Wake me up [ PV. Vent du Désert]

Invité

Wake me up.

Feeling my way through the darkness, guided by a beating heart.I can't tell where the journey will end, but I know where it starts.
They tell me I'm too young to understand, they say I'm caught up in a dream, well life will pass me by if I don't open up my eyes, well that's fine by me.

Passé.
Présent.
Futur.

Trois temps, mais un seul compte. "Oublie ton passé, vie au présent et rêve ton avenir ", c'est ce qu'on m'as toujours dit. J'ai parvenu à oublier, laisser tomber cette partie de moi, l'espace d'un instant. J'étais en plein entraînement, je me battais contre un apprenti - qui ,de toute évidence, avait peur de moi - près du chemin du Tonnerre.
Alors que je m'apprètais à lui foncer dedans, un monstre dégringola du pavé de pierre et biffurqua dans notre direction. Et puis, aucun autre souvenir de cet instant. La seule chose qui ne m'as pas échappé, c'est l'adrénaline qui est monté en moi comme un démon prends possesion d'un corps. Il n'y avait plus que moi, lui et le monstre. Qu'une fraction pour décider du sort qui nous attendais. Une collision et s'en était fini de nous. Pour une raison inconnue, je l'avais sauvé. Comment, je n'en ai aucune idée. Pourquoi ? Mystère que je compte bien résoudre. Et cela, par n'importe quel moyen.

***

Mes yeux ne voyait plus que lui. Ils refusaient de le quitter, d'arrêter d'essayer de se rappeller. Deux pupilles violacées, cherchant en vain un souvenir qui s'était depuis si longtemps effacé. Mais elles continuaient, traçant chaque ligne, chaque bosse et parcelle de celui-ci. La lune renvoyait la lumière étincellante du pavé dans la forêt, la roche lisse brillait comme si elle était construite en cristal. Les lucioles entaimaient une valse de minuit, éclatantes de feu. C'était un paradis sur terre, comme si le Marchand de Sable venait de passer. Pourquoi ma tête refusait-elle de se rappeller ce moment où j'ai changé de perception, où ce mâle m'apparaissait différent des autres ? C'était comme un mirage, effacé par le zéphyr chaque matin, brouillé par la rosée. Qu'est-ce que je donnerais pour simplement me rappeller ce moment, oublier le reste et continuer comme si je n'avais jamais rien eu d'autre dans ma vie.

En transe, je ne remarquais même pas le chat, si on aurait pû l'appeller comme sa. Parce qu'il n'était pas normal. C'était LE mâle que j'avais sauvé, LE chat qui avait les réponses à mes questions et surtout... LE chat que j'appréciait. Il n'y en avait pas aucun autre comme lui, et c'était bien comme cela. Je serais faible, sinon. Car je me sentait déjà moins dure à côté de lui, pourquoi voudrais-je l'être avec d'autres ? Enfin. Le jeune guerrier au pelage sablonneux - qui, allez savoir pourquoi, me faisait penser au Chef du Clan du Tonnerre - arriva près de moi, un air indéchiffrable au visage. Je lui adressais un sourire entendu, nostalgique.

« Nombres de souvenirs sont cachés ici, n'est-ce pas ? »

☄ Ségo Soyana sur Epicode

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Le soleil entame sa longue descente vers les abysses et le ciel commence déjà à s’assombrir. La plupart des guerriers profitent des derniers rayons de soleil pour ramener leur gibier au camp, les reines se prélasse pour en profiter elles aussi mais d’une autre manière bien sur ! Les apprentis rentrent eux aussi, il sera bientôt l’heure du couvre feu pour eux. La lande est dangereuse la nuit, surtout avec les clans qui sont en période de tentions.

Mais alors que tout le monde se dirige vers le camp Vent du Désert, lui, continue de poursuivre son lapin. Il est gros et donc s’essouffle assez vite. Une aubaine pour le fin et rapide guerrier au poil sable. Il saute avec agilité sur sa proie et la tue d’un coup rapide. La pauvre bête n’aura au moins pas eu le temps de souffrir de trop. Mais à la place de le rapporter immédiatement au camp le guerrier le recouvre de terre et continue son avancée. Il est à la frontière avec le clan du tonnerre. Le soleil commence alors à décliner de plus en plus et la subite noirceur du ciel sort le jeune guerrier de ses pensées. Il prend son lapin et rentre au camp en courant, histoire de profiter des derniers instants de visibilité.

