Traîtres et balafrés ft. Moineau Cendré - end

Et le voilà qui, après une bonne nuit de sommeil s'extirpe de sa litière, prenant soin de s'étirer le dos; en large, en long et en travers. Ce matin, il est de post. La frontière entre le Clan de l'Ombre et le sien l'attend, non loin des Quatre Chênes. Il a presque oubli son binôme du jour lorsqu'il atteint la pile de gibiers et engloutit un petit mulot. Ce n'est que lorsqu'il voit la fourrure moucheté de Moineau Cendré qu'il déglutit.

C'est qu'il n'a jamais vraiment eu l'occasion de discuter avec l'autre sentinelle. Et la marque du traître qu'il orne ne lui donne guère envie d'engager une quelconque discussion. Lui, n'est pas déloyal à son Clan. Lui, s'efforce de rester dans le bon chemin. Mais c'est aussi pour cette raison qu'il le rejoint en trottinant, et le suit lorsqu'il chemine vers leur post de garde. Silencieux pendant une bonne partie de la route, il finit par être dérangé que personne ne parle. Ce n'est pas rare, de bonne heure le matin que les sentinelles n'échangent aucun mot. Tout le monde n'a pas le réveil facile. Il est plus rare en revanche que le silence soit si lourd, si pesant.

Serres d'Épervier commence à se concentrer sur l'horizon, faisant mine de chercher un pelage étranger, ou un danger imminent. Mais il est simplement gêné. Gêné d'avoir à côtoyer le traître, le balafré de la patte du chef. Mais il se tait toujours. Jusqu'à ce qu'ils relaient le binôme précédent, qu'il salue avec un enthousiasme à peine dissimulé.

Ah, la matinée risque d'être particulièrement longue, pas vrai ?!

Traîtres et balafrés.(7)


Binôme de Sentinelles ce jour là ! Enfin j'annonçais ça comme si c'était inhabituel mais c'était totalement ma routine. Ennuyeuse, à fixer une frontière. Je préférais les missions en solitaire. Si je faisais une petite bêtise, personne me voyait~ Aaah... Je soupirais intérieurement. C'était sûrement pour cela que je n'étais jamais tout seul. Bon, au moins je n'aurais pas un vieux ronchon comme coéquipier cette fois-ci. Serres d'Epervier, un joli petit gars, fils de Cobra Royal et frère de Joli Plumage.. et Mamba Noir, qui vient de revenir. Quelle épopée ! Quelles retrouvailles ! La beauté d'un clan uni.. Pfff. La chance d'être la fille du Cobra. On ne m'aurait sûrement pas traité de la même sorte si j'étais celui qui avais disparu.

Bref, j'étais accompagné du frère, que j'accueilli d'un " Bonjour ! " plein de joie et souriant ! Avant de voir son regard fuyant. Je regardais mon sourire, mais mon regard changea, plus malicieux. C'était un silencieux, un gêné. C'était comme cela que j'appelai ceux qui n'osait rien dire sur ma Marque. Rien de positif -" ah, Tropique est quand même trop dur avec nous ! "- ou rien de négatif -" sale traître, tu me dégoûtes ", toutes mes pensées sont vers toi, chère Pas de Loup-. Non, ces chats étaient juste.. mal à l'aise. Comme si j'allais les contaminer. S'il était plaisant de passer du temps avec ceux qui me traitaient encore en égal, ou intéressant et stimulant d'énerver ceux qui m'en voulaient.. les "Gênés", j'aimais les tourner en bourrique ! Les pousser pour les forcer à choisir un camp : sympa ou qui me crache dessus.

On s'assit à la frontière de l'Ombre, pourtant bien protégée par un chemin du Tonnerre. Comme je pouvais m'en douter, les premières minutes furent extrêmement silencieuse. J'inspirais un grand coup, autant pour marquer mon ennui que le fait que j'allais parler.

