Bonjour, les zapprentis ! | feat Nuage d'Hippocampe -end

J'en assez ! La pouponnière, c'est nul nul nul ! J'm'ennuie... Maman et les autres mamans dorment... Moi, je vais dehors ! Maman parle des ''zapprentis''... Comme tout le monde fait dodo, je vais voir les zapprentis et leur demander ce qu'ils font, comme ça, plus d'ennui et je saurai pleiiiiins de trucs !
Je sors dehors. Y fait trop froiiid... C'est nul, le vent ! Ça 'bouriffe le poil, comme y disent les grands. Brrr. D'un coup, j'entends quelqu'un parler des zapprentis ! Un grannnd chat regarde dans une grande pouponnière et dit à un chat plus petit ''Suis-moi, on va s'entraîner !''
''K'essa veut dire ?''
Du coup, il y en a un autre aussi, qui va pas s'traîner. Je va le voir.
- Hey ! Tes un zapprenti ? Ça veut dire quoi s'traîner ?

C’est pas encore l’heure de l’entraînement. Nuage d’Hippocampe savourait ces instants loin de son mentor. Oh oui, qu’il les savourait. Merle Noir aurait pût être un bon mentor, s’il n’était pas si strict ? Si Nuage d’Hippocampe n’était pas aussi terrifié par lui ? Le petit-grand cheval de mer ne savait pas comment se comporter avec son mentor. Il lui en demandait trop, le mammifère marin ne pouvait pas fournir les efforts demandés.

Alors Merle le punissait, trop sévèrement peut-être ? Et comme Nuage d’Hippocampe n’avait pas le comportement attendu pour un « apprenti », Merle Noir se montrait encore plus sévère à son égard. Trop sévère. Le voilà apprenti depuis quelques levers de soleil seulement, sa musculature commençait à se former suite à ses nombreux entraînements martiaux, et pourtant, la motivation n’était pas là. Le chaton s’était roulé en boule, sa queue touffue et bouclée au bout fin sur le museau, afin de cacher son visage des rayons du soleil qui perçaient péniblement dans sa tanière. Mais le sort en avant décidé autrement.

- Hey ! Tes un zapprenti ? Ça veut dire quoi s'traîner ?

Un soupir et une queue frappant son nid plus tard, l’hippocampe ouvra un œil, le bleu d’abord, et le doré ensuite pour observer la petite boule de poils qui venait interrompre son sommeil. Une pelage tricolore et des yeux aussi verts que de la mousse, c’était Boule de Charbon, avec qui il avait partagé la pouponnière qu’un court instant. Elle promettait d’être aussi énergique que Petite Oreille, plus tard. D’ailleurs, son amie ne devrait peut-être pas tarder à être faite apprentie, si ? Ils en avaient passés, du temps ensemble, à la pouponnière. Hum… Pas mal, ouais…

L’apprenti reporta son attention sur la chatonne qui l’avait tiré du sommeil. Bon, il valait mieux elle que Merle Noir d’un côté. Le jeune mâle se redressa, mais resta en position couchée, pour observer la chatonne et rester à sa hauteur. Il avait les muscles endoloris à force d’entraînement, si bien qu’il avait peur d’avoir mal au cou s’il devait la regarder en baissant la tête. Alors, il préféra rester à sa hauteur, ce serait plus confortable pour lui, pour discuter.

- Bonjour, Boule de Charbon. Déjà, on un dit un « apprenti ». Apprenti, compris ? Ensuite « s’trainer », comme tu dis, c’est « s’entraîner », c’est quand tu sors du camp pour que ton mentor il t’apprenne, plein de chose, comme la chasse, la pêche, le combat ou comment patrouiller. Et quand les apprentis s’entraînent pas, et qu’ils sont dans leur tanière, comme moi, bah c’est qu’ils dorment. Comme, ce que je faisais, là, à l’instant.

Il fit un sourire un peu goguenard à la chatonne et dans son esprit, il savait qu’il s’était montré mesquin. En fait, il ne dormait déjà plus depuis que Nuage de Sangsue avait été appelée pour l’entrainement. Il savait que Merle Noir ne tarderait pas à venir le chercher, même si secrètement, l’apprenti priait pour qu’il se soit étouffé avec son nid cette nuit.

Puis l’apprenti se mit à pouffer, malicieuse, comme s’il était redevenu le Petit Hippocampe plein de joie de vivre, et frottant ses coussinets sur le sommet du crâne de la petite, lui frottant de la tête.

- Mais non, je plaisante ! Merle Noir semble être en retard ce matin, alors tu peux m’embêter tant que tu veux !

