Aie Confiance [PV Vaillante] - Abandon.

Aie Confiance

La confiance, cette chose que le Cobra savait inspiré par moment, très souvent, mais qu'au fond, il ne mériter nullement tant il jouait avec chacun de ses camarades, chacune de ses relations. Le tout avec un seul but inavoué, se rapprocher des hautes sphères, frôler le sommet de la hiérarchie, caresser le pouvoir. Peut-être un jour serait il le chef visible, où resterait il le marionnettiste, mais il serait là, il le devait. Et les deux possibilités se valaient amplement. D'un côté, l auraient la possibilité d'inspirer crainte et respect, le dosage étant juste l'élément complexe à maintenir pour éviter de perdre tout, de l'autre, il aurait un pouvoir bien plus secret, bien plus puissant peut-être mais bien plus dangereux car si lui agissait dans l'ombre, ses détracteurs pouvaient tout autant en être capable et le coup étaient plus imprévisible. Un chef devait s'attendre à ce qu'on ne soit pas toujours d'accord, mais un manipulateur comme lui ... Il ronronna doucement.

La meneuse était seule, enfin, à pas prudent, guettant une intervention de la détestable lieutenante, il se dirigea vers la rouquine. Le jeune père se coula doucement vers elle, en vue pourtant, mais nul trace de gêneur ne vint lui bloquer la voie. Et arriver près de la meneuse, il miaula alors, doucement. Bonjour Étoile Vaillante, tu aurais un moment ? J'ai besoin de te parler. Du clan, de ses craintes où plutôt, de celles de leurs camarades qu'il userait en son nom. Le tout dans un seul but, avoir des réponses de la chatte avant les autres et pourquoi pas, lui donner des pistes, essayer de la guider vers ce que lui voyait pour le clan. S'était quelque chose qu'il devait faire doucement, en tâtonnant afin de ne pas échouer complètement et voir ses chances réduites au néant. Cœur Fleuri et sa trahison étaient un problème bien lourd, la mort d'Alcidés n'avait guère arranger les choses. Rester le trépas de Cœur Givré même si fort heureusement, les Lunar eux, n'étaient plus. Une chance au final au milieu du foutoir qu'était devenus le nombres de chatons au camp. Il ronronna légèrement en observant d'ailleurs deux des siens à l'entrée de la pouponnière, donnant chasse à un papillon. Oui, il jouait au père modèle, mais ses enfants là ... Enfin, là n'était pas son sujet du jour. et ses yeux bleus ne tardèrents pas à trouver ceux de l'Étoile.

Bonjour Étoile Vaillante, tu aurais un moment ? J'ai besoin de te parler.

Cette voix familière me sortit de ma torpeur. D'une voix rauque, je lui demandai d'attendre quelques instants à l'extérieur. Cela me laissait le temps de me redresser et remettre en place ma pelisse rousse, dont la propreté n'était garantie que par les attentions de Force de l'Ours. Mais mon cœur était vide désormais.

"Entre Cobra Royal"

Ce guerrier, malgré toutes les réticences de Tâche d'If à son égard, était loyal. Ses paroles étaient parfois apaisantes et empreintes de sagesse. Mais à vrai dire, je me foutais bien de ce qu'il aurait à me dire. Les images des morts défilaient dans ma tête. Mon fils, puis Coeur Givré. Les paroles de cette dernière, aussi traîtresse que ma soeur. Je grinçai des dents. Manquerait plus de Cri des Albatros... Je ne supportais de moins en moins la présence de mon compagnon. Être dans l'attente de chatons n'avait pas raviver la flamme éteinte entre nous. Mais surtout... je me haïssais. Tout cela était de ma faute. J'avais été mauvaise mère, mauvaise soeur et mauvais chef. De toute manière, je n'aurais jamais dû être chef. Coeur Fleuri disait avoir reçu un signe, mais si elle avait perdu sa foi à ce moment-là, comment la croire?? Le clan des étoiles avait peut-être perverti le coeur de ceux que j'aimais pour me punir.

Je ne devrais même plus être là.

Cobra Royal était maintenant devant moi, et je le fixai de mon regard vide.

"Oui?"

Qu'on en finisse vite...

Aie Confiance

La voix de la femelle lui apporta la certitude qu'il voulait. Elle n'était plus en état de diriger quoi que ce soit, elle était brisé. Il s'en était brièvement aperçu lorsqu'elle avait fait de lui une sentinelle, se disant que son regard était éteint. Mais cette fois, il en était plus que certain et il attendit qu'elle lui permette de rentrer pour se couler lentement dans l'antre, dardant presque aussitôt son regard sur la femelle. Il attendit qu'elle ouvre la gueule sur un miaulement qui en disait plus long encore pour s'asseoir et commencer, ayant depuis un moment déjà trouver ses mots. Ceux qu'il employait à présent avec le but de faire ployer la femelle, d'en faire son oreille attentive.

- Je sais très bien que je te dérange et ... Que ce n'est certainement pas à moi de venir te parler. Mais Tâche d'If croit que je veux sa place et ... Même si je reconnais que je suis, comme bon nombre de guerrier, ambitieux, toi tu sais que jamais je ne ferai du tords à mes camarades. Reconnaître ses propres tords, les minimiser et finalement, se voir accorder le droit de poursuivre. Il guetta la réaction de sa meneuse, affichant pour sa propre part une expression de gène, pure comédie, talent d'acteur bien entrainer. Je ne suis pas le seul a avoir remarquer que tu n'étais pas aux mieux et même si tout le clan peut le comprendre, puisque tu as subit plus que beaucoup d'entre nous ... Je pense que tu devrais ... Trouver une oreille à qui parler Étoile Vaillante. Il se tut, laissant l'idée faire son chemin avant d'ajouter sur un ton inquiet. Un clan à besoin d'un chef fort ... Et un chef ne peut être fort que si il a autour de lui des membres qui l'y aident. C'est en tout cas ce que moi je crois. Que parfois, on a besoin d'aide, peut importe qui on est ... Il se tut. Les graines étaient planter, rester à savoir si elle voudrait l'écouter, le laisser avoir une chance de les faire germer. Tout en lui voulait exprimer une inquiétude sincère. Mais au fin fond du cœur du serpent manipulateur, le venin attendait de se répandre. Mortel poison qui pouvait couler dans les veines de ses victimes.

Le bicolore posa des yeux presque bienveillants sur moi. Du moins, là était l'impression que j'avais. Sans ... jugement. Du moins là était mon impression. Il avait une étrange aura apaisante.

- Je sais très bien que je te dérange et ... Que ce n'est certainement pas à moi de venir te parler. Mais Tâche d'If croit que je veux sa place et ... Même si je reconnais que je suis, comme bon nombre de guerrier, ambitieux, toi tu sais que jamais je ne ferai du tords à mes camarades.

Je remuai les oreilles. Ce souci était loin d'être mien, et je laissai le soin à Tâche d'If de se débrouiller. Cela me passait littéralement au dessus. Tâche d'If avait du m'en parler, me parler de sa grande méfiance envers mon interlocuteur, mais à vrai dire... je n'avais ni la force ni l'envie de m'y intéresser.

- Je ne suis pas le seul a avoir remarquer que tu n'étais pas aux mieux et même si tout le clan peut le comprendre, puisque tu as subit plus que beaucoup d'entre nous ... Je pense que tu devrais ... Trouver une oreille à qui parler Étoile Vaillante.

Oh... Cela se voyait tant que ça? La peine voila quelques instants mes prunelles. Par réflexe, je donnai des coups de langue sur mon poitrail. Geste mécanique, témoignant de mon malaise, qui se voulait être compensé par une pseudo-assurance grâce à un poil plus lisse. Ridicule n'est-ce-pas?
Toutefois, Cobra Royal avait attiré mon attention. La boule dans ma gorge grossissait de jour en jour et je n'avais jamais réussi à en parler que ce soit à Force de l'Ours ou à Tâche d'If. Je ne voulais pas m'effondrer devant eux.

- Un clan à besoin d'un chef fort ... Et un chef ne peut être fort que si il a autour de lui des membres qui l'y aident. C'est en tout cas ce que moi je crois. Que parfois, on a besoin d'aide, peu importe qui on est ...

Ces paroles étaient empreintes de vérité. Il me poussait à me confier, il me poussait à ouvrir cette porte qui verrouillait mon coeur. Cependant, j'avais l'impression qu'un unique mot qui sortirait de ma bouche déclencherait un déluge de larmes, de pleurs. Je ne voulais pas montrer ma faiblesse devant lui. Quant bien même qu'il veuille m'aider.
Alors, ce fut un long soupir qui sortit. Fuir, il fallait reporter à plus tard pour se sortir de cette situation de mal-être. Entendre des vérités n'était jamais confortable.

"Tu as raison Cobra Royal... Je.... essaierais d'en discuter... avec tâche d'If par exemple..."

Eh oui, j'avais déjà oublié les animosités qui existaient entre ma fidèle lieutenante et Cobra Royal. Je n'avais pas envie de me confier de peur de ne pas réussir à m'en remettre... Pourtant, tout me poussait à m'ouvrir et vider mon sac, auprès de la sentinelle...

Aie Confiance

Si en premier lieu, le bicolore ne parvint guère à cerner les pensées de sa meneuse, il savait que tôt où tard, il pouvait peut-être y remédier. Il n'avait qu'à espérer que la rouquine était impartiale et que la lieutenante avait suffisamment fermer sa gueule. Même si sur le second point, il se posait bien des questions. Les sentinelles à peine créer, il les avaient intégrés mais Tâche d'If n'avait tout de même pas pu dire qu'elle voulait de lui à ce poste pour simplement l'éloigner du camp ? Elle aurait surement été fort mal accueillit non ? Mais le guerrier avait bien d'autre projet en tête que la calico et il poursuivit, observant chaque réaction de son interlocutrice, que ce soit l'infime vide dans son regard où les coups de langues sur son poitrail. Tout pouvait à un moment où à un autre le conduire à une conclusion où à une autre et il ne devait rien laisser échapper si il espérer gagner la confiance de la meneuse. Après tout, il avait déjà trois cycle derrière lui et généralement, s'était là que ceux qu'on écoute se montrer. Le soupir qui s'ensuivit son monologue lui fit doucement pencher la tête de côté alors qu'il afficher toujours cet air mi-inquiet d'oser parler ainsi et mi gêner. La suite fut pour lui comme une morsure mais si ses épaules se raidirent un instant, il poussa à son tour un soupir qu'on aurait pu croire de soulagement, reprenant son jeu comme si de rien n'était, faisant simplement mine de se détendre.

- Tant mieux je ... Je craignais que tu ne me dégage en feulant. Il retint à peine un petit rire avant de poursuivre. Non pas que tu sois comme ça mais avec tout ce qu'il c'est passer, tout ses morts que ... Enfin, j'avais peur de te blesser en venant ainsi te parler. Il laissa à ses mots le temps d'emplir l'air, pour leur donner un peu de valeur avant de continuer. Mais si tu me dis que tu essaiera de te confier, et bien ... Je suppose que je suis soulager. Et même si tu n'y parviens pas, j'apprécie que tu es simplement pris le temps de m'écouter alors que ... Enfin, que je ne me mêle pas forcément de mes affaires pour le coup. Mais ... Ne pas laisser le temps à la chatte de réfléchir plus que nécessaire, continuer de se montrer conscient de ne pas être tout à fait à sa place et poursuivre. Tout n'était que manipulation, faire mine de se confier pour que la chatte en fasse de même. A ce jeu, il espérait avoir maintenant assez d'expérience pour réussir.

- Je dois vraiment avoir l'air bête à venir ainsi, pas vrai ? Son sourire se faisait gêner au possible, presque minable alors qu'il faisait celui qui n'osait plus vraiment regarder sa meneuse dans les yeux tout en ne voulant pas échapper à la sentence cruelle qui peut-être pouvait tomber. Je m'inquiète juste pour le clan. Je n'ai pas envie que les autres se croient supérieur à tout va et en profite. Nous avons beaucoup de chatons et je sais que les baptêmes seront nombreux, mais la mauvaise saison viendra vite elle aussi. Enfin, Nuage Pâle sera bientôt prêt à devenir un ... une sentinelle. Il s'arrêta là, la submerger d'informations pouvaient porter ses fruits, mais avant qu'elle n'est temps de vraiment y réfléchir, il ajouta sur un ton plus bas, comme pour se confier. Je crois que je m'inquiète un peu trop pour mes chatons... Enfin pas que pour eux mais ... L'idée qu'un autre clan comme ses cœurs de renard du Tonnerre où de l'Ombre où même ses poissons puant de la Rivière puisse attaquer ne cesse de me hanter. Ce qui n'était pas tout à fait faux d'ailleurs. Il voyait très clairement comme son clan n'était pas prêt à une nouvelle bataille. Plus que quiconque, Étoile Vaillante était en deuil. Tâche d'If quant à elle faisait tout pour le tenir loin mais s'il parvenait à faire éclater la famille de la calico, alors elle deviendrait sans doute une femelle blaireau en rage. Incontrôlable. Pour autant, le jeu en valait la chandelle. Les autres guerriers pouvaient certes défendre le clan mais tout comme lui, tous avaient besoin d'une période de paix après la tension que les Lunar avait apporter dans leur sillage. Quant aux novices, si le sien semblait prometteur, il ne pouvait en dire autant de Nuage de Mousse qu'il avait emmener avec lui à plusieurs reprises lorsque If avait tourner dos à son propre apprenti. Très clairement, l'élite que lui voulait voir ressembler à un ramassis de félin tantôt pleurnicheur, tantôt inquiet et finalement, jamais suffisamment fier où, prêt. Et les autres clans pouvaient être assez retord pour en profiter, après tout, dans pareil situation, lui en profiterait bien.

- Tant mieux je ... Je craignais que tu ne me dégage en feulant. Non pas que tu sois comme ça mais avec tout ce qu'il c'est passer, tout ses morts que ... Enfin, j'avais peur de te blesser en venant ainsi te parler.

Ses paroles m'apaisaient. Il semblait si prévenant, si attentif, mais sans vouloir s'imposer. Je secouai la tête tout en levant une patte, comme pour le rassurer qu'il ne me dérangeait pas.

Mais si tu me dis que tu essaiera de te confier, et bien ... Je suppose que je suis soulagé. Et même si tu n'y parviens pas, j'apprécie que tu es simplement pris le temps de m'écouter alors que ... Enfin, que je ne me mêle pas forcément de mes affaires pour le coup. Mais ... Je dois vraiment avoir l'air bête à venir ainsi, pas vrai ?

Il m'arracha un sourire sincère. Un très faible sourire certes, presque même imperceptible, mais un sourire tout de même. Bien sûr que non il n'était pas bête. C'était agréable de se sentir soutenue... De sentir que l'on savait que ce que je traversais était dur, mais que l'on était là pour moi.

Je m'inquiète juste pour le clan. Je n'ai pas envie que les autres se croient supérieur à tout va et en profite. Nous avons beaucoup de chatons et je sais que les baptêmes seront nombreux, mais la mauvaise saison viendra vite elle aussi. Enfin, Nuage Pâle sera bientôt prêt à devenir un ... une sentinelle.

Mais très vite, je déchantai à l'écoute de ses paroles. Il se souciait évidemment du clan. Il avait peur que je me laisse aller, et que le clan en patisse. Evidemment. Ma mâchoire se crispa. Mon corps était toujours aussi tendu par l'anxiété qui ne voulait me quitter. Et je demeurai silencieuse, le regard fixé sur un point dans le vide.

Je crois que je m'inquiète un peu trop pour mes chatons... Enfin pas que pour eux mais ... L'idée qu'un autre clan comme ses cœurs de renard du Tonnerre où de l'Ombre où même ses poissons puant de la Rivière puisse attaquer ne cesse de me hanter.

J'hochai la tête. Bien sûr. Je le comprenais. Et jamais je ne les laisserais faire.

"Je sais. Je ne laisserais jamais une telle chose se produire. C'est pour ça que le rôle de sentinelle a été créé. Tu peux te rassurer sur ce point. Ce n'est pas parce que je ne suis pas bien que je délaisse mes fonctions."

Ma voix était ferme. Mon regard, quant à lui, restait vide. Comme si ma vie perdait son sens quelque part.

"Je... j'ai laissé mourir assez de gens comme ça... "

Sans le vouloir, mes pensées franchissaient les barrières de mon cerveau, et se transformaient en paroles véritables:

"C'est de ma faute après tout, si Coeur Fleuri est partie. Et par conséquent si Nuée d'Alcidés est mort. Tout ce fiasco est ma faute après tout. Mon incompétence. Aussi bien à prendre les bonnes décisions en tant que chef ou en tant que mère."

Je soupirai.
Je me rendis compte que j'avais parlé à voix haute.
Je soupirai à nouveau.

"Perdre ses enfants est la pire des douleurs. Je ferai en sorte que jamais cela ne t'arrive, à toi, et à tous les autres."

Mais... comment en être si sûre?

Aie Confiance

Cobra Royal était certain d'une chose, sa visite ne serait pas superflus, au contraire. La chatte semblait prête à l'écouter, elle ne semblait pas lire la fausseté derrière ses apparences et son jeu ne lui en semblait dès lors que plus parfait. Il lui fallait tenir bon, jouer cette comédie du guerrier loyal et presque piteux d'en être réduit à avouer ses craintes à cœur ouvert. Et tant que la lieutenante ne viendrait pas détruire le fruit de son labeur, il avait une chance, rester à espérer que nul ne l'est vu où ne ce soit occuper du fait qu'il est été trouver la cheffe. Mais son rôle de sentinelle avait sur ce point là des bénéfices, comme ce rang était nouveau, nul ne devrait être surpris de le voir déranger la rouquine, pas plus qu'il n'y aurait normalement de suspicion quand au temps passer ici. Et jusqu'à la, les réactions de Vaillante était bonne, positive, l'incitant à poursuivre toujours plus pour voir si il pouvait la forcée à s'ouvrir et par conséquent, découvrir si il lui inspirée confiance suffisamment. Jeu d'observation, contrôle de la situation, le serpent voulait que ses crochets s’enfoncent sous la chair et y délivre son doux poison. Que le mensonge devienne vérité aux yeux de la chatte et que la vérité soient caché. Il avançaient, comme toujours, sur des épines, glissant le long des branches en espérant ne pas se piquer. Mais quand bien même, le bicolore gardait toujours un plan de secours, une chance de noyer le poisson comme on dit.

La tension visible rester quelques chose à surveiller et le regard plutôt vide de celle dont les yeux vert semblaient voir au travers des murs, où de lui-même, comme s'il n'existait pas mettait le mâle mal à l'aise. Il ne pouvait déchiffrer les pensées de la meneuses, quand bien même, jusque là, elle avait envoyer physiquement plusieurs signaux encourageants. Le laissant poursuivre, le laissant continuer, jouer son rôle. Et il était parfait, il le savait, que ce soit sa tête, son air presque minable volontairement affiché, ses épaules voûté, juste ce qu'il fallait pour qu'il fasse mine de s'ouvrir vraiment, sa queue, molle dans son dos. L'acteur faisait ce qu'il avait à faire, marionnettiste attendant que son prochain pantin réponde à sa guise alors qu'il tirait l'une des ficelles. Un léger soupir franchis la barrière des lèvres du matou lors qu’enfin, la rouquine pris parole, et il hocha la tête, comme sil buvait les mots, alors que dans son esprit, il songeait à tout autre chose. La suite lui arracha un sourire triste alors qu'une fois que le silence revint, il miaula, doucement.

- Tout le monde fait ... Des erreurs ... Mais tout ses morts ce ... Tu n'en est pas seule responsable. Si nous avions davantage fais attention, si le clan entier avaient davantage été sur ses gardes alors ... Il ne dit rien, elle pouvait deviner la suite. Ça l'épuisait de mentir et même s'il aimait bien ça, laisser sa phrase en suspend avait ce petit quelque chose qui fonctionner bien avec ce qu'il voulait faire, avec cette proximités qu'il tenter de créer. Il ajouta doucement par la suite, comme une promesse pour celle qu'elle tentait de lui faire avaler. Tu sais que tu ne seras pas seule. Je ferai ce qu'il faut parce que ... Il jeta un regard au ventre de la chatte avant de relever la tête, pour que leurs regards se croisent de nouveau, se capturent. Du moins, c'est ce qu'il voulait. Parce que c'est ce que tous, nous devrions faire. Il souri cette fois ci franchement, il avait atteint son premier objectif, elle s'ouvrait, comme un coquillage de nouveau recouvert par la mer. Mais ce n'était pas assez à son goût, le Cobra en voulait davantage alors, après avoir esquisser un pas pour se rapprocher, il miaula, doucement.

- Tu sais ... je suis content d'être venu te parler. Parce que ... J'ai l'impression ... que ce n'était pas vain. Il baissa pourtant de nouveau la tête, grattant légèrement le sol de sa patte. Je crois que ... J'en avais besoin. Besoin d'être rassuré, où plutôt, de la rassurée, de l’entraîner à sa suite. De faire d'elle son oreille, sa marionnette.