Une fois arrivé la nuit est belle et bien là. Les muscles encore chaud Vent du Désert va poser sa proie sur le tas de gibier. Il a déjà mangé il n’y a pas si longtemps que ça, sentant qu’il pourra sans doute tenir jusqu’au levé du soleil il décide d’aller se coucher directement. Il rejoint alors sa couchette de mousse, mais un détail l’interpelle. Son amie, Belle-de-Nuit, n’est pas là. Serait-elle encore dehors ? Un peu inquiet il décide qu’il n’a pas encore le droit de se reposer. Un soupire s’échappe de sa bouche, il est un peu déçu de devoir ressortir et ne sais pas vraiment où chercher celle qu’il colle depuis plusieurs lunes déjà.

Une fois dehors il s’assoit devant l’entrée du camp. Où aller ? Fermant les yeux il essaya de visualiser les souvenirs qu’il avait en commun avec la belle chatte au pelage couleur de nuit. Ses moustaches frémirent et il rouvrit assez rapidement les yeux. Le regard déterminé il se mit en route au pas de course. Le chemin du tonnerre lui paraissait évident. C’était là qu’il avait développé cette attirance pour la belle femelle. Après tout, il lui doit la vie depuis ce jour là.

Une fois arrivé près du chemin le jeune guerrier arrêta sa course folle. Il décida d’avancer à pas de velours, pour ne pas déranger Belle-de-Nuit qui avait l’air perdue dans ses pensées. Il s’assit donc dos à elle, la regardant avec son indifférence habituelle. Mais ce n’était pas sa faute, ce chat a vraiment beaucoup de mal avec l’expression des sentiments… Il ne sait même pas pourquoi lorsqu’il regarde cette féline il finit par détourner les yeux, gêné, mais qu’il la suit partout quant même. Elle aussi, elle est comme lui. Froide et pourtant, elle semble bien l’aimer. Comme lui. Une phrase le sorti alors de ses propres pensées :

« Nombres de souvenirs sont cachés ici, n'est-ce pas ? »

Vent du Désert sourit et s’approche de la chatte qui a posée sa patte sur le chemin du tonnerre. Il s’assoit tout près d’elle et regarde ce chemin qui a faillit le tuer. Il remue les moustaches :

« Oui c’est vrai. Je me demande où je serais sans toi. J’aurais peut être rejoins mes parents. Je ne te remercierai jamais assez… Belle-de-Nuit… »

Prononcer ce nom était si dur pour le jeune guerrier qu’il détourna la tête, rougissant malgré lui. Car oui, ses parents adoptifs lui ont fait croire qu’il était orphelin du clan du vent. Et non natif du clan du tonnerre… Il se rapprocha de la belle guerrière, ne sachant trop que faire ou dire.

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Les feuilles de l'automne tombées, ma mère nous avais enmmené près du Vieux Moulin, l'une des seules places où il y avait des arbres en abondance sur notre territoire. Petit Jour et moi étions presque invisibles dans les tas de branches et de feuilles, alors que ma mère était pratiquement la plus voyante dans le décor. Alors que nous jouons dans les tas de feuilles, ma mère nous appella.

«Ce que je dois vous dire aujourd'hui, vous le garderez toute votre vie dans votre cœur. »

Elle nous souria, pour ensuite s'asseoir devant nous.
«Vous savez, l'amour, c'est quelque chose de merveilleux. Quand vous voulez vivre pour une seule personne, faire tout ce qui est en votre pouvoir pour qu'elle se sente mieux auprès de vous. Même si parfois sa semble difficile, il y aura cette petite partie de vous qui vous dira "n'abandonne pas, tu es peut-être tout près ! ",sachez que votre persévérance ne sera pas toujours récompensée. Dites-vous seulement que vous l'avez fait pour vous et pas pour les autres. »

J'échangeai un regard perplexe à ma sœur qui haussa les épaules. Où voulait-elle en venir ? Nous n'avions pas besoin d'un unième discours sur l'amour. Ma mère soupira et nous regarda de ses yeux bleus.