- Bonjour, Boule de Charbon. Déjà, on un dit un « apprenti ». Apprenti, compris ? Ensuite « s’trainer », comme tu dis, c’est « s’entraîner », c’est quand tu sors du camp pour que ton mentor il t’apprenne, plein de chose, comme la chasse, la pêche, le combat ou comment patrouiller. Et quand les apprentis s’entraînent pas, et qu’ils sont dans leur tanière, comme moi, bah c’est qu’ils dorment. Comme, ce que je faisais, là, à l’instant.
''Ah.''
Il cause compliquéééé ! 'Pas tout compris. L'est grand, aussi. On dirait qu'y veut pas me regarder d'en haut comme les autres. C'est sympa ! Copain ? Du coup, je va dire co-rre-cte-ment.
- A-ppren-ti ! En-traî-n'ment ! Men-tor, aussi ! Et com-bat ! Les autres y sont trop duuuurs !
'Arrive pas à les dire, c'pas juste ! Pis, y dit qu'les a-ppren-tis, ça dors ici. Ah bon ?
- Trop cool ! L'est super votre poupon... Poupo... Votre poupo-truc ! J'arrive p'us à dire, c'pas grave !
Ouais ! L'est plus cool que la nôtre, sûr ! Pis l'autre y rigole et y met une patte sur ma tête.
- Mais non, je plaisante ! Merle Noir semble être en retard ce matin, alors tu peux m’embêter tant que tu veux !
J'peux l'embêter ? Il est sérieux ? Ouaaaah, super !!!
- Ouaaah ! On va zouer, alors ! T'es fort à chat ?
Je lui saute dessus ! Mais il est super grand ! Donc je tombe. Mais dans la mousse, 'lors j'ai pas mal ! Je rigole, c'est tout doux mais ça chatouille ! Faut que j'réessaye ! C'est dur à grimper, mais j'y arrive ! C'est presque aussi haut que sur maman ! Je me fais super grande, et je CAPTURE son oreille ! Ouais !

Il la regarda, amusé, répéter les mêmes mots que lui, en articulant bien correctement. Et ça l’amusait. Il ronronna quelques secondes amusé, suivi d’un petit rire honnête en cristallin. Il avait été comme elle, avant. Avant quoi ? Avant d’être obligé de passer ses journées avec Merle Noir et son baptême d’apprenti. Lui, il serait bien resté à la pouponnière en toute tranquillité. Mais heureusement que Nuage de Sangsue était là pour le réconforter à la fin de la journée, même si elle n’avait aucune idée des horreurs qu’il subissait au quotidien.

- Trop cool ! L'est super votre poupon... Poupo... Votre poupo-truc ! J'arrive p'us à dire, c'pas grave !

Un sourire, un rire, nerveux, et une répartie digne du cheval de mer :
- Si tu veux, on échange nos tanières. Tu subis mes corvées, mes entraînements, mon mentor, Merle Noir, tandis que moi, je me prélasse dans la pouponnière auprès de ta fratrie et de Douce Orchidée et avec Jolie Abeille, ses bébés, et Pluie Battante et ses bébés. Ça te va ?

Il plaisantait. Jamais il n’aurait abandonné sa place auprès de Nuage de Sangsue, son adorable sœur. JA-MAIS ! Plutôt mourir. Même trois fois. Mais c’est vrai qu’a présent, il regrettait un peu ces moments passés à la pouponnière, lové contre Nuage de Méduse, ou bien à jouer avec Petite Sangsue. Grandir, c’était nul, il le savait mieux que quiconque.

Il se rappelle de sa rencontre avec Museau Bleu, ça lui sembla un peu lointain, c’était bien avant la disparition de sa grand-mère qu’il adorait tant. Depuis, il avait un peu fui la lieutenante, parce qu’elle lui avait mentit et qu’il avait été blessé dans son cœur de bébé. Son cœur de bébé encore bien présent en lui, alors qu’un oiseau noir essayait de l’emporter au loin. Mais il se souvenait qu’il avait parler de sieste et qu’elle lui avait avouer ne pas avoir le temps de la faire, la sieste. Maintenant, il comprenait mieux pourquoi elle n’avait pas le temps. Parce que lui non plus, n’avait pas le temps. Et s’il dormait le soir, c’était bien parce qu’il tombait d’épuisement.

Alors oui, ça lui manquait de faire la sieste.

Mais Boule de Charbon était encore trop petite pour soupçonner le dilemme de l’apprenti. Elle était encore innocente, elle, et pleine de joie et de vie. Pourvu que ça dure… Pensait-il. Même si, de toute façon, il était persuadé qu’on ne pouvait pas faire pire mentor que Merle Noir. Quoique, Cœur de Bruine, une connaissance de Merle Noir et frère de Pluie Battante, semblait avoir une drôle de lueur au fond de l’œil, comme s’il semblait perpétuellement en colère contre quelqu’un. Ou quelque chose. Ou Quelquechunse ? Va savoir...

La petite voix excitée de Boule de Charbon le tira de ses pensées, alors qu’elle s’exclama, contente de pouvoir jouer avec le jeune novice. Elle tenta par ailleurs de lui grimper sur le dos, mais, trop petite - ou était-ce lui qui était trop grand ? – elle tomba, heureusement dans la mousse.

Mais, elle ne se laissa pas abattre et recommença. Elle réussit à lui grimper dessus cette fois, il faut dire que le novice n’avait pas bouger de sa position couchée. La chatonne captura son oreille et il pencha la tête sur le côté, riant légèrement parce que les vibrisses de la chatonne lui chatouillait l’oreille et le crâne.

Il clama, sur un air faussement paniqué :

- Ohlala, que vais-je faire ? La puissante Étoile de Charbon m’a capturé. Que vais-je faire ? Pitié, ne me faites pas de mal !

Puis, il se leva, s’étira de tout ses muscles et clama toujours sur le même ton faussement paniqué :

- Vous m’avez eût, Étoile de Charbon. Je suis votre obligé ! Faites de moi ce que vous voulez !

[Wah ! Hippo m'inspire beaucoup ! Désolée pour le pavé !]

L'a pas l'air de l'aimer, sa poupo-truc...
- Si tu veux, on échange nos tanières. Tu subis mes corvées, mes entraînements, mon mentor, Merle Noir, tandis que moi, je me prélasse dans la pouponnière auprès de ta fratrie et de Douce Orchidée et avec Jolie Abeille, ses bébés, et Pluie Battante et ses bébés. Ça te va ?
J'suis pas trop sûre de comprendre... Mais y veut échanger ! Ah non !
- Ah nan nan nan ! T'aura pas maman ! Ni mes 'tits frérots ! Ni sœurette Pensée !
Quand je capture son oreille, je le chatouille 'vec mes moustaches, hihi ! En plus, j'lui fait peur !
- Ohlala, que vais-je faire ? La puissante Étoile de Charbon m’a capturé. Que vais-je faire ? Pitié, ne me faites pas de mal !
C'est dur à parler 'vec son oreille dans la gueule, mais j'arrive quand même :
- Haha ! J'suis la plus forte ! Même que maman, avant, c'tait la lieu-te-nant ! Moi aussi, je serais ça ! Et après, même que je s'rais cheffe, nah !
Mais il se lève ! Je tombe pas, parce que quand même, mais presque ! Ouille ouille ouille ! J'ai mes deux pattes de l'avant sur son cou et mes deux autres pattes elles sont sur ses épaules, mais c'est galère ! Et pis, j'ai son oreille !
Lui y dit :
- Vous m’avez eût, Étoile de Charbon. Je suis votre obligé ! Faites de moi ce que vous voulez !
- Ouais ! Tu va faire CE QUE JE DIS !
J'appuie très fort ! Il est SOUS MES ORDRES ! C'est moi la cheffe !
- On va À DROITE !

HRP :

La petite rit en éclat et le cheval de mer rigola avec elle, de bon cœur, sans arrière-pensée. Il avait l’impression d ‘être redevenu Petit Hoppi Carpe, alors qu’il s’amusait avec ses copain de pouponnière. Il osait pas trop gigoter, il avait un peu peur que la petite tombe de son dos et se blesse. Au moins, il aurait une bonne excuse pour louper l’entraînement. Mais, non, ça ne se faisait pas. Sa mère l’avait beaucoup mieux élevé que ça malgré son jeune âge. Pour le moment, il avait juste à profiter.

- Haha ! J'suis la plus forte ! Même que maman, avant, c'tait la lieu-te-nant ! Moi aussi, je serais ça ! Et après, même que je s'rais cheffe, nah !
- Ha ha ! Moi j’ai mieux. Le papa de mon papa était chef, même qu’il s’appelait Étoile de Pierre et que ta Maman, c’était sa lieutenante. Mais en plus, le papa de ma maman était chef aussi, et il s’appelait Étoile du Corbeau. Il était même le chef juste avant Étoile de Pierre. Et tu sais quoi d’autre ? Et bah, la maman de mon papa, elle était lieutenante avant ta Maman, et elle s’appelait Aigue-Marine, dit-il tout fier, dans un rare moment de vantardise mal contenue. Mais moi, je veux pas d’une place de chef, alors, je te la laisse.

