Le territoire, la chasse et les combats, voilà ta nouvelle vie. [Jade] - Abandon

Le territoire, la chasse et les combats, voilà ta nouvelle vie.

Mentor. Le brun prit les devants à la sortie du camp. Nuage de Jade le suivait, il l'entendait même s'il ne savait pas vraiment grand chose de la jeune chatte. Toutefois, il aurait le temps de faire plus amplement sa connaissance et tout en s'éloignant vers les marais, il rester attentif à la femelle. Nous allons commencer par la partie la plus proche du camp. Les marais. Fait attention où tu met les pattes. Et il pressa le pas, juste assez pour forcer Jade a courir, assez pour qu'il voit si elle tiendrait la cadence car c'est ainsi que lui avait fait ses débuts. Il ne ralentis que lorsque la vase commença à être partout, sèche pourtant en surface en cette saison mais tout en marchant sur l'amas instable, il cherchait les zones plus humides visible aux nombres de moucherons qui tournaient autour. Là une grenouille croassa et disparu, plus loin, un lézard était visible sur une trouée de soleil. Et d'un coup, sa patte avant s'enfonça jusqu'au coude, de quoi enfoncer pleinement un très jeune apprenti imprudent. Malgré les palmures hériter de sa véritable mère, il avait comme plonger dans un bruit de succion. Mais le guerrier retira son membre de la vase pour s'en éloigner. Voilà pourquoi.

A Nuage de Jade de comprendre les dangers de leurs terres. Et pour au moins deux lunes, il ne serait jamais véritablement loin. Puis il faudrait qu'elle se débrouille de plus en plus sans compter sur lui. Mais on était loin d'en arriver là et pour l'heure, le chuchoteur zigzagué dans le marais, les faisant passer dans les parties les moins profonde ce qui, immanquablement, laissait sur ses pattes une vase humide et nauséabonde. Ce qui ne le dérangeait plus guère. Oui, à la fin de cette journée, Nuage de Jade serait couverte de cette me^me vase sans doute. Aussi, il n'hésita pas à lui demander.

- Comprends tu comment je sais où le sol sera le plus stable ?

Habitude certes, mais là où aucun autres n'avaient posés patte avant eux, s'était surtout question d'observation. Car les marais pouvait être changeant.

« Nous allons commencer par la partie la plus proche du camp. Les marais. Fait attention où tu met les pattes.

- Comme si des marais ça faisait peur. »

Hé ho ! Je suis née ici, et mon sang est pur, alors c’est pas les marais que je vais craindre. Je pouvais être vraiment arrogante avec Dents de Sabre parfois. Il était de ma famille uniquement parce que Maman l’avait adopté. Mais je sais pas, il n’était pas comme sa sœur je l’appréciais un peu plus quand même, il n’était pas si méchant que ça, et il semblait être loyal. Il accéléra soudain la cadence. Il voulait me tester ? Il allait voir ! J’avançais plus vite pour le rattraper, sans forcément suivre son conseil… Résultat je me ramassai dans le marais. Evidement il devait avoir raison. Il ralentissait. Il m’avait vu ? Sûrement. Je le suivais, pleine de boue et de vase en boudant. Mais bien vite, mon comportement de cochon fût remplacé par de l’émerveillement. Ça grouillait de vie ici ! Grenouille, lézard et plein de petites bébêtes. Il y eu soudain un bruit de succion.

« Voilà pourquoi. »

Il avait toute sa patte recouvert de boue. Ah ha ! Toi aussi fallait faire attention ! Je relevais la tête toute fière que lui aussi avait fait cette erreur. La différence s’était que lui n’avait que sa patte de salie, moi, c’était mes pattes avant, mon poitrail et mon museau, mais ça, je l’oubliais bien vite pour me moquer de mon demi-frère.

« Ah ! Hé fallait faire attention, guerrier. » dis-je en faisant la maligne.

Il continuait à avancer, les pattes pataugeant dans la vase.

« Comprends tu comment je sais où le sol sera le plus stable ?

