Petite Onde décime !

• Âge : 0 lunes
• Sexe : ♂
• Clan : Tonerre
• Rang : Chaton
• Sang : Pur

• Relations :
  Papa : Bec Croisé
  Maman : Flocon d’Amour
  Frère : Petit Sourire
  Demi- frère/sœur : Petite Serre
  
  **Côté paternel** ->
  
  Grand-Mère (morte): Etoile de Suie
  Grand Père : Coup de Foudre
  Oncles : Panda Roux, Patte Ardente
  Tante : Regard de Braise (morte)
  Demi-oncles :
  Portée de Suie et Coyote
  - Aile de Mouche
  - Petit Ver (mort)
  1 ère portée : Coup de Foudre / Secret du Firmament.
  - Coup de Chaleur
  2 -ème portée : Coup de Foudre / Secret du Firmament.
  - Nuage Brisé
  - Nuage de Lycaon
  
  Demi-Tantes :
  Portée : Suie / Coyote
  - Boule Brûlante (morte)
  1 ère portée : Coup de Foudre / Secret du Firmament.
  - Source de Secrets (demi-tante adoptive)
  - Neige de Minuit
  - Coup de Chance
  2 -ème portée : Coup de Foudre / Secret du Firmament.
  - Nuage du Ciel
  - Nuage de la Louve
  - Petite Noisette (morte)
  
  **Côté maternel**
  
  Grand-mère : Douce Neige
  Grand-père : Vague de Froid
  

• Avis politique : (Attention, ceci n’est qu’une étoffe de ce qu’Onde pourrait penser dans un futur proche. Celui-ci n’étant pas encore né, et la politique de Fifou pas encore admise, il est d’autant plus difficile de se prononcer pour le chaton ;) Honnêtement, qu’est-ce que la politique ? Une paire de pignoufs avariées s’étant décrétés comme plus intelligents que les autres, pour diriger un Clan ? Avec ça, tu rajoutes quelques paroles mielleuses, et une paire de jolis mots, et il n’en faut pas plus pour que les plus naïfs adhèrent à l’amas de conneries que débitent les politiques à la minute. La Diplomatie, ça n’a de vertus que de t’embrouiller, avec des mots bien choisis, pour te faire plier le genou et perdre ton aplomb. Des faibles qui pallient leur absence de ténacité au combat, par des compromis, voilà ce qu’ils étaient. Pour Onde, une seule manière d’imposer sa loi subsiste : l’affrontement actif, à grands renforts de griffes et de crocs. Une bonne bagarre y’a qu’ça d’vrai pour mettre les choses au clair. Marche ou crève, ou rabat ton caquet en attendant ton heure. Onde déteste les faux semblants, les paroles sirupeuses pour l’amadouer, les sourires de circonstances immaculés, vernis aux mensonges. Tout le monde use de sa prétendue intelligence pour écraser autrui. Ce sont des lâches qui mériteraient de nettoyer la crasse qui pourrit entre leurs gencives, avant de pointer de la griffe la dentition des autres.
  
  Et oui, Petite Onde porte sur lui des attraits de tyrans, à l’instar de son aïeule ; Etoile de Suie. Or, sous le régime de Coup de Foudre, régit par l’entente et l’estime d’autrui, Petite Onde s’aura-t-il adapter son esprit contestataire à ce régime ?
  

• Compétences : furtivité : 90, force : 160, agilité : 90, vigueur : 90, prestesse : 70

Quelque chose que l’on ne peut enlever à Papi, c’est son habileté à déceler les points faibles de ses pairs, pour s’en amuser. Ou du moins, saisir les opportunités qui en découlent. Opportuniste de surcroît, le bourreau des cœurs n’échapperait pour rien au monde l’occasion de lier ses tendances lubriques, à la Némésis du Clan.

Si l’on remonte à quelques générations, nous retrouvons Etoile de Suie, vêtue dans son habit d’Etoile, Gouvernante des arbres, et de toute l’envergure du territoire du Tonnerre. On l’a dit perfide, et méprisée de son peuple de part le dégoût qu’elle porte aux chatons les plus faibles. En effet, elle ne repose l’avenir du Clan que sur la robustesse qu’ils affirment au détour des entraînements, sans promettre une moindre chance aux plus nécessiteux. Et parmi les plus sceptiques quant à la longévité du règne d’Etoile de suie, pointe Coup de Foudre. Diplomate rusé et Coureur de jupons de son état, le guerrier est affûté d’une jolie palette de secrets jouant à la défaveur de son Etoile.

En effet, plus qu’un despote endoctriné par son désir d’élitisme, elle est surtout une femelle amoureuse d’une autre, de surcroit. Ainsi, Coup de Foudre badine la chef d’un destin aussi illusoire qu’utopique. Il lui promet qu’en guise d’une portée de chatons, sa belle lui reviendra de droit. Etoile de Suie finit par se laisser amadouer par le laïus bouffi d’espoir que lui tend Coup de Foudre, et mord à l’hameçon. Deux mois plus tard, tandis que la Lune Rouge bat son plein de l’autre côté de la frontière, naquirent cette toge d’enfants maudits, et non-désirés. Mais en dépit de sa bonne foi -et de ses cris de grosse truie- les étoiles lui ôtèrent la vie. Car aucune place n’existe pour la profanation et la folie. Mais en guise d’échange, un seul de ses petits fût puni.

Bec.

Perclus dans une silhouette obsolète d’adolescent, le matou souffre d’un retard de croissance acquis depuis la naissance. On le reconnaît de part ses babines saillantes, ne recouvrant qu’à demi sa mâchoire omniprésente et décalée. Désormais carencé par ses anomalies physiques, voilà son dialecte fissuré par nombre de défauts linguistiques. Il zozote, bute sur certains mots. Pourtant, Bec ne manque pas d’assiduité à l’effort. Régulier malgré son sort disgracieux, Bec continuera à se battre à l’usure, pour pallier cette misère qui l’enlaidit. Or il finit par s’y accoutumer, au seuil de s’attribuer même un certain charme. Quoi qu’il n’en manque pas. L’estime de soi réhaussée, voilà qu’il se prend à favoriser l’échange d’affection mutuelle, pour partager de nombreux nids, le temps d’une nuit. En quête d’acceptation d’autrui, Bec est quelqu’un de fiable, qui n’hésite pas à donner son corps à ceux qui l’acclament.

C’est ainsi qu’une jolie femelle coquette -à la recherche de l’âme sœur, qui saura la combler- s’éprend du preux chevalier qu’elle tient déjà en haute estime. Un battement de cils, et une série d’insectes agitent déjà ses émotions. Flatté par tant d’égard, Bec n’hésite pas à lui rendre la pareille. S’en suivant d’une une série de lunes, guidée sous la rengaine de l’amour qu’ils se dévouent l’un à l’autre, Flocon d’Amour ne tarde pas à bourgeonner des petites graines qu’ils ont semé. Flocon d’Amour devient toute guillerette à l’idée d’avoir des chatons issus de leur amour. Bec, plutôt volage quant à lui, redoute l’arrivée des petits, soucieux que sa génétique atrophiée ne joue en leur défaveur. Mais voilà, second problème : Bec s’est amusé avec Belle-Châtaigne au court d’une nuit au climat torride. Désormais, Flocon d’Amour s’acclimate au creux de la pouponnière en charmante compagnie !

Franchement faites pas chier, il est déjà bien encombré avec sa tripotée de tantes et oncles, tous plus empotés les uns que les autres. Y’en a pas un pour sortir du lot. Pour piquer un fard, et passer un bon savon dont chacun se souviendrait, histoire de remettre la faune et la flore à sa place. Représentez-vous la famille d’Onde à l’image d’un pot de confiture : un amalgame de sucre et de fruits en grumeaux. Comprenez qu’avec cette consistance, il n’est vraiment pas aidé. Chez lui, c’est disquette diplomatique obligatoire pour s’entretenir en face à face, et critiques incisives hypocrites, une fois le dos tourné. Lui n’en a guère le temps. Pas le temps de fanfaronner quant à son appartenance au clan. Pas le temps de saupoudrer ses paroles ses paroles de paillettes, et promettre monts et merveilles avant d’envoyer pêtre celui que l’on fait chanter. Ça c’est bon pour les ahuris du tonnerre, qui n’ont que les mots pour pallier leur retard de force. Petite Onde parle peu, si ce n’est pour vous affubler d’une remarque incisive. Il ne parle jamais inutilement, sauf circonstances oblige. Lui ne connaît qu’un seul code d’honneur, le sien : marche ou crève. Le Code du guerrier peut aller se faire voir. Ta ligne de conduite est définie par ta dose de courage face au danger, et de tes actes au détour des solutions que tu choisiras. Solennel, pour un chaton, n’est-ce pas ? Mais Petite Onde n’a qu’une seule parole, et toute forme de trahison lui sera insupportable. Méfiant auprès d’autrui, il déteste se faire avoir. Ainsi, il choisira ses alliés avec soin. Ils devront prouver leur valeur, sans quoi il les insultera à sa guise. Ici, et comme toujours, seule la loi du plus fort règne.

Si le gamin est un sacré baroudeur, il est assez droit dans ses bottes. Il aime que les choses soient faites correctement, et d’autant plus si elles sont fidèles à ses propres règles. C’est un gosse assidu, bien que mauvais perdant, ne se départissent jamais de sa foi pour perpétuer l’effort et continuer à se batte. S’il est frustré il n’hésitera pas à cracher sa haine selon son bon vouloir, mais vous ne le verrez jamais abandonner. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, il en est convaincu. Bien que méfiant des intentions d’autrui, Petite Onde peut se révéler fin observateur, et déceler rapidement les névroses qui encombrent les cervelles de moineaux de ses pairs. Mais il n’ira pas porter secours aux plus nécessiteux ; les guérisseurs existent pour s’accoutumer à cette basse besogne. Pas de sa faute si Papi s’est trouvé une passion évidente pour embrocher chaque siamoise qui passe, sur son hameçon. Les étoiles, lui, il a le mérite de les respecter. C’est un croyant convaincu figurez-vous ! Sous ses airs revêches et désintéressés, il sait que le Clan des Etoiles existe, et veille depuis la toison argentée. Cela dit il doute que les morts aient une quelconque ascendance sur le quotidien des vivants. Quand tu es mort, t’es normalement dépourvu de mouvements. Les crevés sont ceux qui ont montré signe de faiblesse, lorsqu’on eut franchi leurs limites. Il les respecte pour leurs agissements de naguère, mais il n’irait pas sonner chez eux pour quérir leur miséricorde. De toutes façons, il n’a besoin de personne, pour se débrouiller. La solitude ne l’a jamais dérangé, et l’esprit d’équipe c’est un précepte surfait pour unifier les clans.

Si Petite Onde est bouffie de prétention, autant que sa mère respire l’amour et l’eau fraîche, il ne lui en reste pas moins fidèle. Si elle manque cruellement de jugeote, percluse dans ses rêveries utopistes, grande amoureuse de la vie qu’elle est, elle ne manque pas de courage. Elle a peut-être accouché d’un simple d’esprit, mais elle est parvenue à éjecter sa grosse tête de son ventre, et ça ce n'est pas une mince affaire. Petite Onde lui confère tout son respect. Malgré ses taquineries intempestives à son intention, gare à celui qui ose la toucher. Et oui, si vous parvenez à vous tisser un petit cocon d’amour, au creux du cœur glacé de Petite Onde, il se fera la promesse de vous protéger au péril de sa vie. Il s’estime entier, et sa fidélité, il faut la mériter. Si la plupart des guerriers pourraient crever la bouche ouverte, sans qu’il n’en décoche une seule larme, il ne pourrait supporter la perte de ses proches. Pour lui, cette déchéance sonnerait comme une trahison à ses propres préceptes ; celui de préserver la vie de ceux à qui il tient. Porter ce lourd fardeau serai la rançon de toute sa vie.

