Cache-cache géant [Prio les chatons inscrits, Libre ensuite] - abandon

HRP:

Se mêler aux autres, s'amuser, idéaliser. Assoupi dans la pouponnière, le souffle long et léger, il était encore conscient du monde qui l'entourait et donc, de ce qui se tramait. Le museau enfoncé dans sa couchette, près de sa mère, sa queue s'ondulait légèrement derrière lui, preuve qu'il ne dormait pas encore. La soudaine agitation des autres chatons coupa son sommeil et il n'eut ensuite plus besoin de fermer les yeux pour essayer de dormir convenablement : il était déjà trop tard. Sa curiosité, piquée au vif, avait chassé cette fatigue passagère. Redressant la tête avec sa curiosité caractéristique, son regard dévala la pouponnière dans un moment de folie ou bien, d'étonnement. Il n'eut pas le temps de faire bien plus qu'un masse à la pelisse duveteuse vient se placer devant lui et pour son plus grand étonnement, vient lui proposer un cache-cache. Refuser une telle proposition s'avérait être impossible, la plupart étaient guilleret quant à cette idée et bien que Petit Pinson avait été chassé de son sommeil, alors qu'il détestait ça, il était lui même jovial. Enfin, plus que d'habitude. Un sourire sur son museau tacheté, il s'avança en compagnie des autres chatons, dans un dernier regard pour la pouponnière, là où gisait son frère qui avait refusé poliment : c'était un jeu de chaton, pas fait pour Petit Héron. Agacé par ceci, le sombre lança un regard mauvais à son frère, le coeur tambourinant férocement dans sa cage thoracique par l'excitation.

Repérant avant tout les joueurs, Petit Pinson fut affolé de reconnaître qu'il ne connaissait pas grand monde et les seuls qu'il connaissait "bien" s'avérait être la pimbêche et son stupide frère d'Epervier. Ne masquant pas son dégoût pour autant, le chaton se permit même de rouler des yeux à leur encontre, puis pivota pour écouter les instructions. Son sourire s'agrandit lorsqu'il entendit qu'il était un des chercheurs, fauteur de troubles comme il était, ce rôle lui convenait à la perfection et tournant rapidement sa tête vers Myosotis, sa parfaite pire ennemie, il se promit de lui gâcher la partie. Parce qu'il allait la trouver dès qu'il le pouvait.

Comptant finalement avec ses camarades, il émit de légers rires en voyant qu'ils comptaient mal pour certains, mais il accompagna sa voix aux autres et le fit jusqu'à vingt avec ses camarades chercheurs. L'un d'entre eux que Petit Pinson ne connaissait pas, mais l'avait déjà vu, donna quelques instructions et d'après ceci, le chaton devait se diriger vers les anciens. Et ceci, sans qu'il sache que Petit Myosotis et Petit Epervier y était, pour son plus grand futur bonheur -si il arrivait à les trouver. - Avant de s'engager, de sa voix rude, il donna quelques encouragements.

- Nous allons y arriver, il n'y a pas tant de cachettes que ça... Ils ne comprennent pas que leur défaite est déjà très proche.

D'accord, Petit Pinson pouvait être très mauvais joueur et si il ne gagnait pas cette partie, il allait probablement être de mauvaise humeur durant quelques jours -pour le plus grand malheur de son frère, mais aussi de ses camarades qui iraient embêter le chaton sombre sans deviner les conséquences de cet affront-. Grand sourire au visage, voir un rictus d'amusement, il plissa des yeux vers l'endroit où il devait se diriger afin de repérer une première faille dans une cachette et s'avançant, le voilà partie près de la tanière des anciens, faisant d'abord le tour pour regarder les renfoncements de la tanière pour voir si l'un de s' était pas planqué.

Souriant de bonheur et à l’affût, il comptait bien gagner tout ceci.

Cache-cache géant

chatons power !