« Tout ça, pour vous dire que parfois, il arrive que deux personnes ne s'aiment pas au même degrés, où tombent amoureux d'un autre. Ils commencent à se disputer et à se lancer des regards haineux, où bien l'un s'éloigne tranquillement jusqu'à vous laisser. Leur geste n'est pas toujours intentionnellement méchant, car la pluspart ont tout de même un cœur ... Le comprenez-vous ? »
Nous hochâmes de la tête en cœur, ma sœur moins pertubée que moi. La vie était si cruelle pour enlever quelqu'un de chers à nos yeux pour la donner à une autre personne. J'imaginais le déchirement au cœur que cela procurerait, la sensation de faiblesse que l'on ressentirait.

« Votre père et moi ne sommes plus ensemble. »

Je me figeai, bouillonante de rage. J'imaginais la scène de mon père annonçant qu'il la laissait, seule avec ses deux enfants. La laissant se débrouiller avec sa progéniture dont il n'avait jamais voulu. J'allais me coller à ma mère, mon cœur battait à la chamade. C'est à partir de ce moment que je me promis de ne jamais aimer quelqu'un.

***

« Oui c’est vrai. Je me demande où je serais sans toi. J’aurais peut être rejoins mes parents. Je ne te remercierai jamais assez… Belle-de-Nuit… »

Sa phrase me tira brusquement de mes pensées. Je me retint de justesse de sursauter au ton de sa voix. Il détourna la tête, gênée. Qui avait-il de mal à avoir été secouru par une femelle ? Bon, j'avoue que si j'aurais été un mâle avec un petit peu d'orgueil, cela m'aurait fait mal. Tout le monde connaissait mon tempérament, alors pas de bol à se faire sauver par une femelle détraquée. Pensif, le jeune matou se rapprocha légèrement de moi, contact qui me fit frissonner.

«Ce n'est rien, tu sais. N'importe qui ayant de l'adrénaline dans les veines l'aurait fait ...»

Je jettais un coup d'oeil au pavé, repassant la scène en boucle. J'arrêtais chaque fois sur le moment où je sautais sur le Chemin du Tonnerre pour balancer le corps du matou de l'autre côté et m'échapper de justesse. L'adrénaline était à mon maximum à ce moment, et je donnerais cher pour ravoir cette énergie à nouveau. Soudainement, une idée à la fois excitante et dangereuse me fit sourire.

« Tu sais quoi ? J'ai une meilleure idée que rester plantés ici toute la nuit. »

Je pointai le pavé, m'assurait qu'il n'y avait aucun bruit de moteur et y sautais. Je lui offrait mon plus beau sourire, rapellant le danger sur lequel j'étais assise. Je frémissais d'excitation en sentant la pierre dure et froide sous mes coussinets et l'invitais à me rejoindre, l'adrénaline ayant retiré chaque parcelle d'intelligence dans mon cerveau. Je m'imaginais déjà parcourir le Chemin du Tonnerre, zigzagant de long en large.

«Alors, t'es partant ? »

Invité

Le mâle au poil couleur sable gardait la tête légèrement tournée vers la direction opposée à sa camarade. Ce n’était pas qu’il était gêné d’avoir à la regarder ou même a prononcer son nom c’est juste qu’ici c’était un souvenir assez désagréable pour lui. D’après ses parents adoptifs les siens étaient mort ici et EN PLUS il avait manqué d’y passer lui aussi ! Il doit la vie à Belle-de-Nuit et aimerait bien lui rendre la pareille un jour. Il s’en fiche d’avoir été secourut par une femelle, lui l’honneur des mâles il ne connait pas. Ou tout du moins pas encore, il est trop jeune dans sa tête pour ça. Mais quelque chose lui disait que même s’il n’avait pas eu sa vie à donner à la femelle au poil encre il aurait voulu la lui consacrer quant même. Lorsqu’elle prit la parole il fut tiré de ses pensées :

«Ce n'est rien, tu sais. N'importe qui ayant de l'adrénaline dans les veines l'aurait fait ...»

