Au début d'une chaude journée... [Ft. Les chatons] - abandon

Quel drôle de soleil qui vient brûler le petit pelage brunâtre de la féline. Le ciel est bleu, le soleil frappe la tête de chacun des félins dans le camp. La plupart des chaton dormait quand la petite féline se leva, elle s'étire, se roule au sol pour se gratter le dos et et saute rapidement dans le centre de la tanière. Mais la petite est loin d'être encore très équilibré sur ses pattes et elle se prend une gamelle des plus amusante, une de ses pattes ripe et elle tombe sur le flanc dans un grand bruit, une petit nage de poussière se soulève autour de son corps et elle éternue quand celle-ci vient à hauteur de sa truffe. Petite Serre qui était loin d'être une chatonne qui connait le principe de la honte, observe un instant les autres endormie avant de trottiner vers l'entrée. Là elle aperçoit Petit Sourire, son frère .... Demi- frère.... Bref un de ses frères. Elle le voit fixer le ciel avant de tomber en arrière, la petite au yeux d'or le fixe dans ses prunelles les oreilles droites la queue haute et un petit air étonné au museau. Alors son frère lui parle doucement:

« Euh salut Petite Serre, tu viens de te lever ? »

La petite femelle remue le bout de la queue de droite à gauche, comme pour lui indiquer que oui, elle venait à peine de se lever. Ensuite elle se rapproche, elle vient donner un coup de langue au pelage poussiéreux de son frère, il est loin de lui faire peur avec son petit museau atypique, à vrai dire Petite Serre aime tous ses frères et sœurs. Elle passe donc sa langue rappeuse dans son pelage, mais n'ayant pas l'habitude la petite félin la coince dans un nœud. Sa queue tombe lourdement au sol, la langue tendu en fixant le félin l'air un peu perturbé voir paniqué, elle commence à tirer un peu sa langue en arrière, qui fini par lâcher, et elle tombe et roule en arrière avant de s'arrêter la langue pendante.

-Che chuis décholé ! Che t'ai fait mal ?

[HRP]:

Il faisait très chaud ce matin, Petite Loutre n'avait qu'une envie, c'était de se jeter dans une rivière glacée ! Mhh, quel plaisir ! Elle ne portait pas son nom pour rien la petite, elle aurait pu naître dans le Clan de la Rivière que ça n'aurait fait aucune différence.

- Che chuis décholé ! Che t'ai fait mal ?

Cette voix était familière aux oreilles de Petite Loutre, elle sortait de la pouponnière toute pimpante en se dirigeant vers sa sœur Petite Serre.

- Hey, Petite Serre, tu vas bien ? Tu as vu comme il fait chaud ! l'autre chatonne semblait mal à l'aise, Petite Loutre n'avait pas suivi l'histoire mais cela l'intéressait pas vraiment. Elle se colla à sa sœur comme elle avait l'habitude de le faire en ronronnant.

- Ca te dit qu'on parte à la recherche de toutes les boules de mousses du camp ? On les rassemble toutes et on fera un géant nid frais et humide pour avoir moins chaud !

Elle regardait sa sœur, attendant une réponse impatiemment. Même si l'autre chatonne trouvait son idée nulle ou ridicule, elle pourrait proposer n'importe quoi d'autre - à quelques exceptions près - que Petite Loutre serait ravie et acquiescerait.

Tu en penses quoi ? Si tu as une meilleure idée, je suis preneuse !

Ses prunelles scintillaient de joie, Petite Loutre est toujours de bonne humeur lorsqu'il s'agit de passer du temps au près de sa famille.

HRP:

Petit Serre voyait sa soeur arriver, oui sa soeur. Non elle n'était pas de sa portée, mais qu'est-ce que cela importait puisqu'elle même se mélangeait au deux constamment. La petite brunette range sa langue pendante, elle écoute sa soeur qui se colle à elle et la matraque de questions:

- Hey, Petite Serre, tu vas bien ? Tu as vu comme il fait chaud !

