Écaille de Maquereau.

A la naissance de son fils, Petit Maquereau, Belle d’Iris s’enfouit dans un excès de protection à l’égard de son rejeton. Malgré les avertissements du Guérisseur quant aux naissances uniques et ce qu’elles engendraient, Piqûre de Moustique n’auraient pas soupçonné une telle hostilité face à ses compagnes de tanière. En effet, Belle d’Iris étaient de ses femelles dont le port de tête demeurait toujours droit, promettant obéissance et respect de la gouverne imposée. Elle dépréciait l’oisiveté et l’impolitesse ; désireuse qu’on l’on s’adresse à elle par le langage qu’il convenait d’avoir, à la hauteur de sa considération. Aux yeux de Piqûre de Moustique, Belle d’Iris promettait sévérité et exigence en vertu d’une éducation s’accordant aux valeurs du Clan de l’Ombre. Seulement, sa compagne croupissait aux tréfonds de la pouponnière à se soucier des moindres besoins de son fils, refusant l’échange par de féroces feulements. Considérait-elle les membres de son clan, comme des nuisibles à la vie de son chaton ? La rumeur des conversations mettait en lumière une chatte amaigrie par la famine, ne venant réclamer son dû qu’à la nuit tombée, sitôt son fardeau repus. Ce dernier étant coutumier que l’on accorde raison à tous ses caprices, quémandait la mamelle nourricière plus qu’il n’était nécessaire, revendiquant les repas de sa mère comme d’un abandon prématuré. Selon Piqûre de Moustique, les chatons devaient se plier aux exigences du clan, dès le plus jeune âge, sans quoi ses aînés ne sauraient souffrir de sa désobéissance. L’indulgence de Belle d’Iris ne profitait pas à l’avenir du clan.

Aussi, Belle d’Iris se sentait-elle misérable quant à cette portée aussi restreinte. En effet, une mise bas chamboulée de complications, et secondée par la naissance d’un minuscule chaton n’étaient que les témoins passifs de circonstances atténuantes. A l’inverse, une portée fluctuante présageait toujours l’abondance du territoire. Seulement, la plaine marécageuse que représentait le pourtour Clan de l’Ombre n’était guère propice à la vie animale, de par son manque cruel de ressources. Ainsi la famine persistait, mais leur tribu s’était toujours accommodée à cette déficience, qui les eût endurcis. Il en serait de même pour son fils ; Petit Maquereau.

***

Les griffes de Petit Maquereau meurtrissait l’étendue de son nid de mousse, avec impatience. Les rayons lumineux se déversaient par la barrière protectrice de ronce que formait la pouponnière, sous un rideau de lumière chargée de chaleur. Le début de matinée s’était ainsi déclaré, au creux du refuge, piégeant les stigmates du soleil dans sa prison de ronces entrecroisées. La pigmentation épousait la forme de la brèche, pour venir se déverser sur son réceptacle de bruyère sous diverses mouchetures amalgamées. Affûtant la lumière de ses yeux aux rondeurs enfantines, Petit Maquereau fût pris d’ambition d’en récolter un joli pactole, pour faire la fierté de sa maman. Encore éprise d’un sommeil de plomb, cette dernière lui eût promis la veille de rendre visite aux anciens, sitôt le soleil à son zénith. Ainsi, le jeune félin déchainait les passions, dressant un carquois de poils sur son échine en proie d’excitation. La queue abaissée et les sens aux aguets, ses pattes se dérobèrent sous lui avant qu’elles ne le projettent en avant dans une nuée de poussière. Son atterrissage précaire lui valut les réprimandes d’une assemblée excédée par ce réveil prématuré, le poil souillé de salissures.

- Bon sang, Belle d’Iris ! Emmène ton petit ailleurs, où il réduira notre tanière en charpie ! Fit Lune de Miel -une reine approchant la mise bas- d’un ton pincé.
- Chose promise, chose due ! Répondit la concernée d’une voix portant les stigmates d’un sommeil ébréché, tandis qu’elle s’ébrouait.