- Parce que ta patte s’enfonce dans le sol sans que tu l’aies vu ? »

Je voulais le taquiner pour qu’il comprenne bien que, même si Maman l’avait adopté… Il n’avait pas le sang pur, et il devra me prouver qu’il mérite mon respect. Justement, ce n’est qu’un ADOPTÉ, rien de plus. Une pièce rapportée. Bon une pièce rapportée utile au clan quand même, seul un aveugle pourrait le nier.

Le territoire, la chasse et les combats, voilà ta nouvelle vie.

Nuage de Jade était confiante mais Dents de Sabre savait que tôt où tard, comme n'importe quel apprenti, elle finirait par se faire peur dans les marais. Un instant d’inattention lors d'une chasse et beaucoup s'était retrouvé à couiné après leur mentor. Lui était passé aux travers de ce déboire mais Joli Brouillard lui avait bien fait comprendre les dangers de leurs terres. Et puis, un peu plus loin, c'est une Jade Boueuse qui le rejoint, l'air piteuse, boudeuse aussi. mais le brun ne releva pas la mésaventure, préférant faire comme s'il n'avait rien vu. Après tout, à quoi bon alors que sa petite sœur avait certainement appris toute seule la leçon ? Il serait toujours temps pour lui de se répéter plus tard si jamais elle insistait.

- Si tu le dis, Apprentie.

Il appuya sur le dernier mot volontairement, sans pour autant être mesquin. Lui avait volontairement enfoncer sa patte. La boue ne le dérangeait plus, et la vase que peu. Il avait appris grâce à son propre mentor et à ses propres expériences à en tirer parti. Nuage de Jade elle était encore visible comme une coccinelle sur une jeune tige verte. Et la preuve en fut la réponse de la plus jeune. Il souri doucement en la regardant.

- C'est un peu hasardeux comme façon de faire dans ce cas non ? Observe bien. La végétation est entre autre un bon repère. Plus tu vois la base d'une plante, moins il y a d'eau. Et a l'inverse, les insectes aussi agaçant soient ils ont tous leur prédilection. Pour les moustiques, il vaut mieux beaucoup d'eau. De la même façon les grenouilles vont préférer de la profondeur pour se cacher alors que les lézard se tiendront là où le sol est le plus sec.

Il était presque certains qu'elle n'en ferait qu'à sa tête, juste pour le contredire. Et pour la peine le guerrier s'écarta d'elle en quelques grands bonds, l'abandonnant volontairement derrière lui. Il s'arrêta pourtant plus loin. A elle de se débrouiller bien qu'il sache qu'elle ne pourrait le suivre sur la même route. Elle n'était pas encore assez haute sur patte. Et même si il se lavait la patte tranquillement, assit au sec, il gardait un oeil sur sa cadette, prêt à intervenir malgré tout.

- Aller, on continue !

« Si tu le dis Apprentie. »

Je lui tirais la langue, faussement révoltée. Oui, bon, il avait raison, c’est vrai. Mais jamais je ne l’avouerais, je pense, devant lui. Gardons cela en tête. A ma réponse à sa question, il souri. Qu’est-ce qu’il y avait de drôle dans ce que j’avais dis ? Sincèrement je ne voyais pas. Il fallait tester non ? Quel abruti.

« C'est un peu hasardeux comme façon de faire dans ce cas non ? Observe bien. La végétation est entre autre un bon repère. Plus tu vois la base d'une plante, moins il y a d'eau. Et a l'inverse, les insectes aussi agaçant soient ils ont tous leur prédilection. Pour les moustiques, il vaut mieux beaucoup d'eau. De la même façon les grenouilles vont préférer de la profondeur pour se cacher alors que les lézard se tiendront là où le sol est le plus sec. »

Je haussais les sourcils, sans vraiment une volonté de surprise, c’était presque si je ne soupirais pas. Il devait avoir raison une fois de plus. Je ne voulais pas qu’il ai raison. Non ? Vraiment pas. Mais ce n’était pas une science exacte après tout non ? Je regardais alors autour de moi pour vérifier ses dires. Il y avait à côté de moi une petite touffe d’herbe. Vérifions s’il avait raison tout de même. Avant de faire mon expérience, je le prévenais de mon attention.

