Le cœur sur la patte, l'esprit léger. Elle filait, hilare et heureuse. Sereine et confiante, même si elle était en retard. Son instinct lui disait qu'elle avait son temps, qu'elle ne partirait pas tout de suite mais son cœur lui rétorquait le contraire, plus elle irais vite et plus elle serais à ses côtés, rapidement. Suivant la mélodie de son cœur en passion, elle esquivait de justesse la plupart des obstacles entre elle et sa lumineuse. Elle n'arrivait pas à rester concentrée ou sérieuse pendant cette course folle.
La végétation défilait, à toute allure. Elle n'avait le temps de la regarder pour l'écouter et s'en imprégner. La fatigue disparaissait ainsi que son souffle devenant court quand elle imaginait son sourire et son rire, face à la brise paisible. Le vent ébouriffant sa pelisse elle continuait, forme vive et éphémère, se rapprochant de la frontière invisible de leur clans.
L'odeur pestilentielle de l'étrange matière noire et brulante lors des journées chaudes commençait à apparaitre dans son champs de vision. Son objectifs était presque là, c'est dans un sprint final qu'elle courut vers la ligne sombre pour filer de l'autre côté. Sautant pour frôler le moins possible ces cailloux immondes elle regardait devant elle, sourde au monde extérieur.
Le crissements des pneus brisa les murmures de la nature, le son criard fit s'envoler une nué d'oiseau. Pendant que ses derniers fuyaient par la surprise la féline eu le même ressentit, mais il était déjà trop tard. Le monstre n'avait pu l'esquiver, et emporté par sa puissance elle eu un moment de latence, de flottement. Elle ne réalisait pas, son esprit brouillé par ses événements si nombreux arrivés en même temps. Ne voyant défiler le temps elle ne faisait rien, ne comprenant pas l'impact de cet événement pour le restant de sa vie, son air surprit et éberlué se changea en celui douloureux. Celui atroce, qui vous feriez dire des folies, pourtant les sons restaient dans sa gorge, rien ne sortait.
Elle vit les landes devant elle se tourner, être à l'envers, non, c'était elle qui avait fait un soleil dans les airs. Comme une poupée de chiffon elle retomba mollement et violemment contre le bitume froid de printemps, le derniers l’accueillant part sa dureté habituelle, l'écorchant de toute part, elle finit sa course bien quelques queues de renards plus loin, en sang. Sa patte dans un angle horrible, taché par l'odeur de fer et cette couleur chatoyante. Seul sa respiration saccadé et faible ainsi que ses yeux terrorisé prétextait qu'elle était encore en vie.
Tout était en train de se brouiller, tout se mélangeait, se décomposait, tout sombrait sans qu'elle ne puisse le récupérer, l'arrêter. Impuissante elle regardait le ciel qui avait l'air si lointain, neutre et froid. Elle se sentait gelé et brulante, le regard dans la vague elle se faisait happer, sans rien pouvoir faire. Un moment de lucidité, le faciès joyeux de Soleil, qui, deviendrais détruit si elle l'apprenait, il ne fallait pas. Voulant se relever elle en lâcha un miaulement atroce.
Son corps en plus de ne plus vouloir répondre correctement à ses ordres lui faisait encore plus mal lorsqu'elle voulait ne serait-ce bouger le bout de sa queue, inconcevable pour l'apprentie. Ce n'était pas possible, pas maintenant. Ressayant plusieurs fois vainement, elle abandonna se rendant à cette évidence, cette âpre vérité, c'était la fin. Elle ne deviendrais jamais guerrière ni chef, jamais elle ne pourrait voir le regard si fière de sa mère et son père, jamais. Elle les abandonnait tous, à cause d'une maladresse, d'un oubli si simple, qui allait lui couter la vie. La tristesse l'a prit à la gorge, elle essayait de nier tout en bloc, rien n'y faisait, elle n'y arrivait pas.
Sous la détresse elle appelait à l'aide dans des murmures rauques et détruit, pendant que son subconscient venait l’accueillir en son seing, la rassurer dans son étreinte chaleureuse et calme. Ses paupières se fermèrent part leurs seules convictions, mais la force et la volonté n'était plus, son esprit se refermant sur lui-même, ne voulant y croire, ce n'était qu'un horrible rêve auquel elle allait se réveiller, et tout redeviendrais comme avant. Ses entraînements avec Maquereau, ses discussions avec Mimosa, ses escapades pour voir la jolie Nuage de Soleil. Mais au fonds elle le savait bien, elle devait arrêter et regarder la vérité en face. Se laissant faire elle partie au fond de la brume, rendant les armes, se laissant perdre dans les tumultes de l’inconscience.