Le regard sévère de sa mère lui fit courber l’épaule. Elle lui intimait tacitement d’émettre des excuses de circonstances sans quoi la peine serait endurcie. Toutefois, la certitude d’avoir pris la bonne initiative persistait. Sa mère défendrait toujours sa cause quant à ses récents exploits, qu’ils soient bénins ou malins, portant contrainte au sommeil d’autrui. Ainsi, le chaton se détourna et osa planter ses yeux bleus encore immatures, dans la fente que formaient ceux de sa mère, en proie à des explications de circonstances. Malgré ses convictions, Petit Maquereau éprouva toutes les peines du monde à ne pas démentir la honte que lui imposait le regard courroucé de mère. Pourquoi Belle d’Iris était-elle si sévère ? Lui qui fût seulement désireux de se prévaloir de ses prouesses de chasse ! Aussitôt qu’il eût reprit contenance d’un coup de langue sur le poitrail, il enchaîna :

- Belle d’Iris, je voulais juste attraper les petites boules de lumières qui traînent au sol, tu as vu ? Il y en a plein ! Il justifia ses propos d’un signe de la queue, dirigé vers le sujet concerné.
- Au vues du résultat, tu ne mériterais guère d’obtenir le droit de sortir, fit-elle avec condescendance, tandis qu’elle jeta un regard circulaire sur toute la largeur de la tanière, pour attester des dégâts du trouble-fête. Cela dit, les petits de Saut de Grenouille ont besoin de repos. Alors, j’accepte à condition que tu sois sage.
- Oui ! Youpi ! Génial ! Se dressant sur ses courtes pattes, Petit Maquereau ne s’affranchit d’aucune cérémonie et se détourna dans une nuée de poussière parasites, tandis que ses pairs accompagnèrent son enthousiasme d’une quinte de toux prononcée.

La tanière des anciens était chargée d’odeurs inconnues qui assaillirent aussitôt l’entièreté de ses sens olfactifs. Ce parfum particulier mêlait les effluves d’un bosquet de bruyère environnant, surmonté d’orties séchés caractéristiques. Son arrivée dénuée de discrétion fendit la ramure qu’il côtoyait. La végétation -asséchée par la dernière canicule- se plissait sous le joug de ses pattes soufflés d’impatience, tissant dans son sillage un chemin prompt à accueillir le pas digne de Belle d’Iris. La curiosité de Petit Maquereau rendait ce dernier fébrile quant à l’impatience de rencontrer les doyens du clan. Les yeux fous, le chaton détaillait le berceau de sagesse avec avidité, combinant le désir d’en déceler tous les secrets, et la crainte d’y perdre les connaissances amassées, par manque d’attention.

- Eh bien, qu’elle fougue ! Entendit-il glousser par-delà le rideau de fougère qui le séparait de ses ainés.

A l’ombre d’un buisson fourni, trouvait repos une vieille Reine dont le poil lustré gardait les stigmates des batailles passées. Belle d’Iris, sa maman, lui contait souvent les nombreuses batailles qui eurent façonné l’histoire, pour illustrer le courage des nombreux guerriers dont la vie fût consumée par leur dévotion au Code du Guerrier. Seulement, Petit Maquereau demeurait sceptique sur les principes qu’elle s’efforçait de lui inculquer : quel plaisir prend-t-on à se faire griffer, mutiler, ou tuer ? Quelle est la résultante d’être gracié des honneurs de son clan ? Pourquoi ne pas fuir, lorsque la peine devenait trop lourde à porter ? Par ailleurs, les cicatrices demeuraient-elles toujours douloureuses des années durant ? Petit Maquereau louchait sur les entailles profondes qui parcouraient les flancs de la doyenne, tenté d’y déceler une quelconque réaction s’il y touchait.

