Ne soit pas un petit bec, devient un Bec d'Aigle. - end

Ne soit pas un petit bec, devient un Bec d'Aigle.

Foudre avait légué aux clans des camarades tendre entre eux. oui, chaque descendant du bengal semblait avoir cet esprit de franche camaraderie. De quoi la rassurée sur l'avenir du clan. Un avenir que son propre écart égoïste avait mis en péril. A ceci prêt qu'elle comptait tout faire pour que le prochains guérisseurs du clan ne fassent jamais les mêmes écarts. Rattraper ses propres fautes ... Pour le bien du clan. C'est ce qu'elle ne cesser de se dire. Et Bec était à ses propres soucis comme un baume. Il riait de lui-me^me et elle espérait vraiment que cela lui fasse du bien. Ce manque de sérieux. Car il irait loin ainsi. Oui, personne ne pourrait l'atteindre et mieux, elle lui souhaiter un partenaire à vie qui verrait plus loin que cette carapace. Qui saurait le mettre à nue et l'accepter tel quel. Comme elle-même tentait de voir Coup de Foudre ...

Et La réponse du félin la fit rire, tant et si bien qu'elle bascula de côté, libérant ainsi son cadet. Oui, les étoiles avaient entres leurs pattes le destin de chaque chats et tout à la fois ...

- On est aussi libre de choisir notre propre voie ...

Et presque, notre propre fin. Presque seulement car d'autres voies venaient parfois s'y mêler. Et la confiance qu'il lui témoigna fini par la figer, tant et si bien qu'elle le dévisagea, lui, sa tête sous sa patte à elle. Et doucement, elle lui souri. Toujours là, elle ne le serait pas, elle le savait. Viendrait un jour, il suffisait d'une fois. Mais elle ne dit mot. Et finalement, elle répliqua doucement.

- Je serai là aussi longtemps que possible Bec ...

Mais pas à chaque fois, pas toujours. Finalement, elle se redressa et s'assit, entourant ses patte de sa longue queue pour ajouter, doucement. Mais il y aura un moment où ... Je ne serai plus là. Personne n'y pourra rien. Et on espère tous que ce moment ne viennent jamais. Mais il arrivera. Elle releva sur lui son regard soudain tinté de tristesse. Et tu feras parti de ceux qui veillerons sur ce que j'aurai laisser derrière moi. Comme plus tard, d'autres camarades le feront pour toi. Mais elle ne voulait pas rester aussi triste, aussi ... Sombre avec lui. Alors elle secoua la tête et reprit, le ton plus gai. Mais nous avons des cycles devant nous avant de parler comme des anciens ! Alors pas de larme où ... Je veux que nos vies soit jalonné de rire, marché conclut ? Une promesse d'essayer de laisser à chaque jour sa joie, sa marque. Une promesse d'être là pour lui, comme elle voulait qu'il soit là. Quand un jour, elle aurait besoin d'un soutient. Parce que sans le savoir, il appartenait à sa famille. Non pas comme chaque membre du me^me clan. Mais parce qu'elle s'était lié au père même de son camarade de sortie. Parce qu'elle avait pris décision de donner la vie. Comme elle pensait parfois recommencer. Mais pas tant que personne ne saurait la remplacer. Pas si entre temps, sa foi lui permettait de retrouvé ce lien perdus ... Et des "si", dans sa tête, il y en avait beaucoup ... Finalement, elle leva la tête et ajouta.

- Je crois que nous n'avons pas vu le temps passer ...

Ne soit pas un petit bec, devient un Bec d'Aigle (21)


Écrasé sous son corps, je devenais nid, profitant de la chaleur de mon amie. Finalement les plantes et serpents attendaient, mais ce n’était pas plus mal. Je préférai de loin parler que agir. Enfin à quelques exceptions près. Court mot sur les Étoiles, qu’y avait - il à dire après tout sur ces êtres intouchables ? A part oui qu’ils ne pouvaient non plus nous toucher et que comme le faisait remarquer Secret du Firmament, nous étions aussi libre de notre destin. Mon pelage frissonna, marquant mon doute. Trop de liberté était effrayant. Mais si je pouvais choisir d’être toujours en sécurité avec mes amis, je le ferai volontiers. Et pour ça je resterai près de ma guérisseuse qui pouvait me sortir de nombreux pétrins ! Cependant cette totale confiance la figea. Je la senti se raidir sur mon dos. Son sourire suivit vite heureusement. Elle me promit de rester le plus longtemps possible. Je ronronnai. C’était déjà beaucoup quand on connaissait les chances de survie dans la forêt.

Elle entama le sujet triste de la mort, du jour où elle ne sera plus là. Je perdis mon sourire. Je voulais rester jovial et ne pas y penser. Je craignais même qu’y penser la ferai venir plus vite alors, passons tout cela sous sourdine ! Mes yeux fuirent son regard comme je voulais fuir la conversation. Elle parla de veiller ce qu’elle aura laissé derrière elle. Ses amis, ses souvenirs et son successeur j’imagine. J’agitai mes moustaches, un demi sourire caché en dessous.

" A la s’eule condit’ion qu’ils veillent aus’s’i s’ur moi comme tu le fais s’i bien. "

Je posais ma tête à terre.

" S’i tu formes le prochain guéris's'eur de s'orte qu’il s"occupe bien de moi, je ne pleurerai pas trop promis ! "

Je fis onduler ma queue pour marquer la taquinerie. Elle parla de laisser place au rire. J’étais d’accord. Je m’étirai et tentai de rouler pour retrouver ma liberté. Je me relevais un peu brusquement pour essayer de la renverser également. Place aux rires non ? Je m’ébrouais et acquiesçais au fait que le temps était vite passé.

" Allons vite chercher les' arbres que je dois te dérac'inés et rentrons au camp ! "

Quand elle se leva aussi, j’entamai un petit trot joyeux pour y aller bien motivé. Les sorties avec la siamoise étaient toujours plaisantes et je l’aiderai toujours avec joie. Malgré toutes les vipères que je pouvais croiser. Enfin, pas trop trop de vipères non plus hein.