Pas de bêtise, c'est promis ! [PV Douce Orchidée] -abandon

Ce jour-là, Petit Hippocampe s’ennuyait ferme. Il se réveillait toujours plutôt de la sieste que sa fratrie et s’ennuyait jusqu’à leur réveil. En plus, il voulait pas faire la sieste, il aimait pas ça. Il avait tellement de choses à voir, à découvrir, qu’il voulait rester éveillé pour en apprendre le plus possible.
Alors ce jour-là, il avait trompé sa mère, du moins essayer, et avait fait semblant de s’endormir en fermant les yeux et avait ralentit sa respiration, mais il s’était vraiment endormit ! C’est qu’il était fatigué, lui aussi. Voilà tout. Mais il s’était quand même réveillé en premier de la sieste, même avant sa mère. Et quand il en eût marre de devoir attendre, il sortit de la pouponnière sur ses petites pattes encore maladroites.

Il fut un peu ébloui par la lumière mais ses yeux encore bleus s’y accommodèrent vite. A première vue, personne qu’il ne connaissait pour jouer avec lui. Il aperçu au loin son Tonton Ruisseaux occupé avec un des chats qui touchent le ciel et se dit qu’il ne serait pas bon de les embêter. Qu’ils avaient peut-être mieux à faire.

Personne dans le camp de disponible pour lui. Mais il se souvient que la lieutenante, Museau Bleu, lui avait dès jouerait avec lui dès que possible. Dès que possible, il comprenait pas trop. Dès que possible, pour lui, c’était quand lui était disponible. Alors il alla dans la tanière des chats qui touchent le ciel pour en voir quelques un allongés ici et là. Mais pas la jolie pelisse sable et bleuet de sa « grand-mère ». Mais une chatte, jolie elle aussi, blanche et grise se réveilla. Puisqu’elle était réveillée, il ne la dérangeait pas, alors il se précipita vers elle, trébuchant sur le nid et fini en roulé-boulé jusqu’entre les pattes de la femelle. Et comme il n’est jamais ridicule, il avait fini sur le dos, les quatre fers en l’air, la tête au plus proche de son ventre. Le petit la regarde, un sourire d’ange au visage.

- Bonjour, chatte qui touche le ciel ! C’est quoi ton nom ? Moi c’est Petit Hoppi Carpe ! Je te dérange pas ? T’as vu Museau Bleu ? Elle a dit qu’elle jouerait avec moi dès que possible ! Tu sais ça veut dire quoi ?

La jolie chate se présenta. Douce Orchidée. Chez le chaton, c’était devenue Douche Okidée. Comme elle lui semblait sympathique, il lui fit un grand sourire en lui disant bonjour de sa petite patte violette palmée. Il ne l’avait pas dérangée mais surprise. Surprise, c’est comme s’il lui avait fait peur ? Il ne sait pas. Mais il pense comprendre. La surprise, c’est la peur, dans son jeune esprit de chat. Et la jolie chatte lui expliqua le sens de « dès que possible ». Dès que possible, ça voulait dire quand Museau Bleu était disponible. Et pour l’instant, elle l’était pas. Mais c’était pas grave. Il avait des choses à voir. Il se redressa et observa la femelle dans les yeux.

- Et toi, Douche Okidée, t’es dès que possible, pour jouer avec moi ?

Il la regarda, les yeux emplis d’espoir, sa douce queue bouclée frottant doucement le ciel de ma tanière. Puisqu’elle sortait de la sieste, elle n’avait rien à faire, et elle était pleine d’énergie. Alors, il se redressa, il se percha même sur ses pattes arrière, pour coller ses pattes avant sur la gueule de la femelle et coller sa truffe toute rose à celle noire de la chatte.

- Hein, tu peux jouer avec moi, hein ? En plus, tu sors de ta sieste comme moi ! Donc, t’as fais plein d’énergie ! T’es pas fatiguée, hein ? Tu peux jouer avec moi, non ? Sœur Sangsue dort encore. Ça prend du temps, avant qu’elle se réveille des fois ! Tu peux jouer avec moi en attendant, s’il te plaît.

Pas du tout insistant, ce petit.