- Par le Clan des Etoiles Belle d’Iris ! Qu’il est mignon, il grandit de jour en jour ! Roucoulait Feuille de Menthe avec passion.
- Dis, Feuille de Menthe, tes blessures te font-elles encore souffrir ? Dévoila-t-il l’air contrit.
- Ne sois pas impoli, Petit Maquereau ! Ordonna Belle d’Iris, impétueuse.
- Oh non, non, non ! Au Clan de l’Ombre nous avons la chance de compter parmi nous, les Guérisseurs les plus talentueux que l’on ait demandé d’avoir ! Mes égratignures n’auraient pas pu mieux cicatriser ! tonna-t-elle avec une fierté engagée. Comment pouvait-elle apprécier s’être fait dégarnir ? Et puis, ce sont mes décorations de guerre, car nous autres guerriers, brillons par l’acquisition de ces dernières ! ajouta-t-elle d’un ton important.

Petit Maquereau ne parvenait guère à saisir le sens de ses propos. Comment pouvait-on briller par l’ampleur de ses sévices ? L’objectif était-il de prouver sa valeur en fonction de la profondeur de nos cicatrices, ou du nombre de ces dernières ? Comment se déroulaient les batailles ? Etaient-elles dangereuses ? Périlleuses ? Comment survivait-on à ces tribulations qui nous éprouve tant ? Quel avantage tirait-on de vivre en communauté, le quotidien courroucé de danger ? Petit Maquereau eût les yeux avides de connaissances, quémandant l’anecdote qui justifierait ses angoisses.

- Bien, je te le laisse, annonça Belle d’Iris, extirpant le cours des rêveries de son fils. Petit Maquereau, rejoins-moi à la pouponnière lorsque le soleil sera à son zénith, d’accord ? Aujourd’hui, Piqûre de Moustique nous a promis un festin.
- Quel genre de festin ? Des souris ? Des grenouilles ? Ou peut-être un écureuil ? Il dépeignit le monticule de gibier regarni d’un solde de proie, qu’il prendrait goût à déguster. Liant l’image au goût, ses papilles gustatives stimulèrent la salivation, et une impatience fébrile de surcroît. Ainsi, même le plus jeune du Clan se tenait au courant de la pauvreté du territoire, de par la famine qu’elle insufflait.
- Je crois que pour toi, une portion de lézard suffira pour combler ton estomac ! Asséna-t-elle, narquoise, pour faire taire sa gourmandise de mauvais augure.

Aussitôt, Petit Maquereau courba l’échine, mimant l’allure meurtrie qu’engendrait un lot de paroles blessantes. Seulement, le chaton ne perdait jamais une occasion de négocier l’ampleur de ses repas. Tandis que sa mère tissait un sillage courbé parmi le rideau de bruyère, l’enfant mettait à contribution une palette de manigances pour faillir à l’attention de sa mère, et profiter d’un festin bien plus conséquent, que les restes d’un lézard grillé.

- Mais qu’est-ce que cette cervelle de poisson fait ici !? persifla un ancien, d’une voix éraillée propre à son âge avancé. Feuille de Menthe, ôte-moi de ma vue ce chaton au sang pourri !
- Gueule de Galet, tenta d’adoucir la concernée, calme tes ardeurs, voyons ! Le nom d’un chat ne fait pas le guerrier !
- Balivernes ! Pas de Sang-mêlé dans ma ta tanière !
- Comment oses-tu douter de la loyauté de Belle d’Iris !? rétorqua la vieille femelle, les dents serrées par l’offense.

Mais qu’est-ce qu’était un sang-mêlé ?

