Thème X - Terres Inondées |
| | Colours of the Wind | ft Vent - e n d | |
| |
Auteur | Message |
---|
Caresse du Vent▬ Guerrier
Messages : 361 Date d'inscription : 05/07/2018 Age : 22
Carte d'identité Âge: 18 lunes (février 2019) Description du personnage: Mentor/apprenti: x | Sujet: Re: Colours of the Wind | ft Vent - e n d 18.09.18 5:48 | |
| '' Bientôt ''icila couleur de la vie ! rose, rouge, bleude ses sentiments grand, petit, grosdu sourire, de sa voix belle, éclatante, joyeuse Il ne savait quoi penser. Habituellement, sa tête était hantée de souvenirs, de songes et de futures paroles à lancer, toujours occupée, jamais inhabitée. Que ce soit une parole flottante dans le fond de son crâne, une idée qui roulait dans le devant, il ne semblait jamais sans ressource, et sa langue était aussi fidèle que son cerveau marchant à tout allure. Toujours prêt ! Toujours là ! Présent dans les cœurs, les bouches des quadrupèdes, prêt à renvoyer une ou deux piques qui se reconnaissaient bien dans son être, jamais déstabilisé, idéalisant, optimiste, joyeux. C'était lui, Nuage du Vent, pas vrai ? Une étoile brillante dans les bourrasques, toujours prêt à envoyer un rire par ci ou par là, protecteur des faibles et de ceux qui ne pouvaient se défendre. Depuis qu'il était tout petit, il avait été ce qu'il pensait être immortel ; un caractère qui survivrait à toute intempérie hurlant devant son petit visage fin et plutôt joli, banal. Mais on se trompait à chaque jour. Il n'était qu'un petit chaton qui avait besoin d'aide, et celle que lui avait apporté museau bleu avait illuminé ce chemin sombre. Comme s'il n'était qu'un petit bourgeon, sa mère avait pris soin de lui, faisant — avec une douceur sempiternelle, tomber des petites gouttes de pluie sur son feuillage vert, s'occupant de lui glisser dans ses pousses un soleil plus brillant que toutes les plantes. Sous les douces caresses, s'était-il, en effet, découvert une nouvelle personne, un double de ce qu'il était avant, comme une dérangeante impression distordue d'une réalité ? Nuage du Vent, Nuage du Vent.. Ce nom semblait bien loin derrière lui, maintenant. Nuage du Vent.. Choisi par des âmes sans bruits, sans odeurs et sans regards. Nuage du Vent, le traître ! Il aurait voulu barbouiller ce nom de ses larmes, se faire renommer par la guerrière qui l'avait véritablement élevé. Un nom qu'elle aurait tellement mieux choisie, car, après tout, c'était avec elle qu'il avait grandit, et non sous les regards pleins de reproches de ces combattants sanguinaires — qui lui avaient donné un nuage opaque de noirceur, sans faire passer ce si beau soleil ! Traitre, traitre, traitre.
Aujourd'hui, nous nous séparons mais une partie de nos âmes reste mêlée. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, le comprends-tu ? Je serai toujours avec toi, et toujours là pour toi. Le vent te ramènera à moi... Aie confiance. Tu es bien plus fort que tu ne le crois. Aie confiance en toi. Tu y arriveras.
oui, il aurait confiance en elle plus que n'importe qui, se borderait d'ailes s'envolant - vers le soleil de midi
personne ne l'empêcherait de voler, voler, voler la rejoindre dans le ciel comme deux oiseaux en liberté
plus de chaînes, plus de douleurs que des sentiments, bruts, et les cœurs battant à l'unisson la maman et son fils
And I wish I could leave my bones and my skin And float over the tired tired sea So that I could see you again Lentement, les deux corps se séparèrent dans un au revoir, un au revoir qui voulait dire bien plus que ces simples mots désuets. En cette automnal journée, il aurait appris bien des choses, si belles, si importanes, précieuses.. Mais le plus important, qui clarifiait son esprit de tout doute concernant cette femelle, rares qu'ils étaient ; il l'aimait plus que la plus brillante des étoiles aurait pu aimer la lune. C'était plus fort qu'un torrent dévastateur, qu'une tempête de feu, qu'un ouragan. C'était plus doux qu'une petite fleur, qu'une plume dans un grand lac, qu'un cailloux au fond de celui-ci, plus significatif qu'une montée au pouvoir, qu'une naissance sous les bras tendus du soleil. C'était l'amour, celui d'un petit enfant envers sa mère, le plus pur de tous ; le sien.
