Sans plus d'adieux (avec Cobra Royal) - end

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Sans plus d'adieux

Le guerrier aurait presque feuler au museau de la lieutenante lorsqu'elle l'avait envoyé une fois encore à la frontière. Lui qui venait d'assister sa compagne, quelques levée de soleil plus tôt à donner vie à leurs cinq chatons espéraient au moins quelques patrouilles plus brèves. s'était sans compter sur la calico qui semblait le garder à l’œil. Mais le matou encaissait, en silence, guettant le moment où elle fermerait les yeux une seconde, une de trop. Il lui arracherait la vie. Et plus les jours passaient, plus il envisageait d'arracher le cœur de la femelle. mais il ne pouvait pas, il le savait. Le code interdisait de tuer et il refusait de perdre toute ses chances sur un moment de folie. Il avait déjà trop mis en oeuvre pour s'abandonner à une tel faiblesse. Il attendrait, enrageant la chatte en évitant les erreurs, guettant le moment propice. Après tout, lorsque Griffe de Boue l'avait rejoint au soir même de la naissance de ses cinq petits, n'avaient elle pas dit qu'elle l'aiderait à faire ce qu'il fallait dès lors que Tâche d'If aurait davantage de pouvoir ? Promesse à demi-mot qui lui avait bel et bien prouvé que la chatte se rendait compte que le comportement de leur supérieure déviait dangereusement. Que la calico se méfiait même de ses camarades et venant de la sœur de cette dernière, s'en était d'autant plus alléchant que le mâle avait également compris que le comportement de la lieutenante avec lui n'était pas passé totalement inaperçu. Oh certes, il avait prétexter une dispute avec elle, ce qui était bel et bien vrai, mais dans sa gueule, ce qui avait trait à un secret s'était changer en une prétendue dispute comme quoi il refusait de chasser. et le piètre chasseur aurait ravaler sa fierté après une discussion houleuse. Aile de Pigeon avait d'ailleurs sans le vouloir parler en ce sens au plaisir du guerrier bicolore ...

Le mâle releva la tête, hors de leur frontière mais la longeant, il aperçue une fourrure rousse, mais l'animal en question n'avait rien d'un renard et le guerrier pressa le pas, désireux de savoir où le félin pouvait bien se rendre. Hé toi ! Arrête toi ! Voyant que l'autre l'ignorait, le Cobra se mit à courir et bien rapidement il se plaça devant le mâle roux, mettant un peu de temps avant de reconnaître le chat en question, le parfum de la rivière se masquant presque sous celui, infecte, de la maladie. Le guerrier du vent cessa dès lors toute posture intimidante, préférant plonger son regard dans celui de son vis à vis.

- T'es bien loin de ton territoire. Sii la remarque paraissait innocente, le ton était indéniablement devenu plus froid.

Sans plus d'adieux

Cobra Royal le vit clairement, en aucun cas le félin en face de lui ne pouvait plus représenter un danger. Quand bien même l'autre parviendrait à atteindre le camp, même les chatons pourraient lui ôter ce brin de vie qui lui rester. Maigre, le regard presque fiévreux d'un malade. Il secoua la tête, reconnaissant à peine le guerrier de la rivière qui, presque une saison plus tôt, où plus d'une saison, tout passait tellement vite, l'avait rassurée quand lui-même se sentait assaillit par les souvenirs du blizzard et ses propres craintes. Stupides craintes. Et l'autre l'avait reconnu aussi. Le Cobra s'assit, il ne craignait rien et même si Tâche d'If apprenait qu'il discuter avec cet étranger, cet autre clanique, la sentinelle qu'il était devenu pourrait toujours dire qu'il l'avait chasser, ce que l'autre, dans son état lamentable aurait bien du mal à contrarier. Et le bicolore esquissa même un sourire avant de répliquer, toujours aussi sur de lui que depuis le début de cette rencontre.

- Oui, j'ai tenu l'hiver comme tu dis mais toi ...

Il n'en dit pas davantage, l'autre devait savoir dans quel état pitoyable il était, après tout, qu'une bataille en se déclenche pas était suffisamment révélateur. Le guerrier se pencha légèrement en avant lorsque son interlocuteur en rajouta, disant que s'était pas mal, quelques choses du genre.