Cloîtrée au fond de la Pouponnière, comme un peu trop souvent, Petit Mamba somnolait lorsque l’atmosphère se mit à ravir un doux manteau d’excitation. Sortant de sa torpeur au moment où l’électricité ambiante sembla monter d’un cran, elle ouvrit l’œil bien rapidement, peut-être un peu trop. Lâchant un bâillement alors que ses deux petites mirettes bleutées tentaient d’y voir quelque chose de net et de concis, elle finit par se dodeliner tant bien que mal pour atterrir sur ses quatre pattes, mettant ainsi un terme au contact prolongé avec sa maternelle. Elle ne manqua tout de même pas de lui offrir un doux ronron accompagné d’un regard tendre dont elle avait la parfaite maîtrise. Contrairement à la plupart de sa fratrie, elle n’avait aucun problème relationnel avec elle, comme elle n’en avait pas non plus avec son père, Cobra Royal. D’ailleurs, elle n’avait de problèmes avec personne et c’était bien là la dernière chose qu’elle souhaitait avoir. En même temps, en étant si jeune et en ayant un comportement tel que le sien, difficile d’avoir des ennemis au sein de son propre Clan. Portant toute son attention sur le barouf qui se jouait autour d’elle, la boule de poils tricolore n’eut aucun mal à reconnaître les têtes familières de ses frères et de sa sœur. En revanche, il lui fallut une seconde ou deux pour retrouver le nom de la grande chatonne qui se trouvait juste devant eux, une minette grise tigrée qui était bien plus âgée qu’eux sans pour autant avoir l’âge de quitter la Pouponnière. Et, égal à elle-même, sans chercher le moindre du monde à rentrer dans la conversation, elle capta tout de même, de sa place reculée, la proposition de cette dernière. Une partie de cache-cache avec tout le reste de la Pouponnière, enfin tout du moins, tous les chatons qui avaient répondu présent. Et si Petit Mamba l’avait toujours connu ainsi, elle avait entendu dire que la Pouponnière n’avait jamais été aussi pleine de boules de poils remuantes qu’actuellement.

Et avant qu’elle n’ait franchement le temps, ou même l’envie, d’ouvrir la gueule, toute la fratrie accepta l’invitation lancée par Petite Alizée. Pesant un instant le pour et le contre de cette situation qui gênerait déjà une pointe de stress au fin fond de son être, Petit Mamba se laissa finalement gagner par l’excitation des autres, entrouvrant l’espace de quelques secondes tout au plus, la possibilité de se joindre à eux et de, pour une fois, faire comme les autres et s’amuser. Ainsi, après être restée bêtement plantée sur place alors que déjà le bout de la queue de Patte de Renard disparaissait déjà à travers l’entrée et sortie de la Pouponnière, la petite laissa ses pattes la porter, suivant simplement le mouvement déjà bien engagé par les autres. Sortant en trombe de la Pouponnière en espérant ne pas faire tache en arrivant légèrement après Petit Épervier, Petit Plumage, Patte de Renard et Petit Myosotis, à la vue de tout ce petit monde rassemblée au milieu du Camp pour les dernières explications, elle se tassa derrière son frangin rouquin, se faisant toute petite. Qu’est-ce qu’elle faisait là déjà ? Pourquoi est-ce qu’elle avait accepté aussi facilement de se joindre à eux ? Elle ne les connaissait pas plus que cela… Bon, certes, ils étaient bien moins effrayants et surtout bien moins impressionnants que les adultes, mais ils étaient nombreux. Timide jusqu’au bout de la queue, Petit Mamba laissa une oreille tendue et enregistra ceux qui étaient retenus pour chercher et les autres qui devaient courir se cacher. Elle faisait partie de ceux qui devaient se planquer et dans le flot d’excitation, d’envie et de stress, cela la rassura de ne pas à avoir à aller vers les autres. Elle trouverait bien un endroit reculé pour se planquer et pour que personne ne la trouve. Ou du moins, pas qu’elle soit la première à se faire mettre la patte dessus. Et ce n’est que quand les chercheurs se mirent à compter, que tous les autres se précipitèrent plus ou moins rapidement dans toutes les directions possibles et imaginables. Paniquant l’espace d’un instant de n’avoir pas franchement songé à une cachette plus tôt, Petit Mamba se rattrapa en détalant juste derrière son frangin, Patte de Renard. Ne lui ayant même pas demandé la permission pour le suivre dans la cachette qu’il avait choisi, elle s’engouffra juste derrière lui dans la tanière du Guérisseur, ignorant l’odeur de plantes qui y régnait et plongeant dans la première embrasure qu’elle trouva, juste en face de celle choisie par son frangin auquel elle adressa un sourire désolé alors qu’elle se blottissait en boule, son pelage majoritairement gris tigré se mariant parfaitement avec la couleur sombre des lieux.

waize

Résumé des cachettes:

Spoiler:

Il ouvrit les yeux.
C'était la troisième fois qu'il ouvrait les yeux.
Puis se fut au tour de sa gueule qui s'ouvrit sur une rangée de minuscules crocs et un petit couinement en guise de bâillement.
Il n'avait pas compté les fois où il avait ouvert la gueule; il l'avait fait tellement de fois, pour téter, pour bailler pour parler.

