(lunar pod) LES ENFANTS DE LA LUNE // Maudit & Ombre -end

Éther parle bien, fière d'elle. Je préfère elle que sa sœur, trop brouillonne, juste là pour le sang - bien le sang, mon nom le sang, mais pas que ça dans vie, et pas que ça pour convaincre. Du coup, Maudit pas bon signe, pas convaincu. Demande qu'on parte. Famille autour de lui, pas bon signe, pas bon augure. Lune cachée, pas de lumière. J'agite la queue, sonne rappel. Dernière imprécation.

Attention à vous, chats du bourbier. Disparition arrive vite, avec Lune pour œil, accident arrive vite, et étoiles muettes, aveugles.

Partir, oui, mais pas les pattes vides. Je tends l'oreille, entends petits bruits de bébé, puis cache oreilles sur crâne chauve. Tics nerveux, je cherche la direction du son.

Je veux un petit.

feufeu:

Fleur Noire ôta d’un coup sec la peau de la proie avant de la donner à son fils. Une agitation dans le camp attira l’attention des reines. Après un regard, Chant des Coquelicots et elle sortirent tandis que les autres restaient avec les chatons. Les moustaches de la guerrière se retournèrent de dégoût en sentant les effluves des chattes errantes. Les reines rejoignirent le reste des guerriers, prêtes à intervenir. Fleur Noire se coucha, scrutant dubitativement leur meneur. Des chats s’étaient invités chez eux et il n’ordonnait pas d’attaquer ? Les muscles tendus elle observa Etoile Maudite s’approcher du trio: « Si l'un des miens ou moi-même vous retrouve sur notre territoire, prenez garde, ils seront autorisé à sortir les griffes et ne les sous-estimez pas, se serait votre dernière erreur.»
La guerrière fit jouer ses griffes, les plantant dans le sol puis les retraitants. Pensive, elle regarda l’horreur ambulante indiquer la retraite et se mettre en route.
Attention à vous, chats du bourbier. Disparition arrive vite, avec Lune pour œil, accident arrive vite, et étoiles muettes, aveugles. tenta de s'exprimer le monstre en bougeant la tête et les oreilles nerveusement, pauvre bête, c'était de la cruauté de la laisser repartir vivante dans son état.

HRP:

Les choses s'enchaînent bien vite ces derniers temps, et j'ai peur de ne pas avoir été à la hauteur de mes Ancêtres : ils ont du envoyé des signes que je n'ai pas su voir, pas su comprendre, la venue de ses hérétiques et la preuve de mon incompétence, je vais jeûner et prier et endurer dans le silence le froid la faim et et et je ne ferai plus d'erreurs et le Clan ira bien et tout ira bien et je dois prier et prier et prier -

La vieille maugrée des insanités, je me rapproche de mon chef et, à mon regret, de Dernière Danse. Je hoche la tête face aux discours qu'ils tiennent, et leur offre mon silence approbateur. Ces rats n'auront pas une once de notre territoire, et peuvent bien aller se faire voir avec leur Lune en goguette : l'infamie ne sera jamais toléré sur nos terres. Le Clan restera fier, les Étoiles brillantes.

flowey:

Il se foutait bien des autres. Seuls comptaient lui et Nuage du Crépuscule désormais. Sa rage et ses beaux yeux, voilà ce pour quoi il se levait chaque matin, subissant les remarques désagréables et les nombreuses altercations qui les suivaient avec Joli Brouillard. Étoile Maudite ? Un fantôme. Il ne le croisait pas, ne cherchait pas à ce que cela arrive. De toute façon, tant qu'il ramenait quelques crapauds de ses chasses, on le laissait tranquille. Même Esprit Soucieux ne lui avait pas adressé la parole depuis la subite mort d'Étoile du Serpentaire. Le Sir protecteur sur son blanc destrier semblait trop occupé à récurer les sabots du nouveau Roi.

Il revenait d'une escapade, le genre d'escapade dont il profitait pour laisser imploser toute sa haine, sa rage, sa tristesse et surtout sa violence contre des objets inanimés. Généralement, le vieil arbre du territoire faisait l'affaire. Sa maigre souris à la gueule, Nuage du Fauve s'apprêtait à se lancer à la recherche de la seule féline qu'il semblait tolérer en ce moment : la jolie Nuage du Crépuscule, lorsqu'un remue-ménage l'empêcha de mener à bien sa nouvelle quête. Trois matous venaient de débarquer dans le Camp du Clan de l'Ombre, évoquant une Lune, une alliance, la mort aussi. L'ancien prince resta un long moment perplexe, assistant à la scène comme s'il ne faisait pas parti des principaux concernés. Jusqu'à ce que des menaces soient proférées. Jusqu'à ce que son regard d'or se pose sur la fourrure tricolore de la novice dont il tombait amoureux. Jusqu'à ce que la vieille aveugle parle.

« Attention à vous, chats du bourbier. Disparition arrive vite, avec Lune pour œil, accident arrive vite, et étoiles muettes, aveugles. »

On voulait encore lui prendre quelqu'un. Chez lui, là où Douce Ancolie et Étoile du Serpentaire s'étaient éteints précipitamment; sur la place aiguille où, petit chaton, il passait de longues heures à se vanter de son sang royal, en ces lieux précis l'on venait le mettre en garde. Les deux yeux dorés du mâle sombre s'autorisèrent une dernière seconde de répit pour admirer Nuage du Crépuscule de là où il était avant qu'il ne sorte du rang. Peut-être l’impressionnerait-il, à agir ? Peut-être que le reste du Clan cesserait d'ignorer la peine et la souffrance qu'il traversait, s'il bondissait férocement contre l'intrus ?

Ses pupilles réduits à deux fentes, l'adolescent libéra un feulement rageur, se rapprochant du rugissement. Ce son étrange lui avait valu son nom, une dizaine de lunes auparavant. Entre temps, la colère et la violence à laquelle il était sujet depuis peu avaient hérissé sa pelisse aussi sombre que la nuit. L'animal, agile mais inexpérimenté bondit en dehors de l'attroupement et cracha une dernière fois avant de s'élancer sur la vieille féline aveugle. Un guerrier digne de ce Clan aurait réduit ces étrangers en lambeaux depuis longtemps. Je suis là, moi. Il allait la réduire en charpie, c'était sûr. Une aveugle, fripée, morte-vivante contre un félin tout feu tout flamme, rayonnant de jeunesse et de vivacité, prenez les paris.

Ainsi, sans prendre aucunement l'avis de ses supérieurs, le mâle noir tigré se jeta, toute griffes dehors, sur l'abbesse. Il s'apprêtait à planter ses crocs dans sa gorge avant de clouer la féline aveugle à même le sol mais un éclair gris fit apparition dans son champ de vision au dernier moment.

HRP:

J'ai agacé le roi des gueux. Ça me plaît, je n'ai pas envie d'être affiliée à une troupe qui a l'air si faible. J'espère que les autres troupes de la Forêt de Cerfblanc m'inspireront un peu moins pitié, sans quoi je serai déçue par les promesses de la Lune. Mais j'ai foi en elle, si elle nous a indiqué ces terres, c'est forcément parce que nous avons quelque chose à y gagner.

Le blabla de deux femelles trop propres pour être dangereuses attire vaguement une de mes oreilles. Mes yeux, eux, restent fixés sur le meneur. Il est le seul à mériter notre attention, l'intervention des félines n'est que du vent. Cependant, que l'une d'elles ose traiter notre abbesse de rat me fait tourner lentement la tête. Je la fixe du regard. Je retiens son visage. Je n'oublierai pas. Elle me paiera cet affront, tôt ou tard.