***
Puis, Petit Maquereau devînt grand, adoubé apprenti par son chef Étoile Maudite, promettant d’acquérir connaissances et sens de la loyauté sous sa tutelle, et d'être digne de son nouveau nom : Nuage de Maquereau. Bien que pour lui, les révérences et les courbettes propres aux cérémonies pompeuses que l'on accordait aux futurs guerriers et apprentis par principe d’équité, ne mesurait seulement que la suprématie hiérarchique du chef sur sa tribu. Nuage de Maquereau ne comprenait quel plaisir pouvait-on tirer à bénéficier d'un traitement de faveur le temps d'un baptême. Tous semblaient désirer obtenir une marque de reconnaissance de la part d’Étoile Maudite. Lui ne rêvait qu'à dévaler les vastes étendues broussailleuses du Clan du Vent, traverser les sillons sinueux et enracinés du Clan du Tonnerre, et longer les mouvants de l'eau au rythme des courbures des poissons du Clan de la Rivière, pour symboliser ses revers d’extension. Ses rêves dépeignaient les découvertes, et sa curiosité s'ouvrait aux frontières qui le contraignait à s’éprendre sur le monde. Pourquoi délimiter les territoires de chasses, si un accord pacifique permettait l'entente des quatre entités qui départageait CerfBlanc ? La nourriture serait riche, et les rivalités abolies, et l'avenir prospérait sous la tutelle d'un soleil brillant et radieux. Pourquoi s'imposer des problèmes inutiles ? Aussi, si d'autres se suffisait à leur entraînement quotidien et supervisé par un guerrier émérite, lui contestait cette éducation forcée. Seulement, 'une ambition accrue à s'abreuver du savoir guerrier atténuait ses remises en questions, quant à l'art et la manière d'attaquer la proie ou le chasseur. La curiosité secondait un désir de survivre ardent ; au prix de la liberté, la trahison de ses pairs était de mise, et démuni d'expériences il ne saurait que périr sous l'avalanche de griffes qui l'aurait affublé.

***
Au centre du camp, les flancs de Feuille de Menthe gisait dans une couronne de fleurs, qu’une dizaine de gueules eurent apporté, pour porter hommage à sa dépouille. Accueillie en reine dans son dernier sommeil comme elle eût vécue, la vieille femelle apparaissait colorée mais sereine aspirant à la quiétude, à l’image de son vivant. Les cœurs endeuillés s’en tenait à la tradition. Cette dernière voulut qu’un nid de mousse enveloppé d’un tissu de pétale soit érigé à l’effigie du fardeau qu’il eût porté, afin que le Clan des Etoiles puisse quêter son entité. Ainsi, tous pleuraient l’ancienne qui eût péri la veille, sous la tutelle de la vieillesse. Un trop plein de lunes ! Comme laissait entendre ses compagnons de tanière. Tous gardaient en mémoire son enthousiasme communicatif et sa bonhommie naturelle, qui sembler perdurer parmi les rumeurs des conversations emprunt d’un élan de nostalgie. Seul Nuage de Maquereau demeurait inconsolable, malgré sa lucidité sur le naturel de son décès. Sa naïveté l’eût perdu au détour d’un excès sagesse de l’ancienne ; il l’a cru invulnérable et éternelle malgré ses préventions du trépas. Tous périssaient un jour, mais Nuage de Maquereau avait besoin d’une bonne dose déni, pour parvenir à se rassasier.

Tandis qu’un amas de fourrures se trouvaient flanqués du cadavre endormi, par euphémisme, afin de lui prêter un dernier élan de chaleur, Nuage de Maquereau se délectait des ultimes effluves que prêtait son odeur volatile. Aussi, Etoile Maudite proférait l’un de ses discours qu’il ne réservait qu’à ses plus vieux émérites, gagné d’une voix rauque de circonstances pour rappeler les derniers exploits de guerre de la vieille chatte. Fondateur de la force du Clan, et indélébile face au temps. Sitôt le rite du partage achevé, et que ses pattes furent prédisposées à le relever, Nuage de Maquereau ne parvînt à contenir sa rage enserrée dans sa gorge dans un étau de plomb. Il se moquait de la règle d’éducation qui lui ordonnait de porter allégeance au recueil en silence, et la contenance d’un guerrier. Il était apprenti et estimait avoir la liberté de s’exprimer en dépit du comportement désiré, et au profit de l’amour qu’il lui portait. L’ancienne était son pilier, sa mousse sur laquelle ses plaintes et ses jérémiades trouvaient repos, absorbant les stigmates de sa tristesse passagère. Elle avait toujours cru en lui, et l’abandon lui fit courber l’échine à mesure que désespoir s’imposait. Dépourvu de sa protection de substitution, Nuage de Maquereau demeurait seul face aux préjugés et rumeurs qui l’eurent toujours affublé : son statut Sang-Mêlé quant à son nom, au détriment de la raison qui le justifiait. En effet, Nuage de Maquereau n’était qu’un héritage de la tristesse partagée par ses parents, à la mort d’un ami de la Rivière. Seulement tous l’ignoraient.

- Joli griffes, entendit-il ironiser à quelques queues de souris, tandis que cette proximité soudaine le fit sursauter.

Piqûre de Moustique, se tenait là, les oreilles pointées en avant prompt à engager la conversation. Son visage émacié demeurait fermé et ses yeux imposait le sérieux de la conversation. Visiblement, sa venue ne se solderait guère d’un lot de consolation étalé sur une large palette de boutades et de sobriquets amicaux. Or, il se souvînt rapidement que ses rencontres avec son père étaient anecdotiques, et toujours de mauvais augure. Il soupira d’avance en perspective d’être agacé d’être réprimandé, déjà endeuillé.

- Triste nouvelle, et surtout funèbre. Feuille de Menthe était l’un des plus grands atouts du clan, en dépit de son âge avancé. L’expression de son père s’était adoucie, le regard porté sur la dépouille. Nuage de Maquereau demeurait méfiant mais ses oreilles remuaient d’intérêt. Où voulait-il en venir ? Elle savait rendre le sourire aux plus démunis, et accueillait ces derniers sans jugement. Et surtout, elle te rendait heureux, toi

Nuage de Maquereau fit volte-face sur l’air satisfait de Piqûre de Moustique, le sien oscillant entre surprise et mépris

- Comment le sais-tu ?! Cracha-t-il, le ton chargé de reproches. Il gardait toujours en mémoire son désintérêt pour sa personne, et médisait ses maigres capacités en chasse : seule réponse qu’il leur octroyait, lui et sa mère.

Il prit un air faussement vexé, qui ne fit qu’attrouper ses griffes, et enchaîna.

- Je suis ton père, pas n’importe quel guerrier se suffisant à lui-même. Malgré mon rôle passif dans ton éducation, j’ai toujours préféré admirer tes progrès de loin et agir lorsqu’il le fallait. Ta mère a fait du bon travail.

Sa fierté l’emplie de joie malgré ses médire. Son père taciturne et aigri relevait le monde sous un regard brillant sous ses paroles enivrantes d’amour, pour sa famille. Nuage de Maquereau s’empressa de lisser son poil, ébréché par l’émotion. Tandis qu’il rebroussait ses épis indisciplinés, le félin fût pris de regrets pour la médisance chargée de préjugés, qu’il lui portait. Il se sentit honteux quant aux valeurs qu’il suivait : Ne jamais porter de jugements sans connaître. Or, l’absence de son père avait failli à son désir de sympathiser avec ce dernier.

- Je suis désolé, Piqûre de Moustique, je t’ai toujours pensé absent par intérêt. Je croyais, à tort, que tu ne nous portais aucun amour pour moi et Belle d’Iris.
- Tu sais bien que c’est faux. Il déposa la pointe de sa queue trainer sur le haut d’épaule de son fils, pour rassurer ses craintes. Seulement, je te demande juste de ne pas te laisser aveugler par ton égoïsme.
- Comment ça ? Nuage de Maquereau demeurait perdu par les oscillations émotionnelles de son père. Et cette remise en question quant à son plaisir personnel, lui fit grincer des dents.
- Dis-toi juste que cette expérience te permettra de grandir, fit-il d’un ton énigmatique.

Grandir. C’était bien ça le problème.