Oui mais c’était justement cette adrénaline qui intéressait tant le guerrier. Il était toujours impressionné par cette femelle solitaire et fière, et surtout si dynamique ! Il l’enviait, quelque part, d’avoir autant d’énergie à revendre et surtout il l’enviait de prendre autant de risque et d’en jouir. Lui n’était pas peureux mais de là à aller sauver un apprenti un peu trop téméraire… Il ne savait pas. Les yeux perdus dans le vide, il se rendit compte qu’il était assez égoïste. Une phrase le sorti alors de sa léthargie :

« Tu sais quoi ? J'ai une meilleure idée que rester plantés ici toute la nuit. »

Intrigué Vent du Désert tourna sa tête vers la femelle noire. Que voulait-elle dire ? Que pouvaient-ils bien faire ? C’est alors qu’elle sauta sur le chemin noir et puant, vérifiant si un monstre arrivait ou non. Les yeux limite sorti de leur orbite le matou au poil sable la regarda faire sans broncher. Le sourire de la belle femelle avait comme choqué son ami. C’était la plus belle chose qu’il ait jamais vu. Sans qu’il ne sache pourquoi son rythme cardiaque s’accéléra et sa vision devint floue. Il écouta néanmoins la suite :

«Alors, t'es partant ? »

Le jeune chat lève la tête pour observer son amie. La tout de suite il ne comprend strictement rien à ce qui est entrain de lui arriver. Il secoue la tête pour chasser ces questions qui n’ont pas de réponse de son esprit et s’élance gracieusement. Il atterrit juste à côté de Belle-de-Nuit et ronronne avant de remuer les moustaches :

« Quand tu veux Belle-de-Nuit ! On va où ? »

Aussi excité qu’amusé le jeune chat sent des souvenirs remonter. Peut être que cette fois ci tout se passera bien. Mais il restait tout de même sur ses gardes. Peut être serait-ce lui le sauveur cette fois ci…

Invité

Parfois on a besoin de se laisser aller. Parfois on a besoin de cette petite pause unique, qui ne passe que très rarement et qu'il faut saisir. Alors que d'autres fois, il nous faut juste d'autres sensations, plus forte que d'habitude. Encore, certains cherchent juste à tenir une promesse, ou a voir qui tient vraiment à eux. Mais aujourd'hui, j'étais là pour écrire mon avenir.

La boule de poils devant moi se secoua la tête et s'élance gracieusement pour atterir à mes côtés. Moi qui pensait qu'il hésiterait pendant longtemps et que je finirais par partir toute seule, je fus surprise de la vitesse à laquelle il me rejoignit. Sois il avait complètement perdu la boule, sois il ne comprennait pas tout à fait qu'elles étaient mes intentions. Je l'entendis même ronronner ; je ris en réalisant qu'il ne savait réellement pas ce que je voulais faire.

« Quand tu veux Belle-de-Nuit ! On va où ? »

Je souris : il avait peut-être pigé un petit peu, finalement. Je regardais ses yeux, qui me faisaient croire qu'il réfléchissait profondément. Il n'était peut-être pas prêt, finalement . Mais bon, on espère que tout se passera bien,non ?

« Eh bien, j'avais pensé que ... J'ai perdu environ le trois-quart du souvenir que j'ai de cette soirée. Je crois que j'ai la seule façon de retrouver les morceaux perdus. »

J'agitais mes moustaches et commença à fixer intensément le chemin droit devant moi. Je vis un petit tronc qui bloquait la moitié du chemin, à une bonne centaines de queues de renard. J'évaluais que si nous courions jusqu'à cet endroit, nous pourrions y en sortir tout en étant sur notre territoire. Le chemin était risqué et long, mais j'imagine que c'était rentable. Je me levais et n'hésitait pas une seconde ; mon défi était lançé.

« Le dernier arrivé au Tronc devra faire une corvée d'apprentie pendant une demie-lune ! »

Avant qu'il n'ait le temps de bien saisir ma phrase, je m'élançais sur le Chemin. Je prenais énormément de vitesse, esquivait chaque obstacle. Mes pattes frôlaient presque le sol, j'avais l'impression de voler. Le vent coupait court à ma respiration, je peinais à respirer correctement. Mais en fait, je m'en foutai énormément. J'avais l'impression d'être libre de tout acte, de n'avoir plus aucun tracas dans la vie. Il ne comptais plus rien autre que d'arriver au Tronc avant mon compagnon. En plus de mon avance, j'étais plus habile que lui côté vitesse, alors que lui était beaucoup plus musclé. C'était une course volontaire contre le temps.

Quelques queues de blaireaux me séparaient de la ligne d'arrivée. Je fixais celle-ci avec intensitée, sachant que j'avais perdu une partie de mon avançe sur le matou de couleur sable. À la dernière seconde, je m'élançais et bondis vers le tronc. C'était risqué mais magnifiquement beau ...

Si j'avais mieux évalué la distance. Le Tronc était plus loins que je ne l'avais cru, et manque de chance, ma patte arrière s'était planquée dans un trou. Génial, tout ce qui manquait. J'essayais de déloger en vain ma patte du trou. Il gagnerait, pas de quoi en crever. Alors qu'il arrivait à la ligne d'arrivée, mes oreilles s'agitèrent. Un grondement assourdissant ; un monstre.

Mon cœur se mit à battre à cent milles à l'heure, des pensées déferlaient en flots dans ma tête. Je ne voulais certainement pas me faire écraser, pas plus que je souhaitais voir Vent du Désert blessé. C'était inutile de voir deux guerriers courir droit au suicide pour une simple partie de plaisir.
Et pourtant, c'était de ma faute si nous étions pris dans ce pétrin.
J'évaluais mes chances de survie à nulles. Je n'avais jamais eu de compagnon. Je n'avais jamais eu de chatons à aimer. Je jettais un regard doux au mâle qui aurait des chatons avec une femelle certainement bientôt, et qui comblerait sa famille. J'avais tenu ma promesse de rester dans le clan.

*flash back*

J'étais devant la pouponnière, regardant la lune presque complète. Petit Jour regardait un point distinct au loin. Elle respectait ces moments de rêverie que j'avais.

- Mes enfants ....

Nous sursautâmes lorsque nous vîmes ma mère, effalée au sol. Elle était affreusement maigre. Les guérisseurs nous refusaient l'accès. Chaque fois que je les voyais, je leur crachai au visage.
Ma sœur avait beau me dire que c'était pour notre bien, je n'en croyait mot. Nous nous raprochâmes d'elle.

- Vous savez, mon temps est presque écoulé. Je sais que c'est dur pour vous mes filles, mais vous devez respecter les décision de nos ancêtres.*elle me jeta un coup d'oeil, sachant que je ne croyais pas à ces soteries *
Promettez-moi d'être de faire toujours votre maximum pour ce clan. De respecter leur lois et de ne jamais le quitter. De fonder une belle famille qui donnera de beaux chaton au Clan. Promettez-moi d'en prendre soin. Je vous aime, vous savez ...

Je criais lorsqu'elle ferma les yeux pour la dernière fois. Elle était maintenant une sans-souffle. Elle reposerait au paradis, avec les autres. Sans moi. J'avais promis, je le ferai et ce, au péril même de
ma vie.

*fin du flashback *

J'hoquetai; ma fin ne devait pas être aujourd'hui. Ni demain, ni la lune prochaine. Seulement quand j'aurai tenu cette promesse. Je ré-essayais de tirer ma patte. Je la tournais dans tous les sens, pourtant calme. Ma mère m'as toujours dit " Votre destin est entre vos pattes, pas dans celles des autres". Pourtant, le monstre se rapprochait vite; trop vite. Les lumières étaient aveuglantes, blanches. C'était peut-être ici que cela se terminait. Je fermais les yeux, souhaitant ne pas avoir mal au moment de la collision.

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