Vous l’aurez remarqué, Petite Onde est quelqu’un d’assez extrême. Autant dans sa manière d’agir, que dans l’art et la manière d’exprimer le fond de sa pensée. En effet, le matou ne laisse rien au hasard, jouant au jeu du pile ou face. Il interprète facilement les coursiers oisifs, et autres formes de gentillesse, comme une offense à son égo. Il n’est guère friand des manières et des paroles mielleuses, prompte à l’amadouer. Il ne voit pas pourquoi, lui plus qu’un autre, devrait être pris avec des pincettes. Et il n’hésitera pas à vous rétorquer le contraire, si vous tentez de lui refuser raison. Avec lui, c’est tout ou rien. Soit il vous adore et vous bénéficiez d’un garde du corps à perpétuité, soit il vous déteste, et impossible de faire marche arrière, sauf circonstances atténuantes. Toujours prêt à se lancer dans les conflits -et bien souvent inutiles- pour relever son honneur, Petite Onde est quelqu’un qui agit plus qu’il ne réfléchit. Et son caractère belliqueux, promet de lui porter bien souvent préjudice, à tord ou à raison. Sinon, comment évoluer ?

Franchement ? ça ne casse pas trois pattes à un canard. Y’a pas plus bête que d’avoir une robe auburn, recouverte de marbrures plus foncés sur le dos, la croupe et le long de la queue. Avec ça, vous vernissez de blanc les doigts de ses quatre pattes, le bout de l’appendice en plus, et vous obtiendrez Petite Onde ; un chat à silhouette banale, sans artifice. Enfin, disons que d’après lui, le masque blanc qui lui borde le milieu de la face, cerclant ses yeux jusqu’au seuil de son museau, est un bonus qui aurait pu être évité. Paraît que ça le rend d’autant plus beau et reluisant, d’après sa mère. Paraît aussi que son père a eu la bonne idée d’associer ladite tâche à son nom : Petite Onde. Ceci par analogie au propre masque porté par Source de Secrets, fausse tante. Papa essaie de maintenir une bonne image de cette famille, salie par le kilolitre d’enfants que Papi a engendré via le bide d’une guérisseuse. Et rappelez-moi quel est le rapport entre une onde et une source ? La rivière, comme les vilains pas beaux d’en face. Et Petite Onde n’est certainement pas un traitre. Pour lui, cette salissure qui envahit son visage n’est certainement rien de plus qu’une souillure que Papa lui a tartiné sur le crâne, lorsqu’il eut tenté d’enfanter maman. Y’a forcément un mécanisme qu’à déraillé, dans le processus. Y’a qu’à mater la gueule de son frangin pour y adhérer. En plus de ressembler à Mémé Suie, qu’avait pour perspective première de réduire en cendre tout Cerfblanc, l’a fallu que sa sombre ramure tricolore, le désigne comme stérile. Triste vie. Et pour couronner le tout, il a un sourire d’imbécile heureux toujours crocheté à sa gueule de pignouf, pas bien fini. Petite Onde, a d’ailleurs très envie de lui faire fermer son caquet ; il est forcément consanguin, où il ne s’y connait pas.

Bref. Revenons-en à nos moutons. Petite Onde -ou le vengeur masqué, pour les intimes- est la concrétisation d’un amour passionnel entre Bec Croisé et Flocon d’amour. Par-delà son ascendance, il est évident qu’il soit marqué par les traits qui définissent ses parents. Ainsi, il eût hérité de la carrure imposante de son père, lié à la silhouette élancé, distinctive de sa mère. Une allure colossale, tissant l’affinité avec ses traits froncés et son regard bleu, toujours hostile. Petite Onde n’est pas du genre à ménager ni son apparat, ni son langage. Il n’a cure, ni du fond, ni de la forme. On dirait même qu’il est négligé. On peut facilement le remarquer avec ses touffes de poils de part et d'autre de ses moustaches, et son flanc blanc emmêlé. Mais honnêtement, n’allez pas le lui soutirer la remarque. Le minet est un satire belliqueux, toujours agressif, prêt à en découdre.

• Surnom : Ambry, Oz :3
• Décrivez-vous : Tralalilalou ! C'est moi !