[LP] Dis moi ce que j'ai envie d'entendre ... [PV Alcidés] - End

Dis moi ce que j'ai envie d'entendre ...

Le guerreir aurait pu croire que le guérisseur se foutait allègrement de lui, mais la suite pris une tournure plus étrange encore et le bicolore observa son camarade de clan se perdre dans un monde connu de lui-seul. Que lui prenait il ? Cette fois, l'inquiétude se révéla réelle dans les yeux bleu du félin. L'autre était il devenu fou, était il malade ? Il voulu esquisser un mouvement de recul mais se ressaisi et se figea, son souffle allant se perdre dans la fourrure chaude de la nuque d'Alcidés. Il ne savait comment réagir a la léthargie subite du félin, une part de lui lui crier d'aller voir Cœur Fleuri, mais quelque chose de plus vicieux lui ordonner d'attendre, d'observer, de chercher à comprendre. Soit le gris et blanc ne réagirait plus, auquel cas il irait voir la tante de ce dernier, soit il finirait par savoir. Peut-être le secret que le guerrier avait cru déceler avait il sa place là ? Perdu, perplexe, il décida de donner de réconfortant coup de langue au novice, lavant doucement son front. Si on le lui demander, alors il réconfortait l'autre, point final. De toute façon, à une heure pareil, le campement était presque désert. Trop tôt pour que les reines accordent aux chatons le droit de sortir de la pouponnière, trop tôt aussi pour le retour des patrouille. Et la seule qui aurait pu voir cela devait être occupée chez les anciens. Non, vraiment, Cobra Royal ne risquer que peu d'être vu ainsi. Et au pire, il passerait pour un chat empathique à la douleur d'un autre non ? " Oui, c'est ça, je serai le gentil guerrier qui s'inquiète pour ses camarades." Il souri faiblement, rassurer par ses propres pensées avant de donner des coup de langue plus vigoureux sur le crâne de l'autre.

- Je savais bien, que t'allais pas bien. Nuage d'Alcidés ? Alcy ?

Il remua la queue, incapable de bouger, craignant que l'autre ne le fuie. Il se rapprocher du but, il le savait il n'avait plus qu'à mettre l'autre en confiance. A condition qu'il rouvre les yeux bien sur ... Il poursuivit ses petits coups de langue, qui semblait ne pas avoir d'effet. Plus que perturbé par les réactions - où plutôt leurs absences - de l'apprenti, il plongea son museau de nouveau dans la fourrure de ce dernier, se figeant à son tour. Dans sa tête, il s'imagina sentir l'autre devenir plus froid, fort heureusement, ce n'étais pas le cas et après un temps qui lui sembla interminablement long, il senti, ou cru sentir du mouvement. Lentement, Cobra Royal releva la tête, remuant les oreilles, les gardant bien droite sur sa tête. Seule sa queue battant le sol témoignait de son état d'esprit, mélange d'inquiétude et d'excitation quand à comprendre ce qui venait d'arriver à celui aux yeux jaunes.

Nuage d'Alcidés passa de longues secondes, qui devinrent des minutes, lové ainsi, contre le guerrier aux poils sombres. Il fut aveugle à tout son désordre intérieur, à ses questions et à sa curiosité : tout ce qu'il voulait à ce moment était de s'endormir au chaud contre lui, dans le confort de tout son poil, et ne plus avoir à réfléchir à rien. Le premier coup de langue lui fit entrouvrir ses paupières et il sentit son échine se raidir de stupeur, mais bien vite cet élan de panique se tut et il trouva en ce geste une familiarité qu'il avait perdu auprès de ses soeurs, de sa mère et de sa tante. On ne lui faisait plus autant sa toilette et ses poils s'emmêlaient souvent des feuilles d'herbacées de son herbier. Se laisser succomber ainsi à ce petit cocon de chaleur lui rappela ce fameux jour, ou soir, au Moulin, avec Toucan, où il s'étaient endormis tout les deux collés l'un contre l'autre afin de se réchauffer.

En rouvrant ses yeux, juste un peu, il pouvait faire ressembler les tons de Cobra à ceux de Toucan et s'imaginer être en sécurité aux pattes d'un solitaire qui se fichait complètement de son rôle dans le Clan. L'idée l'apaisa comme du thym et un ronron, tout bas, se mit à rouler dans sa gorge.