je regarderai les étoiles briller dans le ciel le soleil se coucher, la lune se lever en pensant à toi, et à notre prochaine rencontre j'aurais confiance, je te le promets, mais ne m'oublie jamais Le petit prince des sables, avec la tendresse qu'il ne réservait qu'à sa princesse, s'écarta d'un pas, puis d'un autre, mais ! lentement, comme s'il pouvait faire craqueler la terre sous ses pattes en esquissant de trop gros mouvements brusques — comme s'il pouvait faire craquer son cœur en même temps, affreux souvenir de la dernière la bifurcation. Abime qui s'était formé en son organe vitale lors de cette fraction, indépendance d'un esprit qui n'était point souverainiste, barricade d'une douleur éclatante qui n'avait pas lieu d'être ; allait-il toujours souffrir lorsqu'il s'écarterait de sa mère bien aimée ? Il espérait que, cette fois-ci, ce ne serait pas le cas.. Et toutes les autres fois où il aurait à esquisser ce geste, larmes dégoulinantes sur son menton hoquetant des pleurs inachevés. Douleur à laquelle il ne s'habituerait jamais, hélas, car ses pas déjà trop accumulés enserraient, comme un étau de fer brûlant, les contours douillets de sa tristesse. La pressait. Allait la faire éclater.
alors il s'arrêta, tout simplement, dos à la femelle un long silence qui s'étendait, long, vibrant, entre eux, et des brûlures dans l'esprit du petit
il se retourna le regard brillant cria
un J-je t'aime ! entrecoupé d'un sanglot
avant de couper la distance entre eux, vite vite, courir et empêtrer sa petite tête dans son pelage et se blottir, une dernière fois, dans la chaleur Des larmes pleins les yeux, détaler dans la direction opposée. Le cœur battant, essayer d'oublier, dans son crâne, les horribles mouvements. Boum, boum - son organe tout rouge, qui battait trop fort, trop vite, alors que ses pattes l'élançaient à forces des trop gros mouvements qu'il esquissait dans un effort impossible de courir plus vite, plus vite que ce vent virulent. Il ne devait pas se retourner. S'il le faisait, une peur sourde et il ne serait plus capable de retourner vers ceux qu'il aimait, le petit novice voudrait rester à jamais, respirant la bonne odeur de la lieutenante. Non, non, non. Il ne pouvait pas, et les larmes dégoulinaient comme le torrent qu'il venait de quitter, s'écrasant
plic
ploc plic
ploc sur le sol, s'encastrant comme des petites étoiles dans la terre derrière lui. Museau Bleu, sa mère. Museau Bleu, la lieutenante, rivière, la liberté. Il ne pouvait plus s'arrêter. Plus vite, plus loin, plus vite, et.. Un arrêt. devant lui, une petite flaque d'eau. Devant lui, une fleur, toute blanche, à côté de la source bleue ; devant lui, le visage de sa maman se reflétant avec douceur dans les ondulations. Sa larme vint s'écraser avec un silence assourdissant, mais le visage resta. Et il comprit. Tout simplement, comme ça, il comprit en observant, brouillé sous les larmes, le visage encore souriant de cette douce femelle.
dans son cœur, au plus profond quelqu'un s'y était encastré depuis bien longtemps, depuis ce jour d'automne, sous les arbres sous les monstres, les paroles
museau bleu museau bleu
je t'aime. et, cette fois-ci, il ne pleurait pas il ne pleurait plus
maman, les étoiles sont pour toi
_________________ caresse du vent par ifouille ♡ - ventou & autres:
colo par patte venteuse / bébé vent ♡colo par mac, LE SHIPP DES GAYS DE L'ENFER vent apprenti, par uwny ♡ un ventou souriant par p'tit lu ♡ ventou qui chasse par stri' ♡
- clique:
dutroux skouad
|
| | | Nuage de Vague♪ Apprentie
Messages : 285 Date d'inscription : 06/01/2018 Age : 21
Carte d'identité Âge: 9 lunes (juin 2020) Description du personnage: Mentor/apprenti: Étoile Tropicale | Sujet: Re: Colours of the Wind | ft Vent - e n d 18.09.18 6:54 | |
| La princesse de l'eau se tenait là, au bord de la rivière, sa douce amie, qui serait seule complice de leur entrevue, en un moment volé, si doux, si tendre, si magique, après qu'ils ne se soient quittés, son petit prince des sables se tenant devant elle, au moins aussi déchiré, leurs deux cœurs pleurant une cascade de larmes tandis qu'ils s'observaient, avec amour, tentant de graver chaque trait, chaque couleur, chaque détail de cette scène dans leur mémoire - comme si c'était le dernier. Mais ça ne devait pas l'être... Ils s'aimaient tellement ! Une mère et son enfant; des milliers de grains de tendresse, comme autant de grains de sable, des courants de douceur, des murmures de joie, des éclats de rire cristallins, comme le chant de l'eau, et la délicatesse simple de milles gestes, comme les pétales de cette fleur d'affection, sublime de poésie, qui pousserait à