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Thème X - Terres Inondées
 
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 Les deux affreux (libre) -end

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Douce Orchidée
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MessageSujet: Re: Les deux affreux (libre) -end   Les deux affreux (libre) -end - Page 2 Empty27.10.18 15:14

« Des intrus !! Des intrus vers la rivière ! Ils sont au moins dix ! Non quinze ! Nous sommes envahis !! »

Voilà que le principal intéressé faisait surface, déboulant à toute vitesse vers le groupe. Il ne fallut pas longtemps à la guerrière pour capter la farce du petit rouquin. Brasier Glacial se tourna vers elle, avant que cette dernière leva les yeux au ciel. Bien sûr ils n'étaient que des chatons, mais c'était évident qu'il n'y avait pas d'intrus à la rivière, et Brasier Glacial les auraient senti en moins de deux. Malheureusement pour Petit Renard, sa farce n'avait pas fonctionné. Ils étaient toujours coincés avec les deux guerriers.

« Désolé Petit Renard, mais là, je n'y crois pas une seule seconde. Cela dit, joli travail d'acteur. » Douce Orchidée remua les moustaches. Il est vrai que le travail d'acteur était à féliciter. En revanche, pour le reste ils allaient passer un sale quart d'heure « On verra si ça te sera plus utile quand tu essaieras de discuter de ta punition... Parce qu'évidemment, c'est pas tout à fait autorisé pour des chatons de sortir du camp. Et vous le savez. Désolé de jouer les rabat-joie. »

La femelle grise opina de la tête tout en fixant les deux chatons l'un après l'autre. Ils n'avaient surement aucune envie de rentrer au camp si c'était pour se faire gronder, mais malheureusement c'était leur faute et ils étaient responsables. Ils ne se rendaient certainement pas compte du danger qui régnait en dehors du camp, et ils avaient eu de la chance de ne rien avoir.

« Quoi ?! Mais mais mais il fallait qu'on boive !!! Et y'a des... des méchants, là-bas ! Et Petit Renard il leur a échappé ! »
- Il n'y a pas de méchants et Petit Renard n'a échappé à personne. Et ni lui, ni toi ne pourra échapper à votre mère. » Miaula Douce Orchidée d'un ton calme. Ce n'était pas la peine de s'énerver ou de prendre un ton méchant, la reine allait suffisamment leur passer un savon.

« Oh et puis moi j'veux pas rentrer, d'abord. »

Il fallait s'en douter. Pour un chaton, c'était toujours excitant de visiter l'extérieur et de voir le monde, mais ils n'étaient encore que des chatons. Et ils n'allaient pas franchement avoir le choix.

« Vous n'imaginez pas à quel point votre mère s'inquiète pour vous. » dit-elle en soupirant tout en repensant à la reine dans tous ses états, en train d'hurler leurs noms dans tout le camp. « Et de toute façon, vous n'avez pas le choix. Et si vous voulez mon avis, plus vous allez traîner et plus votre mère va se faire un plaisir de vous accueillir au camp. Vous allez bientôt devenir apprentis, alors patientez.  »

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Merci Uwny elle est très jolie :heart:
Et merceee :

MA PROGÉNITURE PAR TOP :

Douce Orchidée s'exprime en 3E8E97
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Renard Rusé
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MessageSujet: Re: Les deux affreux (libre) -end   Les deux affreux (libre) -end - Page 2 Empty19.11.18 10:07


Petit Renard n'en croyait pas ses oreilles. Ses aînés ne mordaient pas à l'hameçon ! Pourtant, il a tout mit de son côté pour paraître le plus crédible possible : fourrure gonflée, regard apeuré, voix tremblante. Même l'aide de Patte Grise ne fait pas le moindre effet sur Brasier Glacial et Douce Orchidée. Les chats adultes ne sont vraiment pas drôles, aucun effort d'imagination ! Néanmoins, il en faut plus à Petit Renard pour se laisser abattre. Sans se départir de son air effrayé, il se mit à griffer le sol tout en poussant des lamentations. Autant jouer la carte du « je suis un chaton incompris », ça marche parfois auprès des autres reines. La simple idée de rentrer et de se faire punir l'encourageait à s'enfoncer plus loin encore dans son mensonge. Il se doute bien que sa mère doit se faire un sang d'encre pour Patte Grise et lui mais … ils ne font rien de mal ! Et puis, quel danger pourrait donc les guetter au sein de leur propre territoire ? S'ils ne sont pas en sécurité ici, alors ils ne le sont nulle part. Et alors, foutu pour foutu, autant profiter de la vie, non ? Une philosophie peut-être tirer par les poils, mais Petit Renard voit le monde de ses yeux de chaton, et il ne paraît pas si dangereux qu'à travers eux de ses aînés.

