Serpent qui change de peau est toujours serpent - 9 vies de Cobra - End

Serpent qui change de peau est toujours serpent.

Son propre père se détacha alors et pour une fois, le Cobra détourna le regard. Il ne s'était jamais bien entendu avec, d'aussi loin que lui remonter ses souvenirs. Il poussa un soupir, il savait déjà que la suite ne serait pas aussi facile que jusqu'ici. Et de la facilité, aucun de ceux qui venait de lui offrir vie ne lui en avait donner. Le respect, vaste blague. Il n'en avait jamais eu pour quiconque. Il soutint pourtant le regard paternel, serrant déjà les crocs. S'il fallait qu'il offre au clan parodie de confiance et respect, il le ferait. Comme il le faisait depuis ...

Contact.

Ses muscles se tétanisèrent brusquement, douloureusement. Les images passent, souvenirs réprouvés, depuis longtemps oubliés, ignorés. Le meneur secoue la tête quand son père s'écarte, les yeux grand ouvert, le souffle court et haché, si rapide qu'il lui semble percevoir autre chose. Mais il chasse ses questions, il chasse ce qu'il peut. Comme s'il avait besoin de ça. Mais oui, il a besoin de cette vie et alors que son géniteur rejoint les rang, le meneur à la fourrure ébouriffer reprend contenance. Il ne sera jamais un père, jamais ... Ce qu'on attendrait de lui. Il est différent, il est ... Supérieur. Pas parce que la nature l'a doté de ... Mais parce qu'il l'a voulu. Parce qu'il fait en sorte de ... Le bicolore se raccroche à ses pensée en voyant venir à lui une des autres enfants de Tâche d'If. D'elle, nul trace pourtant. Et il esquisse un maigre sourire. Il n'a pas de mot à offrir à son approche. et pourtant, c'est elle qui le déstabilise en parlant à contre courant de tout ceux rassembler ici. Et une douce chaleur l'enveloppe, en même temps qu'il voit défiler la vie de la malheureuse. mais à cette sensation il y attache les images que la vies précédente lui à rappeler. Et pour une fois, son corps entier ne le fait souffrir. Jusqu'à la chute mortelle de la guerrière. Il est d'ailleurs surprit. et pas agréablement mais alors qu'une terreur sourde pointe dans ses entrailles, tout s'arrête et il fixe sur la guerrière étoilée un regard subitement presque doux. Non, elle en méritait pas cette mort là.

Pelage de Boue se montre alors et cette fois ci, le guerrier la fixe, froidement. Guerrier il n'est plus, chef il devient. Elle pourra lui offrir toute sa haine et sa douleur. Pour elle, il est plus que prêt. Il le sent. Ils ont fait la seule chose qu'il était possible de faire. Pour éviter d'autres morts. Une vie contre ... Il ne veux y penser, ça le rendrai faible de penser aux autres plus qu'à lui-même. Le genre de faiblesse qu'il s'évite. Et quand elle lui demande si tout va bien, il ne peut retenir son sarcasme.

- Devine.

Il la voyait venir, à des longueurs de queues. Et quand le mot justice tonna, il ne fut rien de plus que le souffle du blizzard dans sa fourrure. Et il la laissa venir à lui, inclinant même légèrement la tête. Et dans le blizzard il fut. un blizzard rouge et sanglant, un blizzard poisseux qui tentait de l'ensevelir, de le noyer. De le brisé. Et puis, derrière ça, il y eu la vie de la chatte défunte. Et pourtant, elle s'écarta plus vite qu'il ne s'y était attendu, le souffle certes rauque mais bien mal en point qu'attendu peut-être. Car de la douleur, toutes les vies passée à une exception prête lui en avait fait cadeau. Et son corps ne s'était peut-être pas habitué mais il était par trop épuiser pour la ressentir toujours aussi pleinement. Et pourtant, devant ses yeux, volait encore l'image d'If, retenu dans ses crocs, et le craquement lugubre quand Boue s'était mêler à la danse. Elle était autant que lui responsable. Et elle était là. Quoi que l'échine courbe, il était là et encore capable d'affronter la suite. Il la regarda donc s'éloigner, ses yeux de glace bleuté brillant faiblement. Ils avaient éliminer Tâche d'If, amis le clan lui se dressait toujours. Et cette vie en était de fait devenu plus facile à supporter. Parce que le clan allait avoir besoin de son chef ...

