Symphonie Polaire - Remember! [FINIE o/]

Je suis né au début de l'année, au coeur de la saison des neiges. Coeur, le maître assassin, m'a dit un jour que c'était le mois de Mars. D'après lui, Mars était un très puissant guerrier, cette image me va parfaitement. Elle ne me transcende ni ne m'habite mais elle me satisfait.
Donc né de deux ancien guerriers du clan de l'Ombre, j'ai eu deux frères jumeaux, Patte Rapide et Patte Bleue, et et bien plus tard une nouvelle soeur, Boule Parallèle, que ma mère a eu un avec un autre compagnon.

Un jour enfin, la fin de l'hiver arrive! Sauf que je tombe malade, avec mon frère et une chatonne avec qui je joue tous les jours, nous attrapons tous trois le mal vert. Mon frère me dit que ce n'est pas grave, qu'il n'est pas de raison d'avoir peur et qu'il faut prier le clan des étoiles. Je ne comprends pas de quoi il parle, il m'explique qu'un ancien qui vivait dans le clan du Vent avant, lui a expliqué que s'il a très peur il doit prier le clan des Etoiles et qu'il l'entendra. La nuit, je l'entends prier alors Lueur et moi, nous prions aussi.
Deux jour plus tard, mon frère guérit, quant-à-moi je me sens mieux et mon amie aussi. Nous avons confiance alors, en notre retablissement. Une nuit où il a fait particulièrement froid et que nous avons prié particulièrement fort, j'ai fait un rêve immonde où tout sembler aller plus lentement, tout était plus chaud et lumineux. Qu'ensuite quelque-chose me frottait énergiquement le ventre puis le dos et que je haïssais ça. Je me suis réveillé des suites du rêve et j'ai ronronné très fort en voyant l'air angoissé d'un jeune domestique nommé Peluche. Je me suis vite rendormi car ma fièvre était tombée, l'herbe a chat avait enfin poussé dans le jardin de peluche et il avait ramené tout ce qu'il pouvait. Je me suis réveillé seul le lendemain, j'ai cru que Lueur était guérie et retournée avec Bixo et sa mère. En fait elle avait fais le même rêve que moi mais était allée bien plus loin vers la chaude lumière.
Ce souvenir doit bien être ma première rage contre quelque-chose, l'ancien du Vent avait menti pour nous rassurer, les Etoiles ne sont pas vivantes. J'étais aussi en rage contre les autres du groupe, qui ne pleuraient pas Lueur. J'ai finis par guérir retournant du même coup dans le grenier où je vivais avec les autres chatons. Rien n'avait changé appart Primevère qui était partie, Lueur était sa seule fille et elle ne s'en est jamais remise. Elle n'a pas voulut avoir d'autre chaton après, du coup son compagnon l'a quitté. C'est drôle parce qu'il s'est mis alors avec ma mère, qui a quitté mon père parce qu'elle était tombée amoureuse de ce mâle dès qu'elle l'avait vu en rejoignant le groupe et beaucoup moins de mon père.

Le jour exacte de mes six lunes, c'est mon frère qui me l'a dit ( il aimait compter des trucs ), tous les chatons ont reçu un mentor. Je reçu pour mentor une magnifique chatte nommée Symphonie des Coquelicots. Elle était née dans le clan de l'Ombre, il y a très très longtemps. C'était une chasseuse. J'étais destiné a cette place dans le groupe tandis que mes frères deviendraient des voleurs.

Au début elle me faisait peur, vraiment. Je craignais de la voir, de m'entrainer. Elle était si imprévisible que je me méfiais bien. La première fois où elle m'a fait visité les marécages de la forêt à côté de chez nous, elle m'est subitement sauté sur le dos, me maintenant la tête sous la vase. Quand j'ai pu enfin me redresser pour vomir tout ce que j'avais avalé elle a feulé "sois toujours sur tes gardes". Elle avait tendance à m'abaisser lorsque je suivais ses consignes a la lettre, me poussant a toujours trouver mieux qu'elle, a différer dans l'exercice pour la surprendre. Il me serai bien impossible de dire le nombre de profond coup de crocs que j'ai reçu pour ne pas avoir assez bien fait.
J'aurai du avoir peur et me plaindre, mais au bout de plusieurs semaines, je me suis aperçut que je comprenais peu a peu son mode de fonctionnement, si les réprimandes ne se faisaient pas plus rares elles étaient d'avantage attendues et comprises. En quelques lunes, la peur avait disparu, remplacée de loin par l'admiration. Ma mentor avait finit par m'accepter et il arrivait même que nous ayons de grands moment de complicité. Vers onze ou douze lunes, en mourant de jalousie en la voyant avec une autr mâle. J'ai compris que mon admiration était autre chose encore. J'ai passé de nouveau du temps avec elle, me disant que lorsque je serai chasseur je serai lui demanderai de devenir ma compagne. Elle aussi des fois, j'avais l'impression qu'elle m'aimait un peu. Elle ronronnait lorsque je m'approchai d'elle ou lors de nos partages. Aussi, elle avait des regards parfois qui me rendaient si heureux que je songeai qu'elle ne pouvait que partager mes sentiments.

La saison des neiges ne m'aime pas je crois, car un an entier de ma vie s'était écoulé, un tour de cadran, une nouvelle fin d'hiver et un nouveau malheur. Un soir Symphonie des Coquelicots est partie chassée et elle n'est jamais revenue. J'ai refusé de croire a sa mort, comme elle était, elle avait dû partir. je ne savais ni où ni pourquoi, mais je savais qu'elle était partie. Et ma douleur fût telle, si ignoble et destructrice que je compris que c'était vraiment de l'amour que j'éprouvais.
Comme nous atteignions l'âge adule, Bixo, Michka et les maître de chaque grade ont consciensieusement évalué tous les chatons, m'ont jugé bon guerrier, ont accepté le nom que j'ai demandé à porter avec un sourire triste et ont préparé la fête de passage. Nous sommes passés a la fin car nous étions trois a devoir changer de nom, Patte Rapide devint Brise Rapide, Patte Bleue devint Oiseau bleu. Et moi, Patte Polaire, qui avait toujours pensé finir avec un nom simple, de chat simple et droit tel que Renard Polaire ou Aube Polaire, devint Symphonie Polaire. Tous, membres honorés de la meute de Bixo.

Me sentant étouffé au sein du groupe, inconsolable, ingérable, en colère j'ai fini par demander à Bixo l'autorisation de partir. Evidement elle ne me l'a pas donné mais a dit que sans accepter ma désertion, elle la comprendrait. Je suis égoïste mais la douleur me donnait des envies de fuite terribles, de disparition, que plus personne ne puisse me voir ni m'entendre, il fallait que je parte. En ne prévenant que ma famille, un matin j'ai quitté ma ville natale pour m'enfoncer vers les forêt de l'Est.