THE PROPHETIES BEGIN
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Thème X - Terres Inondées
 
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 Hope × Libre

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MessageSujet: Hope × Libre   Hope × Libre Empty12.06.13 20:30

Je ne sais pas vraiment pourquoi je m'embête à continuer ainsi. Je ne fais que sombrer dans un vide abyssal. Je n'avance pas. Je t'aime encore. Je n'arrive pas à t'oublier et je n'y arriverais jamais. Punaise. Jamais je ne te récupérerais. Tu es vraiment parti pour de bon et j'ai beau persévéré, tu ne reviendras pas. Tu ne reviendras jamais. C'est dur d'y croire, vraiment. Je ne sais pas comment expliquer ce sentiment. C'est un peu une sorte de déception à laquelle on s'était toujours attendu. Oui, j'ai toujours su qu'il l'aimait elle et qu'il ne faisait que jouer avec moi, qu'il jonglait avec mes sentiments en quelques sortes. Mais je n'aurais jamais cru que la souffrance que j'endurerais serait aussi grande et aussi profonde. Là je dois avouer qu'il a frappé fort et bien là où ça fait mal. Il n'a pas raté sa cible, il a choisit quelqu'un de sincère et d'émotif, quelqu'un qui avait des sentiments et un coeur très puissant. Je l'ai perdu pour de bon, je dois me faire à cette idée, au fait qu'il ne reviendra jamais et qu'il est parti pour toujours.
J'errais dans cet endroit assez hostile sans savoir pourquoi. Je pensais toujours à lui et à ce qu'il m'avait fait endurer durant tout ce temps. J'avais du mal à le réaliser. Mes pas me guidait là où ils le pouvaient. J'étais épuisée mais je persévérais. Je ne cherchais plus à me comprendre moi-même, je ne savais plus ce que je faisais en fait. J'étais complètement perdue. Je ne savais plus qui j'étais. Je ne savais plus ce que je devais faire. J'avais basé ma vie et mon espérance sur lui et tout ce qu'il avait promit. C'était trop dur. J'abandonne. Je suis trop fatiguée. Je m'écroule. Je sombre. Mais j'entends une voix. J'entends quelqu'un. Je ne sais pas qui c'est et je m'en fiche. Je n'ai plus d'espoir, je n'ai plus d'âme. Je ne sais plus ce que je dois faire alors qu'il fasse ce qu'il veut. Qu'il m'achève si il le peut. 
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MessageSujet: Re: Hope × Libre   Hope × Libre Empty13.06.13 1:42




Rêver, rêver d’une vie meilleure que la nôtre.
Réaliser, réaliser trop tard que c’est impossible.
Pleurer, pleurer toute l’eau de son corps.
S’éloigner, jusqu’à ne plus voir personne.
Crier, jusqu’à en perdre la voix.
Courir, courir à en perdre haleine.
Partir, sans jamais revenir.
Tomber, sans ne jamais  pouvoir se relever.


 


Certains ont le pouvoir de se convaincre de beaucoup de choses. Tout ira mieux bientôt, il reviendra, il ne mourra pas, il fait beau, il fait chaud, nous n’avons pas faim, nous n’avons pas soif. Certes, ce « don » est parfois utile, mais seulement dans le sens positif. Car dans le négatif, c’est la pire conviction que l’on peut avoir. Être sûr de quelque chose, pouvoir l’affirmer avec des preuves logiques. Le pire, c’est quand on se convainc soi-même que la seule personne qui comptait réellement à nos yeux … Ne reviendra jamais.

Le ciel noir pour paysage, les étoiles comme guides et la Lune comme éclaireur. Les lucioles comme compagnes et le chant des grillons comme ambiance. Sans donner d’explications valables, je sortais sans bruit de la tanière. Hors de vue, mes pattes rencontrèrent brusquement le sol tempétueux de notre partie de la forêt. Frôlant à peine la terre, me faisaient avancer agilement entre les arbres, tournoyer dans une danse éphémère avec les feuilles qui tombaient. Mon pelage se confondait parfaitement avec mon environnement, seuls mes yeux trahissaient ma présence. Aucune branche n’osait craquer sous mon poids, de peur de réveiller les arbres endormis. 