Oh ça non, il n’en veut pas. Il ne sait même pas quel rôle il voudrait jouer au sein même de son propre Clan. Peut-être serait-il une guerrier banal ? C’est encore ce qui lui correspondrait le mieux. Mais pour l’instant, il ne voulait pas songer au futur. Il voulait retourner en arrière, dans le passé, au moment où la vie n’était encore que simplicité et innocence. Alors, il profite de la présence de Boule de Charbon pour faire ce bond en arrière.

- Ouais ! Tu va faire CE QUE JE DIS ! On va À DROITE !
- Oh lala, Étoile du Charbon, ce n’est pas la peine d’hurler, je ne suis pas sourd, je vous entends très bien !

Ce n’était pas tout à fait vrai, mais pas tout à fait faux. Une seule de ses oreilles ne fonctionnait pas. La gauche, celle relié à son œil bleu, car c’était bien la gage réservé à tous les chats majoritairement blanc avec un ou des yeux bleus. La surdité finissait par les frapper. Mais le chaton était né ainsi. Son oreille gauche n’avait jamais entendu et n’entendrait jamais. Son oreille droite avait tout compensé. Alors pour lui, il n’était pas sourd, tout simplement.

Sous la pression des pattes de la petite, il se mit à aller à droite, ou plus, il se laissa pencher sur la droite en poussant un miaulement faussement apeuré :

- Étoile du Charbon, vous êtes tellement lourde. Le poids de vos responsabilités m’accable tellement que je tombe.

Et pouf ! Il se laissa tomber dans un nid de mousse, prenant bien garde à ne pas écraser la chatonne tricolore. Parce que pour ce qui était de ses camarades, la tanière s’était vidé pendant qu’il discutait avec la petite. Puis, il roula de l’autre côté d’un puissant coup de rein contre le sol et se remis sur ses pattes, observant la petite de toute sa taille.

- Il semblerait que je vous ait bien eût, Étoile du Charbon.

Ses yeux brillaient de malice, tandis qu’il s’accroupit au sol, prenant la position du chasseur, l’arrière-train légèrement remuant de bonne humeur dans la mousse, sa queue touffue et bouclée hérissée de plaisir enfantin.

- Ha ha ! Moi j’ai mieux. Le papa de mon papa était chef, même qu’il s’appelait Étoile de Pierre et que ta Maman, c’était sa lieutenante. Mais en plus, le papa de ma maman était chef aussi, et il s’appelait Étoile du Corbeau. Il était même le chef juste avant Étoile de Pierre. Et tu sais quoi d’autre ? Et bah, la maman de mon papa, elle était lieutenante avant ta Maman, et elle s’appelait Aigue-Marine. Mais moi, je veux pas d’une place de chef, alors, je te la laisse.
Mais... Mais... Mais ! C'est pas juste ! Il a pleins de papas et de mamans chefs !
- Maiiiis ! Heureusement que tu m'la laisseuh, d'abord ! C'pas juste !
Y dit qu'il est pas sourd. Bah pourquoi ? J'comprend pas.
- Bah BIEN SÛR que tu m'entends !
Ouais ! C'est moi qui commande ! Y va où JE veux ! Haha, j'adore !
- Étoile du Charbon, vous êtes tellement lourde. Le poids de vos responsabilités m’accable tellement que je tombe.
- Hein ? C'est quoi les responsa-aaaaah !
Mais y s'est laissé tombé ! Maaaais !
- Eeeeheheheheeeeh ! Pourquoi t'as fait ça ?
- Il semblerait que je vous ait bien eût, Étoile du Charbon.
Ah, y veut se battre ?
''Eh bah prends ça !''
Je lui passe en dessous du ventre et je fais comme maman m'a appris : je tape avec mes pattes arrières ! Hyaaaaah !

La chatonne semble, au premier abord, surprise part l’apprenti qui s’était laisser tombé avec la petite sur son dos. Le novice en rigolait, toujours de bon cœur devant l’air déconfit de la chatonne qui avait été trompée par le plus vieux du duo et son air emplit de malice.

'Eh bah prends ça !''
- Hoof !

Il avait été surpris par l’attaque exécutée par la petite chatonne. Sur le dos, elle tambourinait dans son ventre ses petites pattes blanches. Et le jeune novice la laissa faire, mieux, il tomba dans son jeu. Sans riposter, il aurait bien trop peur de lui faire vraiment mal, il finit par posés ses pattes antérieures à l’endroit où le frappait la chatonne en poussant des bruits faussement douloureux.

- Ourg ! Arg ! Étoile du Charbon, vous m’avez eu. Vous m’avez vaincu ! Je me meurs. Arg !

Et il se laisse tomber dans la mousse, les pattes, tenant son ventre, les yeux fermés et la langue pendante sur le côté de la gueule, simulant parfaitement.

Puis il attendit.

Que la gamine s’agite. Une fois certain qu’elle s’agitait bien, il ouvrit les yeux et lâcha un petit « bouh ! », ricanant de sournoiserie. Il se rappelle qu’on lui avait souvent fais cette blague quand il jouait avec d’autres chats. Surtout Pluie Battante s’était beaucoup amusé à l’effrayé gentiment de cette façon. À ses yeux, ça n’avait rendu le matou borgne que plus impressionnant encore, mais pourtant, il savait à quel point il était gentil. Mais quand même. Il ne voulait pas en faire un ennemi. Le novice se reconcentra vers Boule de Charbon, devant la quelle il redressa la tête, ricanant :

- Je t’ai fait peur, hein ?

[Je les trouve trop adorables, putain]

Mais y rigole toujours ! C'pas drôle, d'abord !

- Hoof !

J'suis tellement forte qu'il est À TERRE ! Ouais ! J'suis la meilleure !

- Ourg ! Arg ! Étoile du Charbon, vous m’avez eu. Vous m’avez vaincu ! Je me meurs. Arg !

- Ouais ! C'est moi la meilleure ! J'suis Étoile de Charbon !

J'suis tellement la meilleure qu'y TOMBE PAR TERRE ! Ahahahaha ! J'suis trop forte ! Je lui TOURNE AUTOUR ! Pour qu'y voit qu'même s'il a pleins d'gens hyper forts dans sa famille, moi j'suis plus FORTE ! J'suis- bouh !

- Ha !

C'est malin ! Y m'a fait super peur, j'ai l'poil tout dressé, maintenant ! Maaaais ! L'est pas gentil, en plus y rigole !

- Je t’ai fait peur, hein ?

- Oui ! C'pas gentil !

C'malin, j'avais pleurer, maintenant ! Mais y m'a fait peur, aussi...

HRP :

Quand il la surprend, Boule de Charbon a le poil tout hérissé et il ne peut s’empêcher de la trouver mignonne et d’en rigoler. Elle était comme lui, avec un poil si long que lorsqu’il était hérissé, il paraissait plus beau que réellement impressionnant. Boule de Charbon portait à présent très bien son nom, puisqu’elle n’était littéralement plus qu’une petite boule de poils hérissés et il ne pouvait s’empêcher de continue à rire de la petite.

Et pourtant, lorsqu’il vit ses larmes, il arrêta de tout de suite de rire et se redressa, catastrophé, pour aller presser son museau au front de la boule de poil.

- Oh non ! non, non, non ! Ne pleure pas, Boule de Charbon ! Je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas te faire pleurer. Oh non, pardon Boule de Charbon.

Le novice s’approche de la chatonne et se mis à lui lécher le visage pour la rassurer et sécher ses larmes demandent pardon, encore et encore. Comme d’habitude, il n’avait pas réfléchi avant d’agir et avait causer du tord à quelqu’un. Et, on remettrait en cause l’éducation qu’il avait reçu de sa maman chérie. Alors qu’elle l’avait bien éduqué pourtant. Mais non, lui, il ne ferait que lui apporter préjudice, encore et encore. Quel fils indigne faisait-il alors.

Il avait juste voulu jouer avec Boule de Charbon, il avait voulu juste voulu faire plaisir à la petite, mais partout il ne faisait que le mal. Merle Noir avait-il une telle mauvaise influence sur lui ? N’avait-il devenir qu’une brute sans cervelle ? Non, il ne voulait pas, alors, il s’excusa, encore et encore, il se répéta et se confondit en excuse, sentant, lui aussi, les larmes lui monter aux yeux.

- Pardon, Boule de Charbon. Je voulais vraiment pas… Tu sais quoi ? Pour me faire pardonner, en dehors de mes entraînements, je passerais tout mon temps libre avec toi, tu pourras me faire faire ce que tu veux, sauf nager et manger du poisson, et ce jusqu’à la prochaine pleine lune !

Ça faisait quand même deux bonnes semaines.