l'endroit où, ce jour-là, leurs larmes s'étaient mêlées pour arroser un bourgeon de fous rires... Cette fleur, c'était le symbole de leur bonheur. Et là où, plus tard, elle pousserait, les deux félins d'échanger un regard, prunelles de soleil et iris d'eau et de feuillages. Ce n'était qu'un au revoir... « Je regarderai les étoiles briller dans le ciel le soleil se coucher, la lune se lever en pensant à toi, et à notre prochaine rencontre j'aurais confiance, je te le promets, mais ne m'oublie jamais » À cette demande de son fils, la lieutenante de la rivière, la princesse de l'onde, la fille de l'eau, sentit quelques larmes affluer derrière ses paupières, les retenant pour ne pas rendre le départ encore plus compliqué... Elle ne pourrait jamais l'oublier. Les étoiles pouvaient disparaître, les galaxies rêver d'infini, le soleil se coucher à l'est et la lune briller en plein jour, elle ne l'oublierait pas; les orchidées pourraient fleurir en décembre, les nuages chuchoter, le ciel pouvait chanter, elle ne l'oublierait pas; le monde pouvait gronder, et tous s'insurger, elle ne l'oublierait pas; il aurait à jamais une place, dans son cœur et ses bras. Nuage du Vent était, par le cœur sinon par le sang, son enfant... Dans la symphonie de sa vie, à présent, il avait glissé sa mélodie, et les sentiments qu'elle éprouvait pour lui s'étaient attachés à la seule mesure qui vaille la peine, celle qui fait la vie; elle l'aimait de chacun des battements de son cœur, l'aimerait même quand celui-ci cesserait. Dans la joie et la peine, dans l'ombre et la lumière, elle l'aimait. Et ça voulait tout simplement dire qu'elle n'oublierait jamais. Comment oublier, quand une part de votre âme vous semble arrachée ? Tout ce qu'ils pouvaient faire, c'était espérer - espérer que les étoiles les laissent rapidement se retrouver. Espérer qu'un jour, peut-être, ils puissent vivre cette amitié, cet amour, aussi, le plus pur qui puisse être, d'eau et de lumière, sans devoir se cacher. Espérer qu'un jour, ils se retrouveraient pour partager une éternité. Espérer que, dans cette vie ou dans l'autre, un jour, ils seraient libres de pouvoir éprouver ces émotions enchantées. En attendant ce jour-là... Ils sauraient se revoir. Museau Bleu sourit, simplement, à son petit, tandis qu'une berceuse lui revenait en mémoire. Tais-toi mon bébé, sois sage ne pleure pas; Dors bercé par le fleuve sacré... Dors mais n'oublie pas mon dernier chant d'amour Je serai dans ton cœur pour toujours... Ils s'écartèrent avec toutes les précautions du monde À pas lents, comme pour gagner une minute, une seconde Plus délicatement qu'une plume sur l'eau, qu'un flocon sur la glace Transmettant leur amour par-delà le temps, par-delà l'espace Ils s'éloignèrent doucement, dans le plus grand des silences Esquissant ensemble mais séparés les pas de cette danse Avec pour musique le ruissellement des larmes perlées Et le tintement clochette de leurs cœurs brisés Ils avancèrent, muets, en se tournant le dos Chacun avançant en suivant le cours d'eau Puis il se retourna, et elle fit de même Pour qu'il crie, étranglé, le plus beau des
« J-je t'aime ! » Il se mit à courir, vite et loin, sans un regard en arrière Tandis qu'elle adressait à la cascade une dernière prière Pour dire à son enfant tout ce qu'elle ressentait, à présent Pour lui exprimer l'intensité de ces merveilleux sentiments Elle voulait son bonheur, et elle voulait sa joie Elle voulait qu'il s'émerveille comme un chaton parfois Elle voulait qu'il grandisse, sage et doux et loyal Et qu'il brille plus encore, lui, sa petite étoile Elle lui souhaitait toute la liberté et toutes les couleurs Des pluies de tendresse, des ruisseaux de douceur Des flocons de gentillesse et des pétales d'amour Des rêves aux mille couleurs, qui fleuriraient toujours
« Je t'aime ! » confia-t-elle à la brise, joli cadeau pour lui. Fleuve, oh fleuve, emporte pour moi Ce chargement si précieux Là où il vivra, libre et heureux Fleuve, conduis-le là-bas... Elle détourna les yeux de l'horizon des landes Pour plonger son regard vert dans l'étendue d'eau claire Là où les poissons jouaient encore, tout innocents Ces poissons aux couleurs émerveillant l'enfant Il était partout; dans les pierres, les courants Dans les perles, les vagues, les plantes, le temps Il était dans le soleil, les fleurs et les feuilles d'or Il était dans son cœur, et dans la brise, encore. Il l'accompagnerait où qu'elle aille, maintenant...
Nuage du Vent Nuage du Vent
Je t'aime Et cette fois-ci Elle ne pleurait pas Elle ne pleurait plus
Tu es la plus belle des étoiles.
|
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|