Chaud ? ¨Petite Serre était une grande frileuse, tout le contraire de sa soeur, alors la chaleur des rayons du soleil sur son pelage ne pouvait que lui plaire en cet instant. Elle baille, vient rendre un geste d'affection à sa soeur, un cou de langue sur l'oreille, puis lui répond:

-Boh...Tu sais moi j'adore la chaleur, donc je trouve que cela fait du bien.

Mais sa soeur continue de la marteler de questions, comme avide de son attention, ou de sa soeur, tant et si bien que Petite Serre oublie la présence de l'autre félin.

- Ca te dit qu'on parte à la recherche de toutes les boules de mousses du camp ? On les rassemble toutes et on fera un géant nid frais et humide pour avoir moins chaud !

Toutes les boules de mousses hein ? Qu'elle riche idée, mais pas assez téméraire pour la petite. Elle affine une sourire carnassier à son museau, elle vient d'avoir une idée, alors elle jette un coup d'oeil en direction du camp pour venir l'observer et savoir ce qu'il y a comme mousse dedans.

Tu en penses quoi ? Si tu as une meilleure idée, je suis preneuse !

Petite Serre vient se positionner sur ses pattes arrières, relevant son petit corps pour montrer d'une patte avant à Petite Loutre une tanière.

-J'ai mieux, on va rassembler toutes les boule de mousse du camp. Pas que celles qui trainent dans la clairière, mais aussi celles des nids !

Une petite qui a des idée bien farfelues et machiavélique pour cet âge, elle vient même ronronner de satisfaction face à cette idée. Les grands ne seront pas content, ça c'est sur, mais elles sont jeunes, et elle s'en fiche complètement du risque.

La chatonne savait que sa sœur aimait bien la chaleur du soleil mais Petite Loutre aimerait tellement se rafraîchir le pelage qu'elle était sûre qu'une fois que Petite Serre se laisserait tenter, elle l'apprécierait aussi. Petite Serre lui accorda une petite léchouille avant de répondre :

- Boh...Tu sais moi j'adore la chaleur, donc je trouve que cela fait du bien.

Oui je sais bien, je te connais par cœur ! se miaula t'elle dans sa tête. Elle connaissait bien sa sœur, bien qu'elle ne partageait pas totalement le même sang, cela ne les empêchaient pas d'être complices.

-J'ai mieux, on va rassembler toutes les boules de mousse du camp. Pas que celles qui traînent dans la clairière, mais aussi celles des nids !

Cette idée a tout de suite plu à Petite Loutre, elle n'aurait jamais pensé à voler les boules de mousse qui faisait office de nid dans les tanières d'elle même. Et comme elle savait que sa sœur était une petite fofolle, elle en profita pour en mettre une couche :

- Ok, mais c'est toi qui vole celle de papy !

Les petites allaient forcément se faire fâcher, mais c'est ça aussi être chaton ; faire de jolis rêves et des grosses bêtises ! Petite Loutre savait pertinemment que sa sœur aimait les défis mais pour être sûre qu'elle ne puisse pas le refuser, elle enchérissait entre deux ronronnements :

- Je suis sûre que tu es pas cap ! fit elle en lui adressant un joli sourire malicieux.

Voler la litière du meneur sans qu'il le remarque allait être une tâche aussi rigolote que compliquée et Petite Loutre couinait de rire d'avance.

Petite Serre souriait à sa manière, la même manière que tout les félins, en gros elle remua les moustaches, avant de se mettre à bailler un bref instant. Quand sa soeur souleva un élément important:

-Ok, mais c'est toi qui vole celle de papy !

C'est vrai qu'il y avait leur grand père aussi...Le chef du clan, mais Petite Serre n'avait pas froid au yeux et elle frissonna de plaisir à l'idée d'une si grande mission. Quand de nouveau Petite Loutre répliqua:

- Je suis sûre que tu es pas cap !

La brunette lui adressa un regarde qui voulait dire "c'est ce qu'on va voir !", puis elle se mit en marche, elle rampe, tente de ne pas faire de bruit, faire un petit bon sur elle même, et même une roulade tel un tronc, pour amuser sa sœur. Soudain, l'entrée de la tanière du chef, la petite jette d'œil fendue dans la clairière, pour s'assurer que personne ne les vois. Enfin un coup d'œil dans la tanière, le papy avait pour habitude de rester dans sa tanière, alors Petite Serre eut une idée.

