THE PROPHETIES BEGIN
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Thème X - Terres Inondées
 
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 Counting Stars ( Libre )

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MessageSujet: Counting Stars ( Libre )   Counting Stars ( Libre ) Empty31.07.13 0:52



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Copyright Galimybé

Counting Stars


Lately, I’ve been, I’ve been losing sleep
Dreaming about the things that we could be
But baby, I’ve been, I’ve been playing hard,
Sitting, no more counting dollars








Et elle rampait, rampait devant l’entrée de la pouponnière comme un vulgaire escargot sans coquille. Enlevée fût-elle, la carapace. Arrachée par les griffes de son destin, qui criait depuis trop longtemps que sa fin était proche. Hypocrite était la vie, pour s’avoir échappée de son corps. Pour l’avoir mis au monde, pour l’avoir fait découvrir les secrets de la forêt. Avait-elle eu le temps d’entendre, de voir et de sentir tout ce qu’offrait la place ? Avait-elle percé tous les mystères qu’on lui avait patiemment présentés, toutes les notions que l’ensemble des chefs rassemblés connaissaient ? Devant mes yeux brillant d’incrédulité et le soupir de ma sœur, elle nous regardait de ses pupilles azurées. Un seul battement de cœur provoqua la rage, la haine et un regard  froid, comme le givre qui gèle les moustaches des chats l’hiver. Ce qui me servait d’yeux se dirigèrent vers l’antre des guérisseurs, où le matou se réveillait, croyant halluciner devant la scène qui se produisait devant lui. Il appela son apprenti alors que ma sœur pleurait comme jamais. La seule chose à laquelle je pensais : Vengeance.




We’ll be, we’ll be, counting stars
I feel the love and I feel it burn
Down this river, every turn
Hope is a four-letter word





Personne ne peut les ignorer, ils sont plus forts que n’importe qui. Plus fort que le chat le plus puissant de la forêt, plus menaçants que les bipèdes, plus effrayants qu’un monstre. C’est simple : ils nous hantent, chaque nuit. Ils traînent dans une partie de votre subconscient comme un orphelin qui cherche un toit. Parce qu’on y pense, il revient, mais cette fois, plus fort. Parce que cette fois, il cherchera encore d’autres failles, un autre moyen de vous atteindre. Il enregistre chaque mot que vous prononcez, chaque action que vous exécutez. Même moi, je n’y réchappe jamais. J’ai beau clamer sous tous les toits que je suis forte et que plus rien ne m’atteindra : il est plus fort que moi. Je l’avoue, et je suis fière de me dire «on s’en fou, c’est ta vie, vie-là comme tu veux.». Parce qu’encore une fois, je me réveille en pleine nuit, une sensation de vouloir tout détruire dans les veines.




Make that money, watch it burn
Oh, but I’m not that old
Young, but I’m not that bold
I don’t think the world is sold




J’ai envie de tout détruire, envie de lui sauter au cou. Suis-je la seule consternée devant leur manque de tact, leur manque d’expérience et de sagesse ? Suis-je la seule qui trouvait cela étrange qu’il ne souffre pas plus que sa de sa mort, qu’il ne semblait pas s’en préoccuper ? Il s’affairait à écouter son cœur pour ensuite me regarder avec l’expression la plus sérieuse au monde. Il m’expliquait qu’elle ne me parlerait plus jamais et qu’elle était heureuse, et tout le tralalala. Sans moins, je lui crachais que j’étais assez intelligente pour comprendre et qu’il n’avait même pas pris la peine de la guérir comme il faut. Je lui criai qu’il n’était qu’une cervelle de souris et que même si j’avais l’air d’un chaton, j’étais capable de faire la différence entre mort et vivant. Pour finir, je lui griffais sauvagement le museau et retournais près du corps de ma défunte et feulai sur n’importe qui –autre ma sœur- l’approchait de trop proche. La seule qui ne me regarda pas croche était ma lieutenante, qui semblait compatir plus que n’importe qui. On m’a raconté plus tard qu’elle avait perdu sa mère en respirant pour la première fois. À ce moment, plus rien ne comptait plus que le corps de ma génitrice. Comme si c’était ma propriété. Quand celui qui se disait comme étant mon « père » essaya de me consoler, je le regardais avec hargne et lui cria au moins vingt injures. Il le méritait, amplement.





