Rattraper le temps perdu. [Foudre] - abandon

Qu'est-ce qu'il était lourd à toujours toujours toujours lui rabattre au nez le souvenir de sa mère. Il ne l'avait même pas connue! Coeur Brisé ne l'avait pas connue, de quel droit-- la tension dans ses gencives diminua. Coeur Brisé - Coup de Foudre déglutit - Coeur Brisé se balança, eut la présence d'esprit de tendre un postérieur vers la branche, tint bon avec ses griffes et enleva de moitié le poids que soulevait le bengal à bout de dents. C'était familier, comme situation, mais à l'envers. La dernière fois, il pourchassait Mouche en montant. La dernière fois, Mouche avait glissé sur sa branche, et puis Mouche était tombé, et vu la carrure de Mouche Coup de Foudre n'aurait pas pu l'attrapper entre ses dents alors il l'avait attrapé avec son dos. Même souffle coupé. Même élancement. Même coup de fatigue après quoi.

...Même soulagement.

Défléchissant le coude, profitant du lest dans la prise, il se hissa de toute la force de son antérieur pour soulever le guerrier à rouler sur la même branche que lui.

— « NNghfff-- »
— « Elle avait foi en toi ...
— Je  t'ai   dit --

Le dernier coup d'effort envoya le bengal sur le flanc et lui fit perdre tout ce qui lui restait de combativité. Coeur Brisé allait bien. Coeur Brisé allait bien et ne tombait plus et c'est tout ce qui comptait. C'est tout ce qui comptait, alors il s'autorisa à fermer les yeux, à pousser un soupir, et à lâcher l'affaire.

— « ... Laisse tomber.  Lui revint l'ordre des priorités.   ... Rien de cassé?

Par Hécate!

Rattraper le temps perdu.

Le jeune mâle secoua la tête. J'ai ... pas écouté... provocation de plus, lâcher entre deux "BOUM" de son cœur affolé. Oui, Coup de Foudre lui répétait de ne pas chercher à aviver des feux qu'il ne pouvait contrôler. Et Cœur Brisé y répondait toujours en jetant de l'huile par dessus, où plutôt, de l'essence ... Fils suicidaire qui cherchait désespéremment des réponses qu'il ne pourrait jamais avoir en totalité. Une présence qui ne serait jamais lus. Car elle avait été là, à peine, trois petits jours seulement, trois levée de soleil dont il n'avait même pas souvenir, chaton encore sourd et aveugle qu'il était. Avait elle laisser un parfum d'elle, une trace ? Sans nul doute, elle l'avait marqué en dedans avant même qu'il soit capable de s'exprimer. Elle avait laisser une part d'elle dans cette dernière portée. Et lui avait pris tout ce qu'il pouvait. Feue sa grand-mère, Cœur de Serpent, voyait des signes fantômes. Lui cherchait le fantôme de sa mère. Héritage familial ? Mais Brisé avait beau avoir répondu dans un souffle, la tension retombait et il posa sur son géniteur ces prunelles grises, si différente et semblable pourtant aux Siennes. La couleur seule en changeait, mais comme elle, il était un livre ouvert émotionnellement. Plus qu'elle en vérité.

Tu ... Tu as eu peur ? Si la question était là, dans son regard, les mots eux, se bloquèrent dans sa gorge et finalement, il observa ces pattes avants, dont les griffes cette fois, s'étaient planté dans l'écorce au point de presque en disparaître dedans.

- Il semblerait que non ...

Coeur Brisé souffla à son tour, redonnant à son souffle enfin un rythme plus naturel tendis que doucement, avec une prudence qui lui était quasi inconnu, il se redressait. Je sais que ... Il inspira, pencha la tête de côté, jeta un regard vers le sol, si loin en bas, puis souffla du museau, toutes ces pensées envolé. Merci ... papa ... Le mot n'avait pas la panique qu'il avait eu quelques temps plus tôt, quand il s'était retrouvé démuni entre Rossignol et Ciel. Non, il était cette fois ci plus doux, infiniment plus doux. Mais si en cet instant, Brisé semblait en paix, quelque part dedans, son cœur tambourinait, incapable de lâcher prise. Elle était là, dans ces pensées certes, mais il l'avait vu à nouveau. Elle était là chez LUI aussi.

— Il semblerait que non ... »

L'air frisquet d'automne frémit sous un soupir de soulagement, et le bengal, couché sur un flanc, hocha sa tête comme seule réponse. Tant mieux. Tant mieux...

Il se laissa à fermer les yeux le temps d'un répit, ressentant la branche et ses tiges se mouver en même temps que Brisé se hissait sur ses quatre pattes. Lorsqu'il la sentit tanguer ses deux yeux s'ouvrirent d'un seul coup, pivotant la tête vers son fils pour le voir s'approcher du bord et regarder en bas, assessant la vilaine chute qu'il avait failli faire.

Percutant, peut-être, à travers l'échappée-belle, les sentiments que son père n'arriverait jamais vraiment à mettre en mots.

— « Je sais que ... » Brisé se ravisa, semblant arriver à une décision en poussant à son tour un soupir de soulagement. « Merci ... papa ... »

La joue dans l'écorce, Coup de Foudre se poussa sur le bout de ses coussinets pour au moins forcer son corps meurtri à s'asseoir, ouvrant la gueule et grimaçant à l'élancement dans ses dents. Un coup de langue sur le nez et sur les babines l'aida à apaiser le plus gros, et il baissa à son tour ses yeux sur le contre-bas, intéressé par le mouvement de ballant de sa queue qui pendait dans le vide.

"Si tu n'as rien de cassé, retournons chasser". Ses deux oreilles se pivotèrent vers l'arrière et il secoua sa tête. Non, ça n'irait pas. Brisé n'était pas-- Brisé avait la tête ailleurs, ça crève les yeux. Il pouvait faire mieux.

Il devait faire mieux.

Il lui devait de le faire.

— « ... Je suis désolé.

Ses paupières se plissèrent car plus que tout, il se trouvait insincère. Coup de Foudre haussa les épaules, feignant la désinvolture, se trahissant immédiatement en faisant frémir la branche sous le mouvement frénétique de son postérieur avec lequel il grattait son oreille.

Par Hécate!

Rattraper le temps perdu.

Il y avait indéniablement quelque chose, comme un courant invisible entre les deux félins. un lien. Et ce lien, ils devaient sans doute le savoir tout deux, s'était ELLE. Mais Brisé ne voulait se risquer à dire son nom, a brisé justement le peu qui était en train de se construire. Comme si la simple évocation de sa mère risquer de faire sombrer à nouveau son père - et sans doute serait-ce le cas ? Et comme si Foudre parvenait à la même conclusion, il lâcha quelques mots. Trois petits mots qui, pour le typé bengal, avait la saveur d'un feu de forêt. Un incendie dont les braises avaient si longuement couvés, ne lâchant jusqu'alors qu'une fumée âcre, que la chaleur, par pyrolyse venait de faire exploser le tout. Mais ... Mais l'expression du paternel ne convenait pas tout à fait. Comme si ... Comme si la pluie surgissait en pleine période de mousson, douchant les espoirs du fils ...

- Mouais ...

Le guerrier observa son paternel, il avait toujours le cœur qui bondissait, mais fort de cet adrénaline, il entreprit de bondir pour se rapprocher du tronc, passant au dessus de son charcoal de père pour se retrouver coller au tronc de l'arbre, la fourrure en bataille et les griffes sagement engoncée dans l'écorce, tournant de fait dos au meneur, plaquant son propre front contre la rugosité du bois. N'empêchant malheureusement pas quelques larmes amère de lui échappée.

Merci ...

Merci de tenter l'effort ... Pour Elle. Pourtant, même si Brisé envisager de s'en aller maintenant, il ne pouvait pas. Elle était là, son parfum était là, violent, suffoquant. Quelque part, il croyait s'en souvenir - où peut-être même pis, peut-être qu'il s'en souvenait réellement et que la brise apportait réellement son parfum. Comme si, de cette façon, elle tentait de leur dire de communiquer vraiment. Illusion ? Faux espoirs ? Cœur Brisé entendit son propre souffle lui manquer au hoquet qui lui échappa. A nouveau il était dans la pouponnière, petit chaton qui les yeux à peine ouvert, apprenait ce qu'au fond il savait déjà, celle qui le nourrissait n'était pas celle qui l'avait mis au monde. Et comme à l'époque, il avait besoin de s'accrocher à quelqu'un d'autres qu'à ces frères et sœurs ... Mais cet autre était il seulement capable d'être là, véritablement ? Qu'il vienne de lui sauver la vie tendait à le prouvé mais ... Mais voilà, Brisé n'avait pas réellement confiance en lui-même alors faire confiance à Foudre ? Le même Foudre qui avait proposer qu'on le tue ? Le même qui se tenait dans l'ombre malgré toute la lumière qui l'entourait. Finalement, comme si cette vision lui apportait la réponse, Cœur Brisé tourna la tête, si vivement qu'in instant, son oreille interne protesta. Pas assez pour réellement lui faire perdre stabilité heureusement. Et l'espace d'un instant, Brisé sut que son nom ne venait pas tout à fait comme il le croyait de sa mère. Non, ce nom, s'était aussi pour lui et ironiquement, le Cœur correspondait. Ils n'étaient pas si différent, miroir en quelques sorte l'un de l'autre non ?

La branche cessa de sursauter, s'immobilisant alors que le plus jeune se préparait sans doute à redescendre par le tronc. Il devait s'être remis du choc. Il devait, car bien qu'il ne croyait pas tout à fait la véracité dans l'excuse de son père "Mouais ..." il fit au moins l'effort de le souligner, "Merci". Et ce merci fit se tendre ses épaules au bengal, et rentrer le menton dans le cou, et se laisser distraire par le ballant de sa queue à nouveau.

Les mots lui manquaient.

Il n'y aurait jamais assez de mots pour amener le sujet, et il n'y aurait jamais assez de mots pour l'éviter.

Il ferma ses paupières, se coupant du présent, et Coup de Foudre eut l'impression de ne plus être Coup de Foudre, se détachant de son rôle et de son corps et son contexte - plus rien qu'un chat à qui on reprochait de poser des questions.

Ironiquement,

ironiquement,

ironiquement,

exactement ce qu'il reprochait à Coeur Brisé.

— « ...Je ne sais pas pourquoi elle est sortie chasser, ce matin-là.

Tout les jours, je me demande ce qu'il lui est passé par la tête.

Tous les jours, je cherche un coupable.

Les feuilles, sèches et rêches, craquelèrent dans une brise frisquette lui rappelant l'approche des Grands Froids, de l'Assemblée, de son pèlerinage aux Hautes Pierres à venir. Coup de Foudre haussa une épaule.

— « Des fois c'est le Clan, et toute la pression qu'ils lui ont mit dessus.

Des fois, c'est de ma faute - qui je suis, ce que j'ai fait.

Des fois c'est de la vôtre - c'est parce-qu'elle tenait à vous qu'elle a voulu vous nourir, non? Je lui ai toujours dit—... » Non, pas qu'une seule, les deux, les deux par intermittence, parce-qu'il riait, sous-cape. « ...Je comprends que c'est ta mère, et c'est une image que tu vénères, Brisé.

Mais c'était mon amie. Et me rappeler d'elle, c'est— » Coup de Foudre ne termina pas sa pensée.

Pas parce-qu'il laissa Brisé la terminer à sa place, mais parce-qu'il en était incapable.

— « ...Parfois, c'est de sa faute.

Qu'est-ce qui peut bien pousser une nouvelle mère à sortir de la sécurité de la pouponnière et d'aller chasser alors que son compagnon— et s'il se tut cette fois, c'est que sa gorge s'était nouée.

Il avait eu foi en elle.

Et qu'est-ce que sa foi lui avait valu, au final?

Il l'avait aimée et elle était morte. C'est pour elle qu'il avait voulu changer les choses - pour lui prouver qu'elles pouvaient être changées.

Et maintenant, s'il le ferait, ce serait pour tout.es celleux qui étaient comme elle.

Rattraper le temps perdu.

""

— « ...Je ne sais pas pourquoi elle est sortie chasser, ce matin-là.

""

Les oreilles du jeune félin se redressèrent et ses yeux se rondirent de surprise. Son père parlait il réellement de ... Je doit me leurrer, me tromper, je ... Mais non, le charcoal poursuivait et le typé bengal lui écoutait, sa queue retombant tel un soufflet raté pour caresser l'écorce, ses postérieurs flageolant de même jusqu'à ce qu'il se retrouve assis. Seul sa tête restant droite. Comme incapable de croire pourtant ce qu'il était entrain d'entendre. Incapable de croire tout à fait que ce qu'il avait toujours tant voulu se produisait ... Son père lui parlait de la chatte qui, un temps durant, avait fait jaser le clan tout entier. Celle qui, non content de soigner les petits bobos des lunes durant, d'assister les reines donnant la vies et les mourants dans leurs derniers instant, avait fini par "trahir" son rôle en donnant la vie à son tour. En aimant, tout simplement. Car oui, Coup de Foudre était en train de s'ouvrir et de parler de Firmament.

Il entendait, mais écoutait il ? Quelque part, Cœur Brisé était là ans l'être, tellement surpris, tellement heureux et là, plus profondément encore, tellement furieux. Furieux d'avoir du lutter tant de lunes durant pour savoir de la gueule de celui qui visiblement, l'avait le mieux connu, ce qu'il en était réellement. Elle était là aussi, quelque part, chimère d'enfant, espoir sans réponse. Silhouette flou qui n'avait de forme que celle de son imagination. Et ce tout formait un trop plein pour lui. Jamais il n'avait sus se contrôler véritablement, mettre des barrières sur ses ressentis. Car il lui avait manqué ce petit quelque chose pour se construire. Chantier perpétuel. Et là, subitement, Coup de Foudre l'ouvrait, accrochant des ronces les unes aux autres pour formé la tanière que Brisé avait tenter de construire seul. Bouchant les trous ...

Puis le silence. un long silence, lourd où Brisé comprenait que son père ne parvenait à poser davantage de mots sur les maux ...

- Tout ...

A peine un souffle, presque rien. Tout avait pousser sa mère a mettre le museau dehors. Son amour pour le clan, son amour pour Foudre, son amour pour ces enfants. Voilà que Brisé lui aussi laissait échapper ce qui était le fruit de sa réflexion depuis des lunes. Combien de fois lui-même s'était il demander pourquoi justement sa mère était sortie ? Combien de fois avait il lui-même poser la questions aux autres, obtenant des vagues de réponses. "Elle était stupide - Elle avait sans doute besoin de réfléchir - Elle voulait peut-être vous fuir tiens ! - elle aimait chasser - sans doute parce que tu parles trop ..." Provoquant finalement un déluge ...

- Y'a pas un seul responsable P'pa ! Cette fois il avait feuler, et son poil lui se gonfla crescendo. - Tout le monde est responsable ! Il s'était redressé sur la branche, profitant qu'il était au plus près du tronc, que ces appuis étaient sur - encore que à la vérité, il n'y songeait même pas - crachant sa colère, ses frustrations comme une réponse. Oui il idolâtrait sa mère, à contrario, il était certain de l'avoir, cette réponse que son père cherchait. Le clan ... Toi parce qu'elle t'aimait, les étoiles car elle était liées à eux, nous parce que ... Parce qu'on est une partie de toi ... Et comme le calme après la tempête, sa fourrure était retombée, plate a souhait, ses propres pattes venaient de flancher, le couchant sur la branche, et sa voix s'était brisée elle aussi. Ne rester que les larmes amères qui quittaient ses yeux, pour aller se jeter tout en bas. Les seules à faire ce saut de la foi stupide. Les seules à s'écraser quand finalement, père et fils étaient A.C.C.A.B.L.É.S ...

« Tout. »

"Tout"? "Tous" étaient responsable de la perte de Secret du Firmament? L'amertume prit forme en sourire à ses babines - un sourire pincé sur les coins, retenant tout ses reproches derrière ses dents serrées. Oui, peut-être qu'ils étaient tous responsables, mais les Étoiles, et leurs fausses-promesses, comptaient pour beaucoup dans la balance.

Oh, et les chiens.

Ces saloperies de clébards qui sortaient toujours de nul-part.

— « Y'a pas un seul responsable P'pa! Brisé feula sur sa gauche, et Coup de Foudre pencha sa tête du côté opposé, portant d'yeux las et fatigué sur son fils, qui n'en pouvait plus de se gonfler. Tout le monde est responsable !

Le clan ... Toi parce qu'elle t'aimait, les Étoiles car elle était liées à eux, nous parce que ... Parce qu'on est une partie de toi ... »

Et tout ce poil relevé retomba, s'aplatissant sur le corps tremblotant de non pas un guerrier mû de son nouveau nom, prêt à contribuer à la société, mais d'un enfant, perdu et égaré et à qui on n'avait rien enseigné des subtilités et des nuances de l'émotion.

Raton — Coeur de Puma avait raison. Il les avait fui, tous autant qu'ils l'étaient. Et lorsqu'il entendit, plus qu'il ne vit, son propre fils pleurer, Coup de Foudre se hissa sur quatre pattes et raccourcit leur distance. Pas exactement contre lui, mais assez près pour que sa queue, pendant de la branche, puisse effleurer ses poils des siens.

— « ...Quand je vois mon reflet dans une flaque, je me demande ce que mon autre moi vit de son côté. S'il a réussi.

S'il vit avec Fifi, et les autres, et vous, et s'il a réussi à convaincre le Clan de changer les choses pour le mieux.

Chaque matin, quand je me réveille, j'espère secrètement me réveiller ailleurs. Dans une autre vie.

Il haussa les deux épaules, sans rire, sans glousser: M'enfin, qui sait.  Pleure, Brisé. Si c'est ce que tu ressens, c'est que tu en as besoin. »

Et peut-être qu'au travers de ses larmes se formera une flaque, dans laquelle Coeur Brisé pourra voir son propre reflet, et se demander, à son tour, si son autre lui n'existe pas dans une réalité où toutes ses chimères et rêves ont déjà été exaucés.

Rattraper le temps perdu.

Et il n'avait pas ajouter ce "et moi..." Car à dire vrai, il avait beau porté sur ses épaules bien des fardeaux, il ne portait pas celui de la mort de sa mère. Où plutôt, cette blessure la se tenaît cacher tellement profondément qu'elle avait fini par lui devenir une armure. Protection éphémère certes mais dont il usait et abusé pour garder vivant le souvenir de sa mère partie beaucoup trop tôt. ..

Et quelque part la dedans, tout était en train de s'effondrer une fois encore. Non pas en rage incontrôlable. Il avait déjà donné la dedans. Non, comme jadis lors de cette assemblée, il était Brisé en dedans. Mais différemment toutefois. Car si Foudre s'était enfin ouvert, lui aussi s'ouvrait, dévoilant véritablementles larmes que, en bon grand frère responsable, il avait ravaler fièrement pour tenir tête à tous et défendre feue Firmament. Et à sa façon finalement, il se dévoiler à son père. Et dans l'infime contact physique entre eux que le charcoal venait d'établir, il trouva ce lien tellement attendu, demander, réclamer, quémander et finalement, presque déçu jusqu'à présent.

Et à entendre son père, comme un chaton qu'il était et serait toujours finalement, il se laissa aller à ses larmes. Les laissant couler, rampant sur cette branche pour enfouir le museau contre une patte paternel, cessant toute provocation passé pour ne plus rechercher que réconfort. Comme seul un fils pourrait tenter de le trouver auprès de son père.

Comprenant finalement une chose. Son père l'aimait. 《À ta manière 》

Rattraper le Temps Perdu: