Visiter chez le voisin [Pv Figaro] - abandon

Cela faisait une lune que je me levais avant tout le monde dans la communauté de solitaires. Bien que cela était récurant, les gardes étaient toujours autant surprit de me voir levé si tôt. Peu importe le garde, il y allait bon train pour se moquer gentiment de moi. Je ne répondais jamais, me disant qu'il fallait mieux éteindre le feu plutôt que l’alimenté.. Et puis, il fallait bien qu'il pense à autre chose depuis la mort de leur sœur, Hatcha.. Même Kézenkiel prenait un malin plaisir à se divertir de mes allers et venus. Lançant l'idée d'une possible compagne bien qu'il savait pertinemment où j'allais.. Je rejoignais tout les jours mon frère et sa compagne qui avait mis bas ces chatons. C'était l'occasion de renouer le contact et de découvrir mes deux neveux et ma nièce qui portait des noms bien domestique. Pour les deux mâles, il s'appelait Bankrout et Malou et ressemblaient pour le premier à la mère et le deuxième à mon frère. Pour la femelle, elle ressemblait aux deux parents et s'appelait Naya.

J'avais passé plus de temps que d'habitude à discuter avec les sentinelles et je me retrouvais donc en retard pour mon rendez-vous journaliers avec la famille de domestique. Je me hâtais de traverser les rues de la ville avant de sauter par dessus une barrière. J'avais décidé de prendre un raccourci, traverser deux ou trois jardins de chats domestique plutôt que de prendre une grande rue longue et me faisant faire un détour.

Je passer dans le deuxième jardin quand une odeur de domestique me parvenait à la truffe. J'arquais un cil, commençant à avancer comme si de rien n'était avant de voir une masse sombre grossièrement caché dans un renfoncement. Je riais doucement avant de parler au domestique caché en riant doucement devant la piètrerie de sa cachette :

"-Tu peux sortir tu sais.. Je te vois là, t'es vraiment mal caché.. J'vais pas te faire de mal, aller viens là que je vois autre chose que tes fesses qui dépasse."

Depuis sa rencontre avec ce chat fou de la forêt, le petit Figaro avait décidé de rester dans son jardin ou dans les alentours pour le moment. Nan mais n'importe quoi ? Ils c'étaient passés le mot ou quoi ? Des chats qui vivent tout seuls ? Sans croquettes et sans nids douillets ? Vraiment du n'importe quoi. C'était même pas rigolo en plus. Enfin.. un peu au début, mais c'était n'importe quoi maintenant. Il était sûr que ce chat avait juste voulu lui faire peur tout ça parce qu'il était encore jeune ! Bah, c'était sûrement une espèce de blague que tous les félins du quartiers se passaient pour inquiéter les chatons.

Et puis, son jardin était bien aussi, et en plus, des fois son Deux-Pattes venaient pour jouer avec lui... alors ça se finissait en roulades et autres galipettes pour essayer d'attraper la petite plume qui pendait au bout du fil. Et puis, il était toujours amusant d'essayer d'attraper ses grosses pattes sans poils quand il les approchait un peu trop près de lui. Mais alors que le petit matou bicolore se prélassait sous un doux rayon solaire, une odeur inconnue lui arriva au nez. Il se hâta de se cacher dans un petit coin, attendant de voir le nouvel arrivant s'avancer dans son jardin. Un mâle gris marchait tranquillement avant de finalement tourner la tête vers sa cachette depuis laquelle le chaton se préparait à lui bondir dessus. C'est en rigolant qu'il lui indiqua qu'il l'avait vu. Soufflant, Figaro sorti en  rampant, faisant semblant d'être invisible pour finalement se redresser et bondir non loin de l'étranger.. ratant son coup.

Cependant, faisant comme si de rien n'était, il roula sur le dos, regardant le félin gris à l'envers et agitant ses pattes en essayant de le toucher, bien qu'il soit définitivement hors de portée. Miaulant entre deux rires. Si le matou l'avait vu, il n'allait pas abandonner ! Il allait l'attraper.. bien que pour l'instant on avait plus l'impression qu'il nageait sur le dos.. dans le vide.

— Fais attention j'vais t'avoir !


HRP : J'espère que ça t'iras :3

Le petit domestique soupirait, rampant maladroitement dans ma direction. Même s'il était derrière moi, je pouvais entendre sa démarche lourde et peu habile. Il sautait ensuite sur moi, ou plutôt à côté. Je ne savais pas vraiment s'il m'avait visé ou non.. Je n'avais pas des yeux derrière la tête non plus. Malgré son ratage, le jeune félin bicolore ne semblait pas plus contrarié que cela. Il se mettait sur le dos, exposant son flanc à l'inconnu que j'étais. Tentant par la suite de me toucher avec ses pattes, mais j'étais bien trop loin pour que ces petites pattes blanches puissent m'atteindre. Je le regardais donc gesticuler, remuant des moustaches, amusé par la situation. Il riait doucement, lançant une menace joyeuse, disant qu'il allait m'avoir.