-On va faire un travail d'équipe ! dit elle en se retournant vers Petit Loutre. Toi tu vas parler à Papy, et moi j'attrape sa mousse !

La petite queue de la chatonne remuait dans tous les sens, elle était fière de son idée et s'apprêter à l'exécuter, elle poussa même un peu sa soeur de la patte pour l'inciter à entrer. Attendant avec impatience que celle-ci aille parler à leur grand père, pour finalement passer derrière lui et lui soutirer sa mousse.

Sa grande sœur avait réagit exactement comme Petite Loutre l'avait imaginer et Petite Serre lui fit un regard qui voulait tout dire. " C'est ce qu'on va voir Sœurette ". Petite Loutre lui fit un sourire avant de s'accroupir au sol, imitant sa soeur pour se diriger vers la tanière de leur grand père.

Les deux boules de poils étaient ridicules ; elles rampaient, faisaient des roulades, jeter des coups d’œil faussement furtif. Elles étaient en mission. Il fallait piquer la mousse de papy. Petite Serre aurait pu tenter de le faire seule, mais le taux de réussite était plus élever à deux.

- On va faire un travail d'équipe, toi tu vas parler à Papy, et moi j'attrape sa mousse !

Petite Loutre acquiesça dans un hochement de tête ; il fallait limiter les miaulements si elles ne voulaient pas se faire repérer. C'est donc dans un mouvement de queue qu'elle indiqua à sa sœur qu'elle se dirigeait vers la tanière secrète du chef !

La chatonne releva alors sa queue, l'air de rien, avant de se diriger en trottinant vers leur grand père. Il fallait qu'elle réfléchisse vite à un plan pour que Petite Serre puisse voler la mousse sans qu'elles se fassent prendre ! Avant d'y avoir réfléchis pleinement, elle était déjà devant lui. Il était en train de la fixer. Était il content de voir l'une de ses petites filles ? Se demandait t'il encore ce qu'on lui voulait ? Impossible à dire avec cette face si stoïque.

- Bonjour Papy ! Tu vas bien ? Dis, tu vas faire quoi aujourd'hui ?

Elle en profita pour se faufiler dans la tanière du grand père de façon à ce qu'elle l'oblige à tourner la tête vers elle pour que sa sœur puisse passer à la deuxième étape avant de se rendre compte que... Sa tanière était vide ! Aucune trace de Mousse ! Prise par son excitation, elle ne l'avait pas remarqué avant d'entrer à l'intérieur.

Qu-quoi... ? Mais comment il fait pour dormir ? ... Oh non ... Ne me dis pas que les meneurs ne dorment pas ...

Il y avait un chaton à ses pattes. Un chaton, c'était normal, ça sous-entendait qu'il devait être né récemment (auquel cas il ne serait pas chaton). Ça signifiait aussi qu'il aurait du être à la pouponnière, avec sa mère ou sa reine-assignée, parce-qu'un chaton ne devait jamais partir trop loin, sinon --

Son oreille guérie tiqua, écartant le souvenir d'un chaton qui n'aurait jamais du être là, jamais du être ici, un chaton qu'il avait vu, qu'il avait regardé, et qu'il n'avait même pas pris la peine de l'aider (et maintenant, tout ces cycles plus tard, aurait-il pu seulement la sauver?). Non, ce qu'il y avait de bizarre avec ce chaton dans le campement c'était qu'il parlait, plus précisément qu'il lui parlait, et c'est ses mots qui firent se pencher sa tête au bengal.

— « Bonjour Papy ! Tu vas bien ? Dis, tu vas faire quoi aujourd'hui ?

... Papy, comme Dame de Coeurs le traitait parfois, veillant à lui rappeler qu'il vieilissait et que d'entre tous les deux c'était elle la plus jeune (que maintenant c'était elle la rebelle, c'était elle au top de sa forme, c'était elle qui se trouvait avec plus d'avenir que lui)? Ou Papy pour son apparence, et il jeta un distrait coup d'oeil à son poil pour s'assurer que non, bien sûr que non, il était bien toiletté, pas le moindre follicule en épis sauf ceux qu'il relevait à rebrousse-poil à son poitrail pour se donner un "look". Dans ce cas peut-être "Papy" était plus littéral?

