Il faut chaud, il faut bon

Le soleil lançait des puissants rayons faisant baigner la tanière des guerriers dans un océan de chaleur. Les corps endormis dont la poitrine se soulevait doucement, s'agitait par moment pour se remettre en place ou ouvrir les yeux. Alors que le camp s'éveillai doucement, les chatons de la pouponnière commençait leur assaut de la clairière boisée. Par des temps pareil, chacun préfère trouver une place sur le centre du camp pour dorer au soleil ou discuter au chaud. Alors qu'un petit rayon viens taper dans l'œil de Liberté de l'éveil, le matou ouvre les yeux et se fait rapidement éblouir temps parfait pour la chasse Dès qu'il est levé, ses première pensées vont envers le camp. Depuis que l'ancien solitaire a retrouver son clan, sa famille, il n'a qu'un seul but ! Il veut prouver sa loyauté, après avoir été accueillit de la sorte il doit presque la vie à ses compagnons. Il sortit paisiblement du camp , dans la lune, comme toujours, et fonça sur la pile de gibier. La taille de celle-ci commençait à revenir à celle initiale, l'hiver est fini maintenant. Alors qu'il prenait d'instinct une proie sur le flanc gauche du tas, il vint à percuter un autre guerrier. Tout deux un peu repoussés à cause du choc, il finirent par reprendre l'équilibre. Liberté de l'éveil lança un regard noir en direction de l'autre minet. Il connaissait bien cette personne, son nom était Couleur de l'Aube. Le guerrier avait très mal vécu un incendie qui avait ravagé de fond en comble le camp du tonnerre. Lorsque l'aube était arrivée il avait reçu son nom d'apprenti. Qu'elle début de vie mouvementé ! Le matou blanc au long poil en voudrait surement à Liberté si il répondait de manière impérative. Il décida donc de ménager ses propos et peut être , finalement, de faire amis-amis avec le matou. Liberté, lui, n'a pas vécu l'incendie. Né dans le territoire, sa mère est morte dès la naissance. Il ses perdu et a finalement été recueilli puis après que sa mère adoptive fût morte il a retrouvé son clan. Il pensa que le guerrier ne lui reprocherais jamais cela, après tout il n'est pas méchant. Liberté de l'éveil saisi et une proie et miaula faiblement
- << Excuse moi. Je t'ai fait mal ? Tu aurait faire un peu plus attention...

Liberté de l'éveil regrette sa dernière phrase. Conscient que ce qu'il a dit était vexant il garda le silence et attendit une réponse de la part de son interlocuteur. Il grattait la terre avec ses griffes de manière machinale, signe de sa gène.

Le chat en face de Liberté de l'éveil était bien touché. Peut être que liberté avait été un peu dur. Mais il était comme ça dans sa nature, sans forcement être énervé. Pourtant quand liberté plongea à son tour son regard dans celui de Couleur de l'Aube il eût un mouvement de recul. Le chat arrivait parfois à ressentir les sentiments de ceux-ci quand ils étaient très puissants. Cette fois ci s'est le douleur qu'il avait ressenti comme un grand coup de fouet. Il baissa légèrement la tête pour chasse l'image de l'incendie de sa tête, puis saisi la proie qu'il avait pris.


-Je m'excuse aussi. Non, tu ne m'as pas fais mal. Et toi ? Tu vas bien ?


Liberté Tendit la patte vers Couleur de l'Aube, dans le creux de son coussinet un souris morte gisait. Souvent tourmenté par les sentiments le pauvre chat en était devenu impoli. Il ouvrit sa gueule pour déclarer que tout allait bien avant de se rendre compte que la faim le tiraillait. Il s'ébroua rapidement et s'allonga sur le flanc


- '' Oui, je vais plutôt bien. Viens manger, oublions cet accident.


Liberté de l'éveil plongea ses crocs dans la chair de l'animal dodu. Il saisit un morceau plutôt mince et donna le reste à Couleur de l'Aube. La tendre viande faisait beaucoup plaisir à Liberté de l'éveil. Doucement il plongea dans ses souvenirs et se souvint de Gramma. La solitaire que l'avait élevé et aimé plus que tout. Morte écrase pas un monstre liberté s'étai retrouvé seul et avait du retrouver seul le Tonnerre. En faisant craquer ses muscles il secoua de nouveau sa tête, les images de l'enfance revenait et le plongeait dans une énorme tristesse. Il avait vraiment besoin d'aller chasser. Mais avant il voulais savoir quelques choses.


- " L'incendie... Il t'a marqué à se point ?

Liberté de l'éveil pria pour que Couleur de l'Aube ne se demande pas pourquoi il était au courant d'une choses qu'il n'avait pas vécu. Il ferma les yeux pour vider son esprit et se souvint de la vague de chaleur qu'il avait ressentit à l'approche de Couleur de l'Aube. Il avait du souffrir...

La chasse ne lui donnait pas vraiment envie. Le lieutenant fit bouger sa queue puis, leva une patte vers le cadavre de souris. Il prit soin d'enterrer les os pour remercier le clan des étoiles et regarda à nouveau le guerrier. Celui ci ouvrit la gueule pour s'exprimer, décidément les étoiles n'étaient pas avec Liberté de l'éveil aujourd'hui....


-Ça te dirais d'aller chasser ensemble ? Comme ça on pourrait faire mieux connaissance.


Les moustaches de Liberté vibrère, Couleur de l'Aube n'avait rien dit à propos de l'incendit. Peut être que raviver ce souvenir avait été une mauvaise idée. Liberté de l'éveil se leva et miaula doucement. La chaleur du soleil contre son flanc allait peut être le réveiller. Dur se s'appeler éveil quand le sommeil nous rattrape. Alors que les patrouilles étaient encore à organiser, le pauvre matou s'enfonca dans la forêt. Le rythme qu'il prenait était rude. La vitesse presque abusée. Mais il devait rester debout et pour cela il fallait employer les moyens forts.



Il s'élança dans les bois, les senteurs de la forêt et les débris d'aiguilles touchant ses coussinet étaient agréables. Il regardait ainsi le sol terreux avec un air perdu, vide. La boue qu'avait laissé la pluie tachait son pelage d'une teinte argileuse. L'instant était magique. Alors qu'il courait, une souris vint chatouiller ses narines. L'odeur était récente. Il s'accroupis et stoppa net ses mouvement. Presque allongé sur le sol, les muscles tendus, il fixait un point au loin. Doucement il tendit ses pattes arrière, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire il sauta sur l'animal. Le couinement de celui ci résonna comme une plainte, alors que Liberté plantait ses crocs dans son cou, un grand splasch retenti. Liberté regarda en dessous et de lui et soupira quand il se rendit compte qu'il avait aterris dans le boue. Son pelage lourd d'eau et ses pattes poisseuse de boue lâche la petite bête. Il ronchonna.


- " Super... Bon. Par où aller ?

HRP:

[d'accord !]

Lib' allait vers l'arbre aux chouettes. Chasser était son seul refuge avec la belle gamelle qu'il s'est pris ! En tombant il s'est écorché et il redoute le passage chez le guérisseur. Bien sur , il se doute qu'il ne vas pas y échapper. Alors il continue de chasser. En regardant le paysage il se souviens de la route qui mène chez son ancien chez lui. En repensant à Gramma il ne peut retenir une petite larme. Il approche d'un endroit où il l'a enterré. Il décide de semer son compagnon en courant le plus vite possible ! Sans se stopper il fonce entre les arbres et se cogne contre un tronc. Quel idiot ! En retombant a sol il perds connaissance quelques secondes, puis rouvre les yeux. Son ami est là. Combien de temps s'est écoulé de puis sa chute ? Il ne sais pas ! ( mais moi je sais...) Il bégaye quelques choses , mais d'une voix à peine audible, ce qui fait que l'on entend presque rien


- "A...A...l'aide....


Personne ne comprends la signification de cet appel au secours. Il se relève et toise durement son compagnon avant de fondre en larmes et d'ajouter


-" C'est... c'est.. C'est ici que.. que... elle est mo-

Il ne peut finir sa phrases, il enfoui sa tête dans le pelage de son confrères et sanglote. Il regarde le ruban noir, la route, celle qui a pris la vie de sa "mère"...

Ce sentiment de chaleur.. oh que je l'aimais. Je me sentais en confiance avec Aube. Cette même confiance que j'aurais pu faire à tant de guerrier.Mais mon choix a été porté sur le Tonnerre. En fait, je me posais une question désormais. Suis-je né ici ? Oui, j'ai tout d'un membre du tonnerre, ma loyauté et mon courage, mais la loyauté, c'est juste notre âme qui la fait naître, pas notre clan ? Pour un fois, cette question fusa dans mon esprit, ce genre de questions que jamais je n'ai osé me poser à moi même. Le courage n'importe qui pourrais en avoir, il y a bien des chats lâches dans notre clan. Non, ce n'est pas mes atouts qui font mon clan, mais mes défauts. Il sont déjà plus visible, un membre instruit dans l'Ombre, ne sera pas aussi naïf qu'un chat du Tonnerre. J'étais cruel envers mon propre clan, certes, mais je devait aussi choisir ma voie.



Alors qu'on rentrait au camp, je repensait encore à cette journée. La grive qui encombrais ma bouche, me bloquais pour parler. Trop concentré sur le chemin, je finis pas oublier mes sordides pensées. Je me concentre sur mon futur, le passé, est le passé. Mon futur lui, n'est pas encore forgé.



















FIN