Hormis Tache de Neige, aucune Étoile n'épargnait à Cobra Royal de lui faire ressentir la souffrance de leurs vies passées. Et bien sûr chacun en tira un plaisir égoïste, faisant se renfrogner l'ancien même-pas-guérisseur à qui on avait enlevé le droit de parole, qui attendait sagement son tour, sa courte queue et les pattes rassemblées contre son petit corps frissonnant.

C'est alors que ses oreilles s'étaient dressées. Il avait reconnu, à côté du mâle noir et blanc, une toute petite chatte comme lui, blanche et noire, brisant la sobreté du rang d'un ou deux pas pour se démarquer des autres Illuminés, regardant dans chacun de ses yeux hétérochromes. C'était elle, leur victime? Il aurait aimé pouvoir lui parler. Il aurait aimé pouvoir lui faire entendre que lui aussi, il pensait pareil, mais qu'on lui interdisait de communiquer, sans quoi on l'arracherait de sa position privilégiée auprès de leurs ancêtres, de sa Mère, de la précédente Meneuse qu'il n'avait pas réussi à sauver. Son coeur battait vite - ou alors ce n'était qu'une impression. Qu'une habitude. Qu'un souvenir de son désordre d'anxiété maladif du temps où son coeur fatigué battait encore. Quand il se rendit compte qu'il n'avait pas cillé en fixant Vent du Nord, il se hâta de s'éloigner en disparaissant en poussière, rejoignant le Souffrant sur qui on abattait l'immense responsabilité de soutenir tout un Clan.

Il le comprenait. De ne penser qu'à sa pomme, d'attirer les autres vers lui, de soigner les apparences - il le comprenait car Nuée d'Alcidés avait fait pareil, pour sauver la réputation de sa famille des deux albinos qui l'entachait (trois si on comptait Lunaire, mais bon, elle était une extension de Coeur Givré). Plutôt que de soigner les apparences il avait soigné les autres, mais c'était pareil, non? Un rire muet lui secoua les épaules et le dos - d'abord, car Cobra Royal était trop haut pour atteindre son front et qu'il dut s'accroupir. Ensuite, car la vie qu'il lui donnait,   c'était la Foi.

En se laissant empoisonner par la Mauvaise Foi de Nuit Hivernale, Nuée d'Alcidés avait cédé au mouvement de panique qu'avaient provoqués les Lunar Pods. Il avait commencé à se méfier des autres, au même titre que sa tante Coeur Fleuri - encore plus quand elle les avait trahi et l'avait laissé sur le seuil de la Grotte de la Vie, juste après son baptême de guérisseur. Baptême de guérisseur, d'ailleurs, dans lequel les Étoiles n'avaient jamais scandé son nom. Et il leur en avait voulues - lorsque son front se posa contre celui de Cobra Royal, il lui fit voir cette acédie dans laquelle il s'était parfait, cette foi sans l'être qui l'avait fait s'affamer, et le plaisir malsain qu'il avait tiré de toutes les délicieuses grasses-matinées à ignorer tout le monde, ainsi que toutes ces nuits à se torturer d'insomnie.

Un parfum de thym les entoura tout deux pour les apaiser.

Il s'était toujours roulé dedans lorsqu'il se sentait dépassé - et c'était souvent! Peut-être comprenait-il mieux sa joie d'en avoir déniché avec lui, ce jour d'hiver, où ils étaient partis faire une cueillette près de sa tanière? Peut-être comprenait-il mieux pourquoi il ne s'était pas défait de son étreinte? Il ne fit pas vivre à Cobra son anxiété, mais il lui montra où son absence de foi l'avait mené. Les craquements des lattes du plancher du moulin sous sa patte. Les pattes de Toucan, le solitaire, sur son corps. Sa langue, ses griffes - peut-être que s'il avait trouvé Cobra Charmant, à sa place, il serait encore en vie aujourd'hui, car il lui fit voir la dernière chose qu'il se rappelait : Cri des Albatros.

Il lui fit entendre ses accusations, son hystérie de le voir coucher avec SON amant, et résonnèrent dans le moulin artificiel les derniers éclats de sa voix - non plus des ronrons et des "ça vas" pour bafouer les inquiétudes, mais des hurlements qui lui perçaient la gorge en même temps qu'on lui labourait le corps.

Eh, Cobra Royal, qu'est-ce qui est blanc, et noir, et rouge?

TOI,

SI TU PERDS LA FOI.

Le contact entre eux deux fut rompu car une Étoile saisit l'ancien-guérisseur par la nuque pour brusquement l'écarter.

Il ne se rangea pas dans les rangs avec les autres, disparaissant plutôt comme du sable balayé par la brise, dans une poussière de paillettes.

Pathétique.

Il avait été pathétique. Sa fin n'avait été que la consécration, l'apothéose de sa vie. Une fin ridicule, douloureuse, qui l'avait mené à l'agonie. Qui l'avait fait réfléchir, qui l'avait fait réaliser, culpabiliser sans lui donner la possibilité de demander pardon, de faire quoi que ce soit. Ni l'opportunité de dire au revoir. Oh qu'il haïssait cette fierté futile qui avait voulu épargner à ses proches la vue du futur cadavre qu'il serait, déjà en décomposition.

Et voilà qu'aujourd'hui, il était au côté des autres Etoiles, prêt à accueillir son successeur. Oh qu'il en avait appris depuis qu'il était ici. Une raison de plus de culpabiliser n'est ce pas? Une erreur de plus. Oh, il n'était pas à ça près. Même dans le mort, ses choix faisaient souffrir. Il n'y avait plus qu'à espérer que le clan se porterait bien, ou aussi bien qu'il pouvait.

Son ex-lieutenant arriva, aux côtés de Vent du Nord. Elle était peut-être la plus malheureuse de tous.

Il se rappelait de sa cérémonie de chef, des messages brumeux transmis, qu'il n'avait pas su interpréter (la conséquence était ici présente). Il avait ressenti douleur, et souffrance, mais probablement rien de comparable à ce qu'endurait Cobra Royal. Lui avait eu droit à des moments de répit, des vies agréables, comme celle de Souffle Polaire. Celle-là même qui essayait de le rassurer sur ses actions, voyant l’état consternant de son frère. Elle même, collée en lui en e moment même, alors, qu'ils étaient derrière tous les autres.

Et le ballet continuait. Brise Argentée, Etoile de Sable, Coeur d'Orage... (son cher apprenti qui l'avait retrouvé) et avec leur lot de haine, de ressentiment. Puis Pelage de Boue, la justice. Belle Ironie.

Enfin, Nuée d'Alcidés, quel cas spécial que celui-ci. Le roux et blanc regarda sans émotions l'ancien guérisseur se faire écarter, puis s'éloigner.

C'était son tour.

Maintenant.

Il quitta la présence rassurante de sa sœur, pour s'avancer tandis que certains le laissaient passer.

"Cobra Royal."

Il se stoppa face au bicolore, plantant son regard dans celui qui l'avait secondé, sans rien laisser passer.

"Avec cette vie, je te donne la bienveillance. Fais preuve de compassion, sais écouter tes camarades, leurs doutes, peurs, colères."
Bienveillance qu'il n'avait pas eu. Envers Soleil, envers Crépuscule, Vague au début et même Moineau. Tous ceux qu'il avait blessé lui revenaient un mémoire.

Et il posa son front contre celui du maintenant meneur.

Haine Colère
ɹnǝd éʇılqɐdlnɔ

Le grand Etoile Tropicale avait toujours été un faux calme. Derrière cette façade de marbre se tenait une tornade de sentiment qui l'arrachait de l'intérieur.

Le stress immense qu'il l'avait envahi à la mort de Tâche d'If. Cette responsabilité qu'il n'avait jamais voulu, qui l'avait rongé.
Non Non Non Je ne peux pas Non Non Non Je n'y arrivera pas Non Non Non C'est pas possible Non Non Non
La douleur immense de la perte sa sœur, la source de la haine.
Les doutes, les doutes qui l'assaillaient. La peur, la peur qui le rongeait.
La culpabilité qui l'avait tourmenté dans sa fin, tandis que ses vies s'arrachaient une à une, dans une souffrance inouïe, sans savoir si elle était réelle, ou s'il se l'infligeait lui même.

