Vent Vif

• Âge : 51 lunes(Octobre 2020)
• Sexe : ♀
• Groupe : Prophètes
• Rang : Suiveuse
• Sang : 100% pur solitaire, 100% Prophète, 100% Vengeance

• Relations :
  • Rivière/ Anémone : notre ainé, je le respecte énormément, j'admire jusqu'où il peut aller pour que le Plan réussisse. Je me tiens à sa disposition, j'obéis à ses consignes.
  
  • Tonnerre / Aurorite : parfois il m'agace un peu lorsqu'il n'en fait qu'à sa tête, mais comme il obéit la plupart du temps à Anémone, ça passe, et puis, même si je ne l'avouerai jamais, son côté indépendant le fait briller, à sa manière
  
  • Ombre Noire / Aspic: je trouve qu'on se ressemble lui et moi, même s'il un côté plus porté sur la manipulation et la séduction, néanmoins comme il les met au service du Plan, ce n'est pas négatif, au contraire
  
  • Automne : tu me manques énormément, parfois j'imagine qui tu aurais pu devenir et je n'en maudis que plus les Clans qui t'ont volé ton avenir
  
  

• Avis politique : Les Clans c'est le mal, il faut les éradiquer!! Il n'y aura aucune alternative, aucun compromis, le seul dénouement possible c'est leur destruction. Peu importe que certains soient trop jeunes pour avoir connu notre jour de malheur, peu importe que tous ne pensent pas de la même façon. Le Mal s'est encré dans leurs racines et les a pourris de l'intérieur.

• Compétences : furtivité : 90, force : 35, agilité : 180, vigueur : 70, prestesse : 125

Au commencement de mon monde, tout semblait parfait. Froid, mais parfait. Mes souvenirs sont flous. C'est normal au vu des lunes qui se sont écoulées, mais quelques bribes demeurent. Je me souviens être blottie dans la chaleur maternelle auprès de mes frères. Des cinq chatons j'étais la seule femelle et aujourd'hui comme hier mon but est de ressmbler à maman, d'être forte comme elle l'a été. Dans l'innocence du chaton que j'étais je ne pensais qu'à jouer et me réchauffer contre ma famille dans la douce odeur lactée. Mais voilà c'était l'hiver. Et Maman avait beau être la féline la plus forte de ma connaissance, elle n'en était pas moins mère de cinq chatons en bas âge. Je suis sure qu'elle a dû mettre sa fierté de côté lorsqu'elle s'est trainée, nous derrière, pour quémander de l'aide à chacun des Clans. Elle nous avait raconté des histoires sur eux, des Clans de chats qui s'aidaient, envers et contre tout, qui faisaient ce qui était juste et bon. Mais ce n'était que ça, des histoires. Nous sommes allés au Tonnerre, les courageux chats des cimes. Rejetés. Nous sommes allés chez les vigoureux chats de la Rivière. Rejetés. Nous avons marché jusqu'aux rapides chats du Vent. Rejetés. Nous avons traversé la route pour rejoindre les forts chats de l'Ombre. Rejetés. Un murmure nous suivait, une truc du genre lounarpaud, je ne me souviens pas. Mais je me souviens de la peur et de l'humiliation de Maman. Aucun de ces Clans de légende n'a tendu la moindre patte vers cette féline qui bravait le froid pour sauvgarder ces enfants. Leurs excuses? Elles ont disparu de ma mémoire, mais jamais je n'oublierai leurs regards hostiles, méfiants et haineux. Qu'avions-nous fait à part naître à la mauvaise saison? Notre Maman s'en est retourné à son refuge glacé, s'épuisant pour trouver assez de nourriture.

Le printemps arriva et nous qui n'avions connu que le blanc de la neige et la faim, découvrîmes les fleurs, l'herbe verte, les arbres pleins de feuilles et surtout la nourriture facile. Nous avions survécu! Nous n'avions qu'une pincée de lunes, mais Maman était sortie très faible de cet hiver, nous apprîmes donc à chasser pour la soutenir. J'étais vraiment très maladroit au début, il fallut un petit moment pour que mes techniques s'affinent. Mais même avec de nouvelles griffes pour la chasse, l'état de Maman ne s'améliorait pas. Anémone était souvent, très souvent à ses côtés et c'est à ce moment-là, je pense, que je commençais à le considérer comme un roc, comme la montagne qui nous soutenait. Et malgré tout Maman s'en fut. Je me souviens nettement des larmes de rage qui coulèrent lorsqu'on l'enterra. Pourquoi avait-elle dû s'épuiser? À cause de nous, certes, mais surtout à cause de ces Clans. Ils se prenaient pour les maîtres du monde, croyant pouvoir décider de la vie ou de la mort d'autrui. L'étincelle de haine s'insuffla dans mon petit coeur. Les lunes passèrent, nous grandissions à vue d'oeil. Et puis vint notre deuxième jour de malheur. Automne ne revint pas. Horrifiée, je me souviens de la fragilité de notre petit frère. Pourquoi ne l'avons-nous pas remarqué à temps? Les premières lunes passant, je gardais espoir. Mais à chaque jour qui se finissait, j'y croyais de moins en moins, jusqu'à me résoudre à sa mort. Le plus dur est l'incertitude, alors je me décidais à accepter sa mort. C'était douloureux, triste, rageant, mais c'était mieux que de me retourner à chaque crissement de la nature, en espérant revoir la fourrure rousse du plus frêle d'entre nous. Encore la faute des Clans ça. S'ils nous avaient aidés, Maman ne serait pas morte en se tuant à la tâche, Automne aurait été plus vigoureux et ne serait pas mort non plus. Je les hais!

