La rivalité n'est plus lorsque le ciel s'en mêle. [ft. Winter] - abandon
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Echo Lointain ▬ Guerrier
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Sujet: La rivalité n'est plus lorsque le ciel s'en mêle. [ft. Winter] - abandon 05.09.17 1:14
La rivalité n'est plus lorsque le ciel s'en mêle
ft. Winter
La journée s’annonçait parfaitement bien. Réveillé tôt, j’avais la ferme intention d’en profiter pleinement. Balade, petite partie de chasse, relaxation avec les étoiles ce soir étaient de mises. Ce matin je m’étais levé, et j’avais la ferme intention de profiter de cette journée. Je me dirigeai lentement vers la pile de gibier. Après tout, je n’étais pas pressé. Presque personne n’était réveillé, et je n’étais, pour l’instant, pas administré à une quelconque patrouille. J’étais donc libre, pour le moment. Je me choisis une proie sur le tas, et entrepris de la manger pour me donner de l’énergie. Il en fallait forcément, puis qu’aujourd’hui, je comptais être productif. Je mordis à pleines dents dans le lapin filandreux. Je laissais les plus grosses proies aux reines aux anciens et aux plus jeunes. Ils avaient beaucoup plus besoin de se nourrir que moi, après tout. N’est-ce pas ? En tout cas, telle était ma pensée.
Bon, allez, assez mangé. J’allais me dégourdir un peu les pattes, me changer les idées. Je vis quelque chats sortir de leur tanière, mais sans plus. J’avais largement le temps d’aller faire ma petite balade tranquille. Je sortis et me dirigeai là où mes pattes me menaient. Je n’avais pas tellement envie de me casser la tête à savoir où j’allais aller, après tout. Je sortis donc, ne faisant pas attention à où j’allais. Le vent qui soufflait ventilait mes pensées, je ne pensais plus à rien. J’adorais cette sensation. Chaque fois que je pensais à Cœur Givré, que je me sentais mal, je sortais prendre l’air. Tout de suite après, je me sentais mieux. Aujourd’hui, le besoin se faisait toujours autant ressentir. Parce que j’avais aimé Cœur Givré, et que mon éloignement pour ne pas me blesser davantage me faisait tout de même assez mal. C’était douloureux. Toute cette histoire était douloureuse.
J’arrivai aux Quatre Chênes, et en respirant un bon coup, je laissai entrer l’oxygène dans mon corps. J’adorais cet endroit, parce qu’il était sacré. Il représentait le Clan des Étoiles, et je le vénérais plus que tout. Et autant que les jeunes et les anciens de mon Clan, je respectais ceux qui communiquaient avec nos ancêtres. Après tout, ils étaient les piliers de notre organisation sociale, soignant les malades et les blessés, aidant les mères à accoucher. Bref, vous avez compris ce que je voulais dire. Je m’apprêtais à me coucher et à me reposer doucement les yeux lorsqu’une odeur inconnue vint à moi. Le Clan du Tonnerre ! Aussitôt, je me mis sur mes gardes : je détestais les étrangers. Même lorsque j’étais en territoire neutre, je n’aimais pas le fait de croiser les chats d’autres Clans, et encore pire des solitaires. Mais le Clan du Tonnerre restaient des étrangers, et je n’aimais pas être en compagnie des étrangers.
“Qui est là ?”
Voix froide, rauque. Dos courbé. Position défensive. J’étais prêt à attaquer.
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Nuit Hivernale ■ Guérisseuse
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Sujet: Re: La rivalité n'est plus lorsque le ciel s'en mêle. [ft. Winter] - abandon 02.10.17 14:10
La rivalité n'est plus lorsque le ciel s'en mêle
“ La paix ne doit guère être oubliée. Sans elle, que ferions-nous ? ” feat. Écho Lointain
La pouponnière ? Nuage Hivernal se trouve dans la pouponnière ?! Mais avant d'avoir pu se poser la question, une boule de poil blanche et noir lui sautait sur le dos. Nuage de Cristal ? songea-t-elle en la fixant. Quand avait-elle rétréci à ce point ? On aurait dit un chaton né d'il y a deux lunes... Mais alors qu'elle essayait de se lever, bientôt elle-même choquée de la distance entre le sol et sa tête, une voix familière lui parvint.
