Toujours regarder où l'on... PAF! [PV Cobra Royal] - abandon

Toujours regarder où l'on... PAF !

Il avait décider de soulager un peu les sentinelles en permettant à l'un d'eux de prendre sa journée pour se reposer et effectuer au moins une patrouille de chasse. Un beau programme pour l'heureux élu qui permettait au serpent d'observer les frontières et de réfléchir aux dernières lunes passés. Il était lieutenant et en dehors des attaques répétés du clan de l'Ombre, la vie était devenue relativement paisible. Oh certes, si un de ses galeux des marais se pointer, il le renverrait chez lui. Quant à savoir s'il sortirait où non les griffes. tout dépendrait du malheureux en question. Et pourtant. Le calme plat. A croire que nul ne voulait troubler la sereine attente des sentinelles.

Au moins étaient il libre de tout apprenti ce qui en soit, lui laisser du temps. Beaucoup de temps en plus car Blizzard était adulte, capable d’obéir et surtout, dans son intérêt à lui, de lui vouer une confiance sans aucune limite. De quoi pousser feue sa mère à se retourner dans sa tombe. Mais alors qu'il somnolait presque, ses seules oreilles pour garder le territoire et la présence d'une douce brise pour rafraîchir sa pelisse, il perçu plus loin des herbes qui craquait sous les pattes d'un félin. Pas très discret mais en tournant la tête pour observer le chat, il souri. Du tonnerre en prime. Et à voir la façon dont elle venait vers lui, une rêveuse. Sans plus bouger, il laissa à la chatte le luxe d'approcher, tant et si bien qu'elle ne s'arrêta qu'après lui être rentrer dedans, amusant un instant le lieutenant qui pourtant, gonfla son pelage et feula.

- Je peux savoir ce que tu viens faire ici ?

Perdait elle la tête ? Elle n'avait rien d'une ancienne toutefois, il remarqua vite qu'elle ne pouvait le voir que d'un œil. Un désavantage dont il tirerait parti au besoin. pour l'heure, il attendait une réponse, hésitant entre griffer l’impertinente où lui laisser le bénéfice du doute. Peut-être la guérisseuse du Tonnerre l'envoyait elle donner un message à Silence d'Hiver. Il ne pouvait dans tout les cas pas offrir une attaque gratuite. Pas alors que pour le moment, les relations des siens avec le Tonnerre était redevenu plus où moins neutre. Et puis, peut-être pourrait il tirer par la suite profit de la situation alors, autant attendre, menaçant toutefois.

Toujours regarder où l'on... PAF !

La réponse fit hausser un sourcil au matou qui ne broncha pourtant pas, impassible. Ne pas faire attention où l'on aller, une réponse de chaton. Pourtant, il ne lui en voulait pas, pas encore. Au contraire, la guerrière l'intriguait. Entre son œil, son air perdu et si peu dangereux. Et puis, il tourna ses oreilles de part et d'autres, certains finalement qu'elle était seul, il riva de plus belle ses prunelles glacée sur elle. Malheureuse à sa merci en un sens. Et pourtant, il était détendu maintenant, la toisant de haut mais sans être agressif. Il remua la queue d'un geste vif quand elle réalisa enfin là où elle se trouvait mais il ne lui répondis pas immédiatement. Sa curiosité lui faisant entrevoir la possibilité de profiter de l'accident. Elle était fautive et en cet instant, elle le comprenait seulement. Et quand elle s'excusa de plus belle, il gronda doucement pour rajouter au malaise de l'intruse.

- Et tu crois que des excuses suffirons à expliquer pourquoi tu a percuter le lieutenant du clan du Vent ? pour expliquer comment une guerrière peut franchir la frontière sans le voir ?

Il lui laissa le temps de prendre peur avant d'éclater de rire. Il la trouvait amusante et terriblement fragile, à sa merci. De quoi lui plaire en vérité. Surtout qu'elle tomba devant lui l'instant d'après et il pointa ses oreilles en avant, faisant de même avec ses moustaches, qui s'agitèrent alors qu'il réprimer son rire. Tu es sure d'aller bien ? l ne s'inquiéter à vrai dire pas le moins du monde, juste moqueur et pourtant, du museau, il poussa doucement l'épaule de la guerrière pour l'aider à se relever. Elle l'intriguait et il venait de prendre décision. il la raccompagnerait à la frontière mais non sans en profiter pour découvrir comment l'on peu ainsi ignorer vers où l'on va.

Toujours regarder où l'on... PAF !

Elle reconnaissait sa faute, soit, peut-être le lieutenant garderait il l'incident pour lui-même tout compte fait. au lieu de faire un rapport à Étoile Tropicale qui ... Devrait en parler à la prochaine assemblée. Oui, garder le silence, cela pour lui, et l'utiliser un jour contre la guerrière. Car après SA faute, elle ne pourrait que remercier le bicolore. Elle lui devrait un service. Cela pourrait lui permettre à l'avenir d'avoir un coup d'avance. S'était pourtant si peu. Mais une mer de sables se compte à chaque grain qui la compose et doucement, il formait autour de lui ses dunes personnel. Finalement, le bicolore souffla du museau. La guerrière était tel un chaton prise dans les griffes d'un prédateurs. Terrifiée et tremblante, puant la peur. Et le Cobra en profitait. Si elle le voyait comme un danger mortel, grand bien lui prenait donc.

- Je t'accompagne, on dirait que ... Tu en as besoin.

Et il appuya sur les derniers mots, pour abaisser encore plus la malheureuse qui tenait à peine debout face à lui. Lui rappeler ce qu'elle savait déjà. En cet instant, il pouvait faire d'elle une prisonnière du clan du Vent. Elle avait beau être une guerrière, son air minable trahissait quelque chose de fort. Un manque d'assurance en elle. Un apprenti novice n'aurait sans doute pas fait meilleur figure, encore que. Enfin, si s'était là tout ce que leur voisin avaient à opposés, le jour viendrait où le serpent pourrait se délecter. mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et surtout, déclarer une guerre n'était pas -encore - dans ses projets. Enfin, elle avait l'air de comprendre et le lieutenant gonfla son poitrail en réponse, avant d'ajouter, moins froid qu'auparavant, plus neutre malgré son apparence qui se voulait, clairement, supérieur.

- Pas pour le moment. Mais ... disons que tu as une dette et qu'à l'avenir, peut-être, tu devras l'honorer.

Le Cobra s'assit et, moins dur qu'il ne l'avait été, il leva sa queue pour forcée la guerrière à le regarder dans les yeux, tout en douceur pourtant. Je garderai cet incident pour moi. En attendant, explique moi à quoi tu pouvais bien penser. Tu me dois au moins ça.

Et cet fois ci, le lieutenant avait pris un ton doux, comme un mentor avec son apprenti, désireux de lui remonter le moral. En apparence, il souriait doucement, encourageant. en réalité, il voulait juste manipuler la guerrière ennemie. Et vu comme elle semblait craintive, il venait de décider d'une autre approche. Il retira donc sa queue et coucha légèrement ses oreilles de côté, penchant de même la tête. Comme le ferait un ami qui s'inquiète. Et la comédie, il savait la jouer ...

Toujours regarder où l'on... PAF !

Cobra Royal soupira légèrement, quel manque d'assurance cette guerrière rivale. s'ils étaient tous comme ça, alors il en venait à se demander comment jadis, Tâche d'If s'était vu forcée à battre en retraite sur le raid qu'elle avait pourtant elle-même lancer ...La bicolore esquissa néanmoins un sourire.

- tu as raison, je songeai juste à la possibilité que l'occasion ne se présente jamais ...
Ce qu'il ne lui souhaiter pas pour autant. S'était par trop plaisant de savoir qu'on lui devait quelque chose et mieux encore, de prendre son droit à réclamer ce due là. Et la suite plu davantage au félin. Assez sotte pour en oublier jusqu'à ce qui pouvait l'entourer. oui, cette chatte là pouvait bien lui servir à l'avenir. Elle semblait être comme ... ailleurs. et si les félins à l'esprit aussi vide était généralement des fardeau pour leur clan, bien exploité en revanche ... Ils constituaient à eux seuls des raisons. Et il escomptait bien un jour avoir l'idée parfaite pour usé de celle là contre leur rivaux de la forêt. Et quel honte pour eux que de se voir trahis par l'une des leurs. mais l'idée n'était pas encore là, pas plus que le pouvoir dont il avait besoin. il n'était encore QUE lieutenant et le clan ne le suivrait pas aveuglément. Néanmoins, enfin une once de courage revint chez la chatte et le matou s'écarta en riant doucement.

- Oh oui que je le sais ... Je voulais juste être sur que tu étais capable de réagir, de te défendre. Tu avais l'air si vulnérable il y a un instant encore ... C'est déloyal de s'en prendre à un adversaire au sol ...

Et à présent, il savait qu'elle n'était pas un chaton stupide qui, ayant grandi, été devenu guerrière faute de mieux. Il l'invita d'un geste du museau à prendre la route, il l'escorterait jusqu'à la frontière, comme convenu mais maintenant, il affichait une mine légère, quoi que son regard surveilla la femelle de près, comme méfiant.

- Je n'ai nullement confiance en toi. Et ne crois pas que je soi gentil, mais je n'ai pas envie de faire couler le sang à tout bout de champ pour autant ... Et puis, qui sait, faire un peu connaissance pourrait à l'avenir peut-être éviter des guerres inutiles ...

Se montrer pacifiste ? Pas tout à fait car son sourire l'instant 'après démontrer aisément qu'il ne disait cela que par ironie où presque. Il n'était juste pas d'humeur où bien, il la voyait comme un chaton, qu'elle le prenne comme elle voudrait. il n'en avait cure. Au moins savait elle qu'il ne la voyait pas comme une réelle menace, de quoi la rabaisser juste assez.