« Alors si je met ma patte ici, je risque de l’enfoncer profondément puisque je vois à peine la touffe d’herbe. »

Annonce faite. Je tentais ! Doucement, je touchais la zone que j’avais montrée à Dent de Sabre, et j’y enfonce ma patte. La boue m’arrivait jusqu’à l’épaule pratiquement. Mais c’est qu’il avait raison ce crétin de sang impure. Et avant que je puisse le confirmer, il était déjà parti loin de moi.

« Attends ! »

Rha ! J’allais dire qu’il a raison. Il fallait le rassurer tout de même lui montrer que j’ai un peu de respect pour lui. En pataugeant du mieux que je le pouvais, en faisant attention où je mettais les pattes (je ne voulais pas être renommée Patte Boueuse !), j’arrivais finalement à lui.

« Je voulais juste te dire que tu as raison pour le marais. C’est quoi la suite ? »

Il avait dit un truc de vrai. Pas si crétin que ça l’adopté.

Le territoire, la chasse et les combats, voilà ta nouvelle vie.

Dents de Sabre laissa à Nuage de Jade la joie de découvrir par elle-même. Oh certes, elle semblait le prendre de haut, mais il connaissait son père, leur père et savait que la petite n'était que le reflet de cet éducation. Les chats comme lui avaient mauvaises réputation et la fuite de sa jumelle n'avait fait qu'accentuer cela, au moins autant que jadis la mort de Nuage de Manchot. Où la révélation et la mort de Faucon Fugueur. Le guerrier lui évitait d' penser trop. Aujourd’hui il été devenu mentor et pour cela, il devait faire de son mieux. Quitte à démontrer à plus jeune que lui qu'il était loyal à son clan. Oui, quitte à prouver à sa propre apprentie, sa petite sœur, qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Il avait tendu vers cet objectif jusqu'alors et que Jade soit plus jeune ne le dérangeait finalement pas. Après tout, l'âge avait il vraiment une importance sur la valeur de quelqu'un ? Et elle-même deviendrait une grande guerrière un jour, il n'en doutait pas. Il le lui souhaiter. de faire mieux que lui, toujours. Comme un ancien qui désire que la nouvelle génération ait appris de ses erreurs à lui pour ne jamais les voir reproduire. Il était trop doux en un sens même si ses crocs eux étaient là pour rappeler qu'il n'était pas pour autant un docile petit agneau en toute circonstance.

- Ce n'est pas que j'ai raison, c'est juste que par le passé j'ai moi-même appris la leçon.

Il lui sourit. Il n'avait pas la science infuse et refuser de laisser croire cela. Bien qu'il se doutait que Jade n'allait pas le croire sur parole, au contraire de Nuage Pur qui chaton l'avait écouter avec des yeux brillant. Mais surtout, dents de Sabre ne voulait pas être meilleur que les autres. Bon s'était déjà bien. Des erreurs il en ferait de nouvelles comme il en avait déjà fait en ne gardant pas assez un œil sur sa sœur où sur ses nièces. Il pointa ses oreilles en avant avant de déclarer.

- Tu vas voir tout le territoire aujourd'hui, autant nous diriger vers le charnier tant que tu es en forme.

Car s'était la zone la plus infecte qui soit. Il n'était encore qu'un chaton quand on l'y avaient emmener avec des intentions bien plus destructrice. Mais il avait survécu grâce à leur chef et découvert la mort aussi. Et il y été retourner, novice, chasser le rat, entourer de guerrier. Seul apprenti de la bande. Il reprit donc sa marche, plus tranquille pour autant, indiquant parfois à sa novice quelques sentiers fréquemment emprunter lors des patrouilles où des zones dans lesquels les proies se sentaient à leurs aises.

