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| Sujet: Reconnaissance Éternelle [PV:Couleur de l'Aube] 30.05.13 23:58 | |
| Le soleil brillait de milles feux, déversant ses chauds rayons dans la forêt. Le temps était avantageux pour une partie de chasse en solitaire. Le doux murmure des feuilles au vent m'avait suivi tout l'après midi pendant que je traquais mes proies près des falaises. Deux jeunes lapins pendouillaient de ma gueule pendant que je m’affairais à rentrer au camp. Levant la tête bien haute pour ne pas que mes proies touchent trop le sol, je ne voyais pas la où je posais mes pattes. Le soleil déclinait et j'avais les membres en feu, je voulais rentrer.
Un grondement rauque s'échappa de ma gorge lorsque ma patte s'enfonça dans un grand trou. J'avais échappé les deux rongeurs plus loin. Je ne sentais plus l'odeur du sang qui s'échappait des deux corps, et avec horreur, un fumet atroce rempli mes narines. Celle d'un prédateur. Celle d'un renard. Avec vigueur je tenta de retirer ma patte, mais celle-ci était coincé. Je creusa frénétiquement de mes pattes avant pour agrandir l'ouverture.
L'odeur était fraîche. Je craignais fort que ce soit le renard qui aurait abattu certains membres de mon clan... L'odeur devint plus forte, et je senti le sol trembler. Je ferma les yeux et creusa ardemment le terrier. Une puissante mâchoire ce referma sur mon dos, m'arrachant un cri de douleur. Ma patte coincé ne voulait pas ce libérer, et le renard me tirait sans relâche vers le haut. Je hurlais, en tentant désespérément de m'arracher de son emprise . Je réussi à lui griffer le museau. Il me relâcha, surprit par la douleur. Il revint rapidement à l'assaut, me mordant la queue tellement fort, que je cru qu'il me l'avait arrachée. Je hurlais à m'en détruire les poumons. Je me retourna vivement pour lui mordre une patte. Furieux, il m'assena un violant coup dans le flanc. Je m’écroulai au sol. La respiration sifflante, je fermai les yeux, attendant que mon heure vienne. Si seulement je n'étais pas parti seul! Celui qui m’accompagnait aurait pu retenir le renard pendant que je me libérais de ce stupide terrier!
Un vague fumet du clan du Tonnerre me parvint.
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