qui l'avait grandement surprise. D'habitude, il restait bien loin d'elle et sa mère, trop honteux d'appartenir à cette famille médiocre.

Flaque d'Eau s'installa sur la place centrale du campement en soupirant lorsqu'elle aperçu son camarade de galère, Volonté de Fer. Elle fut plus que ravie de le voir en meilleur état et le héla :

- Volonté de Fer ! Viens, le soleil est doux ici !

Elle attendit qu'il s'approche puis continua :

- Alors, comment vas-tu ? Tes... tes plaies ne sont pas trop douloureuses ?

Flaque d'Eau se sentait mal à l'aise. Elle n'avait plus envie de s'amuser de quoi que ce soit. Ses craintes des mâles étaient revenues au grand galop à peine avait-elle franchi la lisière du campement, après la bataille sauvage qui l'opposait au rouquin.

- E-écoutes, je suis... désolée... pour tout ça, fit-elle, le regard au sol, honteuse.

HRP : Désolée, j'ai un peu power-gamingué le game Happy face

tu me dis si ça convient pas mamène :keur:

No air.

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Le soleil était doux. C'est plutôt rare sur le camp, pensait Volonté de Fer, et il est bien vrai qu'il n'avait pas souvent vu un temps aussi calme du peu qu'il a vécu et dont il se souvient. La plupart du temps, y a des nuages moches ou le ciel semble sombre. Mais ça ne l'empêche pas d'avoir mal un peu partout après son altercation avec le renard, même si ça avait été une expérience plutôt épique à ses yeux. Et puis, il préfère avoir une douleur ciblée sur quelques blessures qu'avoir mal partout à cause de ses muscles.
Par contre, l'air de rien, la douceur commençait à se faire agressive : Le soleil se mettait à taper sur son pelage comme pour lui rappeler qu'il peut être dangereux.

" Volonté de Fer ! Viens, le soleil est doux ici !"

Oh tiens, Flaque d'Eau. Elle lui apportait la bonne nouvelle, un endroit où le soleil ne menace pas de l’assommer sous la chaleur plombante, c'est très bien. Il se dirigea immédiatement vers elle, content de trouver un endroit où se relaxer et content qu'elle aie enfin pris la parole envers lui. Il voulait lui laisser du temps car elle n'a pas vraiment vu leur combat contre le renard de la même manière que lui, c'était assez évident. Quand il était arrivé près d'elle, elle pris une nouvelle fois la parole avec un ton étrange.

"Alors, comment vas-tu ? Tes... tes plaies ne sont pas trop douloureuses ?"

Elle était mignonne à s'inquiéter de la sorte, non ce n'était rien de bien grave, sa famille n'est pas souvent venu à son chevet d'ailleurs. Après tout, c'était un grand garçon maintenant, ils étaient juste passé prendre des nouvelles de la bataille, et quand il conta les événements, Nuage Blanc en avait des étoiles dans les yeux, quand à Nuage de Vipère, bon, comme d'habitude, quoi.

"E-écoutes, je suis... désolée... pour tout ça", fit-elle, le regard au sol, honteuse.

Seigneur, elle s'inquiète beaucoup trop pour les autres, et aussi pour elle-même. C'était plus qu'une remise en question à ce niveau, c'était du pessimisme exacerbé, et il allait lui remettre un peu les idées en place, à sa manière. Comme elle ne le regardait pas, il en profitait pour la pousser du petit promontoire où elle se tenait comme un gamin.

"T'es pas sur tes gardes, ma belle !" Lui miaula-t-il en riant. Et après ça, il se contenta de se coucher sur le promontoire en prenant des postures suggérant qu'il s'agissait de l'endroit le plus confortable du monde en la regardant. La piquer au vif allait peut-être la réveiller un peu de ses idées beaucoup trop noires.

