Le Secret du Firmament. [Pv Raton & Foudre] -end

Le Secret du Firmament.

La siamoise ne savait pas réellement que faire, en un sens, elle voulait soutenir son ami, vraiment mais en même temps, l y avait cette amertume en elle parce que lorsqu'elle avait avouer sa grossesse, Raton avait montré les crocs, feulé à l'outrage et pratiquement sauté à la gorge de Coup de Foudre ... Et tout à la fois, elle le comprenait, que ce soit sa réaction où à présent, sa honte de celle ci. Il avait réagit comme ça comme elle-même avait habitude de le faire. En se disant qu'ainsi sa propre faute serait inexistante. Mensonge qu'on se faisait à soi-même pour se rassurer, tout bêtement. Elle laissa donc le mâle s'excuser au près du bengal, se rapprochant ensuite du père de ses futurs petits pour s'allonger non loin, de façon à ce que sa tête repose sur l'une des pattes du félin. Elle s'épuisait un peu plus vite déjà, comme si le poids des chatons à venir, encore pratiquement invisible sur son corps, l'était pourtant bel et bien. Et s'était sans doute même le cas, à moins que ça ne soit les émotions qui la taraude tant ?

Toujours était il que poser sur la patte du charcoal, elle se mit à ronronner doucement, s'apaisant elle-même en espérant apaiser les deux autres. Parce que son ami et celui qui'elle aimait n'était sans doute pas prêt à un câlin collectif et tendre, quand bien même elle-même en rêvait. Mais voilà, elle préférait attendre, presque sagement. Et au moins ainsi se laissait elle un peu de répit après les vives réactions. Raton Laveur et Coup de Foudre savait qu'elle portait la vie, elle n'était plus tout à fait seule à en porter fardeau et pourtant, elle redoutait encore de devoir expliquer au bengal qu'il ne pourrait assister sans doute à la naissance, pas pour autant qu'elle croit réellement qu'il puisse le vouloir. Car avec leurs nuits, leurs veillées, il y avait eu en elle un peu plus de compréhension et elle avait ouvert les yeux sur une des facette du matou qui lui échapper alors. Il n'avait pas uniquement du mal avec les émotions, s'était bien plus fort que la prétendu maladie avec laquelle elle s'était leurrer ... Et elle avait commencer à abandonner l'idée de le voir réagir comme tout autre ... Parce que au fond elle-même, elle l'aimait tel qu'il était et non pas tel qu'il pourrait le devenir si elle forçait les choses. Et sans doute craignait elle bien davantage de le perdre comme elle venait de tant perdre ...

Raton Laveur ne répondit pas à sa question, non, Raton Laveur revint sur ce qui l'acccablait de honte et tenta à nouveau de s'excuser pour s'en disculper:

— Je suis désolé pour toute à l’heure. Mes paroles étaient trop dures.

Ses paroles? Et pas ce, vous savez, coup de patte lancé dans la direction de ses yeux sans le moindre avertissement? Bordel- s'il ne s'était pas reculé-

— J’ai eu peur pour mon amie … Mais toi aussi t’es mon ami. Je vais vous aider et je n’aurai pas dû réagir comme ça.

C'était bien plus que sa fierté qu'il devait ranger. Lorsqu'il s'approcha de Coup de Foudre ce-dernier sentit ses épaules se raidir et le mouvement se fit d'une détente - un recul, un autre, vers le coin et les parois de la tanière de Renard pour vite s'éloigner du guerrier à fourrure grise et rayée. Périmètre de sécurité. Et toujours il s'obstinait à regarder ailleurs, aussi lorsqu'il se rassied, à peine une oreille se tordit direction la siamoise qui venait de marcher vers lui pour tout doucement se coucher au sol et poser sa tête sur sa patte. Cherchait-elle à lui empêcher une nouvelle parade? Sa queue eut un nouveau sursaut.

— « Jolie Abeille est une guerrière du Clan de la Rivière » avoua enfin Raton Laveur.

Et maintenant?

Qu'est-ce qu'il croyait qu'il allait faire? Lui rendre la pareille en griffant l'air sans vergogne et en le fixant dans les yeux pour lui faire comprendre ce qu'il lui reprochait? Le Bengal sentit le silence peser dans sa tanière et tiqua des commissures, des babines, puis d'une paupière.

— Toutes mes félicitations Raton Laveur,  tu vas être père.

Le ton monocorde, mais sans mauvaise foi. Plus las que raide, mais plus froid que chaud. Le ronron de la siamoise à ses pattes (autant figuratives que littérales) lui fit baisser les yeux, sourciller légèrement et se radoucir, abaissant docilement sa tête en se courbant pour aller aplatir son front contre le plat entre ses deux oreilles, soufflant tout son air chaud sur elle.

Ils en faisaient tellement sur la grossesse de Secret du Firmament car elle était guérisseuse, et elle en faisait tellement quant à Raton Laveur qui aimait une chatte de la Rivière et tout ça le lassait. Quoi que quiconque en dise il ne jugeait pas que leurs actions avaient été immorales - illégales, certes, selon leurs lois visant de toute manière à les restreindre dans tout et à alimenter les guerres de toutes façons possibles, cela allait de soi, mais pas immorales.

Lorsque Raton Laveur tente d’initier le contact avec Coup de Foudre, ce-dernier recule. Le cœur du masqué se serre, il comprend très vite la situation et sait qu’il a peut être perdu son ami. Son impulsivité lui joue parfois des tours, avec la maturité, il pensait qu’il la maîtrisait mais visiblement ce n’est pas le cas. Le silence commence à se faire lourd et le bengale casse le silence en répondant :

« - Toutes mes félicitations Raton Laveur, tu vas être père.»

Raton-Laveur, pensa-t-il. Le bengale se rapproche de la guérisseuse et pose son front entre ses deux oreilles, laissant l’amour émaner. Le cœur du masqué se serre une nouvelle fois. Il cherche du réconfort dans le regard de Secret du Firmament, en vain. Obnubilé l’un par l’autre, les deux ne calculent plus le guerrier gris. Il se vexe fortement et les regarde, amoureux. Jaloux de leur amour et de leur future famille réunie dans un même camp, il décide de partir.

Il les regarde et tourne simplement les talons. Il sort de la tanière sans même les attendre. Il est blessé, vexé et se sent abandonné. Après tout, il peut s’en prendre qu’à lui même. Sa réaction avait fait défaut à leur amitié. Peut être que cela lui apprendra à réfléchir. Le mâle retourne donc au camp, seul.

HRP:

Le Secret du Firmament.

Froid, un froid certain entre les deux mâles, l'un était pour elle un ami, véritable même si parfois, il avait tendance à réagir trop promptement et pourtant, toujours, elle savait qu'elle lui pardonnerait. Parce que toujours, ses réactions n'avaient qu'une cause, il s'en faisait pour elle. Alors puisque la raison était celle là, elle-même ne pouvait lui en vouloir. Car elle lui souhaiter d'être heureux, même si avec ce qu'il venait d’annoncer, son bonheur était pareil à celui de la siamoise, compromis.

Et l'autre, elle l'aimait plus encore, assez pour avoir ruiné son avenir de guérisseuse, un amour trop fort qu'elle avait laisser gagner mais même si elle en prenait à chaque jour un peu plus conscience, elle savait aussi que pour rien au monde elle ne serait revenu dans le passé y changer quoi que ce soit. Mais chaque jour apporter aussi son lots de douleurs et elle apprenait à ouvrir les yeux sur son compagnon, sur ce qu'elle avait cru être une maladie. Oh il lui faudrait du temps pour accepter certains e ses mots, à lui, mais en même temps, lui aussi lui en laissait du temps parfois. En conflit pourtant sur leurs idées, elle le savait mais la simple sensation de sa fourrure contre la sienne valait bien quelques désaccord non ?

Et c'est ce front là qui se posa sur le sien, son regard d'or chaud qu'elle toisa en s'efforçant de sourire pour oublier, osculter complètement Raton Laveur de son monde, un court instant seulement. Mais qui dura bien assez pour que l'autre futur papa s'éloigne. Oh elle le rattraperait bien à un moment donner pour le féliciter, pour lui proposer des solutions, voirs avec lui ce que Jolie Abeille avait prévue. Car ils appartenaient à deux clans different et même si elle jugeait leur amour plus punissable sans doute que le sien, elle avait la sagesse de comprendre qu'on ne peux choisir qui on va aimer. Tout comme elle n'avait pas choisi. Et après tout, peut-être tout finirait il au mieux ? Oui peut-être ...

En cet instant, dans le regard saphir de la femelle seal point se batailler espoir et crainte, amour et frustration, colère et tendresse ... Mais pour rien au monde, elle n'aurait voulu rompre le contact avec Coup de Foudre en cette seconde où leurs regards se mêlaient l'un à l'autre.