COCKTAIL SENSUEL DE TCHOIN ET DON JUAN || douces caresses feat. coup de foudre -end

L'odeur nauséabonde s'imposa à celle sylvestre du territoire sud de l'Ombre. Le pétrole s'insinuait dans ses cavités nasales, il lui donnerait un mal de tête s'il le respirait trop longtemps. On disait partout que l'Ombre et ses marécages puait, mais la véritable atrocité était cet éventrement en plein coeur de Cerfblanc. En été, l'asphalte était l'équivalent du magma. Et parfois, des monstres passaient avec un grondement assourdissant. Oui, décidément, ce n'était pas du tout l'endroit favoris de Douces Caresses et seulement une bonne raison l'avait motivé à s'y aventurer.

Figurez-vous qu'il avait fait une charmante rencontre en ce lieu il y a quelques jours seulement. Comme Petit Feulement n'était pas encore tout à fait... opérationnel, et parce qu'il ne manquait aucune occasion de pécho, le doux calico espérait revoir Oeil du Tigre. Sur l'autre rive du fleuve noir, il se figurait le mâle assis tout comme il l'était quand il l'avait vu.

Mais non- non, non, il n'était pas amoureux de lui. Douces Caresses n'avait pas de coeur d'artichaut! Il est capable d'aimer au pluriel - chose qu'il ignore encore - mais son coeur était sélectif. Le guerrier faisait bien la différence entre sexe et coup d'un soir, et amour. Il était trop tôt pour que le tigré puisse prétendre au titre.

Un batracien aux jolies couleurs sur sa peau, quoique un peu souillée de sang, était tenu dans sa gueule et il le posa à ses pattes pour humer l'air et sentir autre chose que l'omniprésence du met à la française. Il répéta l'opération plusieurs fois, longeant la frontière, "parfois un peu loin", pensa-t-il lorsqu'il apercevait au loin les rivières du territoire voisin. Son coeur se serra un peu, sa raison en fut étonnée. Le jeune guerrier était parti sans beaucoup d'espoir, sans se faire d'idées, et il y avait peu de chances que le tigre revînt; mais Douces Caresses avait une fâcheuse tendance à fantasmer.

Du coup, il se redressa après avoir demeuré comme un pieux, droit comme un piquet et alerte à la place où il s'était tenu ce fameux jour, se retourna puis stoppa son mouvement au moment exact où ses pattes s'apprêtaient à rentrer au Camp. Son flair le trompait-il? A travers celle de feu Mme. Grenouille filtrait une effluve de minet qui lui titilla la truffe... Il sentait le Tonnerre, aucun doute sur ça. Mais... Qui était-ce? Se pourrait-il que sa quête n'était pas vaine et que le prince se révéla au tout dernier instant? La puanteur crasseuse du chemin floutait les informations odorantes. Il lança son regard vers la cime des arbres, mais personne.

Ce n'était pas la même odeur.

Évidemment qu'il n'y avait personne vers la cime des arbres, au premier coup d'oeil : les chats du Clan de l'Ombre étaient des experts à se cacher dans les ombres, pas dans les arbres! Ils n'étaient pas entraînés à reconnaître les pelages qui se confondaient avec les branches et les marbrures avec leurs ombres et leurs mouvements derrière celui des feuilles qu'elles commençaient à perdre en ce début de saison.

Évidemment qu'il ne vit pas le bengal qui, précédemment dissimulé dans les herbes sèches, s'était prestement précipité en haut d'un arbre en constatant que la Trompe l'Oeil de la dernière fois rôdait encore dans les parages - nul doute à la recherche de son beau et borgne guerrier de la dernière fois. La patrouille d'Oeil du Tigre ne se faisait pas ici, aujourd'hui, et à en juger par ce que Douces Caresses tenait en bouche, il ne pourrait pas partager sa proie avec lui. Ce devait être une "grenouille" - cette insulte qui était jetée aux chats de l'Ombre quant à leur drôle de manie de dévorer des proies à sang froid. Il n'avait jamais vu les grenouilles comme quelque chose à manger - n'avait jamais vraiment prêté attention à leurs mouvements ou à leur place dans l'écosystème alors de voir celle-ci pendre à la bouche du guerrier suscita aussitôt son intérêt.

