écarlate

• Âge : 35 lunes
• Sexe : ♀
• Clan : Tribu
• Rang : Chat lambda
• Sang : Chatte errante, ancienne domestique

• Relations : Plus personne qui soit vivant RIP la mif Une pensée pour sa maman et son papa qu'elle a jamais connu ce qui lui a longtemps pesé petite (même si en vrai elle avait des problèmes beaucoup plus graves à se préoccuper), au vieux matou qui lui a appris autant que possible (sans lui elle en serait pas là aujourd'hui elle le considérait un peu comme son tonton et avait beaucoup de reconnaissance et de respect pour lui) et pour celui qui lui aura fait mordre la poussière et cracher du sang (mais sans qui elle serait toujours enfermé, elle ne lui pardonnera jamais mais éprouve du respect pour son acte final).

• Avis politique : Elle est nouvelle, tombée par hasard sur la tribu après avoir errée longtemps seule, elle ne connait rien aux clans et n’a donc pas d’avis les concernant. Elle sait simplement qu’ils existent car des chats de la Tribu lui en ont parlé et le sujet l’intrigue. Pour ce qui est de la Tribu elle apprécie la liberté totale dont elle jouit au sein du groupe, elle aime la sécurité du vivre ensemble tout autant que l’indépendance promue par les félins tribaux.

• Compétences : furtivité : xxx, force : xxx, agilité : xxx, vigueur : xxx, prestesse : xxx

Elle est née par une froide nuit d’hiver. Sa mère l’a mis au monde dans l’arrière salle d’une grange, alors que les flocons venaient s’silencieusement s’écraser contre la fenêtre. A côté de la petite boule de poils tigrés qu’elle était un autre chaton est bientôt apparu, un petit matou au pelage crème rayé. Leur mère les a longtemps bercé cette nuit-là, dans une douce étreinte qui vint les réconforter après les hurlements de l’accouchement. Mais quand le soleil vint pointer le bout de son museau le lendemain il n’y avait plus un souffle de vie dans le corps de leur mère. Les chatons, les yeux encore aveugles mais la peur au ventre miaulèrent en tous sens sans oser s’éloigner du corps encore tiède de leur génitrice. Par chance la grange n’était pas abandonnée, bien au contraire. Située à côté d’un nid de bipèdes, elle en accueillait tous les jours. Ces deniers venaient chercher divers produits entreposés plus bas et l’un d’eux ce jour-là entendit leurs appels à l’aide. Il vint les récupérer, frissonnants et affamés et les ramena dans la chaleur de leur nid de bipèdes. Il les nourrit du mieux qu’il put pendant les jours qui suivirent et les deux chatons purent grandir et ouvrir les yeux, découvrant le monde inconnu que leur défunte mère leur avait laissé. L’histoire aurait pu s’arrêter là, deux chatons heureux dans un nid de bipèdes aimant. Malheureusement il n’en fut rien.

Pendant deux lunes les chatons vécurent dans le nid de bipèdes. Ils avaient leur propre pièce, était nourris et surveillés d’un œil attentif. Tout semblait aller pour le mieux, ils apprenaient à jouer ensemble, se tenant mutuellement compagnie et tentant d’oublier la triste mort de leur mère et l’absence complète de leur père dont ils ne savaient rien. Mais un matin, les bipèdes s’étaient si bien occupés d’eux les mire dans une cage aux barreaux de fer dont les chatons ne pouvaient s’enfuir. Paniqués, ils miaulèrent, griffèrent, supplièrent qu’on les laisse sortir. Après tout il n’avait rien fait de mal, oui ils avaient parfois fait leurs besoins au mauvais endroit ou mordiller des meubles mais est-ce que cela méritait un tel traitement ? Inquiets de leur destinée, ils se retrouvèrent à bord d’un monstre tonitruant qui els fit se taire de terreur. Au loin, à travers les fenêtres du monstre ils regardèrent le nid des bipèdes disparaitre lentement mais sûrement, fondu dans l’horizon. Le monstre finit par s’arrêter, immensément loin de leur foyer natal. Un des bipèdes saisit la caisse où elle se trouvait avec son frère et la remit à un autre bipède qu’ils n’avaient jamais vu. Les deux bipèdes parlèrent un moment, s’échangèrent des objets que les chatons n’avaient jamais vus puis ils restèrent avec le bipède inconnu tandis que celui qui les avait élevés remontait dans le monstre et repartait dans un nuage de bruit et de fumée. Une deuxième fois, ils avaient été abandonné par la personne qui aurait dû prendre soin d’eux. Malheureusement leurs ennuis ne faisaient que commencer comme ils le comprirent rapidement. En entrant dans le nid de bipèdes inconnu avec le nouveau bipède ils découvrirent des cages où se trouvaient d’autres chats. Leurs pelages étaient sales, souillés de sang ou de saletés, leurs yeux perçants lançaient des éclairs et leurs griffes crissaient sur le métal des caisses. D’étranges couleurs ou objets de bipèdes venaient ornementer leurs corps sans qu’ils comprennent leur utilité. L’endroit respirait le désespoir, ils décidèrent de se faire les plus petits possibles, trop apeurés pour tenter quoi que ce soit et fuir ce lieu de désolation.