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Sujet: Re: Fleur aux pétales tombantes... nouvelle fragrance, triste dance. [Rp accident Vio, priorité patrouille] - abandon 12.03.19 19:19
Le printemps refleurirait, toujours. Les saisons s'alternaient, en une danse d'harmonie, aussi belle qu'infinie; ce cycle ne s'interrompait jamais. L'été lumineux, plein de couleurs et de rires, malicieux, comme un enfant, laissait place à l'automne, plus grand, beau et flamboyant, mais aussi infiniment triste, comme les crépuscules qui envahissent le ciel, le teintent de feu, de rose et de parme, un dernier spectacle, un dernier message avant l'hiver. Puis, le vieil homme de neige, de givre et de glace, scintillant dans le vent et sous les astres pâles, prenait sa place sur le trône du monde pour quelques mois, s'éteignant pour offrir sa place au printemps. Le printemps était un bambin, fragile, enthousiaste, délicat, plein d'espoir, la saison où la nature offrait les cadeaux de vie, c'était la renaissance du cycle ! Et le printemps refleurissait, toujours. C'était comme ça - ça le serait toujours. Les quatre saisons se déroulaient, mélodie pure, et simple, et vraie. Et la forêt changeait. Quand un cycle finissait, un autre recommençait. Tout était normal. Tout était beau. Et, pour garder espoir, une jeune féline se murmurait, de temps en temps, sous le couvert des branches, ces mots-là: le printemps refleurira.
Quatre saisons. Dans sa fratrie aussi, ils étaient quatre ! Nuage de Violette. Nuage du Mimosa. Nuage d'Aulne. Nuage de Lys. Ils étaient quatre, pour former un petit monde, et parfois, la fleur d'or aimait tenter d'associer à chacun la saison qui lui convenait le mieux. Nuage d'Aulne, c'était l'automne, avec toutes ses couleurs, et puis cette manière, quand ils étaient petits, d'être un des plus exubérants - quoique, Violette pouvait contester ça. Nuage de Lys, la benjamine, c'était l'hiver, bien sûr, plus en douceur, en lenteur, comme les animaux qui hibernent, dans le secret et la tendresse de leur terrier, pour se réveiller au retour des beaux jours - même sa pelisse blanche s'unissait à cette idée, car Lys, c'était une petite boule de neige, avec une oreille noire. Pour le printemps et l'été, il restait Violette, et Mimosa elle-même. Elles échangeaient parfois les places, en soit, mais en tous temps, la jolie fleur aux yeux d'ambre avait montré plus de fragilité, timide, sensible, douce et posée, laissant à sa sœur, sa merveille aux yeux verts, la lumière, les grands jeux, les fous rires, et toute l'énergie d'un petit soleil. Ça allait, comme ça. C'était joli, c'était parfait, et dans ce petit cocon d'harmonie, d'une fratrie restée unie, Mimosa était heureuse... Et comme elle les aimait ! Plus que tout. Ils étaient son refuge, son courage, et ses rêves - au moins en partie. Alors, ils la faisaient sourire - et ce jour-là, l'apprentie rêveuse, partie en patrouille, sentait un de ces rires virevolter sur son visage pour y éclore doucement.
Le printemps refleurissait, dans les bois, tout autour d'eux; c'était une belle journée, comme parée de magie, et comme les enfants, la brunette tigrée aimait la féerie. Mais il faut grandir, tôt ou tard, une leçon qu'on apprend parfois difficilement - sa leçon à elle n'était pas difficile, non: elle était cruelle. Mimosa avait toujours été une petite contemplative, posée, réfléchie, très observatrice. Elle était plutôt douée, pour ça, lisait même les émotions des autres, si elle se concentrait, avec sensibilité, elle était intuitive; et elle avait une bonne vue. Pourtant, ce jour-là, à l'approche du Chemin du Tonnerre, la jeune aide-guérisseuse se surprenait à prier les Étoiles, et à regretter de n'être pas née aveugle. Ils avaient pris ses oreilles à Nuage des Vents, ils pouvaient bien lui prendre ses perles d'ambre, à elle, non ? À la réflexion, bien sûr qu'elle ne voulait pas perdre toutes les couleurs, les étoiles, bien sûr qu'elle voulait voir les visages de ceux qu'elle aimait, de sa famille, ses parents, son frère, ses sœurs, ses oncles et ses cousins, sa mentor, ses amis aussi ! Mais sur le moment, la fille d'Étoile Maudite aurait fait tous les vœux pour ne pas voir cette scène, pour ne pas repérer le corps près du ruban sombre comme un mauvais présage. Elle aurait donné, sacrifié, tout et n'importe quoi, pour ne pas affronter ça - l'ironie du destin fit de la jolie fleur la première à remarquer sa camarade, et à la reconnaître. Sauf que ça ne pouvait pas être possible. Ça ne pouvait pas être réel. Ce n'était pas vrai.
Les étoiles n'avaient peut-être pas ôté à Mimosa le don de voir; qu'à cela ne tienne. L'ouïe, la gamine des plantes l'ignora d'elle-même, imitant Nuage des Vents à la perfection. Elle partit en courant, sans paraître entendre le reste de la patrouille, et le monde au dehors. Nuage du Mimosa avait toujours été la petite fille modèle, obéissante, attentive, sage. Pas aujourd'hui. Pas maintenant. Qu'ils parlent entre eux, elle s'en fichait! Plus rien ne comptait. Plus rien, que ce corps si familier, inerte, à la pelisse de neige et de jais, couchée là, en sang. Le monde se résumait à cette vision, et le monde n'avait plus de sens; c'était impossible.
« Vivi ? » souffla la petite fleur d'or. « Vivi, réveille-toi, c'est pas l'endroit pour dormir ! »
Et puis, si tu fais la sieste, tu pourras pas voir ton amie. Allez réveille-toi ! Et vous allez jouer ! Tu me la présenteras !
Le cœur serré, Nuage du Mimosa observait rapidement sa sœur, tentant de rapprocher cette vision de Violette à toutes celles qu'elle connaissait. Violette dormant auprès d'elle à la pouponnière. Violette l'entraînant dans une partie de cache-cache. Violette le jour de leur baptême d'apprenties. Violette, dans son nid de la tanière des novices. Violette partageant une proie avec elle. Violette se jetant sur elle pour lui faire un câlin et sautillant sur place, comme prête à s'envoler sous l'effet du bonheur qui la faisait briller. Juste, Violette. Avec ses yeux verts grands ouverts et pleins de vie ! Et les couleurs de leur maman ! Et son rôle de grande sœur ! Voir sa modèle et sa complice inanimée... Ça n'avait pas de sens. Et pourtant, les yeux clos, blessée, Nuage de Violette semblait mille fois plus frêle, mille fois plus fragile, qu'elle ne l'avait jamais été, et quand Mimosa posa son regard sur la silhouette de sa sœur, la panique passée, le déni, aussi, une vague d'immense tristesse brisa son cœur déjà meurtri. Les rêves d'entraînement, d'être la meilleure guerrière et de devenir cheffe venaient de s'envoler. Parce qu'il n'y avait pas besoin d'être guérisseuse pour voir l'angle horrible de sa patte, et tout le sang qui la couvrait.
Non. Non. Non.
Seul le battement discret du cœur de la bicolore - tricolore, si on comptait le sang, et le monde tangua sous les pattes de la brunette à cette pensée - confiait qu'elle n'avait pas rejoint le Clan des Étoiles, quand le monstre avait du la faucher, et qu'elle pouvait être encore sauvée. Il fallait la ramener à Esprit Soucieux et Nuage du Corbeau, le plus vite possible ! La patrouille l'avait rejointe: ils devaient sans doute tirer les mêmes conclusions... La petite fée des plantes, aide-guérisseuse, ne s'en souciait pas le moins du monde; tout ce qu'elle savait, c'était que sa grande sœur était encore en vie, et devait le rester. Son regard d'ambre flou de milliers de petites larmes, elle se pencha pour placer son museau contre la joue de sa sœur, lui soufflant une promesse que nul ne put entendre.
« C'est mon tour de te protéger, alors, Vivi. Promis. »
Quand elle tourna le regard vers un guerrier qu'elle ne reconnut même pas sur le moment, sa voix était plus calme, résolue, emplie de détermination: elle avait promis de protéger sa sœur, de l'aider, et elle le ferait, toujours. Il le fallait. Mais maintenant, il fallait la ramener... Contre les pattes de Nuage du Mimosa, Nuage de Violette, si joyeuse et enthousiaste ces derniers temps, paraissait désormais fragile, comme une poupée de porcelaine fissurée, une marionnette dont on aurait coupé les fils. Elle était pourtant si pleine de gaieté et d'espoir, ces derniers-temps ! Oui, elles avaient échangé leur place, et aujourd'hui, Violette illustrait à merveille le printemps en fleurs. Mais Mimosa avait oublié une chose: les Bipèdes adoraient cueillir les plus jolies d'entre elles. Et les premières larmes inondèrent son visage.
« Il faut la ramener à Esprit Soucieux. Vite. »
Une part de leur enfance ne reviendrait jamais Elle était morte sous les roues du monstre Du Chemin du Tonnerre. Pour toujours.
Dis-moi, dis-moi... Est-ce que le printemps refleurira ?
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Merci à Fira pour le joli dessin de Mimosa
Mimosa apprentie :
Lineart : Void-Shark | Colo : Liberty
Mimosa chatonne :
Cadeaux pour une petite fleur :
Fougue du Léopard ▬ Guerrier
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Carte d'identité Âge: 28 lunes [aout 2019] Description du personnage: Mentor/apprenti: Nuage Féroce
Sujet: Re: Fleur aux pétales tombantes... nouvelle fragrance, triste dance. [Rp accident Vio, priorité patrouille] - abandon 26.04.19 23:15
Ce devait être une simple patrouille. Simple, sans problème, juste de la vérification, de la prudence un peu exagérée, comme d'habitude. Cela aurait du l'être. Et Fougue du Léopard l'avait imaginé comme ça. Il était parti, insouciant comme à son habitude, ne redoutant plus l’imprévisible comme il l'avait craint un temps après l'événement qui avait détruit son enfance, tel un éclair, le foudroyant sur place. C'était pas une leçon qui l'avait marqué, mais que le temps lui avait fait oublié. Une leçon qu'il s’apprêtait à revivre, sans qu'il le sache.
Pour le moment, il n'en savait rien. C'était juste une patrouille, qu'il allait effectuer par une belle journée, ensoleillée, qui contrastait avec celle de la veille, où le ciel avait constamment été gris. D'ailleurs ce jour là aussi, il faisait beau. Était-ce une coïncidence? Il commençait à penser que non. Le clan des Etoiles, ou tout être contrôlant la météo était-il amateur d'ironie,le genre qui vous brisait le cœur tellement elle était injuste? Ou faisait-il ça pour rendre la chose plus douce, que quand on y repensait, on voyait le beau soleil? Si c'était le cas, il s'y prenait extrêmement mal. On voudrait voir le ciel pleurait avec nous, pleurer nôtre peine, celle qui devenait le centre de nôtre monde. Et on voulait que le monde soit avec nous, pas qu'il nous fasse comprendre que quoiqu'il arrive, il tournera toujours même quand le nôtre est détruit.
Il était parti avec Nuage d'Alpaga pour cette simple patrouille, et il lui avait souri comme à son habitude. Il l'aimait bien, son apprenti. Il progressait de jour en jour et il voulait le faire gagner en estime de soi.
Ils marchaient, tranquillement, sans voir aucun problème. Juste le chant des oiseaux, et le bruit de leur pas sur l'humus. Puis, un son anormal, qui n'avait rien à faire dans ce cadre paisible. Un bruit qui faisait penser au monstre. Il n'y avait pas de cri, rien, mais à ce moment là, il sentit que quelque chose s'était passé. Il n'était pas le seul, les autres aussi s'étaient arrêté en l'entendant.
Il courut. Vite. Traversant les buissons, sautant par dessus eux. Le vent fouettait sa fourrure, et il haletait. Soudain, il freina, ses pattes s’arrêtèrent d'elle même. Ses yeux s'ouvrirent en grand, et son souffle se coupa. La sur le sol, un corps inanimé. A ses côtés: Mimosa. La fourrure, noire et blanche... Il comprit. Et tout d'un coup, le pelage vira au marron et il retourna ce jour-là. Le corps au milieu de la combe, entourée religieusement. Il fit comme la dernière fois. Il avança à petit pas, comme victime d'une curiosité morbide, espérant à chaque instant voir le corps se relevait. Ses yeux clignaient et tour à tour, il voyait du marron, puis du noir et blanc.
"Non, non, non... pas encore"
Il avait envie d'hurler, pour montrer sa désapprobation, mais juste un murmure sortit.
Non C'est impossible Impossible! Pas encore. PAS ENCORE!
Il voulait hurler un nom, mais deux se proposèrent à son esprit. Nuage Nerveux. Nuage de Violette.
Et Mimosa se tourna vers lui, déterminée. Il s'arrêta dans sa marche lente. Ses yeux plongèrent dans les siens. Il y lut la résolution. Il se sentit ridicule, pathétique, complètement inutile. Sa nièce était là, jouant le rôle qu'il aurait du avoir. Il secoua sa tête, essayant de reprendre ses esprits.
« Il faut la ramener à Esprit Soucieux. Vite. »
Il hocha de la tête et se tourna vers ses autres compagnons et leur cria:
"Que quelqu'un parte prévenir Esprit Soucieux qu'on lui ramène une blessée grave. MAINTENANT."
Optimiser ses chances de survie. Faire vite. Il entreprit de mettre le corps -non pas le corps!- de Nuage de Violette sur son dos, pour la porter jusqu'à l'antre du guérisseur.
Elle allait vivre. Il le fallait. Je t'en prie.
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Merci Myst, l'est adorable
Love sur Rust :
Merci Rustyty, t'es le meilleur
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Sujet: Re: Fleur aux pétales tombantes... nouvelle fragrance, triste dance. [Rp accident Vio, priorité patrouille] - abandon
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