Etoile du Cobra◊ Meneur
Messages : 654 Date d'inscription : 06/09/2017 Age : 31 Localisation : Lorraine
Carte d'identité Âge: 99 lunes (jun 23) Description du personnage: Mentor/apprenti: | Sujet: Re: L’envol du moineau | libre Vent - end 03.03.23 14:31 | |
| L’envol du moineau. Sa queue battait la mesure, Colère attendait, Moineau toujours bloqué sous le poids du guerrier. Par moment, il percevait un vague mouvement, vaine tentative d'échapper à son sort peut-être mais pour l'heure, les perles de givre du meneur étaient focalisé sur la guérisseuse. Et un soupçon de respect était là car elle ne s'écarta pas mollement. Elle était digne de ce que Vent du Nord avait laisser. Même s'il lui aurait répugner de l'avouer, le meneur appréciait qu'elle lui tienne un brin tête. Rester à ce qu'elle sache qu'il y avait des limites. Le temps était comme suspendu entre eux, lui, furieux et prêt à écarter la guérisseuse, et elle, là, droite devant lui, un brin hérissée. Puis elle répliqua et le Cobra se figea. Tel un serpent prêt à frapper, il l'écouta, moustaches et oreille en avant. Enfin, pour ce qu'il lui restait des pavillons qui naguère ornaient son crane. Et Vol de Papillon prouva qu'elle avait sa place. Lentement, le poil du bicolore retomba, juste assez pour que le clan comprenne qu'il faisait à présent preuve non plus d'une fureur impulsive mais d'un sang froid d'autant plus glaçant finalement. - Elle t'a bien formé ...Il lâcha seulement ça avant de se tourner de nouveau vers Moineau et Colère, jetant un bref regards aux autres qui se tenait prêt à attraper le gris s'il tentait de fuir. Une belle marque ... soit gentil Moineau, juste une fois, tend bien ta patte ... Le meneur ne se fatigua même pas à lancer un regard à Colère. Pas besoin, l'autre saurait que faire. Il adressa juste un regard à sa guérisseuse. Il l'avait entendu ... Toutefois ... Étoile du Cobra contourna Vol de Papillon lentement, comme pour prouver qu'il l'avait écouter et qu'il ne tuerait guère l'oiseau ... Mais que peux faire un oiseau qui n'a plus ses ailes ? D'un bond, il se jeta, griffe dehors sur la patte du Moineau, y mettant tout son poids quand il décida de descendre au travers fourrure et chair pour que toute la longueur de la patte s'ouvre. Il y alla même d'un à-coup vicieux grand il senti la matière résister au supplice. Il voulait que le Moineau ne vole plus. Le parfum de sang se propagea dans un silence tendu ... Un bref instant de silence, d'horreur peut-être aussi et de rage sans doute. Et durant un très bref moment, le bleu du regard du meneur croisa celui d'un oiseau meurtris...
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Moineau Chantant▼ Solitaire Administratrice
Messages : 352 Date d'inscription : 03/09/2018
Carte d'identité Âge: 101 lunes (04/24) Description du personnage: Mentor/apprenti: XX | Sujet: Re: L’envol du moineau | libre Vent - end 10.03.23 10:21 | |
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L’ENVOL DU MOINEAU - Lune 22 - âge 82 L.
Il ne fallut pas longtemps à Etoile du Cobra pour sortir, le regard furibond, et hurlant à son toutou de venir m'attraper. Woupla je ferais mieux de fuir ? Je ne voulais aucun mal à personne, juste que l'on me foute la paix. Mais le vétéran, malgré sa taille imposante pour un chat du Vent, était bien un chat du Vent : rapide. Je fus écrasé par terre, lâchant un gros "OouuRff". Je ris un peu jaune.
" Alors Colère, tu veux me faire un gros câlin avant que je m'en aille ? T'as des regrets ? "
Et allez-y que ça balançait des "Traitre" et des "Pas de Loyauté". Rien de nouveau Mais alors, bon débarras non ? Vous ne voulez pas dire à ce gros lourdaud de me laisser y aller ? Même le regard de Chauve-Souris me brûlait le poil. C'était à prévoir. Je te laissais la place, petite. Tu étais née sous une meilleure étoile que moi, les chats du clan t'aimaient bien, tu avais plein d'amis qui te suivent depuis la pouponnière. La seule chose qu'on puisse te reprocher, c'était que moi j'avais été ton mentor. On s'était bien amusé. Désolé de te décevoir. Puis, la guérisseuse se planta ente moi et le chef. Oh, allait-on prendre ma défense ? Faire preuve d'un peu de jugeotte que, voilà quoi, j'voulais juste dégager.. Mais sa proposition, elle faisait écho à des mots que j'avais cru entendre miauler Aigle Vif au loin. Echos aux paroles d'Etoile Tropicale, il y a de cela des dizaines de lunes.
Une Marque du Traitre.
J'en avais déjà une ! Ce n'était pas suffisant ? J'étais déjà marqué donc ça va, j'étais une cible ambulante ! Elle était sur ma gueule en plus. Pas besoin d'hésiter deux fois si jamais j'étais sur le territoire, pas besoin de marquer deux fois.
Mes yeux étaient réduits à deux fentes, tremblantes. J'échappais peut-être à la mort, mais j'avais tant la Marque en horreur.. tuez moi.. limite c'était mieux..
" Je veux juste m'en aller, ça vous coûte rien ! Ce.. ce n'est pas comme si vous me trouviez spécialement important, ou utile ! Ce n'est pas comme si vous m'aimiez. Alors qu'est - ce que ça peut vous foutre !"
Mais bien sûr, mes supplications et arguments, les gens n'en avaient que cure. Comme d'habitude, personne pour entendre ma voix, scellée depuis des lunes par la Marque sur mon museau. Du coup, je commençais à me débattre. Peut-être que Colère de Feu n'était pas si fort que ç- D'accord non je n'avais rien dit. Il était costaud le bougre. En train de gesticuler comme un asticot, mon objectif de partir devenait fuir. Aller loin de ces chats qui continuaient à me demander plus alors que je leur avais déjà tout donné. Et là, Etoile du Cobra s'approchant d'abord lentement, contournant la guérisseur qui m'a condamné à la Marque, et puis il fonça sur ma patte droite. Ils allaient donc prendre ma patte, la dernière chose dont ils me priveraient. Le serpent déchira ma patte sur tout son long, enfonçant sa griffe bien trop profondément que pour juste marquer ma peau.
Un cri déchirant s'arracha de ma gorge, secoua tout le camp. Ma peau et mon muscle brulait, c'était si profond, la douleur était horrible. Les larmes tombèrent et mon adrénaline monta à toute allure. Sans doute que le meneur du Vent avait ordonné que le grand roux me relâche, peut-être que j'avais réussi à glisser hors de ses patte, mais le fait était là.
Ma fourrure grise s'échappa du Promontoire, fila à travers le camp, traversa le territoire à une vitesse que je n'avais jamais connue. Je ne sentais pas mes pattes, comme si je volais au dessus de l'herbe des plaines. Je ne saurais dire où j'étais exactement, la vue embrouillée par les larmes. Je connaissais plus ou moins la direction où je voulais aller, vers la seule féline avec qui je m'étais senti en sécurité. Vent du Nord, réfugiée à la Tribu. J'arrivais au Verger, elle devait être quelque part. Quand je ralentis, la fatigue me rattrapa, la douleur aussi, surtout. Je m'étalai par terre, éreinté, épuisé, usé. Entre les larmes qui débordaient sur mon museau, j'articulais son nom.
" V-vent du Nord. P-par pi.. pitié... J'ai besoin d'... d'aide.... "
Il ne me fallut pas longtemps pour m'évanouir après cela.
[out le moino !]
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