« Ce n'est pas que j'ai raison, c'est juste que par le passé j'ai moi-même appris la leçon. »

Soit il était trop modeste, soit il me cachait sa vantardise. Dans tous les cas ça m’importait peu, je lui avais dis ce que je pensais, et c’était ce qui comptait. Il souriait. Me prenait-il pour une chatonne trop stupide ou trop naïve ? Ou était-il satisfait de ce que je venais de lui dire ? Bonne question. Je ne pouvais pas savoir ce qu’il pensait après tout, il était différent des autres matous de l’Ombre, puisqu’il n’avait pas le même sang que nous. Alors forcément, il est différent et il fait les choses différemment, mais c’est la nature, c’est comme ça. Comment je pouvais ressembler à mon frère adoptif alors qu’on n’avait pas les mêmes origines ? Le guerrier reprit la parole, alors je tournais la tête pour le regarder et l’écouter, les oreilles droites.

« Tu vas voir tout le territoire aujourd'hui, autant nous diriger vers le charnier tant que tu es en forme. »

Le charnier ? J’avais entendu des histoires sur cet endroit. Mon papa par exemple avait été blessé dans cet endroit à cause des rats. Beurk. Je ne comprenais pas comment on pouvait avoir un endroit aussi sale dans notre territoire. Après, le clan des étoiles nous a donné cet endroit alors… C’est qu’il devait bien avoir son utilité. Alors je suivais mon frère au sang impur. Je faisais attention où il marchait cette fois pour ne pas retomber dans la boue. Mais bien vite, une odeur nauséabonde vient à mon nez. Le guerrier avait des gazes, ou il ne s’était pas lavé ? Ah non ! Ce devait être le Charnier. Avec un air de dégout je pris la parole.

« Hé bhé, le Charnier ça pue. On dirait toi quand tu ne te laves pas. »

Je voulais taquiner le guerrier. Oh ça va, on pouvait rigoler dans la vie ! Je commençais à l’apprécier à vrai dire. C’était un bon chat et il restait gentil. Mais ça ne veut pas dire qu’il a tout mon respect. Il faudra attendre plusieurs lunes pour qu’il passe de sang impur, pourri et sale à demi-frère. J’attendais maintenant plus d’explication de sa part sur cet endroit. Pour moi, on ne pouvait certainement pas y chasser, ça puait trop !

Le territoire, la chasse et les combats, voilà ta nouvelle vie.

Dents de Sabre remua les moustaches, les oreilles toujours légèrement en arrière pour suivre la progression de Jade. Et elle suivait ses pas, ayant bien retenue la première des leçons. Oh clairement, tout les jours ne serait pas facile avec elle mais il s'en moquait. Il était mentor et il avait promis de faire de Jade une bonne guerrière. Et le brun comptait bien s'y tenir ! Elle était sous sa responsabilité, preuve qu'on avait confiance en lui. Et il détester décevoir. Non seulement car les autres perdraient confiance en lui mais pis encore, s'il échouait, Jade en pâtirait.

- C'est ça, joue les insolentes.

Sauf que nul agacement dans sa voix, juste un ton calme, plus déstabilisant sans doute. Il était né sang-mêlé, avait vécu les moqueries et tant et plus bien avant que Jade n'ouvre les yeux. Alors non, elle ne parvenait à l'atteindre. Elle finirait par se coller à lui s'il l’entraîner dans des zones plus inquiétantes. Et pourtant, il n'avait pas envie de lui faire peur, ni de se venger de cette taquinerie absurde. Ce n'était simplement pas lui. Et pourtant, après avoir senti les alentours, le matou s'avança dans le charnier, plus qu'attentif.

- Il y a beaucoup de chose des deux pattes ici. On y touche pas mais ça attire les rats. Parfois, quand leurs nombres augmente trop, nous sommes obliger d'y venir chasser afin d'éviter que ce ne soit eux qui nous chassent. Où encore, si les proies sont rares. Mais en général, on évite le charnier.

Le guerrier se figea et fit signe à Nuage de Jade d'en faire de même. Plus loin, un rat fila, surprit par les deux chats.