— « Je savais bien, que t'allais pas bien. »

Mais c'était la voix de Cobra Royal qui brisa son rêve. Au coup de langue plus vigoureux Alcy ronronna plus fort. Il se demanda si, comme lui, Cobra appréciait de le voir dans une position si vulnérable. « Nuage d'Alcidés ? » Encore Nuage. Et alors qu'il étaient du même âge. Cobra Royal avait vraiment tout pour lui : la taille, la force, le courage d'affronter un blaireau, et maintenant suffisamment d'altruisme pour lui faire sa toilette et s'en faire sur sa santé.

« Alcy ? »

Le nom que l'appelait sa famille. Le nom de son enfance - non plus un apprenti mais un enfant, un chaton, qui recherchait la chaleur d'une reine dans laquelle se blottir et ne plus bouger. Alcy coucha tout doucement ses oreilles, retirant lentement son nez et ses moustaches de la patte du guerrier pour baisser les yeux sur le corbeau. Son ronron ne s'était pas complètement tu, mais il fallait tendre l'oreille pour bien l'entendre.

— « ... ...Ça va, il répéta, sans même s'en rendre compte. Il leva les yeux pour croiser son regard, le sien plus lourd que jamais, criant à quelques secondes de plus de ce précédent rapprochement. Il ignora ses envies. « Je veux dire, je suis fatigué, mais je tiens le coup. »

Et très faiblement ses babines tâchèrent de se hisser sur ce qui semblait être un très faible sourire, plus sincère que forcé, et il abaissa sa tête à nouveau pour aller mordre le corbeau, à pincettes de dents d'abord, à petits morceaux, veillant à ne pas se remplir la panse trop vite après l'avoir habitué à espacer ses repas.

— « ... Puisque tu ne peux rien faire le temps que ta patte ne guérisse, viendrais-tu cueillir des plantes avec moi, Cobra Royal?

Cobra Royal avait toutes les informations qu'il lui fallait pour comprendre pourquoi il n'y était pas allé lui-même, désormais.

Dis moi ce que j'ai envie d'entendre ...

Le ronronnement du chat était rassurant, où presque. Ils étaient des chats et Cobra savait que le ronronnement survenait autant quand ils allaient bien qu'au contraire, pour se rassurer. Plusieurs de ses camarades s'étaient déjà mis à ronronner par le passé lors de mauvais moment, sa petite sœur une fois notamment. Il chassa Rose Noire de son esprit, préférant garder son regard anxieux sur le mâle qu'il tentait de faire réagir plus amplement. Enfin pourtant, l'autre pris parole, juste assez pour que le guerrier se débarrasse de cette boule d'angoisse qui l'avait déranger. Il remua la queue puis les moustaches, en voulant déjà au bicolore aux yeux jaune d'avoir provoquée une inquiétude, brisant sa carapace d'égocentrisme. Oh certes, jouait les inquiet envers les autres, les empathiques, avait un avantage, il s'assurait souvent la sympathie des autres. Mais de là à le ressentir, il y avait une différence et le guerrier s'appliqua à effacer l'émotion qui l'avait habiter pour ne garder en tête que le but derrière le masque bienveillant qu'il affichait. Il hocha doucement la tête lorsque le regard du guérisseur vint à la rencontre de ses yeux bleu, lui souriant faiblement alors que ses pensées étaient tout autre, plus noirs infiniment. "T'es fatigué et alors, on l'est tous, on est tous à cran ..." Fort heureusement l'autre ne saurait jamais que derrière ce sourire qui se voulait rassurant se cacher une nappe de brouillard noir et dévastateur au centre duquel chaque mot était choisi avec soin afin de donner une illusion parfaite pour ne tirer que mieux les ficelles de ses relations. Le guerrier attendit, observant l'autre qui se nourrissait avant d'en faire de même, histoire que cela ne paraisse pas étrange qu'à son tour, il délaisse du gibier. Il enterrait les restes lorsque l'apprenti guérisseur lui posa une question qui lui fit redresser les oreilles. Il attendit plusieurs secondes avant de répondre.

- Oui, ça me fera sortir et je suppose que vous en avez besoin.