C’est ainsi que l’horreur commença. Si tout semblait confus les premiers jours ils finirent par comprendre qu’ils se trouvaient dans une sorte d’immense piège à chats d’où ils n’avaient aucun moyen de s’échapper. Passé la terreur des premiers instants ils essayèrent de discuter avec d’autres chats quand les bipèdes n’étaient pas présents. La plupart des félins présents se montraient agressifs ou indifférents mais à une cage à distance de la leur un vieux matou accepta de leur en apprendre davantage sur ce lieu étrange. Il leur expliqua qu’il s’agissait d’un camp d’entrainements pour des combats entre chats organisés par les bipèdes. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi les chats avaient été choisi par les bipèdes pour cela mais de ce qu’il avait pu observer ces combats permettaient d’obtenir de fins objets qui les intéressaient beaucoup. Les chatons comprirent subitement mieux les hurlements et bruits sourds qu’ils pouvaient parfois entendre au loin ainsi que les cages qui se vidaient pour toujours. Frissonnants de peur ils demandèrent au matou de les aider à s’en sortir. Mais le vieux chat n’avait pas de solution, lui était là depuis fort longtemps. Il n’avait jamais perdu un seul combat mais il sentait son heure venir. Les chatons étant encore trop jeunes pour participer à ces sordides combats il décida de leur venir en aide à la hauteur de ses moyens : il devint leur mentor et leur appris à se battre. S’il ne pouvait les sortir de cet endroit il ferait au moins en sorte qu’ils n’y meurent pas dès leur premier combat. C’est ainsi que jour après jour les deux chatons s’entrainèrent sans relâche, faisant fi des remarques moqueuses ou acerbes des autres félins qui assistaient à ces entrainements surprenants. Mais un jour leur routine se brisa, matou ne revint pas de son combat et sa cage demeura vide. Le temps de l’entrainement était terminé.

Avec la disparition de leur mentor, les deux jeunes chats se retrouvèrent à nouveau seuls au milieu du monde hostile des cages. Leur apparence, presque famélique lié à une nutrition approximative, était fort heureusement rééquilibré par les entrainements quotidiens qu’ils se forcèrent à continuer afin de conserver les muscles qu’ils avaient acquis au fil du temps et perfectionner leurs techniques de combat. Puis, un matin, leur cage quitta le socle où elle était posée, un bipède l’emmena, leur faisant traverser multiples pièces, descendant des escaliers dans un espace sombre imprégné de l’odeur du sang et de la mort. Le bipède posa la cage sur le sol poussiéreux et les deux jeunes chats découvrirent le lieu de toutes les horreurs. A quelques pas d’eux se trouvaient un trou creusé à même le sol où deux chats se tenaient, suintants et blessés. Ils se fixèrent longuement en haletant puis l’un d’eux s’écroula à terre. Les jeunes chats n’auraient su dire s’il était mort ou non, il fut emporté par un bipède rapidement qui donna les fameux fins objets à un autre bipède, visiblement mécontent. Les deux félins frissonnèrent, pressentant que leur tour allait venir mais rien ne se passa. Deux autres chats furent jetés dans le trou sous les cris excités des bipèdes et les petits se forcèrent à ne pas détourner le regard. Si la scène était insoutenable de cruauté elle était également formatrice pour leur apprendre quoi faire et ne pas faire lors des combats afin de s’en sortir. Quelques instants plus tard l’un des chats combattants s’effondra au sol dans une mare de sang, l’autre avait réussi à atteindre sa jugulaire et l’avait tué d’un geste vif et précis. Les deux jeunes chats frissonnèrent quand leurs regards croisèrent celui de l’assassin. Rien dans ces pupilles sombres ne semblaient exprimer de regret tandis que son rictus victorieux vibrait de contentement. Ils comprirent avec horreur que si la plupart des chats auraient voulu fuir cette situation affreuse, certains s’en réjouissaient. Le combat étant fini, tout aurait pu s’arrêter là mais, malheureusement, ce ne fut pas le cas.