« Je crois que la réponse est claire. Partez loin, très loin, et ne revenez jamais. Si l'un des miens ou moi-même vous retrouve sur notre territoire, prenez garde, ils seront autorisés à sortir les griffes et ne les sous-estimez pas, ce serait votre dernière erreur. »

Je continue de le scruter encore quelques instants. Mon visage ne change pas d'expression, il est devenu stoïque depuis que j'ai arrêté de parler. Je ne sous-estime pas ses guerriers. Je pense comprendre le danger qu'un groupe aussi grand et soudé peut représenter. Je comprends que les Clans doivent être divisés pour être inoffensifs. En les provoquant, j'ai pu voir ce qui les animait. L'esprit de solidarité, l'attaque groupée. Mais seuls, ils ne valent rien. J'ai la certitude qu'aucun de ces félins, jetés sur nos anciennes terres, ne survivraient un instant.

Krov les met en garde. Je n'ai rien à ajouter, je m'attends donc à suivre Krov en-dehors du bourbier, mais ses oreilles bougent dans tous les sens, elle cherche imperceptiblement quelque chose. Je suis avec mon ouïe. Des petits chuintements. Je me souviens qu'elle veut récupérer des enfants des Clans pour les initier à notre culture, enfin, je n'ai pas trop compris, tout ce que j'ai saisi, c'est qu'elle a l'air de vouloir des enfants. C'est tout ce qu'il me faut comprendre pour pouvoir lui prêter main-forte.

Un félin, qui semble dans la fleur de l'âge, s'approche d'un air coléreux en fendant la foule. Je ne lui prête pas trop attention, même si son agilité m'a surprise pour son âge apparent. Mais, d'un même geste, il fait mine de se jeter vers nous, et plus précisément vers Krov. Mon sang ne fait qu'un tour, et je jette un rapide coup d’œil vers Éos. Je sais qu'elle attend mon signal pour savoir si elle peut l'avoir seule, je lui adresse donc un signe sec et bref de la queue pour lui laisser le champ libre, je ne ferais que l'encombrer de toute façon. Je me rapproche de Krov pour faire barrage de mon corps, au cas où un des idiots des étoiles aurait la même idée que le gamin. La suite a tout intérêt à être comique.

HRP :

Un jour de plus. Encore un. Un jour sans saveur, vide, ennuyant. Un jour de plus qui rappelait la douleur de la perte. La peur. La tristesse. Les matins étaient toujours les mêmes, difficiles. La nuit était trop courte, le soleil finissait toujours pas pointer le bout de son nez. Dans l'obscurité, personne ne pouvait voir son mal être. Les saignements de son coeur. Les tourments que son esprits lui infligeait. Ses cauchemars, qui ne s'évaporaient que lorsque l'aurore arrivait. Il aurait put croire que le levé du jour était une délivrance, mais cela le plongeait seulement dans un nouveau cauchemar. Si le monstre n'était plus, il demeurait en lui. Une ombre planait au dessus de sa tête. Il ne voulait pas être comme lui. C'était de sa faute si Douce Ancolie n'était plus. Le tyran Serpentaire. Un léger frisson parcourut l'échine du Scorpion.

C'était d'un pas lent qu'il était sorti de la tanière des novices, traînant. Lorsqu'il arriva dans la clairière, il fit face à une étrange scène. Devant lui, entrait trois chats inconnus. Des étrangères. Trois chattes, dont une qui semblait aveugle et faisait peur tant elle était maigre. Autour d'elle, deux grises, identiques, qui l'encadrait. Ils s'arrêtèrent au centre de la clairière, Nuage de Scorpion restait neutre, se contentant de les regarder. La vieille ne tarda pas à prendre la parole, ce qui fit sortir leur nouveau meneur de son antre. Elle parlait bizarrement, elle était bizarre de toute manière. Elle se présenta, ainsi que son groupe. Elle leur demandait une alliance. Mais cela n'avait pas d'importance, ce fut la suite qui fit redresser la tête à l'apprenti. Qui nous réincarne après mort. Avait-il bien compris ?

Il décida de se rapprocher, tendant une oreille cette fois attentive au discours de celle qui semblait être à la tête de ces Lunar Pod. Etoile Maudite répondit, mais le jeune novice rayé n'y prêta guère attention, ce qui l'intéressait c'était cette histoire de résurrection. Il attendit donc que Krov reprenne la parole. Il n'avait pas rêvé, selon elle, la Lune pouvait ramener quelqu'un d'entre les morts. Pouvait-elle ramener sa mère ? Il n'eut cependant pas l'occasion de se poser d'avantage la question puisque la réponse du nouveau chef de l'Ombre sonna tel le glas. Son refus. Etoile Maudite refusait.

Non... non. Il ne pouvait pas refuser.. C'était sa dernière chance de revoir Douce Ancolie. Lorsque l'une des femelles grises pris la parole, donnant une dernière chance au clan, Nuage de Scorpion tourna la tête vers le meneur, espérant le voir changer d'avis. Cependant, ce fut un nouveau refus. La lieutenante ainsi qu'une guerrière du clan exprimèrent également leur avis - qui était bien entendu négatif - avant que Maudit ne réponde à son tour qu'ils avaient intérêt à partir et à ne plus remettre ne serait-ce qu'une griffe ici.

La meneuse des Lunar Pod laissa échapper une menace. Le Scorpion serrait les crocs. Il ne pouvait pas laisser passer une telle occasion. C'était peut être sa dernière chance. Il ne laisserait pas ce clan détruire son dernier espoir. Alors qu'il était plongé dans ses pensés, un éclair noir venait de se jeter en direction de la vieille femelle. La soudaine attaque de Nuage du Fauve fit relever la tête à son frère qui l'observa se faire intercepter par une des jumelles tandis que l'autre s'était placée devant la vieille pour la protéger.

Cause, ça cause. Que d'ennui. Mais cet ennui profond, jle cachais au fin fond de mon for intérieur. Je demeurais stoïque et droite, défiant quiconque oserait croiser mon regard. Et, il faut le dire, peu de gens s'y risquaient (ou plutôt, ils étaient absorbés par les propos de notre abbesse). Très vite, ma soeur prit la parole. Tentative pour convaincre, qui échoua - comme c'était prévisible. - Je contenai mes griffes, qui s'étaient ancrées dans le sol pour éviter qu'elles ne tapotent sur la terre meuble, caractéristique flagrante de mon aggressivité. N'étions-nous pas censé faire ami-ami?

Les chats du clan du marécage s'agglutinent autour de nous. Je me fais d'autant plus méfiante. Les sens en alerte, chaque mouvement est surveillé du coin de mon oeil. Un semblant de feinte vers notre abbesse, et je bondirai pour achever le coupable. Krov commence à parler, déblatérant des choses où même nous qui la connaissions si bien devions faire un effort pour comprendre. Pourquoi elle parle de disparition?

Éclair. Danger. Signaux d'alarme maximum. Comme un ressort mécanique, à une vitesse fulgurante, j'interceptai le félin qui avait osé s'attaquer à notre abbesse. Avec une aisance remarquable, je plaçai des coups stratégiques qui le firent mordre la poussière, à mes pieds, en deux trois mouvements. Droite comme un i, je le fusillai du regard. L'orgueil et une certaine autorité se dégageait de moi. Mes griffes avaient lacéré ses épaules, qui suintaient de sang, tandis que moi, pas même un poil n'avait bougé. Tout en gardant mes yeux rivés sur leur meneur, alliant défi, insolence mais surtout menace, je levai une patte, et léchai le sang qui en coulait, doucement. La tension était palpable. Implacable, d'une voix plus glacée que la neige et contre toute attente si calme, je miaulai vers toute l'assemblée :

"Quiconque ose s'attaquer à nous se verra infliger un sort mortel. Soyez heureux qu'il soit vivant", tout en désignant de manière dédaigneuse le félin à terre". Ce sera la première fois et dernière fois."

Ptite démonstration de force. J'aimais ça. Dans mes yeux dansait la lueur de la folie destructrice, ravageuse, celle qui vous faisait froid dans le dos, qui vous prenait les tripes et les tordaient à vous en faire vomir, tant elle était malsaine. Toutes les parcelles de mon corps reflétaient mon désir de sang, de cruauté. Etrangement, tous avaient compris ce dont j'étais capable, et que les massacres n'étaient pas un problème. Au contraire.
La tension était palpable. Mais chez beaucoup de félins, le doute s'était insinué dans leur esprit. Ils réfléchiront à deux fois avant de lancer des offensives dorénavant.
Krov allait-elle lancer le départ?

Spoiler:

C'était un matin comme un autre, du moins, pour le moment. Les reines étaient encore près de leurs enfants et Petit Feulement blottit contre sa mère. Il s'était éveillé il y a peu mais, entant que jeune chaton fougueux, débordait déjà d'énergie. Il observait Fleur Noire arracher d'un geste habile la peau du rongeur qu'elle tenait entre les pattes avec une grande attention, n'attendant que d'avoir accès à la fourrure grise ensanglanté. Lorsque la guerrière lui offrit le petit mâle sombre se jeta dessus comme un soldat de l'ombre, furieux plongeant sur son adversaire au beau milieu d'une bataille. Il voyait déjà le chaos ambiant, il entendait déjà les cris. Dieu qu'un reste de repas peu stimulé l'imagination d'un gosse. C'est impressionnant.

"Eh maman, t'a vu comment je suis trop fort?"

S'exclama t-il fièrement avant de remarquer...Que sa mère n'était plus dans la pouponnière. Petit Feulement se redressa, quitta son nouveau "jouet" et passa la tête à l'extérieur de la chaude tanière avant de remarquer un grand attroupement au centre du camp. Curieux, le chaton tandis les oreilles, il ne fut pas en capacité de bien comprendre ce qu'ils disaient mais au ton de leur voix l'ambiance n'était pas à la détente. Il senti...Le clan...Et, c'était quoi cette odeur? Des chats inconnus? Il voulait voir! Il voulait voir! La boule sombre regarda les reines qui étaient restées à l'intérieur. Elles étaient captivées par ce qu'il se passait. Tout le monde l'était, c'est normal. Alors le demi-sang impérial s'éclipsa discrètement en direction du regroupement, usant de sa petite taille et de son poids donc léger pour furtivement trouver une place lui permettant d'observer la scène incongrue.

Un apprenti était à terre, il ne voyait pas très bien qui mais il croyait reconnaître son demi-frère Nuage du Fauve. Il ne le connaissait pas personnellement, que de loin. A quelques mètres, proche de la sortie, trois inconnues. Deux grandes femelles impressionnantes, grises, identiques, effrayantes. Puis une autre, sombre, rachitique, sans fourrure. Elle semblait tout juste sortie d'un cauchemar et pour un petiot comme Feufeu, elle était vraiment terrifiante. Mais ces étranges personnages, aussi repoussants soient-ils, ne faisaient qu'attiser sa curiosité. Il voulait à tout prix savoir d'où elles venaient. C'était ça les chats du Clan du Tonnerre? ou de la rivière? du vent? Oh la curiosité est un bien vilain défaut.

Éos forte, mortelle, rapide. Incarnation féminité, j'aime ça, même si je préfère Éther, discrète, silencieuse, efficace. Pas les gâcher avec bébés, ça c'est pour les autres. Pas besoin elles, utiles sans enfants. Éos frappe, vive, petit apprenti à terre, saigne un peu. Beaucoup de tensions, crispations des muscles, air chargé d’électricité, plus de pourparlers possibles. Je repère tout petit qui court et nous regarde. Je fais signe de tête, avance mon menton pointu et ridé vers lui, miaule, son grave et vibrant. Ce sera lui, notre monnaie d'échange. La Lune m'avait dit que les choses seraient complexes, et que des tributs seraient payés - nous l'avons trouvé. Je déplie mes muscles, me retourne, et prends la direction de la sortie, me rapprochant de ma suite.

On se reverra, chats du Bourbier.