Curieuse Pénombre☼ MembreAdministratrice
Messages : 214 Date d'inscription : 27/08/2017 Age : 25
Carte d'identité Âge: 93 lunes (février) Description du personnage: Mentor/apprenti: // | Sujet: [Flashback] Les arbres ont disparu - end 22.08.19 23:01 | |
| Ce rp se passe avant la canicule, et avant la mort de Mauvaise Graine J’avais décidé de sortir du camp. C’était une si belle journée, pourquoi ne pas en profiter ? Et ce n’était certainement pas mon ventre arrondi qui allait m’en empêcher. Je commençais à les sentir bouger en moi, ces petites créatures. Je savais bien sûre de qui ils venaient, ce n’était pas bien compliqué à le savoir. Je ne l’avais pas annoncé à Graine de Tournesol, ni à personne d’autre, mais en même temps, cela devait bien se voir non ? J’avais un regard nouveau sur tous les arbres de la forêt, je pensais à ce que découvrirait mes petits, je les imaginais déjà chatons, essayant de gambader dans la clairière du camp, émerveillé par tout ce qui pouvait attirer leur regard. Et puis ils deviendraient apprentis, ils commenceraient à servir le clan, tout comme je l’ai fais et le fait encore. J’étais anxieuse à l’idée de les voir naitre, de ne pas savoir m’occuper d’eux. De ne pas être comme Maman. Elle me manquait beaucoup, évidement, mais ça allait mieux. J’ai mis beaucoup de temps à m’en remettre, et c’est encore un sujet sensible pour moi. Après, mes petits allaient arriver, et je pourrais parler de la grande guerrière qu’elle était. Ils entendraient toute son histoire, ses exploits guerriers, son cœur, son amour pour ses enfants aussi puissant que celui d’une lionne. Oui c’était bien ça, ma Maman avait le cœur d’une Lionne.
Je m’approchais des Grands Pins dans ma balade. Je voulais profiter de mes dernières promenade en forêt avant de devoir rester au camp et ne pouvoir me dégourdir les pattes qu’en visitant mes camarades ou la guérisseuse. J’étais insouciante en ce moment même, j’étais chez moi après tout. Je n’avais même pas fait attention au mouvement dernière moi. J’étais occupée à contempler les grandes aiguilles des pins, d’écouter le chant des oiseaux, de respirer l’air si pur des bois… Mais sans que je puisse faire un quelconque mouvement, je sentais quelque chose m’agripper fermement. Paniquée, j’essayais de me retourner pour griffer et mordre ce qui me tenait. Je grondais fort pour dissuader mon assaillant, mais rien à faire. Mes petits, mes pauvres petits. J’avais peur. Mon clan. Je crachais de plus belle, devenant plus agressive que jamais. Mais la créature ne faisait que pousser des petits cris de douleur, sans pour autant desserrer sa prise. C’était des bipèdes. De leur gueule sortait des sons étranges, doux. Pourtant ils m’attrapaient et me tenait. Et le pire venait. Je voyais du coin de l’œil une tanière noire et puante approcher. Ils allaient me mettre dedans. Je tentais de résister mais ils étaient trop forts. En dernier espoir, je poussais le cri le plus puissant que je pouvais, espérant qu’il parvienne au camp, mais je ne devais pas me faire d’illusion.
« A L’AIDE !! S’IL VOUS PLAIT !! »
Je voulais pas. Mes yeux brillaient, paniqués, je restais au fond de la tanière, grattant le sol, en espérant en sortir. Je devais sortir. Tout le trajet se passa de cette manière. Les bipèdes marchaient et tenait l’antre dans lequel ils m’avaient mis. J’étais enlevée. Terrifiée et résignée, je décidais de rester au fond et de regarder les coins de la boite. Je tremblais. Mon cœur battait à mille à l’heure. Mes bébés. Qu’est-ce qui allait nous arriver ? Les odeurs changeaient. Il y avait du bruit partout. J’étais totalement perdue. Puis à un moment, les bipèdes posèrent la tanière par terre. Ils m’avaient ramenés chez moi ? Lorsque je jetais un œil à l’extérieur, dans l’espoir devoir ma forêt, tout était remplacé par un sol et des murs blanc. Ils semblaient froids. Il n’y avait pas de vent, et seulement le bruit de la respiration des bipèdes. Ils ouvrèrent l’entrée de la tanière, et déposèrent deux objets ronds à côté en faisant des sons avec leur bouche. L’un sentait l’eau, l’autre une odeur étrange. Puante je dirais, ça me semblait fade. C’était les petites boulettes rondes et sèches des chats domestiques. Je voyais soudainement passer la tête de l’un des bipèdes devant ma tanière. Je reculais, le poil soudainement ébouriffé, et je crachais, et grondait. J’étais prête à me battre s’il le fallait, j’étais une guerrière ! Mais ma forêt avait disparue. Je n’étais plus chez moi. Je recommençais à trembler. Ma famille, mes camarades, mon clan. Ils n’étaient plus là. Et je n’allais probablement jamais les retrouver. C’était la fin. Et mes petits ? Est-ce qu’ils connaitront leur père ? Le clan ? Rien de tout ça. C’était terminé.
_________________ Retrouvaille avec Molly, merci Top - Cadeaux pour la belle Pénombre <3:
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