— Euh. »

Ça signifiait qu'un de ses enfants était devenu parent? La pensée lui fit hausser un sourcil et le fit grimacer, car tenter d'algébrer sa réponse en s'aidant du pelage de la petite ne lui fut d'aucun recours (sauf Source, aucun de ses enfants ne portait un Masque Blanc pareil - or s'il eut s'agit de Source, il l'aurait su ...Non?). Lui avait-on prévenu qu'il était grand-père? L'avait-il oublié? ...Le chaton lui avait posé une question.

"J'allais rejoindre la patrouille du matin pour leur rapport" était incroyablement ennuyant, comme réponse. Alors Coup de Foudre fit comme si, rassemblant ses pattes pour se pencher vers l'avant et se mettre la tête à la même hauteur du chaton.

— « Et toi?  Tu m'as l'air d'avoir de la suite dans les idées, je me demande ce que tu as planifié!

Une oreille se pivota en entendant un son venant du caillou qui lui servait de promontoire, au centre du campement et le chaton, qui s'était arrêté devant lui, le devança ventre à terre pour se faufiler par le côté dans l'antre qu'il refermait. À l'époque, Raton Laveur et lui avaient trouvé Petite Source emmitoufflée dans le nid d'Étoile de Cendre. Coup de Foudre se rappelait avoir ri, enfin, jusqu'à ce que Raton-Laveur ne cherche à la disputer. Peut-être qu'aujourd'hui le chaton avait planifié de répéter l'histoire et d'aller dormir dans son nid au "chef"? Piqué par le jeu, le bengal la suivit dans son manège, s'arrêtant au seuil de l'antre avant de s'asseoir, tout sourire.

Pauvre chaton! Il n'y avait dans l'antre aucun nid dans lequel dormir, car l'antre appartenait aux chefs, et personne dans le Clan n'était digne de porter ce rang. Juste pour retourner la griffe dans la plaie:

— Alors?  Tu as trouvé ce que tu voulais? ♡ »

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Petite Serre était resté en retrait quand sa soeur était rentrée dans la tanière en se dandinant dans le repérage. Elle parlait, mais le brouhaha du vent dans les oreilles de la petites, ne l'avait pas laisser entendre Petite Loutre. Mais Serre avait repéré le "papy" en question, elle l'avait vu parler de sa voix de mâle à sa soeur, et elle avait tiquer, fronçant la truffe et rabattant les oreilles.

« Et toi? Tu m'as l'air d'avoir de la suite dans les idées, je me demande ce que tu as planifié!

S'en suit un temps d'admiration dans les yeux de la petite, en observant bien leur chef, elle se mit à adorer son pelage, Petite Serre aurait rêver de tels rayures sur le sien. Mais ce n'est pas le cas et elle se reprit bien vite, dans une position de chasseur approximatif et très maladroit, elle se mit à les suivre, avant de prendre conscience des mots du papy.

Comment il savait çà lui ? {Boh ! Voyons c'était papy, il est chef après tout.} pensa la petite dans son for intérieur. Petite Serre rampe, s'agite, et s'avance dans le dos du bengal quand celui-ci suit Petite Loutre ! Oui ! Le piège à marcher ! Mais apparemment, au vu de la réaction de Loutre, qu'elle ne peut distinguer convenablement de là où elle est, tout ne se passe pas comme prévu.
Petite Serre s'arrête net, juste à l'arrière train de Coup de Foudre, elle voit sa soeur entre ses pattes de chat adulte. Lui aussi s'arrête, elle le fixe, puis l'écoute doucement.

— Alors? Tu as trouvé ce que tu voulais? ♡ »

Alors Serre fait frémir ses petites moustaches de chatonne, en effet, il n'y avait rien dans la tanière ! {C'est un piège !} pense-t-elle. Elle est un peu dans son monde vous savez, cette chatonne elle s'invente vite des histoires. Alors prit d'un semblant de courage et d'une témérité sans frontière, elle se jette sur le dos de Coup de Foudre, en grimpant jusqu'à sa tête de ses petites griffes pointues. Là elle place ses pattes avant sur ses oreilles et glisse lamentablement, se retrouvant, les yeux dans ceux de Coup de Foudre, son ventre sur le front du matou, et la queue pendante dans son cou.

