Ils sont vraiment bizarre les Deux-Pattes [Invasion Printanière]

Ils sont vraiment bizarre les Deux-Pattes

A la fin de chaque cycle, c'est la même chose. Dès que la chaleur revient, les deux pattes mettent le museau dehors plus longtemps, retourne la terre, plante des choses étranges. Mais cette année, chez ceux qui ont des petites mares, drôle de phénomène. Le soir venu, la ville se met à coasser. Des grenouilles surgissent, appelant leur belles afin de devenir leur prince charmant. Et les deux pattes dans tout ça ? Vous pouvez les entendre pester, où glousser bizarrement. Et ce n'est pas tout, en levant la tête, on peut parfois voir une créature voler vivement. Les chauves-souris cherchent à créer de nouvelles colonies pour y élever leurs futurs petits.

Vous aventurer dans la ville, c'est prendre le risques de déposer un petit cadeau dans un potager tout juste retourner et donc au mieux, de vous faire poursuivre par un deux pattes mécontent. Quand vous n'êtes pas occuper à observer une mare où deux mâles grenouilles se gonfle afin d'impressionner des donzelles encore hors de vue ... Toutefois, avec les beaux-jours, on observe un peu moins de monstre en mouvement donc c'est plus facile d'observer les deux pattes qui mettent en terre leurs plants. Et plus facile aussi paraît il, de dénicher la savoureuse herbe à chat ...

EXPLICATION :

Ils sont vraiment bizarre les Deux-Pattes

Il s'était permis de longer le dangereux chemin du tonnerre, pousser par la curiosité après avoir vu un drôle de deux patte venir prendre un peu d'eau dans de drôle d'objet. S'était leur Rivière et il lui importait de savoir pourquoi des deux-pattes viendrait prendre un peu d'eau, surtout vu la drôle de fourrure que le dit deux pattes avaient eu sur lui. Mais impossible de suivre le monstre alors il s'était dit qu'en approchant le territoire des deux-pattes il le retrouverait peut-être. Et après ? Après, il était incapable de savoir.

Mais voilà, maintenant qu'il était là, avec toujours quelques foutus moustiques qui venait agacé ses oreilles, et bien, il ne savait guère que faire a part observer. Il s'était assis derrière une drôle de foret toute droite, toute lisse, sans branche et à travers un trou, il observait ce que certains nommaient un jardin. Car dans ce jardin, il y avait un deux pattes très affairés visiblement qui maniait une grande branche avec laquelle il retirait l'herbe, lui mettant les racines à l'envers. De temps à autre, le deux pattes se frottait la tête avec sa patte, ce qui ne le rendait pas plus propre pour autant. Drôle de créature vraiment.

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Quelques aboiements, mais ces chiens là sont affairés à autres choses. C'est que chez eux aussi, la saison des amours semble être là. A peine s'ils remarquent les félins, la truffe bien trop affairés à repérer un potentiel partenaire. Plus loin, le rire d'un deux-pattes minuscules, naît sans doute il y a un où deux cycles. Ils gambadent, parfois à quatre pattes, d'autres fois à deux. Parfois ils tombent et c'est leurs pleurs qui raisonne. On entend aussi les croassement des grenouilles, de la même manière qu'on peut percevoir ça et là, chez les deux-pattes qui ont une mare, le vol de libellule. Pour une fois, la ville est loin de son chahut habituel, l'occasion d'observer.

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C'est une voix qui fit se détourner Lueur d'Espoir, lequel sursauta malgré tout, s'était ça d'avoir une oreille inutile, le poil gonflé, pour finalement poser l'unique oeil qui y voyait sur le matou. Il n'avait pas un air agressif à première vue, aussi le guerrier laissa doucement retomber sa fourrure tout en adoptant malgré tout une posture qui lui permettrait d'user de ses avants pour répliquer en cas d'attaque. Enfin, une fois un peu plus tranquille malgré le bout de sa queue qui s'agitait, histoire de bien faire comprendre qu'il n'était pas serein et de se garantir si possible, une distance entre eux, alors seulement le félin prit peine de miauler en réponse.

- Bonjour.

Simple certes mais un peu froid. Cela ne lui ressemblait guère il le savait mais il était si loin de son clan, si proche de la ville, tellement qu'une simple palissade le séparait encore du tumulte, qu'il ne pouvait s'empêcher de garder cette prudence froide. Un mal nécessaire en attendant de savoir à qui il avait affaire. Il hésitait, domestique où solitaire ? Mais quelque chose faisait pencher la balance vers la seconde possibilité. Oui, il y avait dans l'allure du félin un petit "il ne savait quoi" qui le différenciait des domestiques, encre que, les seuls domestiques qu'ils connaissait finalement étaient ceux des histoires. Ce qui apportait peu de crédit à son propre jugement, il en était bien conscient. Finalement, il tendis un peu le cou, histoire de cesser d'être entièrement sur la défensive, préférant en revenir au deux-pattes pour engager la conversation sans prendre de risque.

- Dit, tu sais ce qu'il fait celui là ? Impossible de comprendre ses créatures, elles sont si bizarre.

Il se recula pour permettre à l'autre de jeter un regard sur le deux pattes. Avec de la chance, ils en parleraient et Lueur d'Espoir pourrait ensuite repartir sans plus jamais avoir à ce soucier de ce chat là. Encore que ...

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Espoir s'écarta assez pour permettre à l'autre de voir ce que faisait le deux pattes sans pour autant que la distances entre les félins ne s'en trouve réduite. Prudence est mère de sureté disait on. Qui ? Sans doute une parole d'ancien gravé dans sa mémoire à moins qu'elle ne provienne de feu son mentor. Toujours était il qu'il apprécia que l'autre prenne peine de lui répondre, de tenter une explication. Ca emmenait la discussion sur des sujets moins dangereux que la raison de sa présence ici où les étoiles seules savaient quoi d'autres.

- Ce serait une sorte de guérisseur ? Sinon quel intérêt à s'occuper de plantes si ce n'était pour soulager des maux ? Lueur d'Espoir pencha la tête de côté, pensif avant de se dire que tant qu'à faire, il pouvait questionner davantage le matou, ça aurait au moins l'avantage de faire oublier les présentations, surtout tant que le guerrier ignorait s'il pouvait où non se fier un minima au chat.

- Tu à l'air de plutôt bien les connaître, moi j'avoue, leur peau nue me fais un peu peur. Sans doute parce que ça me fait penser à une chatte venu en forêt il y a longtemps et qui n'avaient pas de poil non plus. Elle a semer le trouble là où je viens et ... Ma famille en a été touché.

Choisir ses mots pour ne pas parler des clans. Pas encore, il verrait si l'autre savait quoi que ce soit sur la tristement célèbre Krov et ces Lunar. Lui-même ne les avaient connus mais son enfances avaient été baigné de récit alors ... Et puis ça avait l'avantage d'avoir un sujet de discussion car après tout, cette rencontre n'était finalement pas pour lui déplaire, si bien qu'il commençait à se détendre.

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- Vraiment bizarre en fait ...

Ranger, enfin les clans faisait aussi du rangement, un peu. Le camp était entretenu de façon à ce que les ennemis ne pénètre la barrière d'ajonc et ... Il fini par s'asseoir, l'autre ne lui voulait clairement aucun mal auquel cas, il aurait déjà frapper et puis la position permettait à Espoir de se gratter brièvement l'oreille, la sourde. Juste à temps pour percevoir les mots de l'autre ensuite et de hocher très légèrement la tête tout en reposant sa postérieur. Bha, ce chat là n'y pouvait rien après tout.

- Attend ... tu veux dire que certains se laissent vraiment touché par ces ... êtres ?

Pas juste une histoire de pouponnière alors ? Il était presque horrifié de l'apprendre mais surtout très curieux, et puis, l'autre avait l'air de s'y connaître donc au lieu d'être un solitaire, se pouvait il qu'il soit en vérité un domestique ? Lueur d'Espoir se redressa, avant de réaliser que dévisager quelqu'un n'aidait guère, il se racla finalement la gorge en regardant un bref instant ailleurs.

- En fait je vais pas mentir ... ça me fais peur mais quelque part je me dis que peut-être ... Accepter ces ... gratouilles ça pourrait servir ?

A diminuer la vigilance des géants rose pour mieux leur échapper ? Oui ça devait être ça sinon à quoi bon les laisser toucher à votre fourrure ? La sienne d'ailleurs se redressa doucement sur son échine à cette idée. Non clairement, à part les cabots stupides, qui pouvait tolérer vraiment le contact de ces pattes sans fourrure ? Sans compter leur comportements étranges, leurs cris et le pis, leur capacité à pénétrer dans le ventre des monstres ! Véritablement, aussi curieux soit il, Lueur d'Espoir ne comprenait pas que certains tolère seulement ces étranges créatures au point de vivre avec.