Petit Lycoris se mit gauchement debout, en regardant autour de lui. La pouponnière d'habitude pleine à craquer était vide.

Y'a personne. déclara t-il pour lui même.

Voilà qui était étrange, suffisamment pour piquer sa curiosité.
Il sortit de la nurserie, aveuglé par la lumière du jour.
C'était la deuxième fois qu'il sortait.
Mais la première fois c'était la lumière de la lune et non pas celle du soleil qui l'avait accueilli.

Une fois acclimaté à la luminosité, l'enquête sur les chatons disparus pu reprendre. Il en aperçut déjà une poignée qui courrait dans toutes les directions, bien trop vite pour qu'il puisse les suivre.
Il ne vit pas sa sœur. Lycoris eut un sursaut d’inquiétude. C'était elle qu'il devait trouver en priorité.

Il entreprit de traverser mollement le camp. La marche était pénible, le chaton faisait penser à un oiseau aux ailes brisées dont les pattes était trop frêles pour pouvoir le porter si loin. Il s'arrêta prèsdes racines d'un arbre pour reprendre son souffle et dressa les oreilles à la vue d'une camarade.

Oh. En voilà un.

Encore quelques foulées laborieuses et le voilà devant Patte Venteuse recroquevillée entre les racines. Lycoris était assez près d'elle pour fixer d'une façon prolongée ses curieux yeux vairons.
Lui ne faisait pas l'effort de se cacher, il n'avait même pas tenter d'entrer dans les racines de l'arbre.

Qu'est ce que tu fous ? Tu fais caca ?

Parfaitement cachée entre les racines de la percée, Patte Venteuse se força à ne plus bouger pour se faire aussi discrète que possible. Et c'était une affaire... assez délicate. D'habitude, tout allait parfaitement bien. Mais là, pour une raison quelconque, elle avait l'impression d'avoir des puces! Quand ce n'était pas sa patte qui grattait, c'était sa queue, ou encore son museau. Elle essayait de se concentrer tant bien que mal, mais plus facile à dire qu'à faire.
Patte Venteuse voulait bouger, se retourner, se gratter, éventuellement se cacher ailleurs. Mais il était trop tard, le décompte était terminé, et les chatons chargés de compter et chercher étaient déjà en route pour les déloger de leurs cachettes.
Il fallait tenir... ne pas bouger et tenir. Pour s'aider, elle s'imaginait être en train de traquer une proie ou un étranger pour lui bondir dessus. Mais il ne fallait pas qu'elle se fasse voir... alors il ne fallait pas bouger.

Un chaton s'approcha d'elle. Pourquoi ne l'avait-elle pas entendu arriver? Elle ne l'avait remarqué qu'une fois dans son champ de vision, à côté de son oeil bleu-vert... Frustrée de ne pas avoir anticipé sa venue et d'avoir sursauté à son arrivée, elle plaqua ses oreilles noires sur son crâne blanc.

- Qu'est ce que tu fous ? Tu fais caca ?

- C'est toi le caca! Cache toi ou vas-t-en, ils vont me repérer à cause de toi! tenta-t-elle de chuchoter.

Mais elle parla un peu fort, contre son gré, ne s'apercevant pas vraiment du débit de sa parole.

- Et si on trouve personne ? On pourra chercher chez Étoile Vaillante et Nuage Silencieux ? J’veux trop fouiller la tanière d’Étoile Vaillante en plus de celle des apprentis !

Une moue bizarre déforma mon visage. Cela me gênait un peu de déranger Etoile Vaillante et Nuage Silencieux... Mais nous pouvions toujours regarder autour! Et puis si vraiment on trouve rien...

"heuuuu peut être, on verra! "

Je balayai le petit groupe d'un regard déterminé, et lançai un cri d'encouragement:

"On va tous les trouver! On va gagner! C'est partiiiii! Bon courage à tous!!"

Je tournai alors les talons et m'élançai vers la tanière des guerriers. Je tentai d'humer l'air pour voir si une odeur de lait se dégageait de cet endroit... mais il y avait tellement de senteurs qui se mélangeaient, toutes en même temps! Des fumets de lapin, mais aussi de rongeurs... Il y avait des odeurs d'herbes séchées... Des odeurs de transpiration... Il m'était complètement impossible de m'y retrouver.
J'haussai les épaules. Cela devait être incroyable de réussir à se concentrer assez et de pouvoir distinguer les senteurs! La fébrilité s'empara de moi. J'avais si hâte d'être apprentie! Mais d'abord... il me fallait trouver mes camarades!

