Jolis rêves de grandeurs et d’utopies [Ft. Oreille Déchirée] - abandon

L’aube serait bientôt là, elle le savait. Le bleu nuit commençait à laisser place aux nuances rosées et chaudes, annonçant une nouvelle journée. Collée contre sa sœur elle attendait, attendait que la lumière apparaissent petit à petit, attendant que ceux désigner se lève ou se fasse réveiller. Aujourd’hui elle les suivraient, pour une patrouille de l’aube. Elle laissa nori dans son nid douillet, à ses rêves de conquêtes pour rejoindre la fraîcheur matinale. À cette pensée elle sourit, tournant rapidement son regard vers la copie de son père, roulé en boule et bougeant légèrement ses pattes. Était-elle en train de courir, faisant fuir un renard ou un blaireaux de leurs terres ? Lorsqu’elle reviendrait, qu’elle histoire lui raconterait sa grande sœur, qu’elle nouvelle aventure aurait-elle vécu cette nuit ? Mais pour l’instant elle restait silencieuse, respectant le sommeil mérité de ses camarades, qui pour la plupart, ne se lèverait que lorsque le soleil viendra les titiller. Elle était derrière un guerrier sombre, sortant de l’antre pour suivre les quelques guerriers et guerrières réveillés, certains baillant encore où toujours endormis. Ils se rassemblèrent autour d’un même chat, le chef de patrouille. Ses yeux ambré rappelait l’aube qui commençait à pointer le bout de sa truffe. Rapidement ils partirent, en direction des chutes, frontière de leurs vifs voisins.

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(Petite ellipse car flemme d'écrire une patrouille qui sert à rien... :x)
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Le soleil n’était pas encore haut dans ce ciel nuageux, et il ne le serait pas avant un petit moment. La patrouille de l’aube venait de rentrer, leurs membres se glissant déjà comme des poissons dans l’eau près de leurs congénères déjà en ébullition, proposant aide et anecdotes. Les lapins avaient été vu aujourd’hui, de loin certes mais vu. Pas d’altercation, juste des points dans une mer de verdure, faite de fourrures flamboyantes ou à peine perceptibles, mais les odeurs étaient au rendez-vous. Griffe Blanche pris très vite congés, entre sourire gêné et rire polis elle ne s’attarda pas. Il y avait déjà trop de monde, vite, vite, vite, il fallait qu’elle la trouve. Slalomant pour éviter de passer entre un guerrier et une guerrière elle finit par arriver devant l’antre des guerriers, quitté il y a encore peu pour son obligation de la matinée. Elle inspecta rapidement en y plongeant la tête, toujours en train de dormir. Après avoir eu la certitude que sa sœur était présente et qu’elle ne rentrerais dans personnes en s’aventurant entre les quelques roseaux couvrant l’entrée elle se glissa à l’intérieur encore un peu sombre.

La lumière se faufilait et repartait, toujours aussi fugace. Donnant des ombres brèves qui passaient sur le visage des dormeurs, permettant de mieux les reconnaîtres. Elle s’assit près de sa sœur, regardant autour d’elle. La blanche observait la gris bleu et blanche, comme fasciné par leurs grandes différences et en même temps sa ressemblance avec leur père. Mais le réveil d'une guerrière un peu plus loin qui la fixait comme encore endormis la fit sursauter puis la mis mal à l’aise. Elle se demandait si elle ne l’avait pas réveiller et par peur elle laissa ses contemplations pour plus tard. Doucement elle se pencha et murmura au creux de l’unique oreille de sa sœur, chose qui l'attristait. Au contrario de cette dernière qui se pavanait, fière de cette blessure dit “de guerre”.

- Le soleil est levé depuis longtemps, tu devrais peut-être te lever nori, non ? Tu n’as pas envie de me raconter ton rêve de cette nuit, je suis sûr qu’il était extraordinaire.