Malheureusement, même si la solution la plus facile aurait été de descendre et de la lui chiper, il existait certaines restrictions qui lui empêchaient ce mode d'action : tout d'abord, il n'avait pas envie de la lui voler. Voler créait de la discorde, pas de l'entente, menant au deuxième point: il voulait rencontrer ce chat. Mais on ne se présentait pas face à un potentiel ennemi sans un plan ('faut pas charrier, il n'était pas Danse du Cerf!) : alors il fit le point avec ce qu'il savait déjà de l'individu. Lorsqu'il les avait épiés, il avait appris son nom et qu'il venait des pinèdes de l'Ombre. Il l'avait vu discuter de l'issue de la guerre de la Lune Rouge avec Oeil du Tigre, puis délicatement tenter de le charmer, d'insinuer sa force, de le piéger avec des questions détournées quant à s'il vivait en paire ou non...

À tout le moins ce curieux personnage semblait préférer jouer les profils bas alors il se laissa volontairement faire - depuis sa position sur sa branche, Coup de Foudre leva sa tête d'un soubresaut mécanique, révéla sa position rien qu'en dressant hautes ses oreilles, contourant sa silhouette dans l'arbre, perçant la pénombre du reflet dans ses iris grands ouverts. Et après quoi entre les branches on put voir son ombre se hisser sur quatre pattes, s'ébrouer, se percher en se penchant et se jeter en bas de sa position en hauteur. Il atterrit, amortit le choc et se redressa pour se mettre à trottiner dans les fourrés sans prêter attention à leur bruissement, sans feutrer ses pas, cliquetant ses griffes sur le côté de la Terre Noire du Chemin du Tonnerre.

— « Ah, il fit en interpellant la Trompe l'Oeil sur un petit rire.    Désolé de te décevoir, ce n'est que moi ~  Et il leva une patte du sol pour se couvrir un œil avec - don't worry, he knows.

HRP:

Il déposa la grenouille au sol. Il n'était même pas encore midi, réalisa le calico, lorsqu'il fixait avec une certaine déception le territoire d'en face. Ce n'était pas si étonnant qu'il ne soit pas là. Cependant, l'odeur du chat inconnue le rendit alerte, mais seul son sens de l'odorat vint à son secours: il n'y avait rien ni personne dans les arbres.

Soudain, une forme émergeante détrompa Douces Caresses. Deux triangles sombres sortirent de la pénombre d'entre le feuillage, comme si ce dernier avait des oreilles. La lumière tamisée du matin s'immisça à l'intérieur, y étant autorisée par un simple mouvement de la part du félin, et dévoila une fourrure ténébreuse. Encore perché sur sa branche, l'écureuil manoeuvra tel un expert et atterrit en contrebas, très visible mais surtout très audible, il se montra enfin.

Il regretta aussitôt de l'avoir comparé à cet ennuyant petit mammifère roux. Il s'avérait être un mâle, et un bon specimen. S'approchant de la ligne qui éventrait les terres, il fit rouler ses muscles sous sa pelisse courte et lustrée, brillant de milles reflets, drapée par le doux Soleil. Il y figurait de drôles d'ornements, certainement inhabituels, desquels l'efféminé ne put décrocher ses yeux. Il remarqua aussi les nombreuses cicatrices qui se fondaient avec la forme de ses rayures...

"Ah, sortit-il de nul part, ricannant légèrement. Désolé de te décevoir, ce n'est que moi."

Et, sur ces mots, celui qui était donc un chat du Tonnerre leva une de ses pattes et alla la déposer sur son oeil droit. Il fixa la chaussette beige, sans comprendre au début, puis son esprit s'illumina.

