Joyeuse partie de chasse [pour Lactée ♥]

Mes paupières se soulèvent lentement. Pour la première fois depuis la mort de ma mère, j’ai réussit à ne pas faire de cauchemars. Je reste allongé sur le sol en me demandant pourquoi cette nuit là justement ? Il y aurait-il un rapport avec la journée précédente ? C’est vrai que les souvenir de la veille ne veulent sortir de ma tête, mais je ne suis pas sur que ça en soit la raison… Mais quand j’y réfléchi, j’admets que ma rencontre avec notre, pleurnicheuse de lieutenante, Echo des Ombres, ma chamboulé, pourquoi ? Je me lève et pars, en essayant de ne plus penser à toute cette affaire, prendre un morceau de gibier. Surtout qu’hier je me suis couché sans manger tellement j’étais fatigué.
Je ne pensais pas qu’il n’y aurait plus rien à manger, ce qui me mit de très, très mauvaise humeur… Je regarde le ciel pour observer la course du soleil, et je remarque que la patrouille de l’aube ne devrait pas tarder. Ce qui me mit encore plus, de mauvaise humeur. Et oui parce que quand elle reviendrait ce sera à moi de partir en patrouille de chasse, le ventre vide ! Je sors du Camp en grognant et m’enfonce pas très loin dans la forêt, espérant qu’une proie stupide me tombe dessus. Ce qui serait très rare en temps normal, mais comme nous en somme à la belle saison… J’ai peu être une chance. Je remercie le clan des Etoiles qui, quelques instants plus tard, fit passer une petite souris devant moi. Je n’y réfléchis pas à deux fois, je lui bondis dessus vivement et croque dedans. Que c’est bon d’avoir quelque chose à manger…. Je ronronne de plaisir, ce n’est qu’une petite souris mais tout de même c’est agréable. Mes pas se dirigent à présent vers le camp, il faut que je sois rentré avant la patrouille !
Une fois à l’intérieur, je remarque que un ; la patrouille de l’aube est arrivé, et que deux ; les chats qui composent la patrouille de chasse ont décidé de faire des équipes de deux. Sachant que nous sommes quatre dans la patrouille, il y a donc deux équipes, évidement, comme j’arrive en dernier une équipe à déjà été faite. Je me retrouve donc avec Voie Lactée, ce qui me fait grogner, je n’aime pas ce chat ridicule. Nous les parfait opposés, je suis grand, il est petit, je suis fort, il est rapide… Mais au point de vu psychologique, il parait qu’il est un peu comme moi et que l’on pourrait être amis… Mais je ne l’aime pas !
Je m’approche de lui, sans dire un mot, le poil légèrement hérissé. Nous sortons du Camp et que la partie de chasse commence !

Je ne veux pas chasser avec un gringalet… Surtout pas quand ce gringalet se nomme Voie Lactée et qu’il est toujours là à ne rien dire. Je ne l’aime pas et lui non plus, ne m’aime pas… Ça ce voit dans son regard, qui toujours lance des éclairs. Bref, de toute façon je m’en fiche, je ne l’aime pas et si il mourrait ça ferais un idiot en moins pour le clan ! Je pourrais m’en occuper… Mais je serais vite démasqué. Crotte de souris ! Je marche sans penser à rien, quand je vois un éclair gris devant moi. Je ne réfléchi pas et bondi. J’attrape une petite souris que j’enterre immédiatement. Op, une de plus ! Je continue de marcher quand j’entends un bruit de pas derrière moi. Je m’arrête et sens l’odeur de Voie Lactée… Pas lui ! Je continue de l’écouter, il c’est arrêté assez loin de moi. Pas trop quand même car je l’entends murmurer :

"Laisse-moi."