    Mais je vous jure ! Ils étaient au moins quinze, je suis sûr que c'était ces bouffeurs d'écureuils du Clan du Tonnerre ! Vous devez avertir les autres !

Petit Renard glisse un regard en direction de Patte Grise, cherchant son soutien dans cette affaire. Elle semble peut-être bien mal parti mais qui en tente rien n'a rien, comme on dit. Le chaton rouquin se saisit alors qu'une feuille entre ses pattes avant de la déchiqueter avec ses toutes petites griffes. Pas de quoi impressionner qui que ce soit mais, de son point de vue, c'est l'action la plus cool qui soit.

    Ils ne paient rien pour attendre ! Quand je serais apprenti, je leur apprendrai à respecter nos frontières !

Ni une ni deux, Petit Renard bondit sur son frère, les griffes rentrées, dans le seul but de le renverser gentiment au sol et prouver aux guerriers son habilité au combat. Habilité inexistante, bien évidemment, parce que le rouquin n'est pour le moment qu'une boule de poil rousse aussi gracieuse qu'un blaireau au réveil. Toute à sa démonstration, il a déjà oublié toute son histoire d'invasion et même la punition qui l'attend lorsqu'il rentrera au camp. Mais elle est faite ainsi, la vie de chaton : à passer d'une humeur à une autre, en se contentant de suivre son instinct. Le ronronnement qui s'échappe de sa gorge est si fort qu'on pourrait le comparer à un rire humain. Lorsque Petit Renard libère finalement son frère, c'est pour se planter devant Brasier Glacial et Douce Orchidée, l'oeil brillant.

    Vous voyez ? Ils n'auront aucune chance contre moi ! Je sais me défendre, alors je ne vois pas pourquoi nous n'aurions pas le droit de nous balader. Nous sommes chez nous après tout !

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(c) Grain de Sel
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(merci mentor chérie ♥️)

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Flair
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MessageSujet: Re: Les deux affreux (libre) -end   Les deux affreux (libre) -end - Page 2 Empty30.11.18 0:32