Il sourit alors qu'en son for intérieur, il bouillonnait d'envie d'envoyer son vis à vis trouver un autre félin pour cette tâche "ingrate". Oh ais certes nécessaire, il le savait. Néanmoins, il pourrait ainsi exercer doucement ses autres membres et surtout, il pouvait se rapprocher d'un autre membre du clan, un point non négatif en sachant l'importance des guérisseurs aux yeux de tous. Il soupira faiblement avant de s'ébrouer, attendant que Nuage d'Alcidés se lève à son tour. Néanmoins, il décida qu'un geste de soutient en plus ne serait pas de trop et il caressa l'épaule de son camarade du bout de la queue avant de s'écarter. S'était normalement juste ce qu'il fallait pour créer un lien positif. Quand bien même le guerrier bleuté avait plus que hâte d'en avoir déjà fini avec la cueillette annoncer. Après tout, s'était normalement une affaire de guérisseur, malgré tout, ça avait un avantage certain. Ainsi il pourrait apprendre quelques notions de bases et n'était ce pas là ce qu'Étoile Vaillante voulait lorsque quelque temps plus tôt la mère du chat gris et blanc à ses côtés avait décrétée que les apprentis suivraient des cours auprès de Cœur Fleuri ? Ainsi il donnerait l'exemple non ? Oui vraiment, une fois encore il tirait parfaitement parti de la situation, jugea il joyeusement.

Le sourire de Cobra Royal lui semblait être différent de celui qu'il lui avait décoché plus tôt, étincelant et accrocheur. Nuage d'Alcidés en eut donc la confirmation : il avait bien rêvé. Aucun sourire ne pouvait autant le déstabiliser, c'était insensé! Sa question semblait l'avoir pris par surprise puisque ses oreilles s'étaient vite redressées, et que, même après avoir enterré les restes de son lapin, il s'était complètement tu, le temps d'une réflexion.

Alcidés sentit son élan de courage se faner comme une fleur en hiver. Il baissa les yeux, se blâmant aussitôt d'en avoir trop dit, de lui en avoir trop demandé, il voulut se mordre la langue pour avoir l'excuse de ne plus jamais avoir à reparler et--

— « Oui,

Clarté.

ça me fera sortir et je suppose que vous en avez besoin.

— ...

S'étant trouvé trop affectueux en lui parlant de son état, Nuage d'Alcidés imita Cobra Royal et son silence de plus tôt pour réfléchir à ses mots, mais il ne pouvait enlever le sourire à ses babines. Il se pencha pour enlever à son corbeau une autre filandreuse bouchée, rougissant son museau de sang en plongeant plus profond, sans se rendre compte de sa queue qui ondulait de plaisir derrière lui. Il avala, poussa un soupir, attendit un peu, et prit une autre bouchée, une dernière, pour la route enfin, avant d'écarter le corbeau d'une patte et se lever debout à son tour pour imiter le guerrier et enterrer ce qui restait.

Il mangerait le reste en revenant. Ou demain! Ou plus tard - la froide saison permettait aux carcasses de mieux se conserver après tout.

— Allons-y.

Et comme il prit le premier pas, il se ragaillardi en se frottant de son long au guerrier pour mélanger leurs odeurs avant de rouler de ses petites épaules pour se réchauffer. Sans arbres pour les couvrir du vent, les landes étaient couvertes de hautes congères de neige et Alcidés devait se déplacer à petits bonds, le yeux plissés, à cause de la lumière du soleil qui réfléchissait à la surface et l'aveuglait de lumière. Il papillonna des cils, reniflant l'air, en vain, puisque dans le froid dehors les odeurs ne se portaient pas aussi loin qu'à la saison des feuilles vertes.

— Je vais de ce côté. Tasse la neige avec ta patte pour trouver des pousses, on se rejoint après!

Il secoua sa patte, qui eut un frisson de froid, sortit les griffes par réflexe avant de le rentrer, et, après une bonne secousse de son corps, bondit à nouveau dans la direction qu'il s'était donnée pour creuser la neige de sa forme et se permettre un chemin praticable pour rentrer. De la patte, le dos rond, il tassa la neige autour de lui d'un premier niveau, puis d'un deuxième, trouvant la couche du sol et l'herbe gelée et sèche dessous et piocha de la patte une tige trempée qu'il ôta du reste.