" Quand même, le retour de Mamba Noir, c'était inespéré. "

Et là,

l'amusement commençait.

" Tu penses qu'Etoile Tropicale lui fera une marque où ? "

Elle avait quitté nos terres après tout~

Une fois arrivés sur place, Serres d'Épervier ne décroche aucun mot. Assez vite, il se perd en pensées que lui inspirent les lieux. Quelques centaine de mètre plus loin, les Quatre Chênes où il a rencontré Tête de Grive, le long du Chemin du Tonnerre, Nuage Embrasé qui n'était plus son ami, et de l'autre côté de celui-ci, le guerrier sombre qui lui avait marqué les pattes à jamais; et enfin Nuage Scintillant qu'il avait rencontré là-haut, sur les Falaises quelques jours en arrière. Décidément, ce post était déjà plein de souvenirs.

« Quand même, le retour de Mamba Noir, c'était inespéré. »

La voix de Moineau Cendré le tire de ses réflexions. Il lui accorde enfin un regard surpris -dans le bon sens du terme- comme s'il ne pouvait pas s'attendre à ce que le mâle tacheté entame la conversation. Il s'apprête à répondre poliment lorsque l'autre rajoute, provocateur :

« Tu penses qu'Etoile Tropicale lui fera une marque où ? »

Oof.
Ses griffes s'enfoncent dans la terre meuble, alors que la jeune sentinelle resserre ses mâchoires et prive à nouveau Moineau Cendré de ses yeux dorés.

« Moineau Cendré. » Il n'a même pas encore réfléchi à la suite. « Ne t'avise plus jamais d'associer ma sœur à la Marque du traître. » Il tourne vivement sa tête vers l'autre matou, ses yeux brûlant de colère. Il n'ajoute rien; son regard vaut mille mots en ce moment.

Serres d'Épervier sait rire, mais on ne touche pas à sa famille. On ne touche pas à Cobra Royal, on ne touche pas à Petit Myosotis, on ne touche pas Nuage de Renard, on ne touche pas à Nuage de Genette, on ne touche pas à Nuage d'Été, on ne touche pas à Joli Plumage, et on ne touche pas à Mamba Noir. Moineau aurait pu être son supérieur; un mentor, un guérisseur, un lieutenant et même son chef qu'importe ! Personne ne déroge à cette règle, la seule que Serres d'Épervier ait su tenir sans avoir à faire d'efforts jusque là.

Il se concentre à nouveau sur le paysage, tentant tant bien que mal de redescendre et quitter cet état de colère.

Traîtres et balafrés.(7)


Le faciès de Serre d’Épervier changea vite de la surprise à la colère. Griffes sorties, regard fermé, s'attaquer à sa soeur fraîchement retrouvée fut une mauvaise idée. Bon, il ne semblait pas avoir trop d'humour non plus. Dommage, un beau brin de garçon comme lui. La queue battante, la jeune sentinelle avait clos la conversation. Je soupirais. Cette matinée n'allait pas être drôle. Et j'avais fait tombé le chat brun du côté des chats qui me détestaient plutôt que celui des sympathiques. Le fils de Cobra en plus.. L'autre m'appréciait pourtant, le tout en plumes. Enfin me tolérait dans son aura princière. J'aurais pu parler de lui mais apparemment, les frères et soeurs, c'était pas touche. Je fis fonctionner mes neurones.

Et si je lui disais que son père et moi, nous nous entendions bien ? Hmmm non non. "Ne t'avise plus jamais d'associer ma soeur à la Marque du Traître." Alors associer son père à un traître... Quel père cependant. Je fermais les yeux. Oui, une belle famille unie. J'entourai mes pattes de ma queue.

" C'est juste que je lui trouve la patte légère, un rien lui sort les griffes. Enfin, avant. Là il est trop mal pour blesser encore quelqu'un. "

J'empêchais le plus possible mes commissures de se lever à cette pensée. Si le chef ne pouvait plus me punir, ou réfléchir à me punir... J'avais bien fait de me permettre une petite sortie~ Puis ce n'était pas comme si le lieutenant lèverait la patte sur moi.. ou voir sur..

" T'façon, avec Cobra Royal en père, qui pourrait réellement croire que vous risquez la Marque ? Le lieutenant a plus de raison que le chef. "

Un petit silence eut le temps de s'installer entre les deux sentinelles; assez longtemps pour permettre au matou brun de se détendre. Il était inutile de passer sa matinée à imaginer ses griffes punir Moineau Cendré pour ce grossier sous-entendu. Mamba Noir était de retour, et si quelques matous orgueilleux étaient incapables de croire le récit de sa sœur, alors c'était tant pis pour eux. Elle avait survécu à une attaque de chiens, qui parmi ceux-là pouvaient se vanter de mieux ?!

« C'est juste que je lui trouve la patte légère, un rien lui sort les griffes. Enfin, avant. Là il est trop mal pour blesser encore quelqu'un. »

Sa mâchoire se crispa. Attendez... il essayait vraiment de reprendre leur discussion comme si de rien n'était ?

Reste calme. C'est Moineau Cendré. Il aime faire ce genre de trucs.

Oui. Le matou tacheté avait sa propre réputation : outre le doux surnom de traître, il était réputé dans la lande pour sa fâcheuse tendance à jubiler à travers la colère de ses propres camarades. Ça, même Serres d'Épervier le savait.

« T'façon, avec Cobra Royal en père, qui pourrait réellement croire que vous risquez la Marque ? Le lieutenant a plus de raison que le chef.
- Je jure que je vais t'en refaire une, Moineau. Je jure que tu auras la gueule bien symétrique si tu continues ton petit manège. »

Ton glacial. Presque autant que les yeux dudit lieutenant.
Et lorsqu'il daigna tourner la tête vers son aîné, il lui dit cash :

« Tu peux jouer au malin, Moineau Cendré mais tu n'es qu'un idiot. Ta stupide Marque le prouve. »

Sa queue fouettait l'air, signe de sa nervosité -et de la difficulté à garder ses griffes dans leur fourreau.
Mais il se tut à temps. Il en avait déjà trop dit.

HRP:

Traîtres et balafrés.(7)


La jeune sentinelle s'emballa encore plus vite. Je vis des yeux ronds non accompagné d'un sourire surpris.

" Wowo, je n'ai insulté personne ! Je complimentais réellement ton père ! "

Le Moineau n'était pas toujours moqueur ! Le bicolore était un chat qui m'avait au bout des griffes, et ses actions et pensées me plaisaient réellement. J'attendais avec impatience sa montée au pouvoir pour un changement au vent, enfin. Mais son fils ne voulut rien entendre. Il m'attaque même, verbalement, me menaçant de passer à l'attaque physique peu après. Je clignais des yeux, ahuri. Tant de rage soudaine. Je préférais grandement la passion soudaine du Bengal du Tonnerre. Aaaaah, que la vie était plus palpitante de l'autre côté de la frontière. Sans doute car ce n'était pas "chez soi" et que tout prenait un goût d'aventure. D'ailleurs, je n'étais pas le seul idiot qui aimait passer les frontières.

" Idiot idiot, tout de suite les grands mots. J'étais plutôt le seul chat qui ait osé contrarié le chef pour la liberté des autres. Mais bon, seul, j'étais plutôt impuissant. "

Je soupirai, moitié joueur.

" Mais certes, je dois être stupide. Après, nous ne sommes que deux avec une marque, alors que ma petite griffe m'a dit qu'au moins trois autres Lapins aimaient se balader dans les feuillus au delà de nos frontières. Je devrais leur demander conseil !~

Lapin me vint a l'esprit car Coup de Foudre m'avait parlé d'un Petit Serpent et un Nuage de Lapin, venant incognito taper la causette. C'en était si drôle que je brûlais d'envie de connaitre quel petit malin s'était renommé Lapin. De quoi le vent aurait l'air, sinon imagination des noms ? On avait déjà maints chats qui portaient le nom de Vents, alors si en plus on passait aux clichés de nos proies..

« Wowo, je n'ai insulté personne ! Je complimentais réellement ton père ! » rétablit immédiatement Moineau Cendré, une grimace mi-amusée mi-surprise par la réaction violente de son camarade.

Ce dernier ne s'excuse pas de son agressivité, et fait mine de n'avoir rien entendu -il a très bien entendu-. Il lui est difficile de croire le gris, après qu'il se soit permis de faire d'étranges sous-entendu à propre de sa sœur. Mamba Noir a changé, elle est bizarre c'est vrai mais il ne laissera jamais personne l'insulter de la sorte.

« Idiot idiot, tout de suite les grands mots. J'étais plutôt le seul chat qui ait osé contrarié le chef pour la liberté des autres. Mais bon, seul, j'étais plutôt impuissant.
- Idiot, imprudent... Tout ça n'est pas incompatible. »

La sentinelle mouchetée accroche le regard doré du plus jeune. Serres d'Épervier n'éprouve aucun dégoût face à Moineau Cendré. Il est dérangé à l'idée qu'on l'associe au Marqué, mais c'est tout. Lui non plus ne comprend pas bien pourquoi il faut être aussi hostile aux étrangers. Défendre son territoire; ça il l'accepte, le comprend et l'applique en toutes circonstances mais... pourquoi devrait-il se priver de faire des rencontres en terres libres, ou de se lier avec des matous pacifiques et respectueux des frontières ?

« Mais certes, je dois être stupide. Après, nous ne sommes que deux avec une marque, alors que ma petite griffe m'a dit qu'au moins trois autres Lapins aimaient se balader dans les feuillus au delà de nos frontières. Je devrais leur demander conseil ! ~ »

Lapin.
Serres d'Épervier se retient de se raidir à ce mot. Il pense immédiatement à Tête de Grive, le charmant guerrier du Clan du Tonnerre. Et en bon comédien qu'il est devenu à force de le fréquenter, le brun réplique :

« Si ce que tu dis est vrai, ça m'étonnerait qu'ils cherchent à traîner avec toi... L'idiot qui s'est fait marquer ~ »

La dernière phrase est teintée de taquinerie. Serres d'Épervier ne croit pas aux coïncidences : c'est sûr, Moineau Cendré a parlé à Tête de Grive.
Et ce dernier ne s'est pas gêné de lui faire savoir que d'autres de ses camarades l'ont déjà croisé. Un Idiot et un Irresponsable, quelle paire... Heureusement pour lui, la sentinelle a eu le bon réflexe en utilisant tout de suite un pseudonyme auprès de l'étranger ! Et Nuage de Soleil qui en avait fait tout un scandale à l'époque... Devinez quelle autre idiote s'est retrouvée marquer ?

Aujourd'hui, ça lui sauve peut-être quelques lambeaux de peau.

Traîtres et balafrés.(lune 67)


Sitôt le sujet de la famille passé, le jeune chat sembla être moins virulent. Un vent de rancune demeura pourtant, caché derrière de fines insultes suite à la justification de mes actes. Certes, j'étais un idiot, mais on disait un "imbécile heureux", non ? Donc je préférais être bête et m'amuser au delà des lois des plus intelligents que moi. Je fis fi de son regard, comme à mon habitude car seules les griffes me blessaient, et continua ma découverte sur les autres récidivistes. L'autre sentinelle balafrée rit un peu, taquin. J'arquai un sourcil.

" Comment, ils ne voudraient pas partager leurs techniques secrètes avec moi ? Rohlala, merci la camaraderie. "

J'agitais mes moustaches avec amusement avant de soupirer, parti un instant mentalement dans les bois.