Les lunes s'écoulèrent encore et encore, la haine, la rancoeur et la rage s'accumulaient en moi. Tout ça jusqu'au jour où Anémone nous réunit. Il avait pris naturellement la tête de notre fratrie, et comme au premier jour je les voyais comme un roc qui rien ne briserait. Il nous expliqua son plan, et mon coeur rugissait de bonheur. Nous réclamions vengeance et vengeance nous allions avoir. Nous allions nous séparer et nous infiltrer dans chacun des Clans et nous les mènerions à leur perte. Aspic profiterait de sa ressemblance avec un obscur meneur pour intégrer l'ombre, Aurorite de sa ressemblance avec ses membres pour infiltrer le Tonnerre, tout comme moi le vent et Anémone ressemblait de façon étonnante à un ancien meneur de la rivière. La seule différence venait d'un oeil que le misereux avait perdu sous la trace de griffures. Pour parfaire la ressemblance Anémone décida d'aller jusqu'à perdre ce même oeil. Et c'est à moi qu'il demanda. Je n'eues qu'une seconde d'hésitation avant de sortir mes griffes. Anémone avait toujours pris de bonnes décisions toutes ces saisons passées, ce n'était pas aujourd'hui que je douterai de lui. Fermant les yeux, je superposa la silhouette d'un Clanique avant de frapper.

Ma mission était simple. Première phase: observation. Chaque jour je me promenais incognito sur les terres venteuses. Sincérement, même si leurs nombreuses patrouilles sont embêtantes, leur défenses ne sont que du vent! J'entre et je sors de leurs terres comme bon me semblent, tout en laissant mon odeur, empreinte désormais de celle fétide du vent sur le terrain de jeu d'Aurorite. Je vois souvent Anémone pour lui faire mes rapports, mais je n'en peux plus d'attendre. J'ai envie de plonger mes griffes dans ces chats pathétiques, leur faire ressentir la souffrance qu'on a enduré, par leur faute. C'est pour bientôt!

Ma première priorité, c'est ma famille, mes trois frères restants, je ne permettrai à personne, vraiment personne de leur faire du mal. Ils sont tout ce qu'il me reste et nous avons déjà perdu Maman et Automne, c'est déjà beaucoup trop. Ma deuxième priorité, c'est les Clans. Pas de les respecter ou quoi que ce soit dans cette pensée, au contraire. Je veux les anéantir, jusqu'au dernier. Qu'ils souffrent, autant que nous avons dû souffrir. C'est bien un de mes trait de caractère, je ne pardonne pas, le temps peut passer je n'oublie rien des outrages qui se sont produits. Malgré tout je sais que foncer dans le tas ne servira à rien, même si parfois ça me démange. Observer, réfléchir, ça je sais faire, néanmoins je sais aussi qu'Anémone a un plan bien en place et je l'écoute, il sait ce qui est bon de faire et toutes mes compétences sont au service de son plan.

C'est étrange comme Anémone, Aurorite, Aspic et moi sommes taillés pour nous infiltrer dans les Clans. Comme si c'était le destin qui nous a forgés ainsi. Si Sieur Destin est de notre côté, qui pourrait nous arrêter? Moi, je suis taillée pour le Clan des Stupides Coureurs de Landes. Ma silhouette est fine et élancée, loin du massif Anémone, son opposée même. Je suis assez petite, et même si je n'aime pas trop cet état, cela me permet d'être plus discrète. Enfin à côté de mon frère bleuté, il y en a peu qui ne serait pas éclipsé. Chez moi, longue queue, longues oreilles et longues pattes. La première m'apporte un équilibre à presque toutes épreuves, les deuxièmes une ouie fine et les dernières une vitesse dont je n'ai pas à rougir, même si je sais parfaitement n'être que dans la moyenne. Question couleur de pelage, pas de roux flamboyant pour moi, mais un simple gris clair tigré. Mais ne vous trompez pas, ça m'arrange, c'est bien plus discret. Mon pelage s'éclaircit en gris encore plus clair à certains endroits, comme sur mon ventre et mon visage par exemple. Et au milieu de tout ce gris, des yeux jaune. Je vous vois tout de suite venir, non, pas un jaune étincelant comme le soleil, pas un jaune d'or, ni un jaune si clair qu'il est presque blanc. Non, non, rien de tout cela, un jaune simple, comme la couleur de l'herbe lorsque le soleil l'a brûlée. Voilà, ça c'est à quoi je ressemble.

• Surnom : Machin
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