L'imbécile heureux [LP] (avec Brise de Glace) - end

Je mâchais goulûment quand le matou brun me demandait, étonné, si j'avais vraiment trouver tout ça sur mes terres. Je laissais un petit grognement sortir de ma gorge, lui répondant que tout était possible si on connaissait nos terres. J'avais lancé une petite pique discrète devant l'étranger sans pour autant être trop marqué.. Les Lunars Pods n'avaient rien à faire dans le coin, mais l'alliance oblige, je devais m'en contenter. Je jetais un œil horrifié à la brute qui arrachait des lambeaux de chairs avec violence et de manière peu civilisé, bien que je n'étais pas le maître de la propreté question nourriture, lui était le stricte opposé d'une personne consciencieuse de la vie qui avait autrefois existé dans ce petit corps. Je détournais bien vite le regarde de ce massacre pour me concentrer sur cette pauvre souris décédé dans la fleur de l'âge. Je commençais d'ailleurs à culpabilisé, je la regardais en deux fois, remerciant une nouvelle fois mère nature pour m'avoir fourni de quoi manger. Puis, je me décidais à continuer mon repas, pensant toujours à la famille orpheline de cette souris.

HRP:

Spoiler:

C'était idiot de se sentir ainsi coupable.. Je devais chasser pour vivre et je ne pouvais pas penser à toutes les familles des proies que j'achevais. Je me forçais à penser à autre chose et la voix rauque du matou m'y aidait un peu. Il m'avait remercié avant de se relever. Il s'approchait ensuite de moi et me reniflait d'une manière bizarre avant de déblatérer des phrases sans logique. Essayant ensuite de me racoler, il finit par s'éloigner.

J'attendais que le matou soit hors de vue avant de me lever à mon tour. J'enterrais rapidement les os des deux pauvres proies engloutis par nos deux personnes avant de faire demi tour et de me diriger vers le camp. Tête et queue basses, je ressortais de cette entrevue encore plus dépité qu'à l'aller.. Me voilà maintenant sous la protection de la lune d'après le Lunar.. Moi qui portait en horreur cette foutue alliance. Me voilà encore plus ancré dans celle-ci.

Le camp était à présent devant moi. Traînant la queue, je passais la barrière de ronce.. Coinçant plusieurs morceaux de fourrures dans la protection entourant le camp et cela à cause de mon inattention. Ma journée avait vraiment été des mauvaises de mon existence.