Tu sens si bon petite ... HIC ! T'es pas une SOURIS ! [Ft. Épervier] - Abandon

Tu sens si bon petite ... HIC ! T'es pas une SOURIS !

La somali s'était avancer dans la boite, pas très à l'aise. Elle n'aimait guère la boite, bien qu'elle n'y passait guère de temps. parfois ils allaient voir la bipède qui sentait étrange et chez qui l'ont pouvait respirer la peur d'autres animaux mais rarement les voir. Généralement, cette bipède là l'attraper et la tripotée et Coton ronronnait de plaisir, sauf quand on regardait ses dents, où qu'on tirait un peu trop sur ses oreilles. Mais la femelle rester méfiante, d'autant plus que, et ce n'était pas la première fois, il était arrivée que la peau nue au parfum bizarre la caresse très bien jusqu'à ce que Coton sente quelque chose la piqué ! Très désagréable. Mais aujourd'hui sa maman à deux patte riait et rien n'indiquait qu'on allait chez la bipède bizarre. D'autant plus qu'on lui avait mis son "Arné ?". un drôle de truc qui quand elle voulait marcher, l'embêter au niveau du cou et du ventre, juste derrière les avants. enfin un peu moins maintenant qu'au tout début; la première fois, la domestique s'était laisser tomber de côté, terrorisée avant de détaller et de courir dans les quatre coin de la maison, jusqu'à ce que l'épuisement la force à s’arrêter.

Le harnais lui avait ensuite été posé bien en vue dans un coin de son arbre à elle. et il avait fallu un moment avant qu'elle ne consente à sentir cette chose immobile et ne finisse par l'ignorer, réalisant qu'elle ne risquer rien. on lui avait alors remis ... Et maintenant, elle y était habituée. On sortait donc. Et effectivement elle se retrouva bien vite dans le géant bruyant qui ne sentait pas bon, lequel grogna rapidement avant de ronronner à sa manière. Pour ça aussi, il lui avait fallu du temps avant de ne plus miauler de panique. Maintenant, elle restait immobile sur sa couverture, presque sereine. Et bientôt, la bête géante s'arrêta et on la libéra. A nouveau dans ce coin d'inconnu avec de l'herbe partout. et sa maman lui fit quelques caresse avant de la laisser, la libérant du grand serpent qui s'attachait au "Arné" et à lui seulement. Libre donc d'explorer ...

La somali ne se fit pas priée ce jour là, plus à sa première visite, elle alla se rouler dans l'herbe et fit même ses griffes sur un arbre avant qu'un petit couinement ne l'intéresse. les souris bougeait comme certains de ses jouet et bientôt, elle prit en chasse le rongeur ... S'éloignant ... jusqu'à se perdre, la bête hors de vue. Mais une autre l’entraîna dans une nouvelle course, et cette fois ci, quand Coton s'immobilisa, sa souris hors de vue, elle réalisa que même en se dressant sur ses arrières, elle ne voyait plus ni sa maman bipède, ni son papa. Et Coton se mit à miauler, de cet appel de détresse que seul les chatons savent encore avoir.

- Maman ? maman !!!

Aujourd'hui, Serres d'Épervier est de garde en binôme près des pâturages. D'ordinaire posté près de la frontière avec le Clan de l'Ombre et les Quatre Chênes, autant dire qu'il est un peu déçu. Mais il a le temps de s'y faire et d'accepter son sort avant d'arriver sur les lieux. Au moins ici, c'est plus tranquille. On y croise parfois de drôles de nuages terrestres, qui ne chargent jamais sans prévenir d'un long bêêêêêê et uniquement lorsqu'on ne maintient pas une bonne distance avec eux. Il arrive qu'un binôme mentor-apprenti leur offre également un peu de spectacle. Et enfin, il faut surveiller la zone car elle est appréciée des blaireaux mais cette année, il semble qu'aucun d'entre eux ne se soit décidé à pondre ses petits ici. Tant mieux !

