(lunar pod) Qui tu veux être. - end

Qui tu veux être.

Nuage du Firmament ne savait plus que faire. Ses corvées terminés, la jeune siamoise errer dans le camp, lasse de toute l'agitation. Elle n'avait servis à rien durant la bataille, trop effrayée, trop inexpérimenté peut-être aussi. Non, elle n'avait tout simplement pas aimer entendre tout ses feulements, sentir le sang. Et elle aimait encore moins l'idée d'avoir des chatons ennemi au sein de leur camp. Ils avaient besoin de leurs mères, pas de ... Elle secoua la tête, attristée du sort de ses pauvres petits, perdus loin des leurs. Elle s'assit dans un coin, tête basse et ce n'est que lorsque la voix de son oncle retentit doucement qu'elle réalisa qu'instinctivement, c'est vers lui qu'elle s'était dirigée.

- Oh ... bonjour Busard Cendré ...

Elle se tut, incapable d'ajouter quelque chose puisqu'elle ne savait pas si comme elle, ce qui venait de se passer le répugné. Elle préféra à cela se rapproche de lui, s'allongeant aussi prêt que la décence le lui permettait sans le coller. Elle aimait bien le matou, qui lui paraissait tellement différent de son père. Là ou Vautour Fauve n'avait été que distance et froid, Busard Cendré avait tenter de l'approcher. Et à présent qu'elle était une apprentie, elle réalisait que s'était Cœur de Serpent qui avait tenue son oncle à distance. Oui, le mâle gris était gentil avec elle. Aussi se décida elle finalement de se confier, doucement.

- Toutes les batailles sont comme ... Comme cella de la Rivière ?

Elle venait de prendre une petite voix, douce et timide à la fois. Comment allait il réagir ? Il lui semblait ne l'avoir jamais vu en colère aussi ne le craignait elle que très peu. Mais tout de même. Peut-être la rassurerait il néanmoins ? Elle avait droit d'y croire. Même si elle voulait surtout croire que jamais plus elle n'aurait à se battre.

Qui tu veux être.

L'apprentie sourcilla légèrement sous le regard de son oncle, non vraiment, côté famille elle ne savait jamais réellement à quoi s'attendre. La réponse du matou était vague et la siamoise pencha alors doucement la tête de côté, ne comprenant pas vraiment ce qu'il sous-entendait par là. Une bataille devait forcément être faîtes de feulement et de ... coups de griffe non ? Elle frémit, se rappelant aussi avoir vu des chats perdre la vie. A moins que tout ne soit qu'un mauvais rêve ? Elle aurait aimer croire que ça ne puissent-être qu'un rêve. Il confirma ses pensées et elle baissa doucement la tête. Au moins lui était franc avec elle, pas distant où surprotecteur. Juste lui-même. Et ça lui convenait.

- Oh ... Busard je crois que ... Que je suis pas faîte pour être guerrière ... J'ai servis à rien durant la bataille et je ... J'avais peur ... J'ai même ... Elle se tut, pesant le pour et le contre avant de ce décider que s'il y avait bien un chat qui ne la jugerait peut-être pas trop durement, il était là. Il y avait aussi Nuage de Silex mais ... Non, elle n'avait pas assez confiance en l'apprenti, avec le jeune s'était ... Différent. Finalement elle se décida à poursuivre, d'une voix plus faible. J'ai vu une apprentie de la Rivière blessée, j'ai fait semblant de l'attaquer ... Alors que tout ce que je voulais, s'était savoir si elle allait bien ...

Le morceau était lâcher. Nuage du Firmament enfonça sa tête sous ses pattes avant, craignant de décevoir le félin. Oh oui, elle craignait vraiment qu'il ne la juge, la dénonce même. Mais le fardeau état là, trop pesant pour ses frêles épaules. Elle avait besoin d'un conseil et si la femelle du clan du Vent qu'elle avait rencontré lui en avait bien donner un, elle doutait encore néanmoins beaucoup. Devait elle oui où non aller voir Nuit Hivernale ? ET si oui, que devrait elle dire à la guérisseuse ? Si jamais même Busard lui disait qu'effectivement, jamais elle ne serait une guerrière, alors pouvait elle espérer trouver quand même sa place dans le clan ? Rongé par le doute, la siamoise ne réalisa pas qu'elle s'était mise à trembler, et moins encore qu'elle pleurait.