Avant que les jeunes chats n’aient pu réagir le frère fut attrapé par un bipède et sortit de la cage. Sa sœur se jeta sur l’ouverture pour le rejoindre mais le bipède l’en empêcha et la referma. Elle regarda, impuissante, le bipède attaché un hideux collier au cou de son frère puis le jeter dans le trou. Le chat assassin était toujours là, il se tourna vers le nouveau venu et lui bondit dessus sans tarder. Le combat fut rapide, le jeune chat n’était bien évidemment pas au niveau de son adversaire entrainé depuis bien des lunes. Tout fut terminé très rapidement. En quelques coups la petite forme cessa de bouger. Une unique blessure ornait le visage du meurtrier tandis que le jeune chat n’était que sang et poussière. Malgré elle sa sœur sentit des larmes de chagrin et de colère ruisseler sur ses joues. Leur bipède sembla s’énerver puis récupéra la petite forme endormie pour toujours. Sa sœur aurait aimé le toucher une dernière fois, lui dire à quel point elle était désolée. Tout était allé si vite, ni l’un ni l’autre n’avait pu anticiper quoi que ce soit. Le bipède souleva la cage désormais bien vide et la ramena là où elle se trouvait. La jeune chatte, désormais complètement seule se força à ne pas se lamenter sur son sort. Elle reprit ses entrainements avec d’autant plus d’acharnement, profitant de chaque moment où les bipèdes s’absentaient pour parfaire ses techniques de combat et aiguiser ses griffes. Le bipède semblait l’avoir oublié, autour d’elle els chats disparaissent petit à petit tandis que de nouveaux inconnus les remplaçaient. A son tour elle se mit à parler avec les plus jeunes et les entrainer en cachette. Le vieux matou lui avait offert une chance de s’en sortir, elle estimait que c’était son devoir de le transmettre aux plus jeunes qu’elle. Enfin, un soir ce fut à nouveau son tour, quand sa cage fut soulevée du sol elle se força à rester calme et ne pas avoir peur. Elle s’était entrainé dur pour ce moment, elle ne mourrait pas sans avoir tout donné.

Quand la cage fut posé sur le sol poussiéreux au bord u trou elle prit un instant pour observer les environs. Le lieu était miteux, des crevasses plus ou moins larges parsemaient les murs, elle en repéra une qui serait peut-être assez large pour lui permettre de fuir. Mais encore faudrait-il l’atteindre. Le trou était profond, elle serait difficile d’en sortir par un simple saut et il était entouré par une horde de bipèdes qui auraient les yeux rivés sur elle. Le bipède l’attrapa, lui enfilant à son tour un collier qui l’étrangla presque. La lanière de cuir était vert sombre, ornée de clous et dents d’elle ne savait quel animal ainsi que de minuscules objets dorés, une création bipède à n’en point douter. Un autre bipède vint la maintenir immobile tandis que le premier la forçait à sortir les griffes. Paniquée car rien de cela n’était arrivé à son frère elle le regardait appliquer avec horreur un liquide bleu puant sur ses fines griffes. Les deux bipèdes la gardèrent immobile encore un moment puis ils la lancèrent d’un commun accord dans le trou. Le produit infecte sur ses griffes la forçait à les garder sortir, encore humide le moindre contact avec sa peau l’horripilait. Elle se demanda s’ils avaient fait exprès. Un autre chat atterrit dans le trou un temps plus tard. Il semblait plus âgé qu’elle mais était également plus fin, visiblement moins bien nourris encore ou sortant toute juste de la rue. Les deux félins se jaugèrent pendant ce qui lui sembla durer une éternité puis il se jeta sur elle. Prenant une grande inspiration elle se remémora toutes ses lunes d’entrainements et bondit à son tour. Il y eut une explosion de cris et de coups de la part de son adversaire quand ils se percutèrent puis ils roulèrent dans la poussière. Malgré l’envie de frapper au hasard comme une furie elle se força à être calme et tactique. Avec des mouvements élégants et fluides elle repoussa son adversaire en silence puis le balada dans le trou afin de l’épuiser. Haletant et grognant il finit par arrêter de lui courir après. Elle s’approcha alors d’un bond et saisit sa nuque habilement avant de la briser dans un bruit sourd. L’autre félin n’avait même pas eu le temps de réagir, il s’effondra au sol, mort. Il y eut un moment de flottement dans l’air puis les bipèdes s’exclamèrent. Elle n’avait cherché qu’à survivre mais, sans le savoir, elle venait d’obtenir leur attention et leur approbation, lui promettant des journées encore pires.

Aussitôt son exploit réalisé elle retrouva le sol froid de sa cage et se prépara à reprendre son quotidien miteux. Mais tout avait changé désormais. En quelques heures la rumeur de son combat se répandait parmis les autres félins qui vivaient dans même pièce qu'elle. Leurs regards se changèrent de mépris détaché en respect craintif. Tous l'observait d'un œil nouveau, presque admiratifs parfois. Pour elle cependant ce combat n'avait rien de glorieux, et ceux qui suivirent ne le furent pas davantage. A chaque venue dans le trou elle prenait le peu de temps qu'elle avait avant chaque début de combat pour observer les environs, calculer le nombre de bipèdes présents, chercher un moyen de fuir. Au fil des journées passées dans la poussière, la sueur et le sang elle mettait au point un plan afin de s'évader. Il était désormais devenu invivable de rester ici avec ces bipèdes en se battant à un rythme infernal. Petit à petit, combat après combat, blessure après blessure, elle observa avec dégout des cicatrices hideux venir se graver pour l'éternité sous son pelage. Elle se dégoutait pour ce qu'elle infligeait aux pauvres autres chats mais c'était entre elle et eux. Elle ne pouvait les laisser s'en sortir indemne de peur des représailles. Tuer devint malgré elle une habitude et si les premières fois lui donnèrent des cauchemars pendant des nuits elle finit, à force de méditation et encore et toujours d'entrainement, par maitriser ses pensées et ses rêves afin de ne plus souffrir de ses actes meurtriers.

Le temps semblait à la fois passé immensément vite et lentement. elle avait l'impression d'être ici depuis des années quand, un soir, en arrivant au bord du trou dans sa caisse, elle reconnut le félin qu'elle allait affronter. Là, devant, elle, à seulement quelques mètres se trouvait l'assassin de son frère. pour la première fois depuis bien des combats elle eut peur. Elle avait vu de quoi il était capable, elle aurait besoin de toutes les astuces imaginables pour échapper à son adversaire. Le combat débuta et les parades de chacun s'enchainèrent. De force inégale et d'ingéniosité rééquilibrante, les deux félins s'effleuraient sans jamais parvenir à atteindre leur adversaire. autour du trou les bipèdes commençaient à s'agiter entre eux. Ils semblaient frustrés, presque furieux de la tournure lente de l'affrontement. Puis, elle eut un moment d'inattention et l'horreur se produisit. Son ennemi se jeta sur elle et d'un geste assuré lui lacéra le visage. Elle hurla, se débattit, s'échappa de lui. D'un œil elle ne voyait plus que du sang, un voile rouge recouvrait désormais sa vision. la douleur n'avait rien de comparable à ce qu'elle avait déjà ressentie. Le combat se fit alors plus rapide, elle était déstabilisée par sa mauvaise vision tandis que lui semblait vouloir à tout prix en finir. captivé par le combat, les bipèdes s'étaient amassés au bord du trou. Du coin de l'œil elle aperçu la fissure dans le mur sans surveillance. pour elle, c'était maintenant ou jamais. Elle se jeta sur son ennemi dans une brèche laissée ouverte par celui-ci, prête à lui briser la nuque, elle préféra au contraire le soulever vers les bipèdes. Mais le trou était bien trop haut, le félin retomba lourdement au sol. Ils échangèrent alors un long regard qui la fit trembler. Sans qu'elle ne puisse rien dire, le chat prit alors son élan et lui fonça dessus; elle se prépara au choc mais, au lieu de l'attaquer, il s'appuya sur elle pour bondit sur le bipède le plus proche. Alors le chaos explosa dans la pièce.

Hébétée, elle regarda le chat lutter contre les bipèdes bien plus grands que lui. Elle ne savait pourquoi mais il lu avait offert une chance une diversion. Elle n'attendit pas plus longtemps et la saisit. Tous les bipèdes étaient occupés par lui. Elle s'extirpa en usant de ses dernières forces du trou et couru vers la fissure. le temps que les bipèdes se rendent compte qu'elle s'échappait elle venait se terminer de se faufiler dans le aigre passage. La fraicheur et l'obscurité de la nuit l'enveloppèrent aussitôt comme une protection naturelle tandis qu'elle courrait à perdre haleine vers la liberté. Haletante, elle continua de courir aussi longtemps que ses pattes à vif lui permirent avant de s'effondrer de fatigue sous un buisson, à l'abri des regards. Quand elle se réveilla le lendemain, c'est parce que le soleil venait réchauffer sa fourrure. Après des lunes à vivre l'horreur au quotidien, cette soudaine quiétude et liberté fractura un instant le cœur de pierre qu'elle s'était forgée au fil du temps pour se protéger. les larmes coulèrent sur ses joues tandis qu'elle pensait à tout ce qui était arrivé, à ceux qu'elle avait perdu. Après un long moment de recueillement elle se frotta le visage et se remit sur pattes. Maintenant l'avenir l'attendait.

Elle ne sait pas vraiment quelle est sa personnalité. Après tout ce temps passé avec pour unique objectif survivre, et oui d'accord en annexe pouvoir s'échapper, elle n'a jamais pris le temps de s'interroger sur qui elle était. Elle va désormais, elle espère, pouvoir le découvrir au fil de sa vie et de ses rencontres. Elle avait beaucoup d'affection pour son frère, dans les moments les plus durs c'est lui qui la réconfortait tandis que dans les nuits de tristesse elle faisait tout pour le faire sourire. Elle estime être respectueuse des autres, même si elle a toujours combattu en usant de toutes les ruses imaginables et des coups de travers possibles afin d'en sortir vivante. Cela n'a jamais empêché qu'elle admire et éprouve de la pitié pour les chats qui lui faisaient face. Avec le temps elle a finit par se convaincre qu'achever leur vie était un acte de bienveillance, leur épargnant des souffrances futures à cause des bipèdes. Il n'est cependant pas impossible que les remords finissent par la rattraper un jour. Par défaut solitaire, indépendante et débrouillarde elle doit désormais apprendre à chasser par elle-même. Cela ne lui fait pas peur, elle connait de nombreuses techniques de combat qui lui serviront en cas de soucis ou pour mettre au point des techniques de chasse. N'ayant jamais pu vraiment développer de liens avec d'autres chats en dehors de son frère et leur mentor, elle n'est pas sociable. Pas parce qu'elle ne le veut pas mais parce qu'elle ne sait pas faire, personne ne lui a appris les codes de la vie en groupe. D'un naturel méfiant en raison de son historique elle s'abstient cependant de se montrer hostile. Combattre ne lui pose aucun problème, elle voit cela comme une fatalité parfois inéluctable, mais cela ne l'empêche pas de préférer éviter de le faire. elle estime avoir déjà bien assez combattu comme cela, merci.

Elle a une fourrure presque mi-longue où se mêle diverses couleurs de crèmes et de bruns dans des rayures plus ou moins larges. Cette fourrure tigrée de manière hasardeuse lui permet de se camoufler aisément dans la forêt, lui offrant une trompe l’œil parfait pour les proies et prédateurs. Son pelage est chaud sans être épais, bien entretenu il peut briller gracieusement au soleil, quand elle s’en donne la peine. De son dur vécu elle garde de larges griffures ici et là, dissimulées fort heureusement par son poil mi-long. Une d’entre elles néanmoins, située sur la partie droite de son visage, ne peut être cachée. La balafre vient barrer son œil et une patrie du haut de son museau, lui donnant un air bravache involontairement. Le plus impressionnant reste néanmoins son œil droit, les plus jeunes refusant même de le regarder. La blessure ayant atteint une partie des vaisseaux sanguins l’œil s’est en partie couvert d’un voile rouge et la pupille s’est dilatée au point d’être intégralement noire. Son œil droit forme donc une sorte de puit noir et rouge profond et sanglant qui ne donne à personne envie de plonger dedans. Le plus effrayant étant probablement que cet œil là continue à voir, très mal mais tout de même, et on peut donc toujours voir la pupille s’agiter au gré de l’endroit où elle balaye son regard. Son œil sain est quant à lui d’un beau bleu rappelant les ciels dégagés d’été, un tout autre univers pour qui voudrait croiser son regard. Ses griffes sont toujours recouvertes de manière erratique du vernis bleu que lui avait appliqué le bipède qui la détenait, elles sont fines et acérées, affutées par le même bipède. Ses crois sont essentiellement limés pour être le plus pointus possibles. Son apparence est telle que le bipède l’a voulu, une machine de combat, qui parait néanmoins bien terne et usé alors qu’elle n’est pas si âgée. Comme un agrément ultime son collier vert orné de boutons dorés, de clous et de dents difformes continue de se balader contre son poitrail. Désormais trop large pour elle après des lunes passées à essayer de le retirer, elle a choisi de le conserver par lassitude et pour user de son côté terrifiant afin de s’éviter des ennuis avec des chats errants. D’une taille lambda, ses muscles noueux et son physique effrayant lui permette ainsi de maintenir à distance les félins mal intentionnés. Qui s’y frotterait s’y piquerait de toute façon.

• Surnom : kiyo
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  ¤ A faire mourir mon personnage