-Tu nous as piégé pas vrai ? T'as du nous entendre parler tout à l'heure de notre plan diabolique ! déclare-t-elle avec une voix provocatrice de chaton effronté.

Petite Serre vient même faire un petit geste, lui lécher le pelage entre les deux yeux, de la provoque se dirait certain. Non en fait pour la petite chatte, c'est un geste affectueux, elle croit que son grand père joue avec sa soeur et elle, et donc elle lui fait comprendre qu'elle l'aime à sa manière. C'est dans ses petites iris que l'on peu voir l'étendu de cet amour.

-Tu es trop fort papy ! Dit, tu continues de jouer avec nous ?

Au début d'une chaude journée... (Location Petit Sourire)


Je ronronnai quand, sans réponse nécessaire, Petite Serre se leva et vint me donner un coup de langue. Mais la toilette improvisée tourna mal. J'avais le poil court mais épais, et seule Maman Floflo savait les défaire ! Après tout, elle avait de longs poils donc les noeuds, elle s'y connaissait. Maman Châchâ elle, elle outrepassait mes noeuds donc... Petite Serre n'a pas pu apprendre comment bien me toiletter ! -comme si Sourire savait elle même se toiletter à 3 lunes- Je couinais à la douleur du petit noeud arraché, et ma soeur tomba les fesses par terre. Je m'ébrouai, vite remise de cet incident, mais Petite Serre, qui eut la bonté de me demander comment j'allais, était tout de même la plus à plaindre. Petite Loutre déboula à ce moment. Heureusement qu'on était plusieurs pour toutes se gérer ! Et comme si de rien s'était passé, ma jumelle proposa directement un jeu, qui prit vite de l'ampleur. J'écoutais en arrière plan mes soeurs monter de toute pièce une mission. Prendre toute la mousse du clan pour faire une boule géante ! Ohhhh ce serait si bien, et si douillet, et si géééénial à s'envoyer ! Mes yeux brillèrent à l'idée du jouet géant.

Cependant, Petite Loutre et Petite Serre voulaient viser encore plus haut. Elles voulaient le nid du chef : notre grand père. Je fis une petite moue. Je ne savais pas comment me comporter près des guerriers. Papa avait toujours cet air bizarre quand il venait nous voir et que j'étais la première à lui dire bonjour. Pas de méchanceté, pas de dégout, juste de la tristesse et une inquiétude. Du coup, je m'étais dit que je faisais peine ou voir peur aux grands messieurs ? Et comme je voulais pas que d'autres se sentent mal de ma faute, bah j'évitais un peu les mâles. Les grands surtout. Car les jeunes comme moi, bah on s'entend super bien ! Et ils n'ont pas le temps d'essayer de se moquer de moi car j'ai trois super soeurs. Enfin bref, je ne voulais pas trop déranger papy. Mais j'eu juste le temps de lever la patte pour protester que les deux autres filèrent ! Ayant tout de même envie de voir cette boule de mousse géante, je les suivis.

Les deux petites fourrures marron se dirigèrent vers le promontoire, directement dans l'antre du chef. Je m'approchais mais je vis le pelage foncé, taché comme celui d'Ambre, de Coup de Foudre devant l'entrée. Je ralentis la cadence, je voulais vraiment pas le déranger. Mais quand j'entendais comme mes soeurs lui parlaient joyeusement, je m'approchais, réservée, polie. Si je voyais de la tristesse je partirais direct, promis, je ne voulais pas que d'autres se sentent mal, je voulais que tout le monde sourit et soit joyeux !

"S'alut'at'ion Papy d'e Foud're, t'u pass'ss'es une bonne j'ournée ? "

[du coup, Sourire siffle bien plus que Bec ! Elle sosote les t, d, s, z et les g & j comme y a un trou, eh]

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