Ȇ̹͇̠̼͓͑̇ͅț̿̋ͣͧ ͓̝̤̦͗̽t̒ͤ͆͑͆͊̎o͎͉̠ͨ͋̃̽̊̐̄u̯ͭͪ͐ẗ̝͎̠̖̱̱̲́ ̳͔̍̔̐̆͑̓n̖̮ͅ'̫̘̐ͬ̍̔ͤͨͪé̫͖͑̏̽̀̏̓t̖a̫͂̿̋̎̈́̓í̈͋̿͋t̯͖̹̙͈͓͊̐ͧ͐̎ ͎̦̪̝̟̺̩q̠͕ͤͩ̄̏ͫͧ̒u̖͇̪͓̜̜͑̌̈̄ͯe̮̱̰̣͈ͪ ̦͓̩͕ͪ̑̎ͨͥ́ͅf͔̥̅̓ͧ͒͒͗l̝̈́ó͚̠̭̣ͤ͛ͭͅṵ,̤͓̺̖͌̊̾ͪ̇ͫ ̻̻͉͈͍͓̉̎́ͭ̂b͚͙̪̰ͬ͗̾ͪͥ̏r̫͖̈̈́̆o̰͍͖̾̈́͗ͥ̈u̺͎̦̦ͯ̀̇̽i̖͍̍͑l̟͋l̝̭̹̤͓͙͗͆͛̅͌ǒ͈̗́̒̈́ͫ̓̚n͌̍̓̓.̲͙͈̭̽ ̗͙̲̬̞̭̪͗̋ͮ̏̃̎̚T̟̦̣̲̣̯͍o̝͖̥̫̻͑͌u͓̼͈͔̟̣ͧ̿̂t͇̊̿̍ ͉͛s̠͉̻͖̗̺͈͐͗̈e̗̩ ̫̞ͦ̽̈͗m̱̭̻̼͕̙͕ͪͫ̿̅̓̈̐é͙͆̚l̏͋̅ͨa̯̦̩͖͙͌ͅn͍͎̎̈́͂̌g̜ͬe̱̦̜͇̽a̖͚̙͖̪ͮ͌͐͒ͫ̃ỉ̦͖ͨ͌̐̋́tͦ͋͋̎,͚͎̫͔̏ ̲̞͔ͣͨr͒̓̄̇i̭̤̪̲ͫͣ́ḙ͖̞͕̙̠̓̑n̖̞͂̿ͧ̆͑̌̀ ̬̯͕͕̗̦̭̒̍̓́͐n̬͔͍ͭ́'̍é̘̦͕͇͈̥̚t̅ͣͥ̍̌aͭ̏̋͆͒̀ͮï̹̣̩̦̹̆ͣͯ͛ͤ̔t͖̘̝̔̀ͣ͐ͯ̀̈́ ̼̗͒͑̍͒c̤͙̤̩͙̠ͭͥͯ̋́͆l̯̂ͫ̏ͬa̺̪͑̿͌̆̾i͚̰̻̼̫͈̳̅̏̋ͦr̰̭̯̝̱̓̏̀,̮̋ͫ̈̍ ̲̇ͪͧd̳̻̻̗a̜̲̜̺̩̭t̮̹̪̾̾̅̎ͅa̪̞̦ͪͬ̒͛ͥͩ̏b̯͙͓̼̯̟̼̄̿̎̌̂l̝̙ͭͫͬ̓ͤe͇͚̠̳ͧ̏̈ͅ.̼͋ ̠̎̒̏̋ͭ͂͒J̈ͦͫ̀̂ͯͫů̩̟͙̒ͮ͋̾ͧ̽s͂ͪ̆ͧ̅t͓̰͂͑̉͑̈́ͮẽ̫̜ͯ͌ ̭̲̹̟̰̃ͦu̫̱̟̬̲̪͂͑͆̂ͬn̥̘̯̻̟̗ͫͮ̃ͅ ̫̩ͦṃ̯̪̠͚̳͂ͮ̈́͆͂é̞̬̀ḷ̣̒ͦ͗̓á̮ͪ̎̐̉͛n̝̺̺̫̺͖̟͋ge̳̳̙͖͍̩̎̊̏ ̯͉̌ạ̜̩̇b̤̝͍̬̰͎̝́̓͒s͚͋̓͑u̼̘̼̣̩̓͑͒̃̃͒̓r̟̿̉ͫ̉d̑̒ͭ͗͊̈̐ẽ̱̦̖͓̺͙̅́͆̑.͔̜͇̻͕̯ͣ̊ͮͥ ̯͈Ṕ̰͍̦̺͌ͭͅe̜͔̳̱̜̭ͅů̎̓̓r̈́͒͛ͧ͐ͫ,͖̜ͤ͆̓̑̂̈ ̙̥͍̝̗̭͌ͨ͗͐d̹̘͎̺̉o̠̦͉̣̮ͬ̐̒u͔̜̭͓̳ͧ̄̍̅ͮ̇t̟̦͍ͅḛ̖̜̪̟ͯͮ̉ṣ̱̻͉͔̄͋,͔̝̂́ͣ̓ͩ̚ ͚̮ḧ̩̭ͤ͐͆͆͋͌ä̙̮̖̺͓̊̒ͦï̥̞̭̤͍̥̔͌̈́͂́n͈̜͇ͭͥͪ̾ͥͬè̜̮,͐ͬ̔͋ ͍͙̦͊̌c̲u̲͕̺ͨͪͮlͧͪ̔ͬp̯̖̹͔͖͑̃͑ͅa̖̟̩̩̘͊ͥ͋̋ͩ̍ͅͅb̜́ȉ̗̹̥̺̺̲͌̅l͖͙̗̺̻̞̥̾̅i̺͓̗͔͚̪͍͂̈́t̖̿ͩ̀ͅé̥̰ͦ̏̈́ͫ,̄ ͎̬̤̞̦ͮ͌́̍ͣͬs̗̼͇̻̫̼͌̑̑ő̺̠̺̦̪̫̹ͬ̇ǘ͇̰̯͓ͩ̓ͮ̓̾ͬf̱̖͓͉͎̙̂f͍̮̗̩̺̹͕̑ͩ̒͆̇̚r̯̤ͩ̃a͔̯̤͖̥ͣͥ̂͒̌̀̓ͅn̺̜̦͕̦̠͖c̗̝̬̻͖̺ë̳̦̖̱̼̬́,̼͙̅̀ͥ̾̌ ̦̼̩̌͐ͮ̓ͯ̅ͯh̗̄̓̆̉͗o̻̟̮͕ͅͅr̦̾͊r̭̉̋̀͂e̙̳̦̫̣̬̔ͫ̽̇̐u̇̃͋r̜̖̹̐,͙̺̟̹̳̝̯̐́̏ ̳̗̂ͭ͋̃̓d͈̦͖͙̩̰͂͐͋̓ͩé̺̘́ͤ͑̃ͮ͗s̩̦̹͔̉̈́͊̇̀e̙̻̦̯̲͖̣s̭̝̦̥͖̯̹̍ͨ̌͂͌pͬͯͦ͒͛o̜͕̙̗̦i͓̭̠̊͑̈́̚r̖̝͎̼͚̰ͥ̑̓ͮ̏̐ͣ,̺̍ͣͭͭͥ̓ ̠̦r̗̱̯̲e̤͉̖͓͎ͨ̓ͪ̔ḡ͈͓̙͇̭̺ͣ͊r̤̩̝̖̯̩̻͛̒ͨ͐ͬê͈͉̱ͮ͐ͅt̜̲̟̝̝̯̓̿̓ͭ̄̈̚ș̫̄͒͒̾͋ ̦͍̗̪͇̩̜̌̃́̓̊m̝̳͉̐ͮ͑a͕̠̖̲͕̞͐̉̒̔͌r̦̈̎t̼̥ͤ̃̂̃e̩͈̦̗͛̂̍̌͑l̞ã͇̺̠͖̫̩̲̆͂ͥͦñ̺̬̅̔̎͂t͈̓͊̍ͣ̈͛ ̤͕̻̜̖̣̺̊̃̀̓͑͂l͉͍̱̪̫̪ͪá̱̬̞̙͆̆̆̎͒ ̞̦͎̬̜̮̍͊͊̓ͣͮt̲̗̥̭ͣͧ̈ͫ͒̆ễ͕͔͉̂̓͂ṫ̲̤̠̣͌́͐ͅe͑ͧ.̝̬̭̩͕̏̾͌̅ͬͧ̈́ ̠͇̥͈̲͂́