Du Thym.

Il leva les yeux au ciel-- regrettant vite son geste merci au soleil rayonnant qui lui arracha un grommellement, c'était qu,il était habitué au plafond de sa tanière, et à force de ne pas sortir... Nuage d'Alcidés ferma ses paupières, soufflant son air par le nez sur la fin d'un rire : bien sûr que tout ce qu'il trouvait, en sortant, c'était du thym. Pour peu, il se demanda si les Étoiles avaient eues conscience de sa crise d'anxiété et essayaient de l'aider à se calmer.

Dis moi ce que j'ai envie d'entendre ...

Nuage d'Alcidés prit encore un peu le temps de se nourrir, ce qui acheva de ramener Cobra Royal à ses émotions égoïste. Si l'autre avait jouer la comédie, alors le guerrier lui ferait comprendre un jour sa façon de penser mais pour l'heure ils devaient surtout sortir du camp, sans trop s'en éloigner, cela allait malheureusement de pair. Le félin se redressa de toute sa hauteur, sa queue hautes formant un panache sombre alors qu'il emboîtait le pas aux guérisseur, avançant bien plus aisément que ce dernier quand bien même ses longues pattes ne manquaient pas de s’enfoncer dans le sol. sans oublier sa patte blessée mais le matou suivait les traces du chat aux yeux dorée, estimant cela bien moins épuisant, surtout au vue de ce qui l'attendait. Il se passa ainsi ce qu'il jugea être une éternité avant d'entendre à nouveau la voix de son camarade.

- Très bien ...

Il attendit un peu que l'autre s'éloigne, l'observant avant de pousser un profond soupir, se mettant à son tour au travail, essayant d'usé de sa patte blessée pour les couches de neiges les plus molle avant de rusé, usant de ses pattes arrières, plus forte, pour prendre un appuie et se laisser tomber le museau dans la neige à la manière d'un renard mulotant. Si le guerrier parvint ainsi à déblayer la neige, pour rien au monde il n'aurait avouer la difficulté qu'il avait à le faire convenablement et il songea même à faire fondre l'épaisse masse blanche d'une façon bien moins conventionnelle ... Mais limitée, aussi. Pourtant, à mesure que le trou autour de lui grandissant, la neige valsant à tout va, de petites pousse d'herbes apparurent. Il les humaient alors, ne sentant vraisemblablement que la neige jusqu'à ce qu'une couleur différente agresse ses pupilles et lui fasse relever le museau. Il s'en approcha et fit rouler des baies jaunes et glacées sous sa patte meurtri avant de se pencher, les prenant dans sa gueule avec la plus grande délicatesse possible, craignant d'en avaler le jus. Non pas qu'il savait que certaines plantes pouvaient tués mais le guerrier avait en revanche appris que certaines avait un goût infect, sa prise en gueule, il s'assura qu'ils n'y avaient plus de baies avant de rejoindre son compagnon d'infortune dans ce paysage immaculée. Se demandant si la plante trouvée servirait au jeune chat et donc, leur permettrait de ne plus guère tarder, avoir trop de plantes en gueule étant impossible, tout comme détenir trop de grosse proie.

Nuage d'Alcidés dut se rendre à l'évidence : les Étoiles avaient un bien drôle de sens de l'humour. Du thym, franchement. Ce n'était rien pour aider les blessés mais bon, il allait devoir faire avec.

Après une prière silencieuse aux Étoiles, qui avaient peut-être assistées à sa discussion avec Cobra Royal (... jusqu'où s'étendaient les limites de leurs oreilles, d'ailleurs?), Nuage d'Alcidés revint sur son chemin, tige de thym en bouche, voyant Cobra qui revenait de son côté avec quelque chose aussi. L'apprenti-guérisseur sourit à son aide temporaire, et maintenant que la neige sur leur chemin était plus basse, praticable, il n'était plus si ardu pour un petit chat et un guerrier handicapé par sa patte de se manœuvrer autour de l'antre.

Alcy dut toutefois s'arrêter car sa patte, en dégageant de la neige, trouva une pousse gelée qui attira son attention. Il se pencha pour pousser avec son nez ce qui la recouvrait.

De la menthe!