I’m just doing what we’re told
I feel something so wrong
Doing the right thing
I could lie, could lie, could lie





J’ai fait ce qu’on m’as toujours conseillé : dépenser. Je n’en fais qu’à ma tête, refusant de m’arrêter. Mon corps pousse des complaintes chaque fois que je fais une foulée, ayant l’impression de courir plus vite qu’un cheval. Le vent et moi ne faisons qu’un, il me pousse à travers le labyrinthe d’arbres. Seuls mes yeux scintillent sous les rayons idylliques mais pourtant éphémères de la lune, alors que les lucioles devant lesquelles je passe exécutent une dernière valse avant le minuit. Et puis, au loin, je vois un arbre qui a dû être frappé par la foudre. Son tronc est énorme, si je ne puis dit gigantesque. Un chat normal se serait arrêté pour trouver un moyen de le traverser. Mais moi, j’étais tout sauf normale. Je fonçai plus vite, en regardant droit devant moi. Je m’envolai un instant. Le temps s’était arrêté, comme si c’était le dernier saut de ma vie. La vue semblait anormale d’ici, je me promis de revenir bientôt.  Je repris contact avec le sol en roulant pour ne pas me briser les pattes. Je repartis  aussi vite, alors que je sentais que mes jambes me lâcheraient bientôt. Et je l’entendis, lui seul. Un simple lapin qui n’aurait jamais dû sortir de chez lui : ce serait bien la dernière fois qu’il serait imprudent. Et je lui fonçai dessus comme un taureau et le percutai de plein fouet. J’aurais pu le manquer, c’est plus que vrai. Mais je m’en moquais. Je n’étais pas ici pour chasser, j’étais ici pour me dépenser. Et puis voilà où j’atterris : aux Quatre Chênes. Cet endroit tellement banal. Je serrais ma proie dans ma gueule et grimpait dans un arbre, sur une branche basse : on aurait cru un léopard qui allait déguster sa proie sur son promontoire pour être au calme.




Watch it burn
Sing in the river
The lessons are learnt
Take that money




Je descendais de mon perchoir lorsque j’entendis un craquement. Mes oreilles cherchèrent la provenance du bruit, curieuses. En fait, je m’en foutais un peu. Si c’était un mâle, il allait être servit. Sans vouloir me vanter, j’avais la chance d’être charmante. Alors oui, quand on me voyait, ça me donnais des aires de princesse. Mais quand on me parle, on voit très bien que je suis loin de l’être. Je suis un démon de la nature, faite pour détruire les âmes déconfîtes. C’est ce qu’on m’a dit un jour, et franchement, je ne déteste pas cela. S’il se faisait un plaisir de me voir, il s’en ferait un autre de déguerpir. Ensuite, on verra bien.





Watch it burn
Sing in the river
The lessons are learnt
Take that money







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MessageSujet: Re: Counting Stars ( Libre )   Counting Stars ( Libre ) Empty13.10.13 15:58

Spoiler:

Elle ne cessait de se retourner dans sa litière. Chaque position lui semblait inconfortable et elle n'arrêtait pas de grogner de mécontentement. Sachant qu'elle n'allait pas trouver le sommeil -une fois de plus- elle sortit de l'antre et se posta juste devant. Levant la tête vers le ciel, elle contempla les lointaines étoiles, qui cachaient chacune, un ancêtre, un guerrier de jadis. L'apprentie cligna des yeux. Elles étaient loin pourtant. Pourquoi n'arrivait-elle pas à dormir ? Qu'est-qui pouvait s'être logé dans son subconscient pour l'empêcher de se reposer ? Elle ne savait pas.

Nuage d'Espérance quitta le camp, se laissant porter par les odeurs de la nuit. Elle marcha un peu au hasard, évitant les terres marécageuses du Clan de l'Ombre pour finir par longer le Chemin du Tonnerre. Il n'y avait pas beaucoup de monstres à cette heure ci. Peut-être devait-ils dormir ? Veinards.
La minette eut envie de d'aller là ou elle se sentait le plus proche de ces ancêtres. Pas les Hautes Pierres, c'était bien trop loin pour une apprentie insomniaque. Restait, les Quatre Chênes. Elle s'engagea dans le boyau qui reliait le territoire de l'Ombre et du Tonnerre et continua à longer le Chemin du Tonnerre. Elle arriva bientôt en vue des arbres.

Elle s'assit, pour reprendre son souffle et leva un instant la tête vers le ciel pour observer les étoiles. Elle se raidit. Il y avait quelqu'un sur la branche. En train de manger apparemment. La minette blanche lui jeta un regard interrogatif. Elle n'arrivait pas à voir qui c'était.
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