La question restait de savoir pourquoi j’étais sortie. La douleur lancinante qui me consumait chaque fois que je pensais à eux, mais surtout à elle. Ma mère, qui, morte quelques lunes suite à ma naissance, avait transformé ma vie et ma façon de la voir. Mes yeux avaient changés d’utilité, sans qu’ils ne me servent beaucoup plus. On nous a donné des yeux par erreurs, selon moi. Ils nous permettent de juger, de voir quelque chose de trop beau ou de cruel. Ce plaisir coupable, je ne le voudrais même pas. Je sens la forêt, les animaux, l’eau, le vent. Je ne les vois pas, car il y a mieux. On peut être la forêt. Vivre totalement d’elle, c’est minime avec ce qu’elle me procure. Je dirais que le monde entier tourne autour des forêts, de la nature. J’avais besoin d’elle pour me soulager, car c’était la seule personne pouvant me consoler. Les chats sont tous des hypocrites, des petits jouets. Ils croient en des choses stupides alors qu’il y a mieux à faire. Vivre dans ces conditions, c’est insupportable, vraiment. Mais je lui ai promis, par le sang, que je resterais ici. Je lui ai dit que je mourrais avec le Code du Guerrier dans l’âme. Je ne peux briser la dernière chose qui me lie avec elle.

 

Elle était là, sombrant peu à peu dans le désespoir. Une chatte bien construite, qui malgré tout ne méritait pas d’être jugée par son physique. Comme moi, elle semblait perdue ici, dans ce monde de mensonges. Comme moi, peut-être avait-elle perdu un être cher. Peut-être était-elle comme moi ?  C’était la première fois que j’étais piquée d’une certaine curiosité en face d’une personne. D’abord et avant tout, s’était une femelle, et elle n’était pas guérisseuse. Elle méritait d’être observée, comprise. Elle respirait la liberté, tout comme j’aspirais à l’être. Mes pas se firent lents, las, pour me diriger vers un buisson d’aubépines. Mes yeux mauves lui indiquait parfaitement que j’étais là, et que je n’étais ni prête à partir, ni à la consoler, ni à la tuer pour la libérer de ce fardeau. Elle portait une mort, j’en étais plus que certaine. 

J’étais à quelques pattes de lapins d’elle. Elle pouvait me griffer, me gifler ou me feuler au visage : mais comme j’en doutais, elle ne fit rien. Son regard était lourd, sans espoir. Elle ne pouvait pas être libre avec ceci, sans peu d’estime. La laisser serait une preuve d’injustice, d’égoïsme. Si la forêt ne faisait pas le travail avec elle, je le ferai.


« Besoin de repos ? Ne compte pas sur moi pour t’aider sur ce point : je ne t’enlèverai pas ce fardeau que tu portes. J’aimerais simplement t’apaiser comme le fait la forêt avec moi. »



Ma voix était sincère, tout comme je l’étais. Pour une fois, ma voix était douce, chaleureuse. Elle n’a besoin que d’un soutien, comme j’avais besoin de la forêt. 

>
  (Désolé pour le codage, la nouvelle boîte d'éditage est a mourir de honte e.e )
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MessageSujet: Re: Hope × Libre   Hope × Libre Empty13.06.13 20:25



À terre. Je mangeais la poussière sur ce chemin de fer. Les railles étaient rouillées, la voie étaient déroutée, le sol était abîmé. Je ne faisais que payer le fait de l'avoir aimé. Il m'a achevé. Il m'a tué. Il m'a trahit. Il m'a mentir. Mais puta*n il est parti ! La froideur du sol ne faisait qu'en montrer sa ardeur. Le ciel était gris, et bientôt arriva la pluie. Je n'arriverais jamais à te faire revenir. Tu ne te souviendras plus jamais de tout ce que nous avons vécu. Il ne s'en rappellera plus. Il a tout oublié, il n'a fait que tout effacer. Moi qui n'avait jamais perdu espoir, aujourd'hui je sombre dans le noir. Je erre dans ma perte, certes, mais un jour je me relèverais, je le sais. Jamais je n'abandonnerais. C'est trop facile, c'est trop puéril. Une voix, je l'entends encore plus près. Elle savait certainement qui j'étais. Je me relevais, je reprenais espoir. Jamais plus je ne retomberais, jamais plus je ne verrais noir. « Besoin de repos ? Ne compte pas sur moi pour t’aider sur ce point : je ne t’enlèverai pas ce fardeau que tu portes. J’aimerais simplement t’apaiser comme le fait la forêt avec moi. » Une silhouette apparut vaguement. Je pleurais, je sentais les larmes couler. Triste réalité. Sans attendre plus longtemps, je me jetais dessus, la rage m'aveuglant. Nous roulâmes ensembles sur la terre dur, la pluie frappant le sol. Mes coups partaient sans se prier, le temps avait assez duré. J'avais besoin de me défouler. Je voulais simplement faire payer ce que j'avais endurer. Je voulais me venger sur le monde dont je voulais m'échapper. Je voulais seulement pleurer, je voulais attaquer, je voulais montrer que j'étais puissante, que j'étais intelligente, que plus jamais je ne me laisserais faire, que plus jamais je ne tomberais à terre. Je frappais. Je n'abandonnais pas. Je roulais sur ce sol sec malgré la pluie. Le vent faisait battre mes oreilles. Tout s'agitait. Je l'attaquait. Les gouttes frappaient le sol, de plus en plus fortes, de plus en plus nombreuses. Elles ne cessaient jamais, elle n'abandonnait pas. Elles continuaient sans ne jamais s'arrêter. Et c'est exactement ce que je faisais, je persévérais, je continuer de frapper jusqu'à l'achever. Elle gémissait, je m'en contrefichais. Je l'attaquait à nouveau, les coups plus forts, toujours plus nombreux. Je voulais leur montrer, je voulais leur prouver que je n'allais plus jamais tomber, que je n'allais plus jamais sombrer. Je voulais leur dire que j'étais forte, je voulais leur révéler ma vrai personnalité. Je ne voulais plus jamais retomber à présent que je m'étais relevée. Je continuais de frapper, les gouttes n'abandonnaient pas. Le Clan des Étoiles n'était plus là pour moi, il n'avait jamais rien fait pour empêcher ce qui s'était passé. Il n'avait jamais montré qu'il allait m'aider. Alors je continue, je frappe, je tape, je ne fais que me battre. Mais elle ne se défends pas. Qu'est-ce qu'elle attends ? Elle pleur, elle gémit, elle crie. Elle hurle sa souffrance au beau milieu de la nuit. J'avais erré toute la journée, triste réalité. Je n'avais pas cessé de marcher. J'étais épuisée. Je frappais toujours. Elle ne croyait pas en elle, elle ne faisait rien. C'est elle qui allait tomber. C'est elle qui allait être essoufflée. C'est elle qui allait être trempée. C'est elle qui irait les rejoindre en premier.
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MessageSujet: Re: Hope × Libre   Hope × Libre Empty18.06.13 22:19

« Il ne lui suffisait que d’approcher pour me tuer. »


 

Et elle ne se fit pas prier. Sans attendre, un poids énorme s’abattit sur mon dos. Ses pattes, dures et sans conviction certaine d’être contrôlés d’une façon juste, me plaquèrent d’une puissance dont je ne leur aurais pas estimé.  Le sol se fit dur sous notre poids, avec une cruauté pour l’une de nous. On nous envoya la pluie, le mauvais temps : rien ne la ferait changer d’avis, et moi non plus. Ses coups fusèrent de nulle part, elle frappait toujours plus fort, pour expliquer une rage que je ne comprenais pas. Et moi, je ne bougeai pas. Jamais, je ne me battrais contre quelqu’un qui avait besoin de se défouler, d’en finir. Faire sentir aux autres la douleur qu’elle avait éprouvée, sentir le sang couler pour remplacer les larmes qu’ils avaient fait couler. La pluie redoublait d’intensité, pour autant dire que cela n’était pas juste. Je gémissais, pour lui signaler que même la forêt ne voulait pas de sang. Elle s’en fichait. Ses coups se firent plus durs, forts et haineux. Elle voulait me prouver qu’elle était forte et que je ne l’étais pas. J’avais beau hurler, pleurer, gémir, elle ne cessait jamais. J’aurais pu continuer, car elle s’épuisait. Elle voulait que je tombe, que je meurs. Pourquoi était la question.

J’en avais plus qu’assez de paraître faible devant elle, n’avoir l’air que d’une chatte sans estime. Elle, elle s’épuisait, lâche de m’avoir attaqué. Et puis, je n’étais pas près de la laisser faire. Cela se fit tout seul : mon feulement effraya les hiboux, qui partirent à tire d’ailes. Une force que j’avais éprouvée étant plus jeune, qui me permettait de sauter plus haut, courir plus vite et feuler plus fort.  L’adrénaline, une force pour survivre, explosa en moi. Toujours plus forte, elle accroitrait mes capacités. Un croche-patte bien mérité, un plaquage brutal et mes griffes qui déchiraient lentement son ventre. Mes yeux scintillaient d’un sentiment d’incompréhension et de rage, d’avoir montré de la curiosité et frôler la mort. Décidemment, la forêt ne me faisait pas de cadeau.

Elle était épuisée, alors que j’étais pleine d’une force inépuisable. Elle respirait lentement, par expiration saccadées. Son souffle mourrait, alors qu’on se fixait comme deux lions assoiffés de combat. J’essayais de comprendre –tant  bien que mal – ce qui lui avait pris.

-Cervelle de souris, tu pourrais m’expliquer ? Je débarque ici, en voulant t'aider et tout ce que tu trouves à faire, c'est de faire la lâche en voulant me faire souffrir à ta place ? 
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