Maintenant que les deux jeunes félins étaient retrouvés, la scène commençait à m'amuser. Je regardai tour à tour les deux petits essayant de trouver une bonne excuse, et Douce Orchidée jouer le garde de camp - on vous ramène, si vous vous faites crier dessus ce sera pas mon problème ! Moi aussi, je m'efforçais de rester neutre. Ma spécialité, me direz-vous, mais par moments j'eus bien envie de rire en regardant les actions suivantes se dérouler.
Patte Grise ouvrit la bouche en premier : "Quoi ?! Mais mais mais il fallait qu'on boive !!! Et y'a des... des méchants, là-bas ! Et Petit Renard il leur a échappé !" Combiner les deux mensonges, ça n'allait pas les aider. Douce Orchidée lui répondit du tac au tac, l'air tranquille, mais pas sympathique pour autant.
"ll n'y a pas de méchants et Petit Renard n'a échappé à personne. Et ni lui, ni toi ne pourra échapper à votre mère."
"Oh et puis moi j'veux pas rentrer, d'abord."
Visiblement la réponse de Douce Orchidée lui avait cloué le bec. Cela dit je ne pouvais m'empêcher de comprendre mes jeunes cousins : la vie était bien plus attrayante, ici dehors, surtout quand on passe six lunes enfermé au camp, et qu'on sait qu'on va devenir apprenti bientôt, mais pas encore tout de suite... Mais quand on est jeune, qu'on a connu que le camp, on se croit invincible, alors que la vérité est bien différente. L'ancienne lieutenante et moi étions là pour les récupérer, les remettre en sécurité, et c'est ce que nous allions faire.
"Vous n'imaginez pas à quel point votre mère s'inquiète pour vous." lui répondit Douce Orchidée, soupirant. Elle et moi ressentions la même chose, visiblement. "Et de toute façon, vous n'avez pas le choix. Et si vous voulez mon avis, plus vous allez traîner et plus votre mère va se faire un plaisir de vous accueillir au camp. Vous allez bientôt devenir apprentis, alors patientez."
Je crus alors que la discussion allait s'arrêter ici, qu'on allait pouvoir les ramener au camp sans plus d'histoire. Je commençai à me retourner pour prendre le chemin du retour, mais visiblement Petit Renard n'était pas du même avis - quelle surprise ! - et avait encore quelques mots à dire. Toujours dans l'exagération, il maitenait fermement sa version de l'histoire. Oui, celle à laquelle j'avais déjà dit que je n'avais pas cru une seule seconde !
"Mais je vous jure ! Ils étaient au moins quinze, je suis sûr que c'était ces bouffeurs d'écureuils du Clan du Tonnerre ! Vous devez avertir les autres !" Le jeune rouquin rayé de blanc entreprit alors de réduire en miettes une feuille qui passait par là entre ses petites pattes. Peut-être se pensait-il impressionnant, mais de notre point de vue, c'était tout juste assez pour me faire décocher un petit sourire en coin. "Ils ne paient rien pour attendre ! Quand je serais apprenti, je leur apprendrai à respecter nos frontières !" Mais bien sûr ! Remarque, je préférais ne rien dire à propos du rôle d'apprenti. Ça pourrait les pousser à se plaindre encore plus... Pour son prochain tour de force, Petit Renard se jeta sur son frère - pauvre Patte Grise ! - et le renversa sans grand effort. Il se tourna ensuite vers nous, content de sa petite démonstration.
"Vous voyez ? Ils n'auront aucune chance contre moi ! Je sais me défendre, alors je ne vois pas pourquoi nous n'aurions pas le droit de nous balader. Nous sommes chez nous après tout !"
"Oh oui, c'est sûr que seul contre quinze, tu vas les repousser tranquillement, ces guerriers imaginaires. Et oui, nous sommes chez nous, mais tu oublies quelque chose. Dans la forêt, être chez soi ne veut pas dire être en sécurité."
Je pris le temps de faire comme si je foulais le sol, pour essayer d'avoir son attention. "Le sol sur lequel tu marches, notre territoire, "chez nous" comme tu dis, a été gagné, conquis par nos ancêtres il y a plus longtemps qu'une mémoire de chat puisse se souvenir. Si aujourd'hui nous continuons de patrouiller tous les jours, et parfois de nous battre, comme pour les Rochers du Soleil, ce n'est pas pour rien. Ce domaine nous appartient, oui. Mais ça ne veut pas dire qu'on y est en sécurité. On n'est jamais vraiment à l'abri." Je marquai un temps de pause, fixant les deux chatons dans les yeux, tour à tour, d'un air sérieux.
"Bien. Rentrons au camp maintenant. Vous avez intérêt à nous suivre sans trop d'histoires, à moins que vous ne vouliez qu'on vous transporte par la peau du coup, compris ?"
Je doutais que mon petit discours ait des effets durables, ou laisse quelque marque dans leur mémoire. Mais au moins, on ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé ! Sur mes mots, je commençai à réellement faire demi-tour, néanmoins prêt à me faire à nouveau interrompre par l'un de mes deux jeunes cousins.

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Feu brasier :heart::
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MessageSujet: Re: Les deux affreux (libre) -end   Les deux affreux (libre) -end - Page 2 Empty01.12.18 13:18

Douce Orchidée essayait, il le sentait confusément, de l'avoir en faisant sa gentille. Il fit donc semblant de ne pas l'écouter. Mais il ne put s'empêcher de frissonner en même temps qu'elle parlait, parce que quand même, elle savait toucher les points sensibles :

« Vous n'imaginez pas à quel point votre mère s'inquiète pour vous. Et de toute façon, vous n'avez pas le choix. Et si vous voulez mon avis, plus vous allez traîner et plus votre mère va se faire un plaisir de vous accueillir au camp. Vous allez bientôt devenir apprentis, alors patientez. »