Et, contre toute attente, il ne s'énerva pas. Non, pas du tout. Il était surtout intrigué, curieux, attiré, par ce mystérieux individu qui l'avait visiblement espionné lors de sa rencontre avec son camarade borgne... Douces Caresses était toujours silencieux lorsqu'il se demanda pourquoi il ne lui en voulait pas tant que ça.
C'est en gardant ses pupilles fixées sur la silhouette du nouvel arrivant qu'il comprit enfin: étonnament, ce dernier avait une ressemblance avec l'ancien meneur, le seul auquel il devait le respect, le seul à qui il avait voué sa loyauté éternelle: Etoile du Serpentaire. Son physique bleu foncé tel une nuit sans étoiles, couverte de nuages opaques et obscurs, contrastant avec un beige sableux, lui rappelait le feu chef et l'empêchait de relâcher ses nerfs sur lui. Il n'avait pas à être désolé... ce n'était pas la situation qu'il espérait, mais elle n'était pas déçevante. Du tout.

Réalisant qu'il était resté là une bonne trentaine de secondes sans lui répondre, il se reprit, réagissant d'une manière probablement inattendue par ce matou qui le fascinait.

- Je vois... Il marqua une pause. Alors, charmeur, tu aimes espionner tes camarades, ou on se passe le mot au Tonnerre qu'il y a une jolie femelle à la frontière?

Son ton était joueur, amusé, et ses babines formaient un demi-sourire. Il décida de rentrer dans son jeu.

HRP:

Bizarre, pas de réaction.

...Il ne laissa pas paraître sa confusion, poursuivant le mouvement de sa patte sur son œil pour la couler le long de son museau en l'achevant d'un rebond par-terre. Lorsqu'il croisa le regard de la Trompe L'Oeil il s'aperçut que cette-dernière était captivée, voire capturée par son apparition : interloqué, Coup de Foudre cilla, inclina la tête pour se considérer lui-même en étirant bien une patte derrière histoire d'exhiber toute l'étendue de ses marbrures, avant de décocher un petit coup d’œil en biais à celle qui ne se privait pas de se rincer l’œil:

— « Je vois...
Mais que voyait-elle donc?
— Alors, charmeur, tu aimes espionner tes camarades, ou on se passe le mot au Tonnerre qu'il y a une jolie femelle à la frontière?

Le bengal s'éclaira d'un sourire à son tour, détournant sa question au calico bouclé:

— Hahah, c'est exactement ça! »

Il lui présenta son meilleur profil, se mettant en mouvement d'une allonge souple, histoire de raccourcir la distance qui les séparait. Il s'étira une fois à sa hauteur en regardant ailleurs:

— « Tu ne sais pas? Tu as tellement perturbé Titigre la dernière fois que maintenant il refuse de sortir de la tanière! Il feint la moue: Ça fait peine à voir...

Et d'une ondulation de la queue il alla créer un premier contact avec la Trompe L'Oeil en lui chatouillant le nez du bout, profitant de la distraction pour vite se mettre au trot et décrire un cercle autour d'elle à la recherche de la grenouille à ses pieds qu'il avait bien envie de chiper - mais juste pour jouer! Juste pour trouver chez Douces Caresses un tant soi peu de réceptivité, un peu de stupeur et d'humour dans le déséquilibre d'une conversation qu'on ne contrôlait plus.

Il retenait sa bouche de tomber car il était complètement sidéré par le mâle, qui ne manquait pas d'en profiter.

- Hahah, c'est exactement ça!

Il se pavanait, affichait ses plumes de paon et, tandis qu'elles le captivaient, il s'approchait sans même qu'il s'en rende compte, hypnotisé par cette vue enchanteresse.

- Tu ne sais pas? Tu as tellement perturbé Titigre la dernière fois que maintenant il refuse de sortir de la tanière! Ça fait peine à voir...

La douce caresse de sa queue sur son museau lui fit réaliser à quel point ce dernier était désormais proche de lui, et le fit frissonner. Puis, dans le mouvement, il se mis à lui tourner autour, dans le deuxième sens du terme cette fois-ci. Par son regard fouillant le sol et sa truffe humante, il comprit qu'il convoitait la grenouille gisant à ses pattes, petite boule flasque, molle, glissante et - heureusement - encore humide, si repoussante mais pourtant si appétissante lorsqu'on avait du goût. Il était certain que ce bel individu en avait. Cependant, il allait devoir l'attraper avant de pouvoir la déguster en sa compagnie.

- Au contraire, toi tu n'as pas froid aux yeux, je crois. Plus aventureux, mh?

Il poussa le batracien vers lui-même d'un petit coup de patte possessif, l'éloignant du guerrier qui passait trop près puis la choppa dans sa gueule, reculant de quelques pas, dressant légèrement sa patte avant droite. Ses yeux se plongèrent profondément dans ceux de la réplique du chef et il haussa ses sourcils, le narguant, air amplifié par un petit sourire taquin. Cette petite chasse avait l'air si irréaliste; il lui semblait danser avec un fantôme dans le bon sens du terme, s'il existe.

La poudre aux yeux ne perturba pas la Trompe l'Oeil longtemps et elle éloigna d'un coup de patte la grenouille qu'il convoitait - ses dents claquèrent l'air, échappant un piaillement de frustration les moustaches au rebond:

— « Mais--
— « Au contraire, elle le nargua, vite remise de son petit contretemps, toi tu n'as pas froid aux yeux, je crois. Plus aventureux, mh?

Très bien, le Bengal tenta une avance plus insistante « La faute au Blizzard ♡ » mais Douces Caresses avait déjà prit sa grenouille en bouche pour s'éloigner d'un recul. Ils s'échangèrent un regard, miroitant à elle l'éclat malicieux qui brillait dans ses yeux. Ni lui ni elle n'avaient sortis les griffes pour s'attaquer comme ennemis et ils semblaient tout deux avoir compris le petit jeu de l'autre.

Coup de Foudre, abaissé au sol, s'étira le dos dans sa position pour fluidement se hisser debout à nouveau en sortant bien hautes les épaules, bien qu'il doutait qu'il puisse s'en tirer avec ses apparats une nouvelle fois. Il glissa ses coussinets contre la terre noire du chemin et roula du poignet en se mettant à marcher, tout en se formulant un plan : la grenouille avait les cuisses plus longues que ses pattes avant et il lui semblait que s'il exerçait une tension dessus elles céderaient - l'obturateur de ses yeux se ferma en clignant des yeux en poursuivant son analyse visuelle de la proie atypique quant au meilleur endroit où y cramponner ses dents.

— « Tu sais, il ronronna, levant le menton autant pour se mettre en valeur que pour ne plus lâcher des yeux la bouche de la calico et ce qu'elle tenait dedans, la dernière fois qu'une chatte de l'Ombre m'a regardé comme ça elle m'a confondu avec votre chef déchu...

Sa queue se recourba derrière et il dodelina sa tête d'un côté en la penchant, comme quoi il allait tenter de lui chiper sa grenouille par le côté:

— D'un autre côté la dernière fois qu'un chat du Tonnerre s'est adressé à toi, il t'as confondu avec une femelle ...

Sans préambule il détala sur une patte et tendit le cou sur un rire en tentant de saisir la grenouille par sa tête. C'était risqué de jouer ici, dans le dégagé du chemin du Tonnerre, à la vue autant des patrouilles du Tonnerre par les fourrés et les arbres que par celles de l'Ombre depuis le fossé qui protégeait leurs pinèdes et bourbier, mais si jamais la situation le lui demandait il transformerait leur jeu en simulation de combat - et bizarrement? Il avait l'impression que Douces Caresses jouerait le jeu comme lui.

"Tu sais, la dernière fois qu'une chatte de l'Ombre m'a regardé comme ça elle m'a confondu avec votre chef déchu..."

Douces Caresses se gela sur place, interpellé par la remarque. Comment l'avait-il analysé ainsi? Ce chat lisait-il dans les pensées? Peut-être n'était-ce qu'un hasard... mais plus il fixait ses pupilles sombres, profondes et entourées d'un anneau d'or, plus il commençait à croire qu'il en savait plus qu'il ne s'autorisait à en dire.

"D'un autre côté la dernière fois qu'un chat du Tonnerre s'est adressé à toi, il t'as confondu avec une femelle..."

Bam. Deuxième coup. Et il savait bien jouer. Alors qu'il convoitait toujours l'animal gluant, il dévoilait tous ses secrets, l'air de rien... Il savait que l'ombreux flirtait avec Oeil du Tigre, il semblait savoir qu'il le contemplait en rêvassant de son Chef, et que son personnage féminin n'était qu'une façade pour la bagatelle.

Le geste vif du félin sombre le sortit immédiatement de sa réflexion et l'empêcha de répondre. Ses yeux s'aggrandirent d'un mouvement infime et, dans la surprise, il improvisa une feinte. C'était bien tenté mais l'inconnu avait été plus malin que lui ; ayant à peine pu jeter la tête en arrière, l'autre avait réussi à chopper la tête de la grenouille, qui s'étirait comme pour se dégourdir - très fort, tendue entre le visage des deux invidus désormais proches. Ses oreilles remuèrent. Son regard courait d'une pupille à l'autre du chat du Tonnerre. D'aussi près, son poil lui semblait encore plus doux, ses ornements plus détaillés, sa face plus accueillante, plus irrésistible, mais les deux Soleils qui l'agrémentaient, eux, demeuraient toujours plus mystérieux et impénétrables.

La première attaque fut psychologique - il confondit suffisamment Douces Caresses pour le déséquilibrer et le plonger dans ses questions ; la seconde fut physique - profitant du déséquilibre, il avait tenté un crochet par la gauche pour dérober sa grenouille à la Trompe L’œil. Celle-ci eut un sursaut et tenta de jeter sa tête vers l'arrière mais ce-faisant elle lui ouvrit une fenêtre d'opportunité.

Il y eut un  instant.

Un instant où leurs regards se croisèrent, où leurs moustaches se rasèrent, où les follicules de leurs babines s'effleurèrent d'un baiser par le côté et en se retroussant au ralenti ; celles de Coup de Foudre se relevèrent sur l'émail de ses canines, elles avaient brillé au soleil, flashant un sourire, la roseur de ses gencives -- et tout déboula ensuite.

Il lui arracha la grenouille d'un tir - elle lui glissa de la bouche - bascula en l'air sur la gauche - le bengal de changer d'antérieur pour autant repousser Douces Caresses sur la droite que se donner un élan à l'opposé et       CLAP!

Il l’attrapa par la cuisse, elle ballotta à sa gueule et il s'éloigna en pas de chassé avant d'effectuer une demie-volte pour piler sur place puis faire face à son adversaire - celle à qui il avait non seulement prit la proie mais la langue, aussi...

— « ...Pas que toute cette attention ne soit pas appréciée mais, il minauda, enhardi par sa toute petite victoire, tu préfèrerais pas trouver un coin plus discret, où partager cette grenouille?

Il lui tendit cette offre autant qu'il lui tendit la grenouille, en gage de bonne foi - la pauvre créature pendait par une patte depuis sa gueule et il jouait de la langue dessous quant au curieux goût de cette toute aussi curieuse viscosité qui la recouvrait. Rien à voir avec les écureuils et leur hirsute manteau de poils, il n'était même pas certain de savoir par où commencer pour la manger!... Heureusement il était en présence d'une professionnelle - enfin, à condition de cesser de l'impressionner autant. C'était flatteur, mais à faire la conversation tout seul? Ça en devenait vexant.

HRP: