[LP] But what's your problem ?! [PV Nuée d'Alcidés ] - end

But what's your problem ?!

L'albinos gronda une fois de plus, sans résultat, son frère n'avait nul envie de la laisser dormir, où glander, peu importait tant elle faisait l'un et l'autre à la perfection. Elle lança à son jumeau un regard méprisant, se levant afin de tenter de le prendre de haut, peine perdu, puis, comme une reine se détournant, elle tourna la tête, s'éloignant du félin tout en ayant cet air noble, queue bien haute. En quelques pas, elle s'était sorti la tête hors de la pouponnière et de sa précieuse sécurité. Un faible sourire éclaira son visage, disparaissant aussitôt derrière un air maussade lorsque le soleil, cruel faux-amis agressa ses yeux. Une lune seulement, voilà tout ce qu'elle avait, un peu moins sans doute même. Elle trébucha et grommela avant de s'extirper hors de la tanière, quasiment à l'aveugle. Déjà, ça l'agaçait de ne pouvoir regarder pleinement le camp que la nuit, et cette maudite nuit était encore bien loin. Avançant cahin caha sur ses pattes encore malhabiles, par petit pas chaloupée où bond incertain, elle fini par gagner une tanière sombre et d'un calme relaxant. Ce qui l'énerverait tôt où tard car trop silencieuse sans doute. Pourtant, en cet instant, Patte Lunaire était un tant sois peu contente, éphémère sentiment. Avisant les environs, elle remarqua sans nul peine un nid moelleux et surtout, vide.

En oins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la douce peste blanche était en train de s'étirer de plaisir à l'intérieur de ce nid trop grand, tournant sur elle même pour s'allonger en une boule au cœur pourtant aussi froid que les neiges éternels des hauts sommets montagneux. Silence complet, juste les bruit du camp au loin et un léger goutte à goutte d'eau plus loin au fond de cette cavité fraîche. D'ailleurs, si l'albinos avait parfois trop chaud, rapidement, cette fois, elle s'enfonça dans le nid de mousse et de brindille pour y chercher semblant de chaleur, grommelant seule.

- Il aurait pu garder sa litière chaude ...

Elle ne savait ni où elle était, ni précisément qui logeait ici. Et elle était de toute façon encore trop petite pour que sa mémoire fonctionne à plein régime. Son entourage se fermait sur son père, sa mère, si faible et si heureuse de lui parler de cette je ne sais quoi Lune et son frère. Enfin, il y avait aussi Accroche Cœur, sa nourrice ... Elle observa le nid avant de souffler d'autant plus. Même pas fait correctement en plus.

Oh ça, s'était la charge des apprentis de leur fournir un lit douillet. Il y avait souvent le rouquin pour changer celui d'Accroche Cœur d'ailleurs, et puis d'autres, visages sans odeur, fumet sans trait, souvenir fugace. Juste un parfum de famille, connu, presque rassurant. Mais déjà l'albinos fermait à nouveau les yeux, chatonne sans gène et aimable comme un ours mal léché à quiconque viendrait dès lors la déranger.

Il était devant son herbier, à ajouter quelque chose qu'il était parti cueillir la nuit dernière où il avait profité du ciel couvert et de l'obscurité pour empêcher les rapaces d'y voir ou les prédateurs diurnes de sortir chasser. Il était parti sans son apprenti - ce pauvre Silence, après avoir assisté à la mise à bas de Cœur Givré, il lui avait donné congé histoire de lui donner une journée avec Nuage de Mousse. Il le méritait.

Et lui aussi, il le méritait. Après avoir placé la seule tige de thym de tout son stock (il avait intérêt à ne pas la gaspiller sur une crise d'anxiété, sans quoi le Vent se retrouverait un peu mal parée...), il hocha la tête, eut presque l'éclat d'un sourire avant de faire demi-tour et remonter le tout petit corridor qui donnait sur la pièce, dans la tanière, où se trouvait son nid et celui de Nuage Silencieux. Il eut un mouvement de recul en voyant que son nid, son nid semblait être occupé par une boule de poils blancs, et une vague de frustration monta à sa face. Il grommela, mais s'adoucit aussi:

— « Alby?...

Il s'avança en abaissant la tête, sa queue lui faisait mal, mais en s'approchant son ronron préempté se tut et il fronça les sourcils.

— « Patte Lunaire. Sa queue eut un mouvement il poussa un soupir trop lourd pour ses épaules qui claquetèrent avec l'expiration d'air. Sors de là, c'est mon nid, retourne donc dans le tien.

Quelle surprise de constater que les enfants de Coeur Givré échappaient encore à sa vigilance...

But what's your problem ?!

Une voix, la chatonne se replia, comme pour la chassée, chose impossible, et puis, elle ne connaissait pas ce félin. Mensonge, elle savait qui il était, connaissait ce parfum de plante tant le félin venait donner des herbes à sa mère. Comme si elle en avait besoin. S'était du lait qu'il lui fallait. Bref mouvement d'oreille, comme pour chasser une mouche. Son nom qui claque comme le vent qui frappe le mur de la pouponnière. Elle ouvre un œil sur l'intrus et son poil se gonfle. Hors de question d'ouvrir la gueule pour répondre. Il connait son nom, fort bien pour lui. Il en rajoute, elle lève cette fois la tête et baille longuement, exagérant la chose. Puis elle le scrute, petite reine observatrice jaugeant un paysan. Finalement, elle ouvre la gueule, petite voix aiguë de chaton mais ton absolument insupportable d'adulte, quoi qu'avec une pointe de caprice.

- Ton nid ? Le mien oui.

Léger sourire ravi puis tête qui se baisse à nouveau, œil qui se ferme, mais les oreilles encore prête à écouter. Voilà que même ici, elle n'est pas tranquille. Mais elle le sait, il ne la laissera pas faire, personne ne la laisse faire alors, sans plus bouger, elle ajoute. De toute façon, il est froid. Puis, lentement, elle se déroule, s'étire tout en restant allonger sur le dos, quatre petite pattes se tendant puis se repliant sur le corps duveteux. Patte Lunaire releva alors la tête pour poser ses billes sanguine sur le guérisseur, clairement, il tirait une tête à faire peur et elle afficha une moue en se souvenant pleinement des fois où elle l'avait déjà vu. La chatonne s'assit finalement. Tu sais qu'il est caca ton nid en plus ? Mots d'enfant mais pourtant blessant aussi, l'insolente se rallonge, voluptueusement. Les chatons ont besoin de beaucoup dormir, et elle escompte bien garder cette place jusqu'à ce que la faim la pousse à retrouver sa nourrice ...

La gueule que lui tira le chaton lui fit tirer la sienne, se renfrognant à cet exemple de malpolitesse qui lui fit dresser les poils de l'échine. Elle renchérit, couvrant ses yeux de superbe, les sourcils haut levés et la bouche en « oh, qu'est-ce que je m'en fous » :

— « Ton nid ? Le mien oui.

Mais Nuée d'Alcidés ne s'en qu'est-ce que je m'en foutais pas, répondant à cette tentative de conversation par un grommellement mécontent. Le chaton, fier de lui, eut un sourire, referma son œil, et reprit ses aises dans son nid, tandis qu'il le regardait faire, impuissant, bien que ses griffes voulaient sortir de leur fourreau dans ses pattes pour faire goûter le prix de l'insolente à cette petite décolorée. Il avait failli être guerrier! Il avait failli être guerrier (jamais de la vie) il avait appris toutes sortes de choses pour se débarrasser des gêneurs - est-ce que vraiment le clan l'accuserait lui, petit même-pas-guérisseur du Vent, d'avoir posé la patte sur une enfant?

— De toute façon, il est froid.
— ... »

Nuée d'Alcidés, les dents serrées, regardait sans mot de plus Patte Lunaire qui se prélassait de toute sa très courte longueur dans le duvet de son nid jusqu'à se rouler sur le dos qui le repoussa par la roseur qu'il devinait sous ses trop longs poils blancs-lbinos.

Elle entrouvrit son œil à nouveau, face à un Nuée d'Alcidés ou plus particulièrement, son insomnie, et les cratères qu'elle avait creusé sous ses paupières. Elle s'assied.

— Tu sais qu'il est caca ton nid en plus ?

Pas de réponse du guérisseur, mais lorsqu'elle se rallongea sa queue eut un autre tic qui le força à se mettre en mouvement.

— Ça suffit. Ouste.

Sans la moindre délicatesse, il s'avança, et sans douceur aucune il repoussa l'albinos de son nid d'une patte un peu raide, trouvant une faible consolation à pouvoir déplacer une enfant. Mieux valait ne pas se l'imaginer adulte où il perdrait tout avantage... Alcy se laissa tomba dans son nid, veillant à prendre le plus d'espace possible et priver tout coin de chaleur à sa nièce. Adulte? Non, elle serait à peine apprentie qu'elle le dépasserait autant en hauteur qu'en largeur.

Avec un peu de chance, dans le futur, il pourrait dormir, très très longtemps, sans ne plus se faire déranger...

But what's your problem ?!

Pas très réactif l'autre, et Patte Lunaire en conclu qu'il ne tenait pas vraiment à son nid, aussi espérait elle qu'il ficherait le camp dare-dare se trouver une autre couchette. mais s'était sans compter un soupçon d'éveil chez son adversaire. Comme quoi, il avait peut-être une once de volonté finalement. Patte Lunaire grogna en se sentant poussée, éjecter comme une vulgaire boule de mousse trop épaisse. Elle s'ébroua et se redressa, posant ses prunelles sanguine sur le matou, queue en bataille qui s'agitait avec véhémence, preuve qu'elle n'était pas contente, même si ses petites pattes encore fragile luttait pour la porter debout bien longtemps, en particulier ses arrières, au développement naturellement plus long et qui tremblait déjà sous l'effort. Mais voilà déjà que le malotru s'allongeait, la privant de toute place. Mais ! Silence outrée de la part de l'albinos, ridicule petite créature qui s'avança pourtant jusqu'au félin, avant de l'observer. elle voulait une place au chaud pour dormir et finalement, ne l'avait elle pas sous les yeux ? Après un sourire de victoire, elle tira a nouveau la tête, il fallait qu'elle fasse l'effort d'escalader la fourrure. Mais en avait elle seulement envie ? Crotte ... Escalader, faire des efforts, voilà qui ne lui plaisait pas. Mais le matou en s'allongeant pour prendre toute la place avait fait de ses pattes arrières un passage plus facile. Et puis, Patte Lunaire voulait dormir et surtout ne pas céder alors ...

Sans gêne, elle posa ses petites pattes incertaines sur celle de son oncle puis grimpa sur le corps tiède, s'accrochant à la fourrure, petite aiguilles transparente à la base plus rouge que rose qui la soutinrent jusqu'à ce qu'elle soit juché sur le guérisseur. Alors, comme tout chaton, elle se mit à "tricoter", une patte après l'autre, toujours ses griffes qui sortent, puis se rétracte, dans le but d'attendrir la couchette. Et voilà qu'elle se coucha sur lui, laissant sa petite queue blanche battre, fouetter, puis caresser le museau grognon de Nuée d'Alcidés avant qu'elle ne la replie contre son propre corps. Patte Lunaire avait enfin un nid chaud et confortable, mais remuant par trop à cause de la respiration de son "nid". Enfin, sans doute ne pouvait on pas tout avoir. Et puis s'était mieux que d'écouter Patte Tordu crier à tord et à travers ...

Lui qui croyait enfin avoir la paix.

Lorsque des petits crochets lui écorchèrent la peau sur les os Nuée d'Alcidés s'entendit crier de douleur et se débattre et appeler à l'aide mais en réalité son corps était trop fatigué pour exprimer quoi que ce fut. Immobile, grommelant un peu, retrousser les babines et tiquer de l'oreille et d'un coup de sa courte queue lui semblèrent tous un effort monumental qu'il n'avait pas envie de dépenser. La douleur qui aurait du forcer ses mâchoires à s'ouvrir sur le claquement d'une protestation finit par s'amenuiser de toute manière, et de toute manière l'indésirable créature trouva son confort dans son poil pour s'y rouler. Elle était lourde, elle pesait sur sa cage thoracique qui se remplissait par saccades, mais il la toléra.

Ce qu'il ne toléra pas fut le retour de ses griffes, qui lui percèrent la peau de tout petits hématomes tandis qu'elle cherchait à se mettre à ses aises. Le même-pas-guérisseur eut une brusque torsion du dos, avant de le rondir comme un bronco de rodéo et oh, il espérait que les griffes de la petite emmerdeuse soient trop neuves pour bien s'accrocher...

« Dégage! »

But what's your problem ?!

Et voilà que le nid de la "princesse" remua de plus belle, menaçant bientôt de la faire tomber. Mue par son instinct, elle chercha a planter ses griffes pour se raccrocher, mais si par moment, une griffe se bloqua bien, elle finit tout de même par tomber, poussant un cri plus indigné que révélateur d'une véritable douleur. Bien vite, l'albinos se secoua, cherchant à planter son regard dans celui de ce "nid" trop peu accueillant. T'es méchant ! T'es ... t'es ... t'es juste une gueule d'oignon ! En plus tu sert à rien ! Et voilà qu'elle lui faisait la tête, détournant son regard comme une donzelle vexée, ce qu'elle était. pourquoi ne la laissait on jamais faire ce qu'elle voulait ? Mais la petite peste capricieuse n'en avait pas fini de son caprice, loin de là. Elle voulait le nid du matou, où le matou comme nid, peu avait d'importance.

Qui plus est, la petite en devenait irascible, sa susceptibilité n'y étant pas pour rien. Il la chassait et la demoiselle n'était pas prête à l'accepter, au contraire. Arrondissant son dos, pelage gonflée encore davantage, elle poussa un petit feulement, rendu ridicule par l’absence de contrôle de ses postérieurs qui s'écroulèrent sous son petit poids. Et pourtant, même dans sa chute elle tenta de garder cet air hautain qui lui collait à la peau, levant le menton bien haut et détournant une fois encore le regard d'un air purement dédaigneux. JE. VEUX. CE. NID Elle scanda chaque mot lentement, regardant toujours en l'air, avec cette petite assurance qui dans le futur, la ferai passer pour une garce parfaite, ce en quoi, elle était déjà dans la bonne voie. Cependant, si l'albinos avait décidée que, son esprit de contradiction lui disait déjà que le nid n'en valait pas la peine, qu'elle n'avait cas se coucher là, que de toute façon, même ainsi, son oncle trouverait à râler. Négative à souhait, elle se dit aussi que cela ne changerait rien à la mauvaise humeur évidente du matou et qu'elle n'avait alors pas à lui faire le plaisir d'abandonner si facilement ...

Le bronco parvint à désarçonner son cavalier qui roulé-boula au plancher, se dépêchant de se relever pour se secouer en entier. Alcy en fit de même, ronflant des narines comme un buffle, les pattes écartées et la queue se mouvant d'un swish après l'autre comme pour tenter de l'intimider.

— « T'es méchant ! T'es ... t'es ... t'es juste une gueule d'oignon ! En plus tu sers à rien !
— « Je sers à rien ???

Qui l'avait mise au monde, cette petite imbécile?

Qui avait du contrôler les gêneurs qui étaient rentrés dans la pouponnière pendant que Coeur Givré mettait bas ?

Qui avait du aider Nuage Silencieux à marcher tooout le chemin depuis les pierres sentinelles jusqu'à la grotte de la Vie pour y entrer et se rendre à la pierre de Lune ?

Non - qui seulement était responsable de la SURVIE de Nuage Silencieux depuis son accident qui aurait du lui faucher la vie ? Cœur Fleuri n'avait pas été la seule à se charger de lui.

Son poil se dressait petit à petit et sa face grimaçait sur ce qui se voulait être de la férocité (mais on parlait de Nuée d'Alcidés), alors qu'une longue note se tordit hors de sa gorge histoire de dissuader une bonne fois pour toutes la petite. La petite répondit par un feulement, tentant de rendre rond son dos comme le sien, mais rien n'y fit, et elle tomba, misérable, et il se vit en elle une seconde tandis que les yeux de son esprit confondirent la terre qui s'était collée à sa fourrure pour des taches noires comme les siennes. Une seconde à peine elle n'était plus une albinos siphonnant le Clan de ses maigres ressources mais un chaton, comme Patte Tordue, qui se devait d'être protégé et chéri et--

— « JE. VEUX. CE. NID.
Une seconde, et elle n'était plus rien.
— TU. N'AURAS. RIEN. »

S'il se retint un premier coup de patte, il ne retint pas cette patte de lui tomber sur la tête pour la plaquer dans la terre et la recouvrir d'une autre belle couche de couleur. Il se voyait en elle car il se voyait lui même bouffer la terre sous la patte des plus grands de son âge qui s'entraînaient à se battre, à l'époque. La bile lui monta à la bouche en se voyant devenir aussi peu valeureux qu'eux - mais qu'est-ce qu'il pouvait faire de plus? Tout ce qu'il voulait faire c'était dormir, fermer les yeux, oublier cette réalité cauchemardesque sans sa tante, sans son futur "tout tracé d'avance" et surtout sans albinos pour venir le hanter de leurs yeux rouges.

Il ferma les siens, dorés, et se recoucha dans son nid, sans retirer sa patte de la petite. Le ton plat, de celui qui avait déjà abandonné :

— « Personne ne veut de toi. Personne ne veut de moi. Alors on s'en fout et on dort. »

But what's your problem ?!

La réponse du mâle claqua de la même manière et Patte Lunaire gonfla les joues, prêtes à crier que ce n'était pas lui qui aller décider et tout un tas d'autres chose en véritable petite furie capricieuse. Sauf que voilà, une patte lui arriva sur la tête avant qu'elle n'est temps d'ouvrir sa gueule, l'écrasant au sol en lui faisant souffler tout l'air contenue dedans ses joues. Soulevant devant son museau de la terre qui bien vite, lui retomba devant les yeux, la faisant éternuer. Mais alors qu'elle tentait - vainement - de sortir de là, elle senti le poids diminuer un peu, son oncle se recouchant, voix plate et lasse. Elle tira sur ses petites pattes avant, gagnant ainsi juste un peu de liberté, la grosse patte restant posé sur son dos comme une masse impossible à déloger. Après avoir secoué la tête, elle riva ses pupilles sanguines sur le félin, avec toute la méchanceté dont une petite créature albinos est capable. Et c'est tout ?! Personne ne les aimait alors ils n'avaient cas dormir ? Mais comment elle pourrait elle dormir avec sa patte à lui poser comme une chape de plomb sur son corps à elle ? Elle secoua de plus belle la tête, ne pouvant de toute façon guère bouger davantage avant de rajouter, sur un ton affirmatif.

- Forcément que toi on t'aime pas ... T'es lourd.

Elle tira de nouveaux ses minuscules pattes avant loin devant elle, plantant ses griffes dans le sol, essayant tant bien que mal de se tirer de là en prenant appuie sur ses arrières, choses difficile au vu du poids qui semblait vouloir rester là. Il allait finir par l'écraser complètement, par la tué et alors ... Alors Cœur Givré l'écraserait à son tour, hurlant que sa précieuse petite lune devait briller bien haut. L'albinos souffla un coup, feulement ridicule car du souffle justement, elle n'en avait plus assez à force de tenter de se déloger de là. Pourquoi toi tu m'aimes pas ? Elle regarda de nouveau son aîné, non pas qu'elle espérait une réponse, une réaction suffirait. Elle tenta de se retourner, peut-être qu'une fois sur le ventre elle pourrait mordre un coussinet ? De toute façon s'était ça où finir broyer et si la chatonne n'aimait rien où presque, elle tenait tout de même à la vie.