- Ne restons pas ici. Et quoi qu'il arrive, cours droit au camp et ne m'attend pas. Il se tourna à demi pour la poussée en sens inverse. Il ne voulait pas prendre de risques. Les rats sont rarement seuls. On entendis plusieurs couinement, davantage inquiet qu’agressif certes mais le guerrier savait comme ses bêtes pouvait être dangereuse. Ce n'est que lorsque les épines furent de nouveau sous leurs pattes qu'il ajouta. Ne viens jamais ici seule Nuage de Jade. Et cette fois ci, le guerrier avait son visage sombre. L'avertissement était réel. Il espérait qu'elle comprenne. Que le peu vu et senti ici lui suffisait à comprendre que non, le charnier n'était clairement pas un endroit pour les apprentis solitaire. au mieux, s'était la meilleure façon de mourir. Et puis, elle avait d'autre chose à découvrir. Aussi, tout en surveillant leurs arrières il demanda.

- Connais tu les autres noms du territoires vers où nous allons à présent aller ?

« C’est ça, joue les insolentes. »

Tout ça d’un ton calme. Pff, mais quel crétin, même pas capable de rire à une blague ! J’étais derrière lui à le suivre, les oreilles en arrières et la tête basse parce que j’étais contrariée. Je commençais à l’apprécier, mais là, il faisait son sérieux pas drôle et stupide. Quel sang pourri.

« Il y a beaucoup de deux pattes ici. On y touche pas mais ça attire la rats. Parfois, quand leurs nombres augmentent trop, nous sommes obliger d’y venir chasser afin d’éviter que ce ne soit eux qui nous chassent. Où encore, si les proies sont rares. Mais en général, on évite le charnier. »

Na na na, charnier égale dangereux j’ai compris.. Je me taisais cette fois et ne lâchait qu’un « ok » sans grande conviction. Au lieu de continuer de l’écouter, je regardais autour de moi, curieuse de retenir à quoi ressemblait mon environnement. Cet endroit n’était pas que puant, il était moche aussi. J’entendis un faible bruissement et du coin de l’œil, je vis un petit éclair brun. Curieuse, je voulais aller le suivre. Mais la voix de Dents de Sabre m’arriva aux oreilles.

« Ne restons pas ici. Et quoi qu'il arrive, cours droit au camp et ne m'attend pas. »

Il était sérieux. Quoi ? Il avait peur de ce tout petit truc ? Pf, ce n’était qu’un lâche en fait. Il est loin le grand guerrier ! Mais pour ne pas contrarier le Ô grand monsieur Dents de Sabre, je le suivais.

« Les rats sont rarement seuls. Ne viens jamais ici seule Nuage de Jade. »

Je lâchais qu’un « hum » par fierté, mais je comprenais qu’il était sérieux. Après, des rats qui pouvaient nous tuer… J’avais du mal à le croire, mais bon, s’il le disait.

« Connais tu les autres noms du territoires vers où nous allons à présent aller ?

- Oui, maman m’a parlé des passiflores. Elle me disait que l’endroit était rempli de belles fleurs et plantes. »

Je me surpris à rêvasser, voyant ce bel endroit, l’imaginant de toutes les couleurs possibles avec des fleurs par millier.

Le territoire, la chasse et les combats, voilà ta nouvelle vie.

Aux réponses de sa novice, il n'était pas bien certain qu'elle est compris le véritable danger et si d'autres aurait poussée la jeune chatte à s'aventurer dans le charnier pour en prendre conscience, lui préféré la prudence. Et puis, Grain de Sel lui arracherait la fourrure s'il mettait délibérément la vie de sa petite sœur en danger. Il avait déjà eu bien assez de mal à être accepter par leur père et pourtant ... pourtant la douce Esprit Lent lui avait compter comme s'était lui qui le premier, avait poussée la guerrière à adopté les deux petits chatons qu'ils étaient avec Muguet. Une preuve que chacun pouvait avoir parfois de drôle de réaction. Et un si grand cœur caché ... Il oublia pourtant ce passé, sa naissance, ses parents véritables pour observer sa cadette, bien conscient qu'un jour, elle viendrait ici, et comprendrait qu'il avait raison. Oui, quand elle découvrirait les rats et leur agressivités. Mais il lui souhaiter de ne pas vivre ça avant longtemps. De ne pas voir un camarade succombé aux morsures, à la maladie qui s'en suit parfois.

- Les passiflores ...

Il sourit, remuant les moustaches. oui, Esprit Lent avait raison, cette partie du territoire était l'une des plus belle, des plus agréables qu'il soit après la chaleur d'un bon nid au sein du clan. Et avança sereinement sous le couvert des pins aux dessus de leurs têtes. Et pour une fois, il veillait à marcher à la même allure que Jade, profitant que le sol était stable sous leurs pattes.

- Tu vas vite te faire ton propre avis.

Il ne voulait pas lire de déception dans ses yeux, et au vue de la période, il savait qu'en ce moment, les passiflores devaient être tel que leur mère avait du le décrire. Mais a bien y réfléchir, lui même avait été déçu. L’imagination avait du bien mais parfois aussi, les chatons voyaient davantage, trop peut-être me^me. Il grogna pour lui-même et s'élança en courant, sans pour autant perdre totalement Jade, non pas des yeux mais des sans. Et puis, cette petite course lui permettrait de voir jusqu'où elle pouvait aller avant de se sentir épuisée. Car d'endurance elle aurait besoin au fur et à mesures. Elle avait l'avantage d'être fine, elle serait plus rapide qu'il ne le serait jamais, il s'en doutait. mais lui avait son poids, sa force. Il lui faudrait composé à l'avenir pour qu'elle mette ses atouts en valeur et ils étaient si différent que le guerrier imaginer déjà les futurs entraînements qu'il lui ferait subir. Oui, de leurs différences, il voulait tirer parti, et ce premier jour lui permettaitr d'évaluer et de mettre en ordre toutes ses pensées.

« Les passiflores ... »

Je tendais les oreilles. Avait-il quelque chose d’intéressant à dire là-dessus ? Ou c’était juste pour rebondir sur mes mots ? Mouais, c’est pas utile si c’est pour ça. Le matou au sang impur dessina un doux sourire sur son visage. Il ralenti même l’allure. Hé bhé alors on fatigue le guerrier ? Satisfaite de cette baisse de rythme, je bombais le poitrail par fierté. Il avait enfin fini par comprendre que mon sang le surpassait. Ou pas. Mais c’était ce que je voulais croire.

« Tu vas vite te faire ton propre avis »

Oh oui les passiflores c’est vrai ! Avec toutes ces pensées je finissais par me perdre. Et puis d’un seul coup il s’élança.

« Ooooh tu veux faire la course Grand frère ?, je vais gagner tu verras »

J’avais un regard tellement malicieux et fier ! Et puis j’avais envie de pousser un peu mes pattes, et aussi de le battre. Finalement il est pas si nul. Je l’avais même appelé grand frère. Après tout c’est mon mentor, fallait que je l’aide un peu. Bref, sans plus attendre, je commençais à courir. Je poussais mes pattes toujours pour loin pour le rattraper et pour le dépasser. Je m’approchais petit à petit de lui mais sans réellement réussir à le dépasser. Je commençais à respirer fort et à moins tenir de rythme. Hé c’est quand qu’on s’arrête j’en peux plus moi ! Et alors qu’on ralentissait doucement, on arriva a une clairière… Moins colorée que ce que je pensais. C’était surtout un peu rabougri à cause de la chaleur. Hé bhé.

« C’est ici alors les passiflores ? C’est moins beau que ce que Maman décrivait. »

J’étais un peu déçue, mais au moins je découvrais un nouvel endroit. J’avançais en douceur les herbes pour sentir toutes les odeurs du coin, sans forcément me soucier de ce qui était autour de nous. Je voyais même une souris s’enfuir au bruit de mes pas. Je riais doucement et dis au sang impur qui me sert de frère :

« Oh, je vais devoir apprendre à marcher silencieusement je crois. »