Quand je serai grand ... // End

Quand je serai grand ...

Si le chaton entendis bel et bien les encouragement de son père, il n'en montra rien, tout concentré qu'il était à ajuster a chaque pas sa propre position pour prendre en chassa sa cible. une proie qui s'agita subitement, faisant s'affiner sa pupille en une fente dans son œil viable, et si le phénomène se vit aussi dans son œil aveugle, il était moindre. Le jeu venait de prendre un peu plus d'importance et il fini par levée un peu les arrières, basculant son poids d'une patte à l'autre, remuant donc son postérieur d'excitation avant de s’élancer subitement. Et si il n'avait que trois patte viable, sa course devenait au fil des lunes plus fluide si bien que parti comme il était dans son plaisir, il ne prit garde à sa patte folle, naturellement ramener vers son ventre pour ne pas le gêner durant sa course. Puis cette même patte suivit le mouvement de son autre avant en se tendant vers devant lui, les deux pattes tentant de prendre en étau la queue paternelle alors que le chaton plongeait les crocs dans le poil, basculant sur le flanc pour profiter de l'épaisseur et pédaler de ses arrières avec force.

Puis il ralentis pour relâcher la queue - enfin de sa gueule seulement car ses pattes elles, y rester comme cramponner - et son regard alla vers son père, emplit de défi avant qu'il ne plonge a nouveau le museau dans la fourrure, longeant ses crocs dans le poil - conscient que plus loin, il pouvait faire mal - et à nouveau, il pédala des arrières avant de s’immobiliser tout à fait, son œil viable perçant au travers de la fourrure pour observer son père. Il avait entrouvert la gueule, reprenant ainsi son souffle, heureux de ce jeu simple.

Quand je serai grand ...

Nuage d'Espoir relâcha lentement son étreinte pour redresser les oreilles en direction de Pluie Battante. Oui, il était fatiguée à bien y penser. Si bien que la question souleva un bâillement qui fut vite suivit d'un second, plus ample encore. Sauf que voilà, son père s'écarta finalement pour revenir face à lui et ... et offrir une grosse patte en guise d'ennemi. Et si le chaton fit un instant mine de regarder ailleurs, un nouveau coup léger attisa son envie et il regarda son père avant de ne voir plus que cette grosse patte offerte vers laquelle il se dressa sur ses arrières, tentant de l'attraper. Sans succès il retomba sur ses pattes, enfin, ses trois pattes. Puis il se tassa, avant de tenter un bond vers le haut, mais une fois encore sa mauvaise patte joua contre lui au moment de se saisir de son jouet-proie et il du agiter violemment le bassin pour retomber, s'étalant malgré tout, quoi qu'en douceur au sol.

- Grumpf ! Je t'aurai !

Le chaton se redressa, fixant la patte, déterminé qu'il était a ne plus laisser son père lui tapoter la tête si facilement. Il secoua la tête et reprit position, presque prêt à bondir. Dans son dos, sa queue s'agita et de nouveau, il se tendis, se dressant sur ses arrières pour atteindre sa cible d'un bon coup de patte, retombant sur cette même patte valide, content à souhait. Touché !

Quand je serai grand ...

Petit Espoir profita du câlin de son père, ce qui lui permettait de reprendre son souffle. Tant et si bien que dès lors que son cœur reprit un rythme normal, le chaton enroula sa propre queue contre son flanc, y mêlant plus où moins le corps de son père. il ignorait tout de la réflexion qu'était en train de suivre l'esprit paternel en revanche, le sien était en train de partir ailleurs. Dans un monde où chaque jour est un apprentissage à retenir. Tant et si bien que ses propres flancs finirent par se soulever avec une grande régularité et que, sous ses paupières close, un monde onirique où il bondissait sur ses quatre pattes, où il y voyait et entendait parfaitement, lui permettait de jouer avec toute sa famille, sous le regard d'un père qui n'était pas borgne mais dont le ronronnement raisonner aussi fort que le tonnerre. Et toute cette famille vivait heureuse, sans connaître la moindre peur, le moindre doute. Et si le chaton agita bel et bien ses moustaches, il dormait tant et si bien, là, préserver par la chaleur du corps de son père, que nul son extérieur n'aurait pu l'éveiller. Après tout, il venait de passer un très bon moment avec Pluie Battante et il rester un chaton. Or le sommeil à cet âge là est aussi précieux que chaque moment d'éveil.

The End