J'voulais juste grimper, j'voulais juste grimper [PV Morsure du Loup] - abandon

Il y a trois jours, c’était la pleine lune. Mon père m’a appris que les clans se réunissaient souvent aux Quatre Chênes en paix lors de la pleine lune. J’aurais bien aimé y aller, même si je ne suis pas un Guerrier. Ce doit être intéressant à voir et à écouter, surtout. Mais je m’étais battu avec un mâle du quartier et j’avais été salement amoché. Mes esclaves avaient préférés m’emmener chez le vétérinaire ce soir-là. J’avais écopé d’une interdiction de sortir pendant une bonne semaine à cause d’une vilaine morsure à la patte.

Mais dès qu’ils m’avaient laissé sortir, je m’étais précipité dehors ! Avec un peu de chance l’Assemblée durait encore ? J’en doutais, mais on ne sait jamais ! L’espoir fait vivre ! Pour traverser les territoires sans encombre, j’avais préféré longer la route malgré sa fréquentation avec beaucoup de voitures. Mais en restant bien sur le bas-côté, c’est pas trop craignos.

Enfin, j’arrive aux Quatre Chênes après un temps qui me parait long. Je suis triste de voir la prairie vide. Moi qui espérais rencontrer un guerrier pour y discuter en paix. Bon, tant pis, peut-être une autre fois. Puisque je suis là, autant en profiter. Je me demande comment peut-être la vue d’ici.

Ni une, ni deux, je commence mon ascention sur l’un des chênes et je finis par atteindre la première branche basse, non sans mal. Je suis pas très doué pour l’escalade, j’avoue manquer un peu d’entraînement. Mais je dois admettre que de la première branche, la vue est jolie déjà et du coup, je veux monter plus haut, voir comment c’est.

Je grimpe à la cinquième branche et j’en prends plein les yeux ! La vue est vraiment fantastique. J’ai l’impression de dominer la forêt. Enfin, je dominerais la forêt un jour ! Rien ne résiste très longtemps au grand et majestueux Waffle, le Magnifique.

Oui, enfin presque. Au moment où je voulu redescendre, je fus pris d’un certain vertige. Et au final, je préférai rester sur ma branche. Quelqu’un finira bien par passer dans le coin. J’ai trop peur de me blesser et de mourir ici, si je tombe. Je sors du véto, je ne voudrais pas être consigné de nouveau à la maison.

Après ce qui me semblait une éternité, j’entendis enfin du bruit. Je vais paraître pitoyable, mais pas grave. Je suis un chat domestique, après tout. Je suis tellement mignon et beau qu’on me pardonne tout. Je pousse un cri de détresse de toute la puissance de mes cordes vocales. C’est exprès pour qu’il porte loin. Tout en bas, je vois un chat, je crois, qui fait un peu petit vu d’ici. Je pousse un second cri de détresse.

- S’il vous plait, mon bon guerrier, pourriez-vous m’aider à descendre ? Je n’y arrive pas tout seul ! Je ne voudrais pas abimer mon joli corps musclé, vous comprenez ? Si vous m’aider, je vous autoriserais à venir manger dans ma gamelle autant de fois que vous le souhaiteriez !