Quoi ?! Il croit que je suis un incapable pour le suivre partout !? Que je suis un chien ou quelque chose du genre ?! C’est deux mots sont une insulte pour moi ! Mon pelage se hérisse et mes griffes sortent. Je précipite sur lui, et lui hurle :

« Non mais pour qui tu te prends, sale gringalet ? Tu crois vraiment que je veux rester avec toi ? Tu ne vaux pas plus qu’un insecte à mes yeux ! Je me fiche de toi ! Tu tomberais au fond d’un ravin que je te laisserais crever ! Alors n’imagine pas une seconde que je veux rester avec toi, ce serais une grossière erreur ! »

Mon poil est tellement enflé que je dois à présent être aussi grand qu’un chien. Je me retiens d’étriper ce chat qui est devant. Il me dégoute ! J'ésite, j'ai vraiment envie de le tuer !

Haletant, les yeux lançant des éclairs, je le regardais rester bouche bée, devant ma tirade. Ça l’a impressionné ? Tant mieux, au moins il ne me causera plus de soucis. Il y a des chats dans le clan qui ne servent à rien, Voie Lactée en fait partie… Je sais qu’il rumine mes paroles et qu’il ne tardera pas à répondre, j’aime mettre les chats en colère mais que si je gagne. Voie Lactée a du trouver quoi me répondre, vu qu’il avance vers moi, déterminé :

"Sache que si tu étais en danger, je t'aurais sauvé même si je te hais. Tu semble peut être avoir l'allure d'un guerrier, mais tu as un cœur bien plus noir qu'un renard. Tu ne mérite pas d'être dans ce clan. Honte à toi ! "

Mission réussi. Si seulement je pouvais le tuer, j’aurais vraiment gagné. Il tourne lâchement le dos et pars dans la direction opposé, ce qui m’arrache un sourire :
 
« Allez c’est ça, va ! »
 
Ces paroles ne m’atteignent pas ; s’il veut me sauver, il fait ce qu’il veut. Je n’ai pas besoin de lui, mais si ça peut m’aider à l’assassiner, ça peut devenir intéressant... De plus je suis un guerrier et oui mon cœur et aussi, non, plus noir que la nuit, je n’aime pas être comparé à un renard !  Ces animaux sont stupide et sente mauvais, je fais ma toilette tout les matins quand même ! Bon je suis quand même venu ici pour chasser, heureusement que c’est la belle saison. Je reprends ma route à la recherche de gibiers. Je prends une souris et un mulot, les enterre et hume l’air à la recherche d’autres proies.  Renard ! Oui, je sens l’odeur de renards sur notre territoire. Je ricane, on en parlait tout à l’heure. Je me mets en position de chasse et progresse doucement vers l’origine de l’odeur.
 
Arrivé sur place je découvre trois renardeaux qui jouent paisiblement à l’entrée de leur terrier. Ma première question est : Ou est leur mère ? Et ma deuxième est : Je fais quoi ? Je lève le nez pour répondre à la première question ; il n’y a pas d’autres renards dans les parages. Pour la deuxième question, j’ai déjà une petite idée… Les renardeaux sont jeune s et n’on pas beaucoup d’expérience en combat, ils pourraient me blesser mais si je les attaque par surprise, ils seront terrifié et j’espère qu’ils resteront pétrifié de peur. Mon idée se nomme : Carnage.

Bien décidé à m'éloigner le plus possible de Chant des Loups, je longeais le chemin du Tonnerre, la queue haute. Je voulais tant le faire souffrir, lui faire rendre compte que ... Rhââ ! Pourquoi existe-t-il ? Pourquoi ? Je préférais dormir avec un blaireau que lui ... Cette chose, cette brute. Je grommelais de nouveau et donnai un coup de patte vif dans une motte de terre. Je n'en pouvais plus, il m'épuisait. J'étais exténué. 
Je réfléchissais avec qui je pouvais m'entendre. Echos des Ombres, non. Je pensais à Petit Charbon, qui courait toujours dans mes pattes. Une odeur familière me tira de mes pensées. Le renard ! L'odeur était plus forte, plus fraîche. Mais elle était légèrement différente. Je réfléchis un moment. Mon coeur herta ma poitrine. Des renardeaux n'étaient pas loin.

Je me mis à courir, cherchant les petits. Il fallait faire quelque chose, ne pas les laisser là. S'ils grandissaient, ça serait la catastrophe, et en plus ils se multiplieraient. Des épreuves en plus. Je courais de plus en plus vite, frôlant les hautes herbes sèches et les troncs des arbres. Ou se cachaient-ils ? Un grand rocher se trouvait devant moi. Je sautais avec précision, et me crispa.

Dans une petite clairière éclairait par le soleil, jouaient trois jeunes renardeaux. Çà semblait si irréel. Je vis leur terrier, leur mère n'était pas là. Quelque chose bougea dans le buisson et me fit sursauter. Du sang froid ! Alors que j’essayais de deviner ce qui se cachait derrière, je vis deux lueurs rouges. J'avançais, sur de moi. Un museau, dont je reconnus parfaitement, dépassa des feuillages et me renifla. Chant des Loups ! Encore lui. Il me vis à peine, trop concentré sur les trois renardeaux. Je  vérifiais ses yeux, non, ils avaient reprit leur couleur. Je songeais alors que le guerrier au coeur noir avait un grand pouvoir quand il avait soif de sang. Le pauvre ! Fallait soigner ce genre de personne. J'étais décidé de ne pas m'énerver sur lui, parce qu'il était lourd et répondait des réponses bizarres et sans intérêt. Un fou, je vous dit !

"Alors, ça fait quoi de retrouver des membres de sa famille ?"  Lui murmurais-je.

Je ricanais. Bien fait pour lui.

Une présence se glissa à mes côtés, Voie Lactée, encore ce sale charognard, toujours à trainer dans mes pattes. Trop faible pour rester seul, il me murmura en ricanant :  

"Alors, ça fait quoi de retrouver des membres de sa famille ?"

Mes babines se retroussèrent, mes griffes sont à deux doigts de partir toutes seules vers sa gorge. Le plus important ce sont les renardeaux, ils sont un danger pour le clan  je lui lance méchamment :

« Cesse de cracher ton venin, ce n’est pas le moment ! Ne voit tu pas qu’il y a plus grave ? Il faut les tuer ! Et je n’ai pas besoins de toi. »

Je lui laisse le temps de digérer mes mots, les renardeaux jouent, insouciants, c’est le moment ! Je bondis hors du fourré et tombe sur le premier. Il rue et je lui plante mes griffes dans le dos, il cris de souffrance et je ricane. Je lui plante mes crocs dans la gorge, suffisamment profond pour l’empêcher de bouger, mais pas assez pour le tuer, il mourra en ce noyant dans son propre sang. Les deux autres renardeaux ne savent pas quoi faire, je lis la peur dans leurs yeux, ils hésitent, doivent-ils prévenir leur mère, ou combattre vaillamment. Ils savent qu’ils n’ont pas la moindre chance, mais ils entendent leur frère agoniser, ils sont terrifiés. Je commence à décrire un cercle autours d’eux, ce sont deux femelles, je m’approche d’elles lentement. L’une bande les muscles et me bondis dessus, aucune expérience, trop lente je l’évite et lui brise la queue entre mes dents, elle gémi en s’écrasant sur le sol. Ensuite je lui lacère le flanc, elle mourra vidée de son sang. A la dernière, elle est terrorisée, je m’approche d’elle en souriant, elle se retourne et tente de s’enfuir je lui bloque le passage et elle commence paniquer. Je lui fracasse le crane contre un arbre, elle meurt sur le coup, dommage. Je m’assois au centre du massacre et observe chacun des trois renardeaux et lance :

«  Tu peux sortir maintenant, ils sont morts, désolée je n’ai pas réussi à t’en laisser un. Même si je pense que…    

Je ne fini ma phrase qu’une forme rousse je jette sur moi et m’étouffe, ce n’est pas Voie Lactée, qui ça peut être ? C’est roux, grand, lourd, le lien ce fait dans mon esprit, c’est la mère des renardeaux !