- S'était bien, si on apprécie les morts, les blessés ... mais, décevant car la seule dont j'aurai voulu la disparition ... Il n'en dit pas plus, l'autre n'avait pas besoin de savoir, juste de comprendre que le guerrier avait des ennemis mais qu'il était suffisamment sur de lui pour ne pas en parler davantage, pour garder secret ce qui se devait de l'être. Finalement, c'est la curiosité qui le piqua. Mais tu ne m'as pas dit ce qu'il tétait arrivé. Matin Embrasé. Oui, le savoir pouvait être uen arme après tout.

Sans plus d'adieux

L'autre avait l'air plus mort que vif mais le guerrier rester prudent. Si on le découvrait parlant avec l'ennemi. Cependant, il n'était plus tout à fait sur son propre territoire lui non plus et au vu de l’état de Matin Embrasé, il pouvait prétexter entraîner ce chat galeux loin des terres des clans. Ce n'était pas les excuses qui lui manquaient et l'autre n'ayant franchis la frontière à aucun moment. Le rouquin semblait sur le point de s'effondrer mais le guerrier n'en avait cure, lui emboîtant le pas sans aucune difficulté, se décalant pourtant davantage du chemin du tonnerre et des monstres qui passaient dessus en hurlant. La réponse à sa question le fit sourire, au moins, l'autre prenait conscience d'être un fardeau.

- Une rouquine hein ?

Il n'ajouta rien, conscient que l'autre allait poursuivre d'un moment à l'autre. Enfin, entre deux toux de sang cracher sur ses propres pattes, répugnant simplement. Mais le bicolore n'en avait cure, que l'autre crache son sang tout son séant, il allait finir par mourir et le venteux se rendait bien compte qu'il tenait peut-être une chance de plus. Si le riviéreux crever là, loin de tout, il pourrait toujours leurs apprendre la nouvelle, où au contraire, se faire un plaisir de les laisser dans l'ignorance et d'usé de cette mort dans laquelle il n'y serait pourtant pour rien afin de la tourner en sa faveur. La voix de son vis à vis repris, mais contrairement à l'automne précédent, il n'y avait rien qui ne lui fasse envie en ce monstre roux boiteux.

- Ah les femelles, oui, tu as raison, les mères sont les pires, renardes où chat, elles sont terribles.

Il songea alors à Tâche d'If qui avait tenter de le menacer, sans plus de succès qu'un pet de souris finalement. Mais la lieutenant ignorer que ses cracha de haine n'avait aucun autre impact que celui de pousser le manipulateur à trouver une autre voie. Et petit à petit, ses plans à lui continuer d'avancer, doucement. Il leur laisser le temps de mûrir tout simplement. Pour l'heure, la conversation l'amusait et il la relança bien volontiers.

- J'espère au moins que tu lui a donner une bonne correction, à ta rouquine, le rouquin.

Un sourire amusé étira ses babines tendis qu'il poursuivait la marche lente de son ennemi. Il lui serait facile de jeter l'autre sous la gueule d'un monstre mais le mourant pouvait être une source d'information, rester à le pousser à parler jusqu'à épuisement finalement. Ce qui, au vu des apparence, pouvait être relativement rapide.

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Le geste de son presque ennemi fit soupirer la sentinelle, déçu et en même temps, compréhensif. Qui oserait s'attaquer à un renard, seul et sans soutient ? Mais Matin parlait il réellement d'un renard ? Le doute assaillit le bicolore qui pencha la tête de côté, suivant le matou, ce qui n'était guère complexe au vu du rythme d'escargot du rouquin. La suite le fit doucement rire, peut-être l'autre n'avait il pas si tord et pourtant, il ne put se retenir de dire à voix haute. Les aigles sifflotent mal alors ... Une façon de ne pas se mettre dans le même panier que ce guerrier déchu qui s'enfoncer dans l'oubli. Le félin s'écarta pourtant d'un bond lorsque l'autre manqua de tomber, il ne savait guère si l'autre était seulement blesser où malade mais il ne voulait guère prendre de risque. Le félin fini par pousser un soupir.

- bon voyage a toi ... Et, évite de franchir la frontière, histoire de pas faire désordre dans ton grand final.

Un mince sourire éclaira ses traits avant qu'il ne se détourne pour regagner son poste et expliquer à son binôme qu'il venait juste de s'assurer qu'un solitaire ne vienne sur leurs terres. Après tout, du moment que nul frontière n'était franchis ... La queue se balançant au rythme de ses pas, il trottina bientôt avec juste un regard vers le matou. Longtemps avant, le rouquin lui avait remonté le moral, mais jamais il ne s'en était senti redevable et la fin à venir du riviéreux ne lui faisait ni chaud ni froid. La mort était partout, et un guerrier ennemi de moins ne le dérangeait guère au final.