Et toi, tu veux bien parler avec un sang-mêlé ? [PV Lueur du Crépuscule] -end

Et toi, tu veux bien parler avec un sang-mêler ?

Petits Crocs était sorti de la pouponnière, en grande partie pour ne pas déranger Papillon de Lune car si la reine n'avait rien de méchant envers lui et sa sœur, elle n'avait pas le beau sourire toujours heureux d'Esprit Lent ni même sa propension à les câliner. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir, au contraire. La reine avait accepter de les nourrir, sans quoi lui et Muguet serait sans doute... Il frissonna et leva la tête, la baissant aussitôt, éblouit par le soleil. Une fois ses beaux yeux vert de nouveaux apte à voir, il chercha sa maman-guerrière adoptive où son papa Sel. Mais aucun des deux n'étaient en vue, sans doute parti en patrouille. Le chaton chercha alors la pelisse de sa jumelle, sans plus de succès mais la concernant, il se doutait bien que si elle ne dormait pas sagement quelque part, s'était qu'elle préparait encore des bêtises, innombrables. Mais pour une fois, il ne voulait pas être associés à Muguet, il voulait se faire des amis, ne pas être le frère de la petite peste. Il bailla et une fois encore, manqua de se mordre la langue en fermant la gueule, ses petites canines dépassant lui jouant souvent ce vilain tour depuis que l'ensemble de ses dents avaient commencé à sortir. Puis, son regard se posa sur une guerrière à la fourrure colorée, flamboyante malgré son dos noir comme la nuit, il s'avança vers elle, doucement, hésitant. Puis, d'une voix timide, il fini par demander.

- Je ne te dérange pas ?

Il baissa les oreilles, pataud comme 'importe quel chaton, la tête légèrement tourner de côté. Grain de Sel lui avait déjà dit qu'il n'était pas né dans le clan, que pour cette même raison, lui et Muguet devait être sage, obéir mieux que les autres aux codes du guerriers et ne jamais rien faire qui puisses leur faire du tord. Mais voilà, Muguet avait la fâcheuse tendance à faire l'inverse. Il ferma un bref instant les yeux. Sa sœur n'était pas là pour le moment et même si il adorait Muguet, il avait aussi envie d'être un peu seul par moment, enfin, pas tout à fait seul finalement puisqu'il était venue jusqu'à l’impressionnante guerrière. Il voulait qu'on le voit pour ce qu'il était, un chaton sage et poli. Sa façon lui d'essayer de ne pas énerver les autres membres du clan, après tout, beaucoup lui lancer déjà des regards mauvais. Il espérait que la femelle, dont le nom compliqué commencer par Tumeur où Fureur où ... enfin, que pour une fois, on voudrait bien parler avec lui, sans le juger pour ce qu'on connaissait seulement. A savoir, sa tendance à suivre et protéger la malicieuse Muguet.

Et toi, tu veux bien parler avec un sang-mêler ?

La première impression qu'il eu en voyant la tête de la guerrière se tourner lentement vers lui fut qu'elle ne devait pas être très heureuse de le voir. Elle lui paraissait avoir la tête dans ses pensées, même si il ne comprenait pas tout à fait comment on pouvait avoir la tête dans quelque chose d'invisible. S'était ce qui devait se rapprocher du fait de rêver, mais sans vraiment dormir. Encore un peu compliqué à expliquer donc. Et le chaton craignit aussitôt de déranger justement, ce qui le poussa à esquisser un pas en arrière, guettant une réaction de colère qui ne vint pas et le poussa à s'avancer avec prudence. Et dès qu'elle ouvrit la gueule, il se figea, regardant autour de lui comme si elle pouvait s'adresser à un autre avant de réalisé qu'il était bien seul et qu'après tout, c'est lui qui avait fait le premier pas. Il répondis alors, s'appliquant à ne pas froisser la chatte dont la voix était aussi impressionnante que son allure complète.

- Ah heu ... Petits Crocs, Madame Terreur du Frénuspule.

Ça sonnait mal, s'était proche de ça mais, non. Le nom sonnait clairement mal, et puis terreur vraiment ... Néanmoins, un spectateur aurait bel et bien pu croire le chaton terrifié à bien y songer. Mais Petits Crocs, bien que très mal à l'aise voulait réellement laisser une chance, se la laisser à lui même. Une preuve qu'il pouvait être accepter malgré ses origines obscures. après tout, il le devait bien à Esprit Lent et au clan de l'Ombre. Sans eux, il serait mort avant même d'avoir pu ouvrir les yeux ...

Et toi, tu veux bien parler avec un sang-mêler ?

La tête de la femelle, où son regard où ... Enfin, quelque chose alluma une alarme rouge das son esprit. Il avait fait une bourde, une belle bourde bien dosé. Serrant légèrement les crocs, le chaton au nom éponyme, se tassa légèrement sur lui même, conscient de son erreur. Clairement, le nm de la guerrière raisonner mal dans son crâne de chaton. Baissant les yeux, le chaton osa répondre d'une voix toute fluette.

- Maman Esprit Lent elle m'a tout bien appris ... Je suis désolé, c'est moi qui a pas retenu le nom de tout les guerriers du clan ... Il s'en serait presque mis à pleurer, seulement, les larmes, ça n'était pas lui. Sensible il l'était certes mais pas couard, loin de là et relevant lentement la tête, il osa scruter de nouveau le visage de Lueur du Crépuscule, miaulant doucement.

- Je ne l'oublierai plus jamais, ton nom ... c'est promis !

Un timide sourire éclaira sa face, alors qu'il attendait, anxieux pourtant, la réaction de cette guerrière impressionnante de mauvaise humeur.

Et toi, tu veux bien parler avec un sang-mêler ?

La seule chose que la guerrière lui dit, après un soupir, fit s'élargir sur sa face un sourire qui révéla tout le bas de ses dents. Il hocha vigoureusement la tête, et pourtant, son interlocutrice partait déjà. Oui, devenir un bon guerrier, pas un lieutenant ou encore moins un chef, juste un guerrier sur lequel les autres pourrait compter lors des batailles à venir. Oh et il y en aurait forcément, la vie des clans étaient aussi remplit de bataille que les anciens avaient d'histoires à compter aux plus jeunes. Et lui avait la tête bien remplit de tout cela. de la simple chasse aux rats quand ses derniers pullulaient aux terribles bataille comme celle qui l'avait vu naître. Oh bien sur, il espérait avoir a faire à de simple petite rixe sans mort, monde idyllique mais ce qu'il voulait le plus, c'est être un chasseur. Et une bon.

Un qui, comme dans les histoires qu'on lui avait compter, n'hésiterait pas à braver les blizzards pour rapporter un peu de gibier, même un repas tout maigre qui paraîtrait fastueux en période de famine. même s'il ignorait ce que signifiait tout à fait avoir faim. Parce que lui, il lui suffisait d'aller se coller a Papillon, d'attraper l'une de ses mamelles ou d'attendre qu'elle leur rapporte un peu de gibier, qu'elle leur faisait goûter un petit peu ses derniers temps. La chaton s'assit donc là, au milieu du camp, rêvant de son avenir en observant l'entrée de son foyer. un jour prochain, il serait apprenti et enfin, on le laisserait faire ses preuves ...

The End