Alors qu'il prend place sur un rocher qui lui offre une meilleure vue d'ensemble, son partenaire s'écarte et s'en va prendre place à quelques centaines de queues de renard de lui. Ils échangent un regard entendu; ainsi, ils couvrent plus de surface. Et alors les longues minutes commencent à s'écouler avec plus de lenteur que les escargots ne rampent. Et il finit par s'ennuyer, se retenant presque de piquer une petite sieste lorsqu'enfin un peu d'action pointe le bout de son nez. En balayant une ultime fois les pâturages du regard, Serres d'Épervier note une tache clair qui file dans la végétation, traversant leur frontière sans ralentir. Il lance un regard à l'autre sentinelle et lui intime de rester à son poste.

Bondissant du petit rocher, Serres d'Épervier fend la végétation au grand galop, fonçant droit sur l'intrus. En s'approchant, il confirme ses soupçons : il s'agit bien d'un autre chat ! Mais alors qu'il s'approche, il entend crier :

« Maman !!! »

Et il bondit devant un drôle de matou. Le simple fait de reprendre son souffle suffit pour récolter l'information essentielle : elle pue le domestique, ce n'est pas une vraie menace. L'intruse, dont le poil lilac parfaitement brossé surprend la sentinelle, est enrobée dans un piège de Bipèdes. Ni une, ni deux il lui crie :

« Je vais vous libérer ! »

Et alors plein de bonnes intentions, il se jette sur l'étau et y donne de généreux coup de crocs.
Lâche cette pauvre domestique, monstre !

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Tu sens si bon petite ... HIC ! T'es pas une SOURIS !

La domestique miaulait du plus fort qu'elle pouvait, inconsciente des dangers de la nature, effrayée et juste désireuse d'entendre cette voix humaine qui l'aurait guider vers ses parents d'adoptions qu'elle avait appris à aimer au point de presque en oublier sa véritable maman. Sauf qu'au lieu de l'humaine à la fourrure clair uniquement sur la tête, c'est un chat qui arrive devant Coton, la poussant à glapir de surprise alors qu'elle colle subitement sa queue contre son flanc, les yeux rond au possible. Et l'autre lui miaule dessus avant de lui sauter dessus, les faisant tomber tout deux tant la chatte couche ses oreilles et se laisse aller comme une masse tétanisée qui, sentant les crocs crisser sur le cuir de son "arné", se met à geindre, suppliante.

- Ne me faites pas de mal ...

Et voilà que, la somali peureuse, couchée sous le poids du guerrier, se laisse aller sur son propre poil lequel s'empoisse aussitôt rependant un parfum. C'est que, Coton, en petite chatte domestique jusqu'alors protéger du monde, n'a jamais réellement pu côtoyer ses pairs. Aussi face à ce chat qui agresse son harnais, la pauvre ne sait réagir. Complètement terrifiée, elle se replie sur elle-même du mieux qu'elle peu en geignant à demi.

Mais la chatte prise au piège se laisse fondre au sol, agissant comme un poids mort sur lequel la sentinelle du Clan du Vent s'acharnerait. Surpris, le brun n'arrête point sa manœuvre, pire même il s'acharne sur la maudite bête qui entrave la pauvre domestique. Elle est sur son territoire mais elle ne représente pas un réel danger pour son Clan et puis... sa vie est peut-être en danger ! Redoublant d'efforts, le mâle au médaillon blanc mâchouille furieusement l'objet, grommelant sous l'effort.

Quand tout à coup, entre ses propres grognements :

« Ne me faites pas de mal... »

Il lâche complètement sa prise, se redresse, raide comme un poteau, les yeux écarquillés de surprise.

« Mais non ! » s'écrie-t-il dans sa stupeur. « Mais je vous libère de vos liens. »

De ses yeux dorés, il regarde la féline de haut en bas, tentant de mieux comprendre dans son langage corporel. Et soudain il sent, il voit le ventre souillé de la typée somali laquelle est complètement recroquevillée sur elle-même.

« Euh... » commence-t-il « vous venez de... ?? ».

Arquant un sourcil de surprise et levant une babine de dégoût, Serres d'Épervier arbore bientôt une grimace ridicule. Il fait un pas en arrière pour feindre le recul, pris au dépourvu.

« Jeeee... euuuuh... hm. »

Petite toux gênée.

Tu sens si bon petite ... HIC ! T'es pas une SOURIS !

