C'est tipar pour la chasse ~ ft. Veuve Noire - abandon

« Bonjour Veuve Noire ! On doit partir à la chasse aujourd’hui ! »

J’offrais un grand sourire, comme à mon habitude, à la guerrière. Nous étions désignés pour aller chasser en ce début d’après midi. La chaleur commençait à monter de plus en plus. Ce serait difficile pour nous, pas autant que lorsque la canicule frappait nos terres, mais au moins, la chaleur ferait du bien à mon corps ! Plus le temps passait plus il me faisait mal. Mais bon, avec mon fils qui venait de naitre, j’essayais de ne pas y penser, j’avais trop d’énergie pour ne pas la dépenser ! Enfin bref, je laissais la guerrière le temps qu’elle se prépare, et j’allais a l’entrée du camp. Je regardais la tanière de ma petite famille, d’abord la pouponnière, puis la tanière des apprentis. Oh tous mes enfants sont en bonne santé, ils vont bien et c’était le plus important ! J’avais hâte de repartir en entrainement ou en chasse avec eux. C’était si bien. Et puis ils progressaient bien. Enfin, une fois la guerrière présente, je me levai et marchai tranquillement hors du camp pour nous diriger vers les Hautes Landes. Il y avait souvent les lapins là bas, avec un peu de chance, nous pourrions en trouver un bien.

Oh je me souvenais de nos parties de chasses avec Luny-Maman, c’était vraiment bien. J’espère que tu vas bien dans les étoiles là haut, avec Maman et les autres membres du clan. Qu’est-ce que ta tronche ronchonne me manque. Sacré personnage qu’avait été Luny-Maman de son vivant ! Enfin, retournons à la chasse. Je ne connaissais pas beaucoup la guerrière, mais c’était l’occasion de faire plus connaissance encore ! Si elle était gentille, ça pourrait faire une amie à Lili aussi ? On verra bien.

« Vas-y, commence la chasse je t’en prie »

Je lui chuchotais ces mots pour ne pas faire fuir toutes les proies autour de nous.

Veuve Noire avait pris en chasse une belette. Oh ça ferait une bonne proie si elle arrivait à la prendre. A la limite, si elle venait vers moi, je pourrais essayer de l’aider et l’attraper, mais ce ne fut pas le cas. La bête prit la fuite, sans que les griffes de la guerrière puissent lui toucher un poil. Boh ce n’était pas si grave ! On en trouverait d’autres de proies. Mais pour la guerrière ça semblait être un échec vu son grognement et ses paroles.

« Je dois être rouillé pour ne plus savoir attraper un si bête animale »

Je lui lançais un clin d’œil joyeux pour lui faire comprendre que ce n’était pas si grave. Comme réponse, je n’ai eu droit qu’à un signe pour me dire que c’était mon tour. Soit, à moi ! Je prenais presque tout pour un jeu, alors qu’il y avait tout de même un enjeu ! Et puis au pire, si on n’était pas capable trouver une proie, d’autres le feront. Au moins nous essayons. En été ça allait, c’était en hiver qu’il fallait prendre ça un peu plus au sérieux. D’ailleurs, alors que je cherchais du museau une proie à chasser, une souris passa si proche de nous qu’elle frôlait presque mes moustaches ! Ni une ni deux, je bondis sur elle dans l’espoir de la coincer entre mes griffes, mais rien. Je n’avais réussi qu’à toucher la queue et ça avait suffit à l’animal pour fuir le plus vite possible sans que j’ai le temps de le rattraper. Tant pis. Je haussais des épaules en revenant vers la guerrière.

« Bon, bhé une souris en moins sur le tas. C’est pas grave, on a l’après-midi ! »

C’était autour de la guerrière. Mais j’avais envie de papoter et de faire connaissance.

« Racontes-moi un peu ta vie d’ailleurs ! Je te connais pas beaucoup, et c’est toujours sympa de faire un peu mieux connaissance avec ses camarades. »

Je restais sincère. Je ne voyais pas de mal à ça.