Coeurs en deuil - end

Cœurs en deuil.

Clairement, Patte lunaire détester se sentir aussi étrangère à elle même, si "gentille" où presque avec quelqu'un. Ça ne lui ressemblait pas, clairement pas. Mais l'apprenti lui apparaissait si, étrange, doux ? Elle n'aurait sus qu'elle mot approprié à ce regard qu'il avait, à cette sensation qui se dégageait de lui. Cela ne faisait pas parti de son vocabulaire à elle et malgré tout, elle faisait des efforts autant que possible pour ne pas chasser ce possible seul "ami" qu'on lui attribuerait peut-être si elle ne faisait pas tout capoter avant. Elle en était bien capable, de le chasser comme un malpropre, de couper court à la discussion par une remarque acerbe dont elle avait le secret. Mais. Mais voilà, il y avait ce "mais" dans sa tête, cette petite voix qui l'obligeait à se tempérer, ce qu'elle faisait ma fois, de fort mauvaise grâce. Pourtant, la chatonne laissa sa queue frapper le sol, doucement tout d'abord puis, à mesure que l'attente d'une autre phrase se faisait attendre, de plus en plus fort sur le sol, nerveusement, de gauche à droite, le bout fouettant de haut en bas.

La suite fit lever les yeux au ciel de la chatonne. Enfin pas tout à fait, car avant qu'elle ne réagisse ainsi, ses pupilles devinrent aussi ronde que possible, ses iris faisait de même alors qu'elle écoutait l'apprenti. Puis enfin, vint ce regard vers le ciel, cette tête qui se secoue légèrement, incrédule puis ses prunelles vermeils, qui se fixent, avec dedans, ce rappel du sang versé, cette haine ancrée presque dans les gènes. Presque seulement. Oh génial, un étranger est mort et toi tu t'en veux pour ça ? Mais t'es débile où quoi ? Presque plus mature que sa petite taille ne laissait voir, elle souffla bruyamment, mais Patte Lunaire rester un chaton et c'est en petite albinos élever par une Accroche Cœur aussi aimante que xénophobe qu'elle siffla, dédaigneuse. Les étrangers au clan n'ont rien à faire près de nous. Il l'a mérité, pas comme ma maman où ... Elle baissa le ton et coucha les oreilles, malgré sa fourrure qui entre temps elle, s'était dressée sur son dos et sa queue. Où la tienne ... Se secouant, elle s'approcha pourtant de l'apprenti, sans le lâcher du regard. Puis d'un ton beaucoup plus doux et absolument pas familier à sa petite personne, elle ajouta. Faut pas t'en vouloir pour la mort d'un étranger tu sais ...

Mais déjà, son visage reprenait sa dureté alors qu'elle relevé le menton, fièrement, se détournant quelque peu pour retourner à son repas et le finir. Une chose était certaine, le félin roux avait l'art de la troublée, de lui faire découvrir d'autres émotions que sa perpétuelle colère et froideur envers le monde. Un monde qu'elle ne comprenait tout simplement pas encore assez. Et Patte Lunaire ne parvenait à dire si les émotions qu'elle venait de ressentir était bien, où mal.

hrp:

Cœurs en deuil.

Le temps qui s'écoula entre ses propres mots et la réponses de l'apprenti fut interminable, et l'impatiente chatonne albinos ravala justement irascibilité en se concentrant sur le bout des poil du poitrail du rouquin qui ondulait et bouger à peine sous la brise. Quand enfin il ouvrit la gueule, elle plissa le museau en cherchant à comprendre pourquoi le regard du mâle lui donnait la sensation de ne pas avoir fait ce qu'il fallait, ni dit ce qu'il fallait. Mais après tout, elle n'était pas doué pour ça et ne le serait peut-être jamais. Décodé ses propres sentiments étaient déjà bien trop fastidieux et ennuyant pour qu'en prime elle se soucie de ceux des autres. malgré tout, elle s’avança d'un pas et, sans pour autant oser initier un contact, elle ajouta doucement. C'est plus facile quand tu ne penses qu'à toi même. La petite lui offrait une leçon d'égoïsme, mais elle en avait fini de faire en sorte de se faire un ami alors, sans un mot, de peur de brisé le peu qu'elle avait réussi à avoir, elle laissa l'apprenti planter là. Elle ne comprenait pas pourquoi il fallait toujours tant se soucier des autres quand il était déjà si dur de réussir à s'occuper de soi-même.

Est ce que s'occuper des autres vous sauvez de la mort ? Non, s'occuper des autres n'avaient pas empêcher sa mère de mourir, ni me^me la mère de Nuage de Mousse ni son oncle Nuée d'Alcidés ni ... Ni cet étranger de mourir. Cet étranger s'était occuper d'autre chose et il en était mort. Point, fin de la leçon, rien à ajouter. La chatonne semblait parfois atteinte d'alexithymie, cette difficulté à comprendre ses propres émotions et à juger de celle des autres. Non pas qu'elle était malade, même si, dans ses gènes, courrait un poison silencieux, vicieux, qui attendait que le soleil caresse sa fourrure immaculée, pénètre entre les poils éparses et s'attaque à sa peau, lambeau par lambeau ... Mais simplement, elle ne voyait nul intérêt à tout ça. Ce qui était fait été fait et qu'importe ce qu'on pouvait en dire, rien ne pouvait changer le passé. Pas même le plus gros des caprices. Le passé emporter avec lui vos actions, vos paroles et ensuite, il était trop tard pour les changer. Elle-même ne pourrait plus changer ce qu'elle avait dit à Mousse. Et puis, en un sens, elle ne comprenait pas comment un étranger pouvait vous faire vous rendre aussi coupable. Après tout, on été responsable de ses actes non ? La tête pleine de réflexion pourtant, la jeune chatte fila ers la pouponnière, bien décidée à se reposer, quand bien me^me la journée n'avait rien d'épuisante.