Coton à fermer les yeux, elle en retiendrait presque son souffle, terrifiée par ce chat tellement plus fort qu'elle, tellement acharné quand bien même, à la grande surprise de la femelle, elle ne ressent nul douleur. Mais elle n'ose rouvrir les yeux, se contentant du souffle qu'elle sent dans sa fourrure, et puis, son cœur tambourine bien trop fort dans sa poitrine pour qu'elle pense à grand chose. Et puis. Plus rien. Il l'aurait lâché ? Coton se risque à ouvrir un œil, découvrant le mâle debout, raidis à souhait. Ses liens ? Elle redresse une oreille tout doucement, avant que le tour de cette conversation à sens unique ne change subitement.

La Somali agite ses arrière, mal à l'aise à souhait et fini par se redresser, son corps formant en arc face au guerrier, comme une vaine tentative de défense qui au mieux, avoue sa peur totale. Mais c'est bel et bien le recul de l'autre qui fini par faire réagir Coton, laquelle redresse les oreille et s'accorde enfin un regard vers son harnais, et vers sa fourrure, empoissée autant d’urine que d'herbe et de poussière.

- Je ne suis pas ... Prisonnière ... Ceci est mon "arné", mes humains me mettent ça pour sortir voyons !

Coton à hausser la voix et aussitôt, elle se rappelle qu'elle est perdue, qu'elle vient de se faire agresser et sa peur revient, sa fourrure se gonfle un petit peu sur son dos. mais le chat n'a plus l'air de vouloir lui sauter dessus alors, elle se donne quelques coups de langue, nettoyant un peu son ventre, sans que ses yeux ne quitte le mâle de vue.Vous n'allez plus ...

L'attaquer, lui bondir dessus ? Coton ne trouve pas le mot qu'elle veux et surtout, sa trouille continue à se faire voir, par sa posture qui, tout en lui permettant d'effacer ce qu'elle a abandonner sur sa fourrure, lui permet surtout de garder à l’œil le félin. Vous savez où ... Nous sommes ? Elle a prit une toute petite voix, redressant finalement la tête, bien décider à essayer de tout faire pour qu'il ne lui saute plus dessus, d'autant plus que, son harnais justement, est en piteuse état car l'acharnement du guerrier à réussi à en détruire un bout, qui pend mollement contre son épaule.

La féline tremblante ouvre d'abord un œil, puis le second comme surprise de les avoir encore. Prostrée sur son flanc, elle essaie vainement de se faire plus intimidante mais il en faut bien plus au guerrier expert des combats. Il est détendu, mais concentré sur chacun des gestes de l'étrangère. Cette dernière semble recouvrir ses esprits et commence à inspecter la zone attaquée avec minutie, non sans surveiller son bourreau à coup de regard furtif.

« Je ne suis pas... » commence-t-elle alors sans croiser le regard de son agresseur. « Prisonnière... Ceci est mon "arné", mes humains me mettent ça pour sortir voyons ! »

Il fronce les sourcils.
Un "arné" ? Quelle drôle d'idée ! On dirait surtout un de ces roquets que les Bipèdes tiennent au bout d'un fil. Décidément, les animaux domestiques mènent une vie bizarre...

« Vous n'allez plus... ? ose-t-elle demander après un silence.
- Non, à moins que vous ne refusiez de partir. » rétorque-t-il, comme un automatisme.

Elle entreprend alors une toilette pour nettoyer sa fourrure souillée d'urine. Serres d'Épervier ne la quitte pas des yeux, même si elle ne représente a priori pas une menace. Il prend son rôle très à cœur et préfère être trop prudent que l'inverse. Il ne manquerait plus qu'elle soit envoyée par l'Ombre.

« Vous savez où... nous sommes ? » en se redressant, lançant un regard au paysage.

La sentinelle est inexplicablement agacée par la faiblesse que transpire cette intruse. Il aurait presque préféré trouver un ombreux et s'en tirer avec quelques égratignures plutôt que... que ça. Il soupire.

« Oui. Nous sommes sur le territoire du Clan du Vent et pour cette raison, vous devez partir. Mon rôle est de chasser les intrus. Je vais vous raccompagner à la frontière. »

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