— Petit Hiver ? Petit Hiver ? Où es-tu ma chérie ? Viens me voir !
Cette dernière se précipita dehors comme la foudre tranche le ciel. Ses yeux s'étaient illuminés d'une lueur d'espoir. Que faisait donc sa chère mère au milieu du camp ? Oh elle lui avait manqué depuis tout ce temps... Cependant, son excitation lui fit oublier qu'elle nageait en plein rêve... C'est alors qu'elle sortait toute joyeuse, se dirigeant vers sa tendre mère qui l'attendait non loin. Seulement... au moment où elle s'apprêtait à se jeter sur le poil doux de cette dernière, un bruit puissant se fit entendre et une vague de sang gicla, éclaboussant le pelage clair de la femelle crème. Alors qu'elle laissait échapper un cri strident, pupilles rétrécies et corps tremblant, le monde autour d'elle se déforma, la laissant seule dans le noir total...
L'apprentie-guérisseuse se leva en sursaut, paniquée. Elle sentait chaque partie de son corps, de son âme trembler devant les terribles souvenirs qu'elle venait de se remémorer... mais rapidement elle reprit ses esprits, frappant violemment le sol de sa patte épaisse et lourde.
— Saleté de rêve ! Fichue famille ! Quand est-ce que je serai enfin en paix ?! Marre de courir après des histoires sans intérêts !
Elle sortit de l'antre, tête et queue baissées alors que sa mentor se réveillait, sûrement alertée par les cris de son apprentie. La patrouille de l'aube ne s'était guère encore formée. Même les chats d'habitudes matinaux se levaient à peine. Sans même prendre de quoi manger, elle se dirigea vers la forêt. Prévenant le garde et inventant comme excuse : "une récolte à l'air frais du matin".
Une fois que le mâle eu décroché son regard de l'apprentie, il suffit d'un battement d'aile pour qu'elle s'élance à travers les bois humides, tête baissée, hurlant à de nombreuses reprises les douleurs de son âme. Il lui était difficile de rester calme, harcelée par tant de tourments. Elle aurait souhaité naître autre part, dans un autre monde... Si seulement son existence avait eu un sens au sein de ces terres. Si seulement elle avait été normale... quelqu'un aurait certainement posé son regard sur elle, la couvrant d'amour. Ou tout simplement d'un sentiment réel... cela lui aurait suffit de savoir qu'on la considérait comme un être à part entière... Il semblerait cependant que ces vœux ne puissent être exaucés un jour. La haine et l'indifférence que nourrissaient ses compagnons envers les guérisseurs resteraient à jamais ainsi. Du moins, si cela venait à changer, elle aura disparu depuis bien des lunes.
Lorsque ses yeux vitreux se redressèrent, elle identifia sa position. Sa course infatigable l'avait menée jusqu'aux pieds des quatre chênes. Alors qu'elle s'apprêtait à pénétrer dans le lieu sacré, une voix encore inconnue à son oreille brisa le repos de la nature.
— Qui est là ?
Les secondes qui suivirent furent silencieuses. L'apprenti avait largement préféré sortir de l'ombre avant de créer tout conflit. Un air toujours épuisé sur le visage, elle se montra au mâle noir et blanc. L'odeur pestilentielle du Clan du Vent couvrit tous ses sens. Elle était bancale devant ce guerrier préparé à se défendre si l'apprentie eut été menaçante. Mais cette dernière lâcha un soupir, montrant l'abandon total si le mâle souhaitait un combat.
— Toutes mes excuses... je ne suis guère d'humeur à croiser les griffes. De plus, le combat ne serait pas égal... Que fait donc un guerrier du Clan du Vent en ces terres ?
Elle s'assit, enroulant sa longue queue épaisse autour de ses pattes. Ses yeux ne trahissaient aucune agressivité ou méfiance. Elle avait un air neutre, voire blasé. Cela faisait un peu l'effet d'une nuit blanche.