You'll be my stars, ft la famille & ceux qui veulent - end

▬ Guerrière

You'll be my stars

la famille & ceux qui veulent

Sème une graine, et l'amour te donnera une fleur.

Le temps s'était écoulé à la vitesse d'une étoile filante. Qui sait, peut-être était-ce celle d'Etoile Tropicale, qui exprimait sa joie à sa fille à sa manière ? S'il ne pouvait le dire avec des mots, il pouvait le dire avec des signes. La patrouille dans le moulin, l'expression des sentiments, et d'un coup, les coups de patte dans le ventre.
Oh elle avait été surprise. Prise dans le tourbillon de la vie, de l'amour, elle n'aurait pas pensé que de son union avec Serres d'Epervier puisse naître des chatons. Et pourtant Eclat de Crépuscule, malgré son éternelle jeunesse et son immaturité, restait une guerrière de presque quarante lunes. Elle n'était pas trop jeune, n'avait pas d'apprenti. Le timing était parfait.

Mais voilà qu'elle ne se voyait pas devenir mère. Allait-elle être comme Plume de Moineau, à toujours être sur le dos de ses chatons, à les reprendre dès qu'ils jouaient trop violemment, à ne pas les laisser gambader seuls sans aucune surveillance ? Quelle horreur ! Elle refusait de se comporter comme tel. De trop mauvais souvenirs la refroidissaient, et parfois elle restait réveillée alors que tous dormaient, à se demander si elle assumerait ce nouveau rôle.
Son passage dans la pouponnière lui avait fait un coup au moral. Quitter ses amis pour se retrouver avec les reines, qu'elle appréciait cependant, à ne pas pouvoir patrouiller et chasser comme elle aimait, l'avait agacée. La rouquine avait toujours aimé ses promenades en solitaire, ou en équipe, à rire de tout et de rien, et à dormir fatiguée de sa journée, avec des courbatures aux pattes.

Cette nuit-là, elle pensait. Elle pensait à son couple, à Souffle Poivré aussi. Son absence lui pesait énormément. Plus que de son compagnon, c’était de son meilleur ami qu’elle avait besoin dans ce nouveau chapitre qu’elle écrivait. Mais voilà que par une raison qu’elle ne connaissait pas, il avait exprimé le besoin de se battre contre Serres d’Epervier. Oh, qu’il était bête ! Con, même, qu’il était con ! Elle se promit intérieurement de ne pas répéter ses mots quand les oreilles de ses enfants traîneraient dans les parages.
Oh, comment seraient-ils ? Elle espérait qu’ils ne lui prendraient pas la tête, qu’ils seraient sages, mais pleins de joie de vivre. Mais pour obtenir tout ça, c’était leur éducation à deux qui formerait ces petits êtres. Elle sourit, puis grimaça.

Son ventre lui fit atrocement mal. Ah. Voilà qu’elle se torturait l’esprit alors que le travail commençait. La panique la fit haleter bruyamment, et les yeux ronds d’une reine s’éclairèrent dans la nuit noire.
« Peux-tu, s’il te plaît, je t’en supplie, prévenir Vent du Nord et Serres d’Epervier ? »

Elle lâcha un sourire amical à la féline, puis se leva, et sous le coup de la douleur, se recoucha. Elle jeta un œil à son ventre, qui, quelques semaines plus tôt, saillait sous les côtes et la maigreur. Désormais, il était rond comme un ballon. Mais là n’était pas le plus palpitant ! Le pire était qu’elle les voyait bouger au travers d’elle. Elle les sentait gigoter, et malgré la peur, elle était heureuse. Le pire serait à venir, les longues nuits à les réconforter, à les entendre pleurer, à soigner leurs maux d’amitié, d’amour. A subir leurs crises de colère. Mais malgré tout, elle était heureuse. Parce qu’elle fondait une famille, et du fruit de ses entrailles percerait deux boutons, qui fleuriront doucement.