Du moins une pousse, il en avait quelques unes dans son herbier déjà mais une de plus ne pouvait pas faire de tort - et si un chat se plaignait de maux de ventre, il serait paré! Alcy lâcha sa tige de thym pour se pencher à la hauteur de la menthe et la tira par la tige dessous ses feuilles et sa fleur fanée (le poil sur son dos se hérissa à l'effort) et il déracina l'herbacée, se retrouvant avec de plus longues racines que ce à quoi il s'était attendu.

— « Ouf...!

Et maintenant que Cobra Royal s'approchait, il put distinguer qu'il tenait bel et bien quelque chose dans sa bouche, hochant sa tête pour lui confirmer qu'ils pouvaient vite rentrer. Il se pencha pour ramasser son thym, secoua son postérieur avec vigueur et se mit en trotte jusqu'à l'entre pour s'ébrouer de tout son long à l'entrée et se débarrasser du trop-plein de neige. Fini, il ne sortirait plus aujourd'hui. Sans perdre une seconde il trottina sur la terre sèche et froide du terrier pour s'engouffrer tout au fond dans l'ombre, tourner le coin et rejoindre son herbier où il ajouta sa tige et fleurs de thym avec les autres, puis la menthe - et les longues racines qui venaient avec. Nuage d'Alcidés rebroussa le chemin avec un peu plus énergie, un peu comme s'il avait retrouvé le moral durant la cueillette. Les histoires de guerre le lassaient mais la guérison et les plantes, c'était son domaine.

Il leva ses grand yeux dorés sur le guerrier.

— Du thym et de la menthe. Toi, qu'est-ce que tu as trouvé?

Dis moi ce que j'ai envie d'entendre ...

Pour une fois, le guerrier avait, pour ce qu'il avait entre les crocs, une délicatesse digne d'une reine, lui qui était habituée plutôt aux proies chaudes et à leur fumet. Aussi, il voulait éviter de s'ajouter un nouveau fardeau en trouvant autre chose, il observa donc la progression de Nuage d'Alcidés, retenant un grognement alors que le guérisseur déterrer une autre plante, arrachant ses racines profonde à la terre sous l'amusement, finalement du félin bicolore aux yeux azur. Le guerrier se rapprocha néanmoins de son camarade, sil lui avait avantage de la taille, il n'en allait pas de même pour le novice qui avait pourtant son âge. Il retint un soupir de soulagement en face à la réaction de son vis à vis et il lui emboîta le pas, là encore. Le chemin qu'ils avaient pris était déjà marquer, aussi le retour était il beaucoup plus simple que l'aller. Ce n'est qu'arriver près de la tanière qu'enfin, Cobra Royal s'accorda a déposée son fardeau, lequel était considérablement moins froid, au contraire de sa gueule. Lentement, le félin s'assit, secouant à peine sa tête avant de se donner de vigoureux coup de langue sur le poitrail. Il laissait également à son camarade de clan le temps de faire ce qu'il avait à faire. Et, lorsque enfin, les yeux jaunes et le museau gris et blanc émergèrent de nouveau du terrier, il se redressa ostensiblement avant de désigner les baies jaunes, parfaitement intacte au sol.

- J'ai trouvé ça. Je ne sais pas ce que c'est mais j'espère que ça peut être utile.

Il souri avec suffisance, presque certain de ne pas s'être trompé. Après tout, les baies étaient généralement employés par les guérisseurs, toutes, quel qu'elles soient. Du moins en étaient ils à présent davantage certain. Aussi il décida d'attendre une confirmation avant de prendre congé. Car oui, cette sortie lui avait envie de retourner se terrer. Non pas qu'il était fatigué, mais elle lui avait rappeler sa hâte de parcourir de nouveau le territoire. A plus forte raison qu'il avait un apprenti à sa charge et qu'avec le danger, il ne pouvait se permettre de négligé le petit albinos. Lors qu’enfin il fut certain de ne plus rien avoir à attendre de Nuage d'Alcidés, il adressa son sourire charmeur au novice avant de lui tourner le dos, lui souhaitant assurément de passer une bonne journée. Brève politesse destiné à s'attirer sa sympathie. Oui, ils auraient besoin que d'autres le suivent aveuglement un jour. Rester à attendre le bon moment et à renforcer les liens qu'il avaient commencer à noué.