" Mais je comprends, moi aussi je n'ai pas envie de partager ! Apparemment j'ai été le seul assez poli pour me présenter et j'ai gagné un compliment !~ "

Je secouai ma tête cette fois-ci, m'ébrouant pour remettre en place mon pelage ébouriffé par le vent -ou par le souvenir d'un bengal très entrepreneur-. Je passai ma langue sur ma Marque.

" Qui aurait cru que quelqu'un complimenterait cette Marque hein ? "

Pas un chat du vent en tout cas ! On fuyait les marqués d'une croix comme des pestiférés. Soit, ils perdaient de sympathiques connaissances à mon humble avis~ Puis il y avait aussi les simples balafrés, comme Serre d'Epervier et cette ligne qui coupait son visage en deux.

" ...Ta cicatrice a belle allure aussi, t'as de la chance qu'elle ait bien guéri et que t'y as pas laissé un oeil. "

Car j'avais eu peur, au fond, de ne pas guérir de la Marque, de ne pas avoir les ressources nécessaire, ou que le clan pour lequel je m'inquiétais m'abandonne à moi sort, pour simple "faute" d'altruisme. Les blessures au visage étaient les pires souvent.

Mais il la trouvait belle alors ça allait un peu mieux.

Même si sa réputation le précède, Moineau Cendré a un capital sympathie assez important et en une taquinerie, le gris moucheté a déjà oublié les menaces de son collègue pour laisser l'amusement prendre le dessus. Serres d'Épervier est plutôt surpris; n'importe qui aurait laissé planer un silence lourd jusqu'à la fin de leur post. Mais le marqué est bavard, et semble refuser que la conversation se meurt. Est-ce parce qu'on évite de lui parler d'ordinaire que Moineau Cendré s'efforce à ce point de poursuivre l'échange ?

De toute évidence en tous cas, il a besoin de parler. Serres d'Épervier ne l'interrompt pas; pas même lorsqu'il fait presque mention d'une rencontre étrangère qu'il "ne souhaite pas partager" et qui "l'a complimenté". Le mâle au médaillon blanc coule un regard interrogateur vers le museau crochu de l'autre.

« Qui aurait cru que quelqu'un complimenterait cette Marque hein ? »

Il plisse ses paupières, soudain dans le doute. Est-ce vraiment Tête de Grive que l'autre sentinelle a croisé ? Pourtant... le mystérieux guerrier des bois était loin de louer ses balafres à lui, la dernière fois qu'ils se sont vus... Il n'aime pas les cicatrices, pas vrai ? Pourquoi aurait-il accordé au gris un compliment pour une blessure similaires aux siennes -qui semblaient poser problème à l'époque- ?
Après tout... Moineau Cendré a peut-être parlé à un autre étranger. Des étrangers, ce n'est pas ça qui manque dans Cerfblanc, non ?

« ...catrice a belle allure aussi, t'as de la chance qu'elle ait bien guéri et que t'y as pas laissé un œil. »

Arraché à ses pensées par la voix du matou aux yeux clairs, Serres d'Épervier lui accorde soudain un regard. Quelques secondes s'écoulent avant qu'il ne comprenne vraiment ce dont on lui parle :

« Ah ! » et ne réponde : « Ma cicatrice ? Ouais, même si elle n'est pas très... compatissante ? ... » dit-il, peu convaincu par son choix d'adjectif. « on ne peut pas dire que Vent du Nord est une mauvaise guérisseuse. »

Un petit silence s'installe, durant lequel le fils du lieutenant envoie un regard timide vers les Quatre Chênes où il a rencontré Tête de Grive quelques lunes auparavant.

« Enfin bon... le look bad boy guerrier ne plaît pas à tout le monde. » conclut-il.

Lorsqu'il repose ses yeux sur le mâle gris, ce dernier lui répond d'un simple haussement d'épaules, un sourire aux lèvres. Leur discussion s'arrête alors ici et les deux matous finissent la patrouille en un silence apaisé.