(c) DΛNDELION

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◊ Meneur

You'll be my stars

Le camp était encore calme, le tas de gibier, bien assez garnit pour qu'il n'est pas besoin de sortir lui-même chasser. La chasse ... Pas le point fort du Cobra d'ailleurs, bien plus preste a frapper en vérité. Mais nécessaire pour survivre, et si sa propre survit importait plus que celle de ses camarades, le matou ne pouvait pas pour autant laisser les autres derrières. trop longtemps, le clan du Vent avait souffert. Étoile de Sable était morte très - trop - subitement, Vaillante avait eu beau prendre la place, la rouquine n'avait pas totalement réussi a remettre le camp sur patte. Quand à If ... La chatte autrefois si pacifiste avait bien faillit les mener tous à leur pertes. Tropical avait bien redresser un peu les choses, mais pas assez. et puis il y avait eu ses vies ... Et si il n'avait eu cure de bien des chats venus les lui offrir, les lui - imposer - serait plus le mot ... il y avait eu Foehn. De tous, s'était elle qui le marquait le plus. assez pour que, lorsque Crépuscule s'était arrondis après qu'il eu remarquer que la belle rousse se rapprochait d'Épervier, il se sente en devoir de garder un oeil, même lointain, dessus. de la même façon qu'il guettait Alizé et ses rejetons. de nouvelles bouches à nourrir, du sang neuf à venir. de futurs bon petit guerriers ... A condition que lui-même joue correctement ses cartes ...

Il avait beau faire nuit, le bicolore ne dormait pas, assit sur le promontoire, le regard lever vers les étoiles, il réfléchissait. Brise Argenté lui avait fait don de la loyauté, l'observait elle en ce moment même, griffes sortis, attendant que la douleur offerte le brise ? Un sourire révéla un croc. Peut-être oui la défunte attendait elle qu'il sombre, mais il n'en avait guère envie. Pas de si tôt qu'il ferait ce plaisir là à ceux qui, nombreux, attendait là haut qu'il s'effondre a jamais. Neufs vies, presque toutes aussi maudites les unes que les autres. Et pourtant, dans le silence du camp, le bicolore se sentait étonnement proche de ses camarades assoupis. Responsable presque. Tout autant de sentiments qu'il n'était pas prêt à accueillir pleinement pour autant. Rester qu'en captant un mouvement, il quitta sa contemplation nocturne pour un instant, croisé le regard bleu de Foehn. Mais sa petite fille cachée n'était plus et au lieu d'elle, c'est une reine qu'il découvrit, laquelle l'ignora pour aller tour à tour dans l'antre de Vent du Nord puis filer vers la tanière des guerriers.

Curieux, Étoile du Cobra quitta son perchoir et se rapprocha de la pouponnière. La respiration anormalement agité d'une des féline lui mis la puce à l'oreille. L'une d'elle mettait bas. sans nul doute Crépuscule. Le mâle pénétra l'antre silencieusement.

- Ils ne tarderont pas. Félicitation.

Pas besoin de mots en plus, Épervier et Vent du Nord saurait s'occuper de la future mère. il ressorti donc pour laisser tout l'espace nécessaire à la chatte en travail. A l'aube, le clan serait plus grand ... Pour l'heure, il ne pouvait rien faire d'autres que d'attendre et ... de scruter a nouveau le ciel, en souhaitant que là haut, ils veillent à ce que tout se passe bien ...

▬ Guerrier Administratrice

couronne d'épines
&
éclat du crépuscule

jaunes, bleues, rouges, supernovas et autres étoiles

J'aime bien quand le camp est calme, au finir de ma ronde d'avant l'aube. J'aime aussi bien les chatons. Enfin, je crois. Apparemment, on a pas la même notion d'amour, avec la fratrie. Quand je dis que j'aime quelque chose, ils me disent que j'apprécie, c'est tout, et ils sont surpris quand je dis que je n'aime pas les gens comme eux les aiment. Enfin, ça c'est d'autres questions, celle qui me trotte dans la tête, c'est mon rapport avec les chatons. Je pense que j'aimerais bien en avoir, parce que j'aime bien à quoi ils ressemblent, j'aime bien leur odeur et comment ils grandissent vite mais font plein d'erreurs, parce que je sais que j'étais loin d'être une lumière lorsque j'étais petit moi aussi - enfin, je sais que je suis toujours petit, mais moins dans ma tête.

Et puis, c'est surtout parce que le Clan va avoir de nouvelles têtes. Serres d'Épervier va être père, Éclat du Crépuscule a commencé à demander de l'aide, c'est le signe. Plus de petits, plus de petites têtes. J'espère qu'un jour ce sera les miennes. Je n'ai jamais été dans une relation comme celle du couple, mais bon, au bout d'un moment, ça baise quand même, donnez moi des gosses. Mais revenons dans le présent, je me perds vite dans ma tête et mes spaculations. Spaculations ? Je ne connais plus le mot, j'ai pas tant grandi que ça, finalement, dans la langue. Enfin, j'hésite un peu : la ronde est finie, je vois l'ombre de notre chef, je me dis que ce serait bien pour la cohésion du Vent de venir proposer de l'aide à Crépuscule, mais si je la dérange ? Je fais quelques pas, piétine devant la tanière, tourne ma langue sept fois dans ma bouche, entends les halètements de la future mère, me décide à passer une tête. Éclat du Crépuscule ? Je, je ne veux pas te déranger, mais, tu as besoin d'aide ?

CODAGE PAR AMIANTE

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j'ai perdu
~~ma maman~~

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Igge ♥♥

awards du sale 2k17:

ancien perso : toucan le magnifique:

♯ Sentinelle

Voilà quelques semaines déjà qu'Éclat de Crépuscule est passée dans la pouponnière, pour donner naissance à leurs petits. A ses petits. Lui, père déjà ? Il a des angoisses plein la tête, et certaines descendent même parfois jusqu'au ventre où elles s'accrochent des heures et lui donnent des crampes. Peut-être sa sentence de ne pas porter les chatons.

Quoi qu'il en soit, il peine à dormir depuis que sa belle a rejoint les reines. Heureusement, on a allégé son emploi du temps pour qu'il puisse passer du temps avec la petite rouquine au ventre garni. Quelques nuits, il va même la rejoindre dans la pouponnière, sentir sa chaleur encore contre son poil, frotter sa joue contre la sienne et se bercer de ses ronronnements ravis. Il ne peut s'imaginer ajoutés à ce portrait de petits piaillements juvéniles, des boules de duvet accrochées au ventre de la petite rousse... Et pourtant.

Quand les pas pressés de la reine viennent à lui, Serres d'Épervier sait déjà. Il croise le regard d'une femelle un peu paniquée et sans un mot, il se met à galoper en direction de la pouponnière. Éclat de Crépuscule.

Il jaillit de la tanière. Éclat de Crépuscule.
Il traverse la clairière en trois bonds et demi. Éclat de Crépuscule. Badoum.
Il bouscule le petit matou posté à l'entrée de la pouponnière. Éclat de Crépuscule. Badoum, badoum.
Il pénètre dans l'antre chaud, colle sa joue sur le front d... Éclat de Crépuscule. Badoum, badoum, badoum, badoum...

Il ferme ses yeux, la noie de doux coups de langue sur la face. Il ne dit rien, mais il est là. Il a peur, au moins autant qu'elle. Pour elle.

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Serres d'Épervier s'exprime en #f6e122.

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Illustration par Nmirah:

▬ Guerrière

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la famille & ceux qui veulent

Sème une graine, et l'amour te donnera une fleur.

La peur et la douleur se jouaient d’elle, se renvoyant la balle, elle subissant leurs coups. Elle tenta de se relever, puis tourna sans savoir comment se mettre dans sa litière. Elle se sentait silencieusement épaulée par les reines, et leur présence lui fit un bien fou. Elle n’était pas seule dans toute cette histoire. Puis vint le moment de la concentration, et elle ne pensa plus qu’à respirer, reprendre son souffle pour ne pas finir exténuée. Un, deux, un deux.
Une ombre se dressa devant elle, et elle jeta un œil à la silhouette qui se dessinait. Le meneur de leur Clan l'observa un instant en silence, puis lui lâcha quelques mots :
- Ils ne tarderont pas. Félicitation.

Elle lui lança un sourire nerveux, et se retint à grand peine de répliquer qu'elle n'en doutait pas. Ce n'était pas le moment de s'attirer les foudres d'Etoile du Cobra alors qu'elle s'apprêtait à donner la vie. Son acte était bienveillant, et elle se sentait encore plus soutenue, mais pour autant le stress lui faisait à moitié perdre la tête. Elle ne se sentait pas bien du tout. Et de toute façon, le temps de rouvrir les yeux, il était déjà parti. Tel un fantôme apparaissant et disparaissant de son plein gré. Présent mais pour autant intouchable.
Elle perdait la tête. Ce n'était pas possible autrement. La fatigue se jouait d'elle, et déjà elle commençait à sentir les tiraillements qui lui déchiraient le bas-ventre. Une nouvelle silhouette apparut à l'entrée, et elle espéra voir Epervier arriver, mais ce n'était que Couronnes d'Epines. Elle observa, tout en haletant avec difficulté, le matou patienter à l'entrée, paraissant assez stressé. Il s'engouffra finalement d'un petit pas dans la pouponnière, puis l'interrogea :
Éclat du Crépuscule ? Je, je ne veux pas te déranger, mais, tu as besoin d'aide ?

La rouquine cligna les yeux, chercha une occupation pour le matou. Mais elle ne voyait rien. A part qu'il devienne elle, qu'il récupère sa douleur, il ne pouvait rien faire. Il n'était pas guérisseur, et tout ce dont elle avait besoin était de calmer sa souffrance. Mais seule Vent du Nord pourrait l'aider dans ce cas.
Elle lui sourit à lui aussi, même si ça ne devait ressembler qu'à un rictus hideux sans queue ni tête et répliqua, entre deux halètements :
"Prie le Clan des Etoiles pour moi que … tout se passe bien … J'ai pas le temps là !..."

L'humour était la solution à tout. Même dans les moments délicats elle essayait de se détendre elle-même plus que les autres en riant. C'était prouvé qu'on se sentait mieux après !
Mais bientôt un tourbillon brun terrassa le guerrier, et la rouquine se prit une tornade de coups de langue sur le haut de la tête. Elle inspira avec toute sa force l'odeur de Serres d'Epervier, qui s'était collé à elle, tant qu'elle sentait son cœur à lui battre aussi fort que le sien. Comme si elle était connectée à lui, et qu'il l'aidait.
Le silence n'était brisé que par sa respiration forte et hachée, par les consignes de Vent du Nord, qui venait d'arriver, et les murmures d'encouragement que lui lançaient parfois les reines, quand elle geignait un peu trop fort.

Et, après un long moment, ils virent le jour. Deux chatons, deux boules de poil aussi petites qu'était déjà grand son amour pour eux. Eclat de Crépuscule lança un regard amoureux à Serres d'Epervier, lui sourit tendrement, et lui lécha la joue à son tour. Elle était exténuée, mais heureuse. Et c'était tout ce qui comptait. Ils avaient fondé une famille.
Une rouquine, comme elle, au pelage strié comme son père, et un petit mâle aux tigrures particulières, des teintes d'Epervier. Elle resta un instant songeuse devant son pelage à l'allure si originale. Et immédiatement un nom lui vint. Le koudou. Cet animal si particulier vivant loin, bien loin, dont son père lui avait conté l'existence. Et parce que c'était un prénom tropical, comme son paternel, elle voulait lui rendre hommage. Elle saisit par la peau du cou le minuscule félin humide, afin qu'il boive son lait pour prendre des forces, et chuchota, d'une voix tendre :
"Petit Koudou, ça te va ? Pour mon père …"

Elle lui lança un regard en point d'interrogation, espérant sincèrement qu'il comprendrait. Elle lui laissait le champ libre pour la rouquine.

(c) DΛNDELION

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♯ Sentinelle

Il fait très chaud dans la pouponnière ou en tous cas, plus que d'habitude lui semble-t-il. Quelque part, il sait que ce sont les cris plaintifs de sa belle pendant l'effort et l'angoisse d'une mauvaise nouvelle qui le font bouillir ainsi. Il suffoque, et se retrouve à alterner entre l'antre étouffant et le camp balayé d'air frais pour ne pas s'évanouir.

Il se sent impuissant.

Éclat de Crépuscule geint, grimace et pousse à nouveau et lui... lui ne l'aide pas. Comment, quoi ? Il reste là, sur le seuil de la pouponnière et lance des regards inquiets aux reines quand la rouquine ferme ses propres yeux. Seule sa queue fouettant nerveusement l'air trahit son anxiété mais la belle femelle est trop occupée pour prêter attention à ce genre de détails de toute façon. Sous le commandement ferme de Vent du Nord, sa compagne finit par libérer une première boule de poils trempée. Elle est alors confiée à la mère qui nettoie le nouveau-né et le place près de ses mamelles gorgées de lait. Vient un second petit auquel on réserve le même sort. Leur père s'avance timidement, accueilli d'un coup de langue rassurant de sa compagne qui vient de mettre au monde leurs petits.

Ça y est. Il est papa.

Sous le choc, il voit sans regarder la jeune mère désigner le petit mâle. Elle le regarde et propose : « Petit Koudou, ça te va ? Pour mon père…
- Je... Oui ! Oui oui, pour ton père alors... D'accord. »

Il est complètement dépassé. Le stress lui aurait presque fait oublier ce moment; celui des noms. Petit Koudou - Étoile Tropicale, de l'exotisme... ça fait sens.
Il pose ses yeux dorés sur la petite femelle restante. Le duvet roux qui la protège laisse difficilement voir les stries qu'il arbore. Il sourit. C'est marrant, quand on y pense, comme Petit Koudou fait penser à son pelage et comme celui de sa sœur rappelle le côté d'Éclat de Crépuscule.

Il se baisse à hauteur (ou plutôt à bassesse) de sa fille. Cette dernière piaille, comme mécontente de ne plus trouver de mamelles et il pouffe. Quelle audace pour un si petit être... Ses airs de princesse commandante lui rappelle sa propre sœur, quand elle était chatonne.

Myosotis. Petit Myosotis avait toujours été l'insupportable petite reine de la pouponnière et lui, son chevalier dédié. Personne n'avait le droit de la rouspéter, pas même les reines sans qu'il ne prenne sa défense. Rapidement et malgré le caractère de cochon de la bicolore, ils avaient formé ce drôle de duo. Mais Nuage de Myosotis avait péri durant son apprentissage. Et il avait pleuré toutes les larmes de son corps. Et depuis, il évitait la tanière des apprentis où il avait maudit toutes ses nuits.

Mais face à sa fille, il sourit sans tristesse. Avec assurance, il annonce :

« Et ce sera Petit Chardon. »

Belle comme une fleur mais pourvue des pics qui la protège.

Il coule vers Éclat de Crépuscule sans avoir besoin de lui expliquer. Il sait qu'au fond, elle sait.
Sourire en coin, il regarde sa nouvelle petite famille avec fierté.

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Serres d'Épervier s'exprime en #f6e122.

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Illustration par Nmirah:

▬ Guerrier

Cela fait maintenant deux mois que le chaton est entrain de ce construire dans le ventre de sa mère. Deux mois que celui-ci bouge, se nourrit, apprend grâce à chacun des mouvements de sa mère. Aujourd'hui, il a décidé qu'il était temps pour lui de naître, qu'il était l'heure de quitter cet environnement chaud pour rejoindre celui dont sa mère à puisé la force pour les faire grandir. Après quelques contractions légères, la mère comprend vite ce qui est entrain de se passer et s'allonge pour laisser place aux chatons.

Le premier tombe au sol, elle le nomme Petit Koudou. Il est minuscule et son pelage est très atypique. Le petit tremble de froid, l'arrivée dans ce nouveau monde est brutale pour lui. Très vite, il sent trois odeurs. Il apprendra par la suite qu'il s'agit de sa mère, Eclat du Crépuscule, de son père, Serre d'Epervier, et de sa soeur fraîchement nommée Petit Chardon.

Une des odeurs s'éloigne et se superpose avec celle de sa mère. Le petit trouve une place pour se réchauffer contre le ventre de sa mère aux côtés de sa soeur. Il piaille un peu puis fini par s'endormir, épuisé par ces nouvelles découvertes. Petit Koudou est jeune mais il deviendra vite un grand guerrier du Clan du Vent.

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Nuage de Koudou riposte en #069FEE.

Chaton:

» TOKYO DRIFT // feulement & mimosa & crocs & ceux qui veulent - abandon
» La famille insecte - avec la petite famille - abandon
» Les Joyaux de la Discorde (PV Ciel et Brisé / les darons s'ils veulent à la fin) - end
» Bestowal Under The Stars - end
» [Halloween] Ceux qui creusent (Nacnac & Rain) - end