C'était vraiment trop injuste ! Toujours eux qui n'avaient jamais le droit de s'amuser même s'ils avaient été sages et qu'ils n'avaient fait de mal à personne et que de toute façon leur maman aurait quand même trouvé quelque chose à leur reprocher s'ils étaient restés ! Dans le déni le plus complet, il avait besoin de s'accrocher à quelque chose, à quelqu'un, et il décida donc comme d'habitude de s'assoir et de suivre un peu mieux son jumeau des yeux et des oreilles :

« Mais je vous jure ! Ils étaient au moins quinze, je suis sûr que c'était ces bouffeurs d'écureuils du Clan du Tonnerre ! Vous devez avertir les autres ! »

Remuant sa queue avec un brin d'excitation, Patte Grise regarda Petit Renard jouer avec la feuille qui traînait, comme s'il attendait qu'il la lui passe.

« Ils ne paient rien pour attendre ! Quand je serais apprenti, je leur apprendrai à respecter nos frontières ! » lâcha-t-il même. C'était rigolo de penser qu'il était à peine réveillé sans doute mais qu'il parvenait déjà à paraître plus vif que jamais. Patte Grise ne se méfia pas trop de l'approche de son frangin et grand tort lui fit.

Car il profita de sa distraction pour le plaquer au sol, tout ronronnant. Et bien sûr, Patte Grise commençait à lui donner des petits coups de patte pour le repousser, parce qu'un vrai dur ne se laissait jamais faire, d'abord. Mais Petit Renard s'éloigna vite, de lui-même, pour aller plutôt voir leur cousin :

« Vous voyez ? Ils n'auront aucune chance contre moi ! Je sais me défendre, alors je ne vois pas pourquoi nous n'aurions pas le droit de nous balader. Nous sommes chez nous après tout ! »

Bien entendu aussitôt, Patte Grise se relevait déjà pour se préparer à lui bondir dans le dos et lui montrer qu'en fait il ne savait pas si bien se défendre que ça. Il ne pouvait quand même pas laisser Petit Renard se venter ainsi impunément, et à ses dépens.

Avec ce qui se voulait ressembler à des pas de chasseur, pendant l'explication de Brasier Glacial, Patte Grise s'approchait donc de son frère par derrière.

« Oh oui, c'est sûr que seul contre quinze, tu vas les repousser tranquillement, ces guerriers imaginaires. Et oui, nous sommes chez nous, mais tu oublies quelque chose. Dans la forêt, être chez soi ne veut pas dire être en sécurité. Le sol sur lequel tu marches, notre territoire, "chez nous" comme tu dis, a été gagné, conquis par nos ancêtres il y a plus longtemps qu'une mémoire de chat puisse se souvenir. Si aujourd'hui nous continuons de patrouiller tous les jours, et parfois de nous battre, comme pour les Rochers du Soleil, ce n'est pas pour rien. Ce domaine nous appartient, oui. Mais ça ne veut pas dire qu'on y est en sécurité. On n'est jamais vraiment à l'abri. »

A cet instant, Patte Grise était prêt à bondir, et il vit que Brasier Glacial les regardait tous les deux, alors il se détendit brusquement et attendit un moment plus opportun pour sa petite vengeance.

« Bien. Rentrons au camp maintenant. Vous avez intérêt à nous suivre sans trop d'histoires, à moins que vous ne vouliez qu'on vous transporte par la peau du coup, compris ?
- Oui compris !! »
cria soudainement Patte Grise en sautant par dessus son frère, appuyant très fort sur sa tête pour le faire tomber par terre, avant de courir en avant à toute vitesse pour se sauver et rejoindre leur cousin qui, il l'espérait, le couvrirait d'une certaine protection in-dis-pen-sable.

On n'était jamais à l'abri de rien ! se souvenait-il. Et il était un brin fier d'avoir pu prouver ça à son frangin. Il fit le reste de son chemin avec un grand sourire, sa mère oubliée, à se taquiner toujours plus avec son frère, ou à raconter ce genre d'histoires un peu décalées que seuls les plus naïfs des chatons pouvaient répéter comme il le faisait. Il oubliait d'autant plus sa mère qu'il était à peu près certain de pouvoir finir cette journée avec Eau Turquoise.

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