Qui tu veux être.

Lorsque Busard Cendré reprit parole, la siamoise osa lever un œil vers lui, soulagée qu'il ne se mette pas à lui hurler dessus. Non, au lieu de ça, il lui parlait de Vautour Fauve or la relation des deux mâles n'était pas douce et emplit d'amour fraternel. Elle le savait. Aussi l'écouta elle avec un réel soulagement. Elle se surprit même à rire légèrement lorsque le félin lui annonça, sans surprise du tout, que son géniteur était toujours aussi borné. Elle ne pouvait le contredire sur ce point. Lorsque son oncle reprit parole, la jeune siamoise se raidis doucement avant de regarder le bout de ses pattes. Que voulait-elle elle ? Elle n'y avait jamais pensé. Pour elle tout avait toujours était limpide puisque Cœur de Serpent lui avait toujours dit qu'elle serait une très grande guerrière. La meilleure. Bien sur, pourquoi en douter ? Ne lui disait elle pas aussi qu'elle était l'élue ? Mais et si les autres avait raison, et si sa mère était devenue une fanatique ? Et si elle en rajoutait sur les réels capacités de la toison argenté ? Peut-être alors ... La novice secoua tristement la tête. Si tout cela était en parti bati sur un tissu de mensonge, si sa mère avait vraiment l'esprit malade alors ... Nuage du Firmament soupira doucement. Elle devrait démêler le vrai du faux. Oh Vent du Désert croyait en leurs ancêtres et la reine avait même était douce avec la jeune chatte. Oui, il y avait forcément quelque chose dans tout ce que lui avait appris sa mère que Nuage du Firmament pouvait croire. Les signes ? Plus le temps passait et moins elle en voyait, à tel point qu'elle commençais à se sentir abandonner. Et puis il y avait ses discussions, ses petits éclairs de lumière qui lui démontrait qu'un autre chemin était possible. La siamoise se redressa doucement, relevant surtout la tête. Son oncle était un de ses signes finalement. Sa mère ne lui avait pas menti, le clan des étoiles envoyait des signes à qui voulait bien les voir. Elle n'avait juste pas sus lui apprendre que les signes en questions venait parfois de là où l'on s'y attend le moins.

- Je ... Je n'avais jamais envisagée que ... D'avoir le choix ...

Elle se coupa net, mais quel choix justement ? Les apprentis n'en avait finalement pas. La voie des guerriers était la seule qui soit suivie. Elle secoua la tête, non, il y avait autre chose. Celle des guérisseurs, loin des batailles, le nez dans les plantes. Pouvait elle vivre comme Nuit Hivernale ? Dans un antre à l'écart, coupé la nuit de la chaleur de ses camarades ? Coupé de l'entrainement des autres, des chasses, des patrouilles ? Toujours là pourtant lorsque l'uns d'eux seraient blessés ? Et surtout, se privant de la joie d'avoir un compagnon ? Mais en voulait elle vraiment ? Un mâle qui l'aimait, l'idée était là et un instant, l'image de Nuage de Silex s'accrocha à son esprit. Mais le félin lui semblait un peu plus distant depuis la bataille. Elle savait pourquoi et ça lui faisait mal. Mais elle n'y pouvait rien et si cette voie là pouvait l'empêcher de se sentir à nouveau inutile ? Restait à savoir si s'était possible. Elle ronronna doucement. Nuit Hivernale semblait détenir les réponses à ses nombreuses questions. Tout semblait peu à peu la conduire vers la guérisseuse. Tout serait nouveau si elle disait oui, si cela devenait possible. Mais dans le cas contraire ... Nuage du Firmament se leva, venant fourrer son museau dans le cou du mâle gris. Il venait de lui ouvrir les yeux. Restait à savoir si elle-même savait ce qu'elle voulait.

Qui tu veux être.

Le félin repris parole, comme si il sentait son besoin à elle de réponse. En solitaire, non, elle ne voulait pas quitter son clan. Même si elle n'aimait pas tout ici, s'était chez elle et l'idée la révulsa. Elle ne pourrait pu revenir, pu voir sa mère ni le voir lui, cet oncle si calme avec elle. Elle secoua les oreilles, solitaire n'était pas un choix. A ses yeux, ce serait une punition. Le félin s'écarta d'elle et la siamoise se recula d'un pas, baissant la tête. Il n'était pas si proche d'elle, un instant elle s'en voulu mais lorsqu'il combla le silence, elle le toisa un instant.

- Ils ne se parlent pas alors ... Et puis ... Cœur de Serpent dit que ce n'est qu'un imbécile qui ne sait pas voir la chance qu'il a de ne pas m'avoir perdu.

Elle n’ajouta rien, son silence était bien trop éloquent pour cacher ce qu'elle en pensait. Son père avait perdu l'affection de la siamoise à l'instant même où il avait choisi de ne pas vivre dans sa vie. Elle lui en voulait pour ça, pour ce manque qu'elle ressentait. Mais que pouvait elle y faire ? Elle avait tenter de l'approcher et elle avait juste eu droit à un coup de patte. Et depuis elle s'était contenter de l'éviter au maximum. Oh il y avait bien eu cet entrainement où, l'espace d'un instant, elle s'était senti proche de lui. Mais ça avait disparu tout aussi vite, bonheur éphémère. Triste moment où l'espoir était apparu pour se faire réduire en cendre, lécher par les flammes d'un feu ancien dont les braises s'étaient subitement ravivé. Non, vraiment, elle se moquait de plus en plus de son géniteur. Elle avait Busard Cendré si elle avait besoin de parler à un mâle de sa famille, ça lui suffisait non ? Elle s'assit lourdement, elle était de nouveau en eau trouble. Coque maltraité par les flots de ses émotions contradictoires.

Qui tu veux être.

Lorsque Busard Cendré se rapprocha et prit parole, elle hocha la tête tristement jusqu'à la mention qu'il fit de lui même, laquelle lui arracha un sourire, quoique timide. Bizarre oui mais tellement réconfortant à sa manière. Il était le seul dont elle ne pouvait finalement pas dire qu'il était bizarre. Sa mère poussait la croyance trop loin, elle le comprenait maintenant, peu à peu. Et son père se comportait comme un abruti envers elle. Mais Busard ? Non, le mâle gris était là, il avait toujours essayer de l'être. A la question, elle riva ses yeux saphir à ceux de son oncle, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, pensant bien au contraire qu'il se proposait d'être comme un père pour elle, un vrai. Elle hocha doucement la tête, elle ne voulait briser l'instant par des mots. Elle gratta doucement le sol sous sa patte avant de murmurer pourtant.

- Si seulement s'était possible ...

Mais même si elle comprenait mal, même si elle se trompait, elle savait au fond d'elle-même ce qu'il avait voulu dire. Et elle redoutait de le comprendre vraiment. S'était chose impossible, jamais Vautour ne se comporterait en père avec elle. Il ne l'avait jamais fait et il ne changerait pas. Son oncle ne l'avait il pas dit lui-même ? Vautour Fauve était borné, pis que ça même. Non clairement, vouloir le faire changer s'était comme vouloir que la pluie ne tombe que la nuit. Un rêve, ni plus ni moins. Aussi laissa elle l'illusion durer. Un père, un chat qui ce soucierait d'elle réellement et qui l'aimerait comme sa propre fille. Cela ressemblait bien moins à un miracle que de demander à son géniteur de changer. La siamoise redressa la tête, doucement. Une accalmie, brève dans un océan de douleur. Voila ce que les mots de son oncle venait de faire.

- Mais j'ai un oncle qui s'occupe de moi, ça me suffit.

Mensonge. Non, le gris pouvait faire où dire ce qu'il fallait, jamais il ne comblerait le trou béant en son être. Cette place que Vautour occupait si durement, si douloureusement. Elle pouvait bien dire le contraire, tout son être la trahissait. Elle voulait d'une vie plus paisible, mais tout ça semblait lointain, tristement impossible.