Je décidai de faire d'abord un tour très minutieux, en me concentrant sur le pourtour de leur abri. Je fouillai chaque recoin, chaque fissure. Cela me prit déjà un long moment. Mais désespéramment rien... J'étouffai un grognement de frustration. Cela m'intimidait énormément d'entrer dans l'abri-même pour chercher... Alors, je décidai plutôt de m'adresser à un guerrier à l'entrée:

"Heuuuu, est-ce-que je peux entrer? on joue à cache-cache et euuuh... jvoulais savoir si quelqu'un se cachait pas avec vous?"

Je jettai des coups d'oeil curieux à l'intérieur. Nous étions en plein après-midi, la tanière était pratiquement vide. Le combattant sembla hésiter un instant. J'étais pendue à ses lèvres. Est-ce-qu'il allait me rejeter cimme un vuglaire parasite?
Un sourire malicieux étira ses lèvres et il m'invita à entrer. S'il voulait bien, c'est que forcément il y avait quelqu'un! Non?

Je m'élançai à toute vitesse, fière de moi.

Mais je déchantai bien vite. P-E-R-S-O-N-N-E. Je soupirai. Je persévérais encore un bout de temps mais finis par me voir l'évidence. Elle était vide. Je dus alors me résoudre à sortir. Je partis de la tanière en traînant des pattes, sous le rire amusé du vétéran. Je grommelai, frustrée. Je fis de rapides recherches parmi les litières de ceux qui dormaient à la belle étoile, sans beaucoup d'espoir. Rien. Je retournai alors, déçue, vers le point de rendez-vous, afin de voir si les recherches avaient été davantage fructueuse chez les autres... J'étais une des plus grandes et je trouvais personne. La honte.

Résumé des cachettes:

Sa réponse acerbe le força à se justifier.

Bah j'sais pas. T'es toute accroupie.

Alors ils faisaient un cache-cache. Sa sœur y participait sûrement. Lycoris fut soulagé de l'apprendre.
Cache-toi ou dégage, Patte Venteuse avait décidément de la verve. Toute cette marche l'avait fatigué, alors il choisit la première option. Il se glissa aux côtés de la chatonne et .. voilà.
C'était tout ?
C'était ça le jeu ?

Et là on fait quoi ? On attend ?

Il s'ennuyait déjà.

Les chercheurs avaient lancé la partie. Tout le monde partit dans toutes les directions. Petit Alizé, elle, n'avait aucune idée d'où se cacher. Il fallait dire qu'elle avait mis toutes ses pensées au service de l'organisation de cette partie, et maintenant qu'elle avait démarré, tout s'était envolé. Pfiou, plus rien! Dans un grand élan d’imagination, elle décida de retourner dans la pouponnière. Après tout sa sœur et les autres penseraient surement que les cachés iraient trouvé mieux, plus loin. A l'intérieur, elle vit un recoin, protégé par un rocher. Parfait. Elle n'avait été une grande compétitrice mais elle ne voulait tout de même pas être trouvée en première. Elle était l'une des plus âgés, c'était un peu la honte.

Elle ne sentait pas être à avoir cette idée -ou un manque d'idée- puisque Petit Orage se trouva à sa hauteur. Elle allait lui proposer de se cacher ensemble, puisqu'il n'aurait pas le temps de trouver un autre endroit. Mais lui ne semblait pas apprécier le fait de partager, puisqu'il l'a poussa sans ménagement. Elle était certes plus grande, mais fut repoussé sans problème, ne s'y attendant absolument pas.

« - Trouve toi une autre cachette ! C'est la mienne maintenant »

Dehors, Petit Foehn annonça qu'ils arrivaient. Le noiraud, hérissa ses poils et gronda avant de se rouler en boule. Interdite, elle se releva et le regarda. Partagée entre le sentiment d'injustice que lui donnait la situation et l'envie de ne pas déranger son presque-frère, elle resta bloquée. Pourquoi était-il comme ça? Elle avait fait quelque chose de mal? Elle l'avait énervée. Désemparée, elle fit la seule chose qu'elle savait faire quand la situation la dépassait -ce qui arrivait assez souvent- elle pleura. Pas un caprice, juste des larmes silencieuses qui coulaient le long de ses joues.

"Mais... Mais... J'étais la av... Oui d'accord... désolée."

HRP: