[Guerre Vent/Tonnerre] Le sang de vos morts, z'allez manger !!! -end

Spoiler:

Pelage Strié vit son adversaire se jetter vers elle, sans doute pour lui faucher ses pattes, mais l'ayant vu avant qu'il ne puisses effectuer le mouvement, elle bondit sur le côté, l'évitant habilement. Elle se retourna, sa mince queue fouettant violemment dans le vent, signe de son agaçament, et peut-être aussi de son excitement, son pelage légèrement secoué par ce même courant d'air alors qu'elle clignait des yeux, son regard glacial se posant à nouveau sur le matou du Clan du Tonnerre, son ennemi. Un lâche qui avait probablement tué l'un des leurs, et qui avait en tout cas participé à leur assassinat. Pas vraiment de joie ou d'envie ou de quoi que ce soit dans le mouvement de sa queue et de son dos, mais plutôt par ce qu'un frisson parcourait ce dernier, comme lors de tous les combats qu'elle avait jusqu'alors menée. Pas qu'elle en avait menée beaucoup non plus, et mener était un terme utilisé ici assez largementè elle n'avait jamais pris la tête de troupes au combat, elle parlait plutôt d'elle-même. Le vent passa néanmoins rapidement, beaucoup plus que dans la lande. Le vent ne restait pas longtemps à leur côtés dans cette partie boisée du territoire partagé par les clans, contrairement au vent qui parcourait ses plaines natales. Se secouant intérieurement, elle s'arracha à ses pensées, et n'attendit pas que le chat gris et blanc se relève; elle s'accroupit sur le sol, ses pattes arrières arquées, et bondit en direction du corps de son ennemi, qu s'activait. En son fort intérieur, elle vit la part de son corps qu'elle visait; son dos alors vulnérable, proche de ses côtes. Un peu en arrière. Mais elle n'arriva pas à le toucher, étrangement, et ses pattes tombèrent durement sur le sol de terre, et de sable encore froid.

hrp:

Le sang de vos morts. (PCC loué)

Tâche d'If venait de lancer la patrouille du vent qui allait faire payer au Clan du Tonnerre de nous avoir causé tant de problèmes, de pertes et de morts. J'avais absolument soutenu cette idée car un gars plutôt mignon que j'avais en ligne de mire c'était fait défiguré par l'un de leur barbare. Ils allaient payer d'avoir oser se mettre sur le chemin de mes amours ! Bon je ne savais plus trop la tête du responsable mais ce qui était sûr, c'est que si je tapais un maximum de chats, il devait bien y avoir un proche à lui dans l'affaire non ? Poils hérissées, griffes sorties, j'étais prête à passer à l'attaque. Je courrais avec mes congénères jusqu'au camp de ces écureuils puants. Nous avions l'avantage et c'était un véritable d'adrénaline. Tandis que certains passaient déjà à l'attaque, je cherchais le chat sur lequel faire mes griffes. Je te vengerai mon amour, même si ne sait pas encore que tout ce que je fais pour toi !

Une coup de patte effleure mon pelage.

D'un coup, grosse boule de poils hérissés, je me retournai d'un saut envers celui -enfin celle- qui aviat osé m'attaquer.

" Eh Princesse tu sais pas à qui tu viens de te frotter ! "

Une toute belle chatte, mais surtout une chatte ennemie ! C'était la petite amie de l'autre que je cherchais peut - être ? Boh, dans le doute, tapons là ! Surtout qu'elle m'a attaqué là, elle pensait que j'étais une proie facile c'est ça ? Pourquoi, mes rondeurs qui me donnent l'air gentille et adorable ? Si jamais les mâles pouvaient le voir et m'attaquer aussi -enfin pas comme si hihi-. Ou alors elle se croyait plus belle et plus forte et mieux que moi et.. et .. et ouais je vais lui péter sa belle gueule c'est parti. Pour illustrer ce que je lui avais dit, je lui feulai dessus, crocs bien apparents et lui asséna un coup de griffe dans le visage. C'était qui la plus belle dorénavant, hein, HEIN ?

Rayures du Tigre
#cc7e1f

L'automne approchait, prémisse de l'hiver, synonyme de morts et de maladie. Dans cette perspective, il avait augmenté le nombre de patrouilles de chasse, laissant parfois un seul guerrier dans le clan -il ne craignait pas grand chose avec la surveillance accrue des sentinelles-, obéissant aux demandes de la prévoyante Tâche d'If.

Griffe Tropicale dormait dans la tanière des guerriers, malgré la difficulté qu'il avait eu à trouver le sommeil la veille. En effet, ce jour -ou plutôt cette nuit- serait celui où le clan du vent débarrasserait la forêt de celui du Tonnerre, qui ne méritait même pas ce titre. Il se fit réveiller par sa cheffe, et après un hochement de tête, il partit dehors, attendant que tous soient prêt à partir. Il vit arriver Griffe de Boue, Pelage Tacheté, Cœur Paisible, Nuage d'Aigle, Rosée Nocturne, Pelage Strié, Crocs Nacrés, Plume de Pigeon, Rayures du Tigre et Nuage du Vent. Ils étaient prêts, il le sentait. La meneuse se percha sur le promontoire, entonnant son discours de guerre, dans le but de les encourager. Ce n'était pas la peine pour son lieutenant, il était déjà déterminé. Un feulement commun se fit entendre puis ils quittèrent le camp afin de rejoindre le futur champ de bataille.

La troupe s'arrêta au Quatre Chênes, le temps d'un autre discours.

- Clan du Vent, à l’attaque !

Celle-ci s'élança à la suite de sa cheffe, pénétrant dans le camp adverse avec fracas. Griffe Tropicale repéra son "égal" dans ce clan, Busard Cendré. Feulant, il s'élança, voulant le percuter pour le renverser. Sans doute sous le coup de l'adrénaline et de la précipitation il calcula mal son saut, et se retrouva juste devant lui. Il feula, par provocation, et par frustration de son échec. Il était prêt à en découdre.