Un gland tombe de l'arbre et la serre l'attrape. [PV tonton Gland] - abandon

Un petit vent, et la bourrasque s'engouffre dans la pouponnière à la recherche d'un pelage à agresser. Trouvé ! Petite Serre rouler en boule contre sa même, se prends la brise de plein fouet. Elle grogne, pourquoi a-t-il fallut que le vent la réveille ? La petite relève la truffe, les yeux encore clos par la fatigue qui clou ses muscles sur sa litière. Qu'est-ce qu'elle était bien coller contre sa mère cette petite féline....Attendez contre sa mère ? La petite ouvre un œil, puis deux, sa vue était encore un peu flou, trois lunes ne suffisait pas pour distinguer nettement tout son environnement. Mais elle pouvait reconnaître entre mille le pelage de sa mère, et celui-ci, ce pelage blanc, c'était pas celui de Belle Châtaigne ! La petite chatte brune pose une patte devant elle, puis la seconde, elle force et se relève avec difficulté. Que c'est dur la vie de chaton, ne pas réussir à marcher totalement droit comme les grands, ou encore voir légèrement flou. Mais Petite Serre n'en n'a que faire ! Elle se lève, vient poser ses pattes avant sur le bide de Flocon d'Amour, lui lèche un peu le pelage comme ferait une maman avec son petit, avant de faire de même avec Belle Châtaigne. Les deux reines avaient mis bas, presque en même temps, et depuis Petite Serre n'avait de cesse de passer de l'une à l'autre, comme si au final, elles étaient toute deux ses mères.

Une fois bien debout sur ses pattes, la queue bien haute, la brunette marche un peu dans la pouponnière, à la recherche d'un jeu. Un tour, deux tours, trois tours. Rien ! Elle soupire, de ce petit soupire qu'on les chatons trop actifs qui s'ennuie. Elle se couche, se lève, se couche, se lève. Petite Serre fixe le sol avant de se jeter soudainement dessus dos le premier et de se le gratter fortement dans la poussière, rendant ainsi son pelage encore plus couleur terre. La drôle de petite regarde à nouveaux les reines, elles dorment, elle fait glisser ses yeux doré sur les chatons, ils dorment aussi. {Diantre ! Mais ce sont des dormeurs profonds !} Alors Petite Serre se relève, secouant tout son corps pour faire voler un doux nuage de poussière autour d'elle. Ses petites pattes l’emmenèrent à l'entrée de la pouponnière, le ciel bleuté se trouvait recouvert de petits nuage, la lumière fit plisser les paupières de la féline au cœur innocent. La douceur du vent, qui l'avait agresser un peu plus tôt, fait bientôt s'envoler le peu de poussière restant sur la pelage tigré de la chatonne. Alors que ses yeux s'habitue bientôt au rayon lumineux qu'amène le soleil à l'entrée de sa tanière, la féline fait ses premiers pas de la journée dans la clairière.

D'abord Petite Serre n'aperçue que les ombres des chats rassemblés, des guerriers, des vétérans, et même le lieutenant qui organise les patrouilles. Mais çà la chatonne s'en contre fiche, elle ne sait d'ailleurs pas encore les reconnaître. De plus à quoi bon savoir çà ? Jouer n'est-il pas plus distrayant, plus joviale, plus de son âge ? Elle se couche à plat ventre, celui-ci frottant bruyamment au sol, sa petite queue remue dans tous les sens, ses oreilles gigotent en l'air à l’affût d'une proie parfaite. Alors elle voit un mouvement, la petite s'approche, glisse, roule sur le flanc, le dos, et vient se remettre en position. Elle continue son avancé, elle y est presque, la forme devant elle, cette forme sombre bougeant dans des mouvements précis, elle va l'avoir !
Elle se recroqueville sur elle même, elle se prépare à bondir, ses épaules remuent. Soudain ! Elle s'élance, les quatre fer écartés en l'air, comme un écureuil volant, avant d'attérir sur la masse sombre. Une queue ! Elle vient d'attraper la queue d'un guerrier qui s'en doute était tranquillement dans la clairière à faire on ne sait qu'elle activité.

-Je t'ai eu saleté de proie ! Je vais t'offrir à maman pour qu'elle mange ! Et elle sera fière de moi !

« Pitié ! Pitié ! Pas ma queue ! Ô bonne âme, ait pitié de ma maigre corpulence ! Épargne ma queue, je t'offrirai ce que tu voudras en échange ! »

Oh oui ! Elle l'avait eut ! La petite féline prit la queue entre ses dents, sans serrer pour éviter de faire mal au pauvre matou avec ses petites crocs pointues. Toutes fière, elle se tient bien droite sur ses petites pattes, venant grimper sur le mâle pour se retrouver sur son flanc. La petite en grimpant, glisse dans un premier temps, avant de réussir a hisser son lourds arrières train de chatonne. Une fois sur ce point haut, elle soupire en lâchant la queue pour finalement sautiller sur le mâle avec de petits cri joyeux et conquérant.

-Tu es à moi désormais ! Je vais pouvoir t'offrir à ma maman !

Sans plus attendre de réponse, elle vient faire des petits bonds jusqu'à l'oreille du guerrier, pour la lui mordiller en cherchant visiblement à le tirer. Mais la petite chatonne espiègle n'a pas la force de le tirer, elle fait claquer sa queue de déception, roulant des yeux pour chercher un moyen de le trainer dans la clairière du camp. Rien... {Je vais devoir faire preuve de courage ! Et de force !} pense-t-elle. Alors elle saute du mâle pour rejoindre la terre battue, manquant de glisser un instant. Les quatre pattes écartés et le pelage hirsute, elle se retourne pour se jeter sur l'une des pattes avant du mâle, et manger une de ses coussinets.

Le guerrier couina ce qui fit se dresser les poils sur la petite femelle, et rabattre ses oreilles sur son crâne. [Je lui ai fait mal ?] pense-t-elle. Elle ressemble à un petit porc épique avec ses poils dressé en l'air, elle fait le gros dos, mine de rien un peu apeuré par sa réaction.

« Oof ! Tes dents de lait ne sont pas encore tombées ?! »

La petite se met à avancé en crabe, le menton rentré dans son coup, les fesses en premières. Elle se voulait menaçant mais n'était rien de plus qu'une boule de nerf adorable dans ses manières de faire.

-Ahah ! Tu as découvert mon arme secrète. Prépare toi à subir ma colère !

Elle se met à donner quelques petits coups de pattes en l'air en disant cela, puis fait une roulade en trébuchant a moitié, pour éviter de paraitre trop penaude devant la proie devenu un ennemi dans la tête de la petite chatte brune. Serre fonce les pattes avant écarté en courant vers le flanc du chat et en bondissant dans tout les sens prête a faire des attaques. Qui avouons le, seront bien loin d'être ce qu'on appelle de vrai attaques. Un petit coup de patte par ici, un coup par là. Et elle fait claquer ses petites mâchoires l'une contre l'autre bruyamment, sans pour autant se faire mal.

Elle ressemble a un petit chat en train de valser avec elle même, sur elle même, tout en tournant autour de tonton Gland, avant de s'exclamer de manière peu menaçante, effet contraire de ce qu'elle cherche à produire.

-Offre moi ton nom ennemi, que tu puisse graver celui de celle qui va te battre aujourd'hui et maintenant ! Le mien est Petite Serre, grande guerrière du clan du Tonnerre.