HRP:

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Ʃkaemp はは ™

Alors que la calicot se morfondait, elle sentit un choc. Puis, elle dévala la petite motte de terre sur laquelle elle était installée dans un cri de surprise. Volonté de Fer l'avait poussé au sol. En une fraction de seconde, elle revécu les moments où elle avait heurté le sol. La chute infinie. La parte des sens. Le vide, le rien. Son cerveau lui envoya une onde de panique. Elle ne riait pas du tout.

- T'es pas sur tes gardes, ma belle !

Flaque d'Eau ne dit rien, les yeux grands ouverts, émergeant de ses souvenirs. Volonté de Fer allait la prendre pour une folle, si elle continuait comme ça. Avec la fatigue et le stress causé par la bataille, elle ne dormait plus. Flaque d'Eau avait trop peur que le renard surgisse des tréfonds de la nuit. Il faut que je mette tout ça derrière moi. Réagis Flaque d'Eau, Volonté de Fer essaye de t'aider ! Elle poussa alors un râle à en déstabiliser même le félin au cœur le plus froid de l'univers. Un cri déchirant.

- Aaaaaaaaah ! Mon épaule aaaah ! Je... crois... que la plaie s'est rouverte aaaah !

Mettant a profit son jeu d'actrice digne des plus grands, elle simula la douleur et l'agonie. Puis, ayant peur que Volonté de Fer ne prenne réellement peur (au vu de ses talents), elle se remit sur ses pattes lentement et lança :

- Ah-ah ! Je t'ai eu ! Rends moi ma place maintenant, sinon j'irai dire à Esprit Soucieux que c'est de ta faute si j'ai mal à l'épaule.

Flaque d'Eau grimpa sur la motte de terre, devant Volonté de Fer. Elle le fixait d'un air triomphal de ses yeux jaunes. Une lueur amusée dansait dans son regard.

- Et puis d'abord, personne a le droit de m'appeler comme ça, fit-elle, moqueuse. Personne à part ma maman.

No air.

Invité

Elle restait plantée au sol, sans un mot, elle était totalement inerte. Il était tétanisé à l'idée de l'avoir achevée comme ça, maintenant. Avec la fatigue et le stress causé par la bataille, il ne dormait plus. Volonté de Fer était toujours tourmenté par ses blessures et les questions qu'il se posait, les obligations qu'il aurait du remplir, la sécurité de Flaque d'Eau qu'il avait mis à mort pour pouvoir mettre quelques coups. C'est là qu'elle poussa alors un râle à en déstabiliser même le félin au cœur le plus froid de l'univers. Un cri déchirant.

"Aaaaaaaaah ! Mon épaule aaaah ! Je... crois... que la plaie s'est rouverte aaaah !"

Elle se tordait de douleur et d'agonie, il ne le supportait pas. Il regardait ailleurs en plissant les paupières, il n'en pouvait plus, que cela cesse.

"Ah-ah ! Je t'ai eu ! Rends moi ma place maintenant, sinon j'irai dire à Esprit Soucieux que c'est de ta faute si j'ai mal à l'épaule."

Pitié, tout sauf ça, je suis pas un irresponsable, je suis pas un iresp-Flaque d'Eau grimpa sur la motte de terre, devant Volonté de Fer. Il regardait dans ses yeux d'or, son air impérial.

"Et puis d'abord, personne a le droit de m'appeler comme ça, fit-elle, moqueuse. Personne à part ma maman."

Le mâle éclata de rire devant une répartie empreinte d'autant de légèreté :

"Hahahaha ! Mais c'est que t'es adorable, dis-moi ! Allez, je te laisse je suis sympa, sur ce, j'y vais !"

Ce départ était brutal, et il était fait bien exprès, car il le savait au fond de lui, qu'en ces temps, malgré la légèreté de leur ton, ils étaient tous les deux tourmentés, fatigués, mais surtout liés. Elle avait besoin de lui, il avait besoin d'elle, ils nécessitaient la présence l'un de l'autre pour se rassurer, quand bien même ils ne s'étaient dit mot jusque maintenant. Elle va le suivre, même après avoir gagné cette motte de terre, pas vrai ?