Que ça s'arrête. Que ça S'ARRETE
Mais ce n'était pas terminé. C'était toujours là, ici, et ça ne guérirait jamais.

Ne finis pas comme moi, Cobra.



Etoile Tropicale recula.

"Ton ancienne vie n'est plus. Maintenant, tu es Etoile du Cobra, chef du clan du Vent. Guide les tiens, et use des vies qui t'ont été accordées à ce but.

Serpent qui change de peau est toujours serpent.

Il en avait marre, qu'on ne lui offre que souffrance. Comme si ça vie entière se résumait à la mort de cette Tâche qui avait pourtant manquer à détruire le camp. Oh certes, il n'y avait pas eu qu'elle ... Il regretta que Cœur de Rose ne soit pas présente. La chatte l'avait follement aimer, il le savait et ... Il aurait espérer avec elle autre chose. Tâche de Neige semblait être la seule du lot à vouloir lui offrir un peu de confiance ...Et Nuée d'Alcidés était le suivant. Silencieux à souhait. Le meneur le regarda approché, et se pencha pour permettre la transmission, une de plus ... Et pourtant. Il grimaça dès le début. Pourquoi fallait il absolument qu'on veuille le tué lors de cette cérémonie ? Il commençait à le penser clairement du fait.

Un parfum de thym envahis bientôt son museau et il reconnu la plante comme celle qu'il avait jadis trouvé avec le guérisseur. Mais plus que ça, c'est le sentiment d'être épier, trahis, cette paranoïa qui l'envahis. Douloureuse à souhait. Lui qui était maître de la manipulation voyait des ombres se dresser dans les coins de sa vision. Et tout à la fois, il était spectateur de ce que l'autre avait à lui donner. Rien de positif ... Presque. Déchéance du guérisseur et pourtant, la douleur avait céder place à une sorte d'apaisement triste. Sans qu'à aucun moment, le Cobra ne le réalise tout à fait. Il ne pouvait se détacher de cette sensation toutefois ... Que les étoiles, les codes avaient une importance, qu'il devait ... Avoir foi au jugement de la toison. Mais comment avoir Foi quand les Étoiles lui avaient offert plus de souffrance que les griffes de ses ennemis jusqu'alors n'avait sus faire ? Ballotté entres deux eaux, voilà comme il se sentait. Avec cette impression d'urgence que ...

Il sut alors. Les Lunar n'était pas responsable de la mort d'Alcidés ... Et ... Se pouvait il que ce qu'Accroche Cœur avait avoué ... Cet silhouette à demi-flou et pourtant si vive dans les souvenirs du défunt guérisseur ... Il serra les crocs, ses griffes se plongèrent dans le sol. On lui confirmait tout et tout à la fois ... Enfin, l'albinos n'était plus ... Puis subitement, plus

R
__I
___E
____N

Le bicolore vit Nuée d'Alcidés comme se dissoudre. Et quand il regarda le cercle de félins, l'un deux se détacha à son tour. Étoile Tropicale avait l'air moins défait que la dernière fois qu'il l'avait vu et pourtant ... L'ancien meneur avait dans le regard cette faiblesse de sa fin encore. Et puis les deux chats se firent face. La bienveillance, vaste blague qui ...

Tout devint noir, oppressant à nouveau, comme une tombe qui se refermait autour de lui. Il pouvait presque sentir le goût de la terre sur sa langue, dans sa gorge ... Une peur sourde, une culpabilité qui n'était pas sienne. Et comme précédemment, ça fini par s'arrêter, le laissant le souffle plus court, comme cherchant son air. Ses oreilles bourdonnaient encore quand Étoile Tropicale lui accorda les dernières parole, le nommant non plus Cobra Royale mais Étoile du Cobra. Chef à son tour, comme espérer depuis bien longtemps ...

Et les étoiles devinrent flou, son museau plus froid, et il s'écarta de la pierre de lune en ouvrant les yeux, la fourrure hérisser, le souffle court, l'air hagard. Non loin, il perçut Vent du Nord qui remuait à son tour. Mais il ne lui adressa pas le moindre regard, s'asseyant pour peu à peu effacer toute trace de ce mal que la toison lui avait offert en vie. Il était temps de repartir, il le savait. mais il lui fallu un peu plus de temps pour enfin redevenir le maître de lui-même, chasser - il le savait, ça ne serait qu'en surface - ses sensations abominable. Neuf vies et il avait la sensations que sept au moins étaient davantage des morts en sursis ... Puis le masque revint, fausse assurance qui au bout de quelques pas dans le tunnel reprit un naturel certain. Et quand la lueur de l'aube pointa au bout du boyau obscure, il inspira l'air frais de la nature. Son heure était venu. Il était chef du clan. Et Il n'adressa aucun regard à sa petite fille. Vent du Nord ne l'avait jamais aimer, il savait bien pourquoi mais ... Mieux valait ne pas la dérangée. Il aurait besoin d'elle. Besoin du moins qu'elle ne se mette en travers de sa route et pour ça ... il lui faudrait faire l'effort de lui offrir la place importante que son statut de guérisseuse devait lui donner...

Car dorénavant, le clan tout entier allait suivre une autre voie ...