Je ne voulais pas spécialement m'attarder dans ce jardin mais m'amuser un peu avant de retrouver mon frère et les lunes qui nous on séparait.. Cela n'allait pas me faire de mal, j'haussais donc les épaules, laissant mes occupations matinales de côté pour répondre au petit avant de me mettre à courir :

"-J'attends de voir ça, petit ! Attrape moi.."

L'adulte sembla s'amuse des réactions du chaton, se contentant au début de l'observer se débattre, sur le dos, donnant des coups à l'aveuglette, dans le vide. Alors que le félin gris le mettait au défi de l'attraper, Figaro se laissa vivement rouler sur le ventre, se dressant sur ses petites pattes de chatons pour se mettre à courir comme un fou à la suite du matou. L'adulte ayant de plus grandes pattes que lui se montrait bien plus rapide mais d'un autre côté, le chaton avait l'avantage de connaître ce jardin comme sa poche. Ainsi, se jetant sous un buisson pour le traverser, il rampa, ignorant les petites branches et autres épines qui s'accrochaient à sa pelisse bicolore. La sortie de ce tunnel végétal se dévoila devant ses yeux, un dernier effort lui suffit alors pour s'extraire de son raccourcis improvisé. Il bondit alors en avant, faisant fit des nombreuses saletés qui restaient encore coincés dans sa fourrure, il reprit sa course poursuite.

Son camarade de jeu se trouvant juste un peu plus loin devant lui, il fléchit ses membres et se lança en avant, bondissant comme il le pouvait, tombant, griffes rentrées, sur le postérieur de l'adulte en poussant un cri victorieux. Un rire enfantin s'échappa alors de sa gueule. Qu'y avait-il de mieux qu'un matin comme celui ci ?

— Je t'ai eu !

Je courais comme un dératé dans son jardin, le gamin me poursuivant. Cela était très amusant en fin de compte.. Cela me rappelait un peu mon enfance en soit, quand je faisais des tours de jardins tout seul ou bien accompagné de mon frère. Je m'imaginais mille et une aventure dans ce jardin. Peut être que le petit était comme moi ? Il devait voir un autre monde sur cette pelouse. Pendant que mon esprit divagué, le petit m'avait rattrapé par je ne sais quel moyen. Je courais bien plus vite que lui et pourtant, il était à une longueur de queue de moi voir moins. Le petit matou bicolore avait bondit, atterrissant avec lourdeur sur mon arrière train. L'une de mes pattes se dérobait sous notre poids. Je l'entendais se réjouir de m'avoir eu pendant que je m'effondrais au sol, l'entraînant dans ma chute. Nous roulions tout les deux sur plusieurs mètres avant de se stabiliser contre un arbre ou quelques choses d'autres.. Mais de bien dur. Mon dos endolori pouvait en témoigner. Je grognais en me relevant, une vive douleur. Je me frottais le dos avant de sourire au petit et de lui répondre :

"-Et bien, tu as raison. Tu m'as attrapé. Quel est mon gage, petit ?"

L'adulte était tombé sous le poids du plus jeune, s'écrasant sur le sol alors que le petit Figaro criait victoire, roulant finalement à son tour sur le sol, riant aux éclats jusqu'à ce qu'il semblait être un arbre les arrêtes. L'aîné se releva, se frottant douloureusement le dos, grognant légèrement. Mais visiblement il n'en voulait pas à l'enfant à qui il sourit avant de lui demander quel était le gage qu'il avait choisit pour lui. Le chaton pencha la tête sur le côté, il n'avait pas pensé à un gage lui ! Il réfléchit intensément avant de se redresser, les yeux brillants.

— Tu dois... grimper tout en haut de la gouttière !

Plus un défi qu'un gage, mais cela ferait sûrement l'affaire ! Un grand sourire étirait les babines du petit félin sombre, attendant de voir si le domestique gris était capable de gravir ce grand tuyau qui laissait s'écouler l'eau lorsqu'il pleuvait... Heureusement, en ce jour il était bien sec, limitant les risques de glissade pour le plus vieux. Dans tous les cas, Figaro était impatient de voir cela, lui aussi quand il serait grand il grimperait sur le toit ! Pour voir toute la ville ! Il se demandait si l'intrus connaissait tout le coin.. il n'oublierait pas de lui demander une fois qu'il sera redescendu.. enfin, s'il arrivait à monter.

Je le regardais avec gentillesse, attendant que le petit trouve un nouveau jeu pour nous faire courir. Me donnant par la même occasion un coup de jeune avant de retrouver des petites courbatures le lendemain. Me faisant même railler par Kézenkiel et Kedah. J'en étais sûr, j'allais ressembler à un petit vieux demain.. J'allais avoir du mal à faire plus de deux pas sans ressentir cette vive douleur dans mon dos. Rien que là, j'avais un mal de chien mais je n'allais pas pour autant m'arrêter de jouer. Je n'allais pas abandonner mon âme de gamin, pas tout de suite en tout cas.

Le petit semblait surprit et se mettait dans une intense réflexion avant de me demander de grimper en haut de la gouttière. Je regardais la gouttière, non loin de notre position. Je cherchais un moyen de grimper là haut sans trop de risque. Je voyais là deux chemins, un plus aventurier que l'autre. Le premier, le moins dangereux donc, était de grimper par dessus la poubelle, mur et de grimper sur le toit avant de se laisser glisser jusqu'à la gouttière. Le deuxième choix qui s'offrait à moi était d'escalader cette arbre que nous avions percuté avant de sauter de la branche pour atteindre la gouttière qui se trouvait à une longueur de queue plus loin dans le vide.

Je réfléchissais un instant avant de décider de prendre quelques risques, comme au bon vieux temps. Je l'informais que j'acceptais ce gage avant de commencer mon ascension. Je marchais prudemment le long de la branche avant de sauter et de me rattraper à la gouttière. Mon postérieur se retrouvant dans le vide. Je gigotais pendant une minute avant de réussir à mettre mes quatre pattes au sommet. Fier de moi, je souriais avant de lancer au petit toujours en bas :

"-Alors ? Pas mal pour un vieux hein ? .."

Le grand félin gris observa la dite gouttière, semblant chercher le meilleur moyen d'accès, à ses côtés, Figaro tâchait de suivre son regard, impatient de voir son camarade de jeu tenter de réussir cette épreuve. Ses yeux s'étaient mis à pétiller lorsqu'il avait entendu l'aîné accepter son défi. L'adulte avait alors entreprit de grimper le long du tronc que les deux domestiques avaient percutés plus tôt pour finalement marcher sur une branche avec prudence, depuis le sol, le plus jeune l'observait avec attention et émerveillement, lui aussi il ferait ça un jour ! Mais.. grimper n'était pas trop son truc pour le moment, son postérieur se souvenait encore de la dernière fois qu'il avait essayé et qu'en essayant de détaché de l'écorce l'une de ses griffes qui était restée fichée dans le bois avait finalement basculé en arrière pour retomber sur la terre ferme.

De son côté, le matou gris s'était d'avantage avancés sur la branche pour finalement bondir jusqu'à la gouttière, l'arrière train dans le vide, il se hissa finalement jusqu'à ce que ses quatre pattes se retrouvent au même niveau. Il avait alors baissé les yeux vers le plus jeune qui l'attendait toujours en bas. Figaro c'était assis et se dévissait le cou pour mieux voir l'exploit de son aîné.

— Ouaah t'es trop fort ! Tu pourras m'apprendre aussi ?

C'était l'occasion rêvée pour faire quelque chose d'aussi super que lui ! Le chaton c'était redressé sur ses quatre pattes, sautillant presque sur place. Il avait d'abord cru que son camarade de jeu n'allait pas réussir ou tout simplement refuser.. mais il c'était bien trompé et il en avait la preuve juste devant les yeux. Le mâle gris était bien plus fort que ce qu'il avait d'abord pensé !

Pour le coup, je ne montrais pas un bon exemple en faisant des cabrioles.. Mais pour l'impressionner, j'espérais marquer des points. Je jetais un regard au petit en bas, tout en reprenant mon souffle. M'attendant à ce qu'il me rejoigne d'une manière ou d'une autre. J'étais assez satisfait et fier de moi quand j'entendais le petit domestique me faire des compliments avant de me demander de lui enseigner cela. Je ronronnais doucement avant de m'approcher de la gouttière et de me laisser glisser contre le morceau qui descendait vers le sol. Le petit ne semblait pas savoir grimper, je n'allais donc pas l'attendre en haut pour rien. Après avoir érafler cette pauvre gouttière lisse, je rejoignais le petit avec ma démarche la plus assurée possible. Je répondais ensuite à sa question :

"-Mais bien sûr ! Quand tu veux.. Mais avant de réussir à cette hauteur. Il faut t'entraîner sur de plus petites hauteurs pour ne pas te faire mal."

Je cherchais un endroit dans son jardin où il pourrait s'exercer. Je ne trouvais pas vraiment ce que je voulais et revenais donc bredouille vers le petit bicolore, lui demandant de m'aider :

"-Tu aurais un petit coin, un rocher ou un petit arbre où tu pourrais grimper ?"

HRP:

Des étoiles plein les yeux, Figaro sautillait en bas, ne quittant pas un instant le prodige gris des yeux. Ce dernier ne tarda pas à descendre, faisant s'exclamer de joie et d'admiration le gros chaton bicolore. S'aidant de la gouttière pour finalement atteindre le sol. Son excitation redoubla d'intensité lorsque l'adulte accepta de lui apprendre à grimper de la même façon que lui. Mais d'après lui, il valait mieux commencer par plus petit et plus facile que ça.

— Il y a les poubelles ! C'est pas très haut.

Sur ces mots, le petit mâle se mit à trottiner contournant la maison pour se retrouver à l'arrière où se trouvaient deux poubelles grisâtres. C'était beaucoup moins haut que ce qu'avait dû gravir son invité précédemment, mais cela semblait déjà énorme aux yeux du petit Figaro. Il se retourna d'un bond, un grand sourire étalé sur son visage de chaton, le regard plein d'espoir. Il espérait vraiment que le grand matou gris allait lui apprendre comment faire !

— Alors ! J'dois faire comment ?