Nuage de Poulpe n’a pas eu le temps de faire sa sieste aujourd’hui et cela l’a mis de mauvais poil. Il est fatigué et n’arrête pas de se tuer à la tâche pour soulager au maximum Feuille de Saule. La fatigue l’emporte alors que le soleil traverse l’horizon pour laisser place à la lune.
Il a dormi approximativement 5 mins. Une sirène retentit au loin. Mais qu'est-ce que. Un bipède hurle dans un mégaphone ce qui réveille Nuage de Poulpe. Déjà qu’il n’a pas eu la dose de sommeil dont il a besoin, le voilà réveillé alors même qu’il venait de s’assoupir. Il s’étire péniblement et sort de sa tanière. Le camp n’est pas très rempli mais il aperçoit au loin sa sœur, Morsure de Requin.
« - T’as entendu la sirène ? Ça te dit qu’on aille voir ce qu’il se passe vers les Quatre Chênes ? »
Nuage de Poulpe a soif s’aventure. Depuis qu’il est guérisseur, il a le droit de se balader mais il ne part que très rarement en exploration. Il a suffisamment de travail dans le camp. Cette nécessité l’empêche d’assouvir son besoin de découvrir de nouvelles choses. Aujourd’hui, il comptait bien sur Morsure de Requin pour l’accompagner et aller à la rencontre de ce fameux Cirque.
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Nuage de Poulpe s'exprime en #FF456A.
Oreille Rigolote ☼ MembreIdiot du Village
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Morsure soupira d’ennui. Elle n’avait envie de rien du tout. Son énergie l’avait quittée, et actuellement elle était étendue au milieu de son camp, les yeux dans le vague. Pas pour réfléchir, mais elle voulait rien faire d’autre. Une sirène retentit, un truc anormal, l’appel à l’aventure, mais non. Ça ne lui disait rien. Mais à son frère, par contre, ça lui parla bien plus.
« - T’as entendu la sirène ? Ça te dit qu’on aille voir ce qu’il se passe vers les Quatre Chênes ? » - Hum ? D’accord, si ça peut te faire plaisir.
La guerrière laissa son frère ouvrir la marche. Si quelqu’un osait leur demander quoique ce soit, elle pourrait prétendre être partie aider son frère à cueillir des plantes. En fait, qui sait ce qu’ils allaient cueillir là-bas, finalement ?
Les adelphes traversèrent leur territoire jusqu’au pont des Bipèdes. La femelle vit enfin ce qui intéressait son frère, un énorme chapiteau rouge d’où s’échappait beaucoup de bruits. Ça sentait le Bipède. Et très sincèrement, son uniquement rencontre avec les Bipèdes, elle n’en avait pas eût un bon souvenir. Et encore, elle avait eût la chance de rencontrer le gentil Serpent du Tonnerre pour la ramener. Mais là, elle était seule avec Nuage de Poulpe, du coup, c’était à elle de le protéger en cas de danger. Elle savait pas si elle en serait capable. Et pourtant, elle offrit un grand sourire à son frère.
- T’inquiète pas, au moindre soucis, je te protégerais. Je laisserais pas les Bipèdes te toucher. Mais t’es sûr de vouloir y aller ? Les Bipèdes sont rassurants, tu sais.
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Morsure dit des bêtises en #56739A
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Poulpe Battant ■ Guérisseur
Messages : 254 Date d'inscription : 08/08/2018 Age : 23
Carte d'identité Âge: 50 lunes (Février 2024). Description du personnage: Mentor/apprenti: Feuille de Saule
Morsure de Requin – n’ayant rien de mieux à faire – se décide à accepter la requête de Nuage de Poulpe. Elle laisse l’apprenti guérisseur passer devant et les deux camarades marchent d’un unique pas en direction de ce son retentissant sans fin. Après avoir marché quelques temps, les adelphes tombent nez à nez avec un énorme chapiteau rouge bariolé. Les yeux réduits en deux feintes et l’excitation montant, Nuage de Poulpe s’avance, sans peur, et sent pour la première fois de sa vie, une forte odeur de bipèdes. Comme si elle lisait dans ses pensées, Morsure de Requin lui dit :
« - T’inquiète pas, au moindre soucis, je te protégerais. Je laisserais pas les Bipèdes te toucher. Mais t’es sûr de vouloir y aller ? Les Bipèdes sont rassurants, tu sais. »
Sans dire un mot, l’apprenti guérisseur hoche très rapidement la tête de haut en bas pour montrer son excitation à sa sœur et lui faire comprendre qu’il a EXCESSIVEMENT envie d’aller voir ce cirque. L’apprenti repère au loin des monstres assoupis. Gé-nial. Sans rien dire à sa sœur, il se met à trottiner en direction des véhicules. Il ne le sait pas encore mais une mauvaise surprise l’attend.
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Molly ☼ MembreAdministratrice
Messages : 433 Date d'inscription : 30/12/2017
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Décidément, je détestais les Monstres. Et si je n'aimais pas les Bipèdes qui m'avaient recueillie de base, ils perdaient de plus en plus de points. Surtout quand ils décidaient de m'emmener dans leur Monstre.
J'avais beau feuler à chaque fois de toutes mes forces, jamais ils ne comprenaient à quel point je haïssais retourner dans le ventre de la Bête qui avait mangé mes pattes arrières. Enfin, c'était peut-être sa mère, ou sa cousine. Mais le traumatisme était quand même là. Tout le long du voyage, je miaulais avec ma plus grande tristesse, suppliant qu'on me sorte de là. Et on finissait toujours pas sortir ! Mais dans des endroits inconnus avec d'autres Bipèdes inconnus. Ca pourrait presque me faire hésiter à rester dans le Monstre. Et ce jour là, j'avais été installée à l'arrière du monstre. Pas les fauteuils qui étaient juste derrière les Bipèdes, où ils déposaient habituellement ma cage. Non, l'arrière qui était à part, derrière les fauteuils de l'arrière. La raison ? C'était que ma cage était cassée. Et que jamais je ne les aurais laissé tranquille s'ils m'avaient juste mise avec ma laisse à l'arrière. Et me tenir ? La Bipède aurait sûrement perdu une jambe.
Donc voilà, toute seule derrière, pas dans le noir car j'avais vue sur le dos transparent du Monstre, sur un gros coussin et des plaids pour pas que je sois trop blessée au cas où il y aurait des mouvements brusques. Seule, avec mes pattes de monstre. Pas sur moi, juste là, à côté. On avait été dans un jardin géant, donc il me fallait mes pattes pour que je marche derrière eux, tirée de force par ma laisse. Ca n'avait pas été une chouette balade, ni pour moi, ni pour eux, ni pour les petits Bipèdes qui venaient rire de mes pattes de Monstre. Il faisait un moins beau sourire quand je leur faisais le gros dos, peureuse qu'ils ne me touchent. Donc j'étais épuisée, et les Bipèdes aussi, de m'avoir trainée et d'avoir éloigné les Humaniots. Il était normal qu'on voulait décompresser dans notre Nid habituel, devant leur télévision, et moi devant les portes transparentes qui donnent sur le jardin.
Mais ils avaient eu une autre envie cette fois. Ils firent aller le Monstre jusqu'au milieu de la forêt. Je voyais les cîmes des arbres à travers le dos transparent du Monstre. J'étais émerveillée. On allait très rarement dans la forêt. Puis le ciel était entre le bleu clair du midi et l'orange du soir. Vu que c'était la saison des feuilles vertes, le soleil se couchait très tard après avoir surchauffé la surface de nos terres. Mais j'aimais l'orange, c'était comme le pelage de ma maman à certains endroits. Et avec les nuages et les silhouettes des arbres presque noires.. C'était quasiment comme sa fourrure.
Et alors que j'observai le ciel à travers le dos du Monstre, il se stoppa soudainement. Je fus un peu secouée par l'arrêt, et je me demandais surtout où on était, comme ce n'était pas le sommet de notre Nid que je voyais. Pas le temps de miauler. Les Bipèdes étaient déjà parti en hâte, rigolant joyeusement. Il devait y avoir un truc amusant dehors qui les a attirés. Boh.. tant mieux, plus ils étaient loin, plus j'étais contente... Sauf que.. me laisser seule... dans le Monstre ?? Et... Et s'il décidait de me digérer ? A cette idée, je me recroquevillai en boule sur moi-même, décidant de sommeiller pour ne pas faire attention au temps qui passait.
Cependant, impossible de ne pas faire attention au temps qui passait. Car après un moment, l'air devint très chaud dans le Monstre. Ca n'était jamais arrivé. Limite, il faisait chaud quand on arrivait dans le Monstre mais l'air redevenait toujours froid. Le faisait-il exprès quand ses maitres Bipèdes rentraient ? C'était dans son éducation ? Je me mettais à haleter. Moi toute seule, il en avait rien à faire. Il continuait à chauffer. Ca devenait horrible. Et le ciel dehors commençait à s'assombrir. J'allais être toute seule dans le noir et dans le chaud, dans le trop chaud, bien trop chaud. Plus chaud qu'une journée au soleil. Je.. j'avais l'impression de ne plus bien savoir respirer. Je.... Au secours... Les poumons brûlants, je miaulai de toutes mes forces, les larmes aux yeux.
Morsure de Requin suivit son frère alors qu’il descendit vers le gros chapiteau. Il se dirigeait vers des monstres endormis. Elle grimaça dans le dos de son frère, mais s’y aventura quand même. C’est pas elle qui devait avoir peur n’est-ce pas ? C’était une grande fille, maintenant, une guerrière. Elle avait pas le droit d’avoir peur. En réalité, elle était terrifiée des Bipèdes et des monstres.
Un miaulement étouffé lui parvint de très loin, soudainement. Elle dressa les oreilles pour se concentrer sur le miaulement tout en tapotant l’épaule de son frère du bout de la patte.
- T’as entendu ? Y a un chat qui piaule. On va voir ? Il a peut-être des ennuis. Faut l’aider ! Prenant une grande inspiration, la femelle se mit soudainement à hurler le plus fort possible. ON ARRIVE ! CONTINUEZ À HURLER !
Est-ce que l’autre chat avait entendu sa voix ? Elle ne savait pas. En tout cas, l’autre chat continua à miauler. La guerrière prit les devant et guida son frère, continuant de miauler le plus fort possible pour rassurer l’autre chat. Mais un truc lui paraissait bizarre. Même s’ils se rapprochaient de la voix, elle paraissait bizarre, comme étouffée. La voix n’était peut-être pas juste très lointaine. L’autre chat était peut-être coincé quelque part. Quelle horreur.
Ils arrivèrent devant un monstre où Morsure distingua vaguement une odeur de chat s’échappant du monstre. Il y avait bien un chat ici, coincé dans ce monstre. Est-ce qu’il l’avait avalé ? Quelle horreur. La femelle essaya de griffer le monstre, mais, il n’eût aucune réaction. Par contre, un horrible crissement se fit entendre. Un cri de douleur du monstre ?
- TENEZ BON ! ON VA VOUS SORTIR DE LÀ ! Poulpe, c’est toi le plus intelligent de nous deux. Comment on peut sortir le chat de ce monstre ? Il a l’air coincé là, le pauvre ! Je vais faire le tour du monstre, pour savoir si y a une entrée, moi.
Laissant son frère seul un cours instant, la guerrière observa le monstre, griffant ici et là, mais non aucune ouverture. Un autre odeur de chat lui parvint, une odeur qu’elle avait déjà sentit, mais l’urgence de la situation ne lui permettait pas de la reconnaître. La chatte jeta un œil vers son frère, il semblait courir aucun danger. Elle suivit l’odeur connue. Toute façon, ils ne serait pas de trop de trois pour libérer ce chat.
La guerrière tomba nez à nez avec un chat beige. Le chat qui l’avait accompagné dans la Lande ! LA femelle poussa un cri de joie. Un guerrier aussi ! Deux cerveau pour réfléchir, c’était mieux que un !
- MONSIEUR CŒUR BRISÉ ! VITE ! VITE ! UN CHAT EST COINCÉ DANS UN MONSTRE ! AIDEZ-NOUS À LE SORTIR DE LÀ ! SUIVEZ-MOI ! POULPE ! J’AMÈNE DU RENFORT !
Courant aussi vite que possible, la femelle rejoignit son frère près du monstre.
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Coeur Brisé ▬ Guerrier
Messages : 1192 Date d'inscription : 26/07/2017 Age : 30 Localisation : Lorraine
Carte d'identité Âge: 50 lunes (oct 23) Description du personnage: Mentor/apprenti: Bécasse
Le cirque. S'était un lieu fascinant et qui lui permettrait de se changer les idées. Et puis peut-être la croiserait il, son amie curieuse aux yeux vert et. Et il la chassa de son esprit. Il avait chassé une chimère, quel besoin avait il d'en créer une autre ? S'était pas vraiment de l'amour si ? Il grimaça et pressa l'allure. Pour se figer en entendant des miaulements au loin près de la zone où les deux pattes laissaient leurs monstres. A rien y comprendre ça aussi, enfin, ils faisaient comme près de la ville les géants et il avait mieux à penser qu'aux deux pattes. Quant aux miaulements, des curieux peut-être ? Sans doute des apprentis inconscients du danger ? Enfin lui-même le danger. Il agita la queue et s'apprêta à reprendre sa route vers la zone où visiblement d'étranges animaux étaient retenus par les deux pattes quand une tête connu déboula littéralement.
- Hola ralentis Morsure !
Il la suivis, vu la tête qu'elle avait, ce devait être grave. 'est en arrivant près de Nuage de Poulpe qu'il ralentis, saluant l'apprenti guérisseur qui lui avait sauvé la vie il y a quelques temps maintenant. Pensée qui l'irrita un brin. Pas qu'il n'aimait Poulpe, loin de là, mais le voir lui faisait soudain penser à Source et. Et heureusement un autre bruit lui fit dressé l'oreille. Que faisait Morsure et Poulpe si près d'un monstre ? C'est alors qu'il l'aperçu, à peine une oreille visible. Il scrutta les alentours puis se recroquevilla pour bondir sur le monstre, ses griffes crissants en raclant sur la fourrure immonde et sans poil. Une fourrure dure. Mais il était habitué à sauter sur les arbres, à bondir haut et finalement, le museau du monstre n'était pas si haut. Et là enfin il la reconnu. La chatte qui avait eu peur des citrouilles ! Car s'était bien elle, même un cycle plus tard il était prêt à en mettre ses coussinets au feu !
- Oh ...
Et si il tourna une oreille vers Poulpe et Morsure, il commençait à comprendre. Il ferma les yeux, sa queue s'agitant. Comment faisait les deux pattes déjà pour ouvrir les flancs du monstre ? Il se secoua et redescendit.
- Je crois que je sais. Poulpe, tu vois la sur le flanc, la drôle de branche. Va falloir que l'un de nous essaie de glisser sa tête là et pousse. Mais pour l'atteindre ...
Il observa Morsure, elle était battit pour certes mais elle serait lourde et Poulpe ... Et bien il ne savait pas si Poulpe y arriverait. Mais lui-même seul n'était pas assez grand. Il grimaça. Y parviendrait il seulement en s'alliant ?
Nuage de Poulpe s’approche du cirque en compagnie de sa sœur, Morsure de Requin. Il ne la sent pas vraiment partante pour cette escapade mais cela sera l’occasion d’échanger sur son récent baptême et l’ensemble des nouveautés qui peuvent survenir dans sa vie. Arrivé proche du cirque, l’apprenti reste bouche bée, excité de découvrir toutes ces nouvelles choses. Son émerveillement est vite tronqué lorsque son oreille tique, entendant comme un bruit sourd. Plus vive, sa sœur demande : « - T’as entendu ? Y a un chat qui piaule. On va voir ? Il a peut-être des ennuis. Faut l’aider ! ON ARRIVE ! CONTINUEZ A HURLER ! » Toute méfiance envolée, les deux chats s’élancent à la recherche de ce chat dans le besoin. Etonnamment, même en se rapprochant des cris, le bruit reste étouffé. Il ne faut que très peu de temps à Nuage de Poulpe pour comprendre. Elle est enfermée. Les yeux fendus devant l’horreur qui se dessine sous ses yeux : une chatte sur un petit fauteuil enfermée à l’intérieur d’un monstre. « - TENEZ BON ! ON VA VOUS SORTIR DE LÀ ! Poulpe, c’est toi le plus intelligent de nous deux. Comment on peut sortir le chat de ce monstre ? Il a l’air coincé là, le pauvre ! Je vais faire le tour du monstre, pour savoir si y a une entrée, moi. » La guerrière fausse compagnie à Nuage de Poulpe qui tente d’expliquer à la chatte comment ils vont procéder.
Quelques secondes plus tard elle revient avec un guerrier familier à l’apprenti. Cœur Brisé ! se retient de couiner l’apprenti. Il est content de revoir le guerrier dans une meilleure posture que la dernière. Plein de conseils, le guerrier ennemi leur propose : « - Je crois que je sais. Poulpe, tu vois la sur le flanc, la drôle de branche. Va falloir que l'un de nous essaie de glisser sa tête là et pousse. Mais pour l'atteindre ... » L’apprenti tourne la tête et imagine à peu près ce que veut faire le guerrier mais cela lui paraît compliqué. Ne sachant trop que faire et comment réagir, Nuage de Poulpe beugle : « - Ne vous inquiétez pas Madame ! On va vous sauver !!! »
Il regarde autour de lui, à gauche puis à droite et lui vient une idée. « - Attendez ! » Il s’élance à quelques longueurs de queue de renard du monstre et récupère un bâton. Il le glisse dans l’espèce d’espace où Cœur Brisé a proposé de glisser leur tête et il tire dans le sens inverse. Un clac retentit. « - Ca marche ! Aidez moi à tirer cette espère de mur ! »
HRP:
Cent fois désolée pour le retard ! Vous l'avez compris, Poulpe a glissé un bâton dans la poignée de porte